"fermez-la"! J'essaie de dormir ici, merde !"

J'ai frappé à la porte plus fort que prévu en sortant du lit il y a quelques minutes. Au moins, le silence qui s'en suit vaut la peine de sortir de sous ma chaude couverture.

Je retourne dans ma chambre mais je n'arrive pas à dormir et je me tourne et me retourne de la même manière que je le faisais quand cette femme avait définitivement l'air excitée dans la chambre de mon frère Declan. Puis j'entends des voix, on dirait que Declan la supplie de rester.

Un léger sourire apparaît sur mon visage.

Si je vais passer une putain de nuit en sachant qu'il est avec quelqu'un dans le lit où je veux être, alors il doit passer une nuit de merde aussi. Mais si je voulais me protéger de la fureur de Declan, j'aurais dû verrouiller la porte dès mon retour ici.

Il ouvre la porte avec un bang et se tient là avec un regard dans son jean et sans chemise, me rappelant encore et encore à quel point il est sexy et le mec le plus attirant à avoir jamais pénétré dans cette pièce. Il vient vers moi en disant :

"Tu n'as pas de coeur ?"

Je finis par rire et rouler des yeux en disant :

"Oh, qu'est-ce qu'il y a ? C'est juste une autre fille que tu amènes ici."

Il me couvre et j'essaie d'ignorer autant que possible sa présence dans la pièce, mais il fait quelques pas jusqu'à ce que je sente son poids sur mon lit.

Il s'assied sur moi, m'épinglant au lit et enlevant la couverture de mon visage. Il ne voit pas vraiment ce qu'il me fait et comment ma respiration augmente considérablement avec son approche comme celle-ci. Je regarde son corps défini par-dessus le mien et pense aux nombreuses choses que nous pourrions faire s'il remarquait mon intérêt, mais non, je suis juste la petite fille ennuyeuse que la femme actuelle de son père est obligée de supporter. Il se penche ensuite et me regarde dans les yeux en disant :

"Sais-tu à quel point c'était difficile d'amener Trixie dans mon lit ?"

"Avec un nom de garce comme ça, je ne comprends pas pourquoi je travaille si dur."

Il ferme les yeux un instant et semble encore plus en colère en disant :

"Si je pouvais te réparer."

...

A la façon dont il me regarde et à la façon dont il prononce la phrase, je pense même à quelque chose à double sens, mais je ne sais pas. Il ne le ferait pas. Il ne ferait jamais ça. Il ne se soucie pas de moi, je sais, j'ai essayé une fois et j'ai été brutalement réprimandé par lui-même.

Puis il cherche quelque chose autour de lui et je suis son regard. Il s'arrête chez Tutti, mon ours en peluche rose que j'ai reçu il y a quelques années de mon ami d'enfance Ashton. Il me regarde et voit mon visage comme s'il ne comprenait rien, lève son bras et l'éloigne lentement de moi pendant que je me demande ce qu'il va faire. Il se contente de rire et dit :

"Puisque je n'ai personne pour me plaire aujourd'hui, peut-être que Tutti pourra le faire."

Il sort en courant de la pièce quand il voit ma fureur maintenant et entre dans sa chambre en fermant la porte.

J'ai failli défoncer la porte de sa chambre, mais elle est verrouillée et il rit à l'intérieur. Alors je prie :

"Rends-le-moi, Declan ? Tu sais à quel point c'est important pour moi."

Ashton est mon meilleur ami depuis que j'ai trois ans, Declan sait que c'est lui qui m'a offert cet ours en peluche quand j'ai eu quinze ans. Il a vraiment fait une erreur cette fois. Je gémis et il se dit en quelque sorte :

"Ça, fais-moi cette petite tête coquine, Tutti."

Je frappe encore plus fort à la porte et il ne fait même pas attention. Il dit juste en imitant une voix féminine :

"Ne t'inquiète pas Hannah, Declan est très chaud."

Je frappe encore plus à sa porte et il dit :

"Bon sang, Hannah ! Tu me distraits là !"

"Ouvre cette putain de porte maintenant, Declan!"

Il dit:

"Encore un peu et..."

Merde merde ! Il n'aurait pas pu faire ça, ou je vais vraiment le détester à partir de maintenant. Je frappe plus à la porte. Mais il n'y a que le silence à l'intérieur. Je suis appuyé contre le mur à côté de la porte, les bras croisés essayant de ne pas pleurer de colère et il ouvre la porte, tenant Tutti dans ses mains, tandis qu'il sourit sans prétention en disant :

"Prêt. Maintenant, elle n'est plus vierge."

Je vais vers lui en lui donnant des gifles, il lève le bras pour se protéger en riant et je dis que je le déteste et vérifie si le pauvre Tutti a de la saleté quoi qu'il se soit passé là-dedans et je sais probablement ce que c'était.

Il croise les bras et rit en me regardant faire, mais ensuite il dit :

"Tu penses vraiment que je lui ai fait quelque chose?"

Je le regarde avec incrédulité et il continue :

"Je ne suis pas si pervers."

Je suis toujours abasourdi, mais je serre Tutti contre ma poitrine et il dit :

"C'était juste une leçon pour que tu apprennes à ne pas te mêler de ma vie ou de la vie de ceux que j'amène dans ma chambre."

Et il me claque la porte au nez, me faisant fermer les yeux. Ce qui m'a fait mal, ce n'était pas que mon nez ait presque senti la porte claquer sur mon visage, mais chaque mot qu'il prononçait.

...

Quand j'avais douze ans, ma mère a décidé de se remarier trois ans après être devenue veuve. Je ne lui en veux pas, la solitude c'est mal et même à l'époque je l'avais compris. Le problème, c'est que son futur mari avait un fils de deux ans mon aîné.

Et moi, à l'adolescence et découvrant mon premier amour, je suis tombée amoureuse de lui. Un an après notre rencontre et ma mère avait déjà épousé son père, j'ai décidé de me déclarer et de dire que je l'aimais et j'ai même essayé de l'embrasser. Il m'a ri au nez et m'a dit d'aller trouver quelqu'un d'autre pour le faire. Ça fait mal à ce jour.

Il a quitté la maison pendant un certain temps, est allé vivre avec sa mère dans une autre ville, nous ne nous voyions que lors d'occasions spéciales et j'évitais de lui parler plus que nécessaire, même s'il me lançait toujours un sourire narquois.

Quand il a eu dix-huit ans, il a déménagé en Californie pour commencer l'université et je suis resté chez moi en Géorgie pour terminer mes études. Quand j'ai eu dix-huit ans, c'était il y a un an, mes parents ont décidé que nous devions partager la maison pour que je puisse aussi étudier ici, où son père a obtenu son diplôme. Quand je suis arrivé ici, la première chose que Declan a dite a été :

__Tu n'es plus amoureux de moi, n'est-ce pas ? Parce que sinon ça ne marchera pas.

Alors j'ai dit:

"Pas même si vous étiez le dernier homme sur la face de la terre."

J'ai aimé sa réaction, d'autant plus qu'il était accompagné d'un ami. Mais au fond, en le voyant plus sexy que jamais, j'ai juste confirmé ce que je savais, j'étais toujours dingue de lui. Mais je devais le cacher et ne jamais le lui faire savoir, sinon il se moquerait de moi et me briserait à nouveau.

C'est pourquoi j'ai fait de ta vie un enfer depuis que je suis ici, surtout quand il s'agit de femmes.

....

...Je ne parle pas très bien le français, si quelqu'un veut m'aider à traduire cette histoire en français, envoyez-moi un message ☺️...

"Tu ne me parles pas vraiment ?"

Nous sommes assis à table en train de prendre le petit déjeuner. Elle me regarde avec un visage en colère et boudeur et n'a aucune idée à quel point j'ai envie de mordre ces lèvres en ce moment.

Elle ne dit rien et croise les bras contre sa poitrine, ce qui rend encore plus évident que sous ce T-shirt gris, elle ne porte pas de soutien-gorge.

Je prends même une gorgée de mon jus pour essayer de déguiser la façon dont elle m'a laissé ici dans mon pantalon.

"Que s'est-il passé, ma sœur?"

Elle me lance un regard noir en buvant une gorgée de son jus. Puis il dit :

"Tu sais que je déteste quand tu m'appelles comme ça."

Je ris juste et dis :

"Au moins, il est revenu me parler."

Elle roule des yeux et recommence à bouder. Elle finit son jus et se lève de table. Pendant qu'elle marche, je regarde ses jambes et dis en essayant de ne pas avoir l'air aussi affecté que moi :

"Tu devrais changer ce short."

Je savais qu'elle allait détester m'entendre le dire, mais je ne savais pas que ça allait être à ce point. Elle me regarde et dit :

"Ce que je porte ne te regarde pas."

J'essaie juste de prétendre que je ne déteste pas ça quand elle me dit des choses comme ça et je dis :

"Je sais que non. Mais Corbin vient aujourd'hui."

Elle change juste son visage boudeur et dit juste :

"D'accord."

Elle sait très bien comment il est avec n'importe quelle fille et même si j'ai déjà dit que je lui botterais le cul si je regardais Hannah avec désir, il continue de le faire et j'ai renoncé à lui demander.

Il sait qu'il ne faut pas la toucher ou dire quoi que ce soit, mais je ne peux pas l'empêcher de regarder.

Je lui ai déjà expliqué cela, au moins cette fois elle m'a écouté.

...

Ce que je pensais être Corbin et quelques autres amis, s'avère être lui et une quinzaine d'autres personnes. Ce type ne comprend vraiment pas la différence entre prendre quelques bières et bavarder et une fête à la piscine, ce que cela devient à mesure que de plus en plus de gens arrivent.

Au moins Hannah ne semble pas être dérangée ce qui est déjà un soulagement pour moi car l'avoir dans mon oreille après se plaindre du désordre n'est pas la meilleure façon de commencer mon week-end.

Elle a en quelque sorte abandonné cela, au début elle m'a harcelé pendant des heures en disant qu'elle avait besoin d'étudier et le bruit ne l'a pas laissée faire, jusqu'à ce que je lui dise qu'elle devrait être moins silencieuse et profiter de la vie.

Au début, j'ai cru qu'elle allait me gifler, mais elle a fini par me regarder sérieusement et ne rien dire. Je me suis même senti désolé pour sa réaction, mais il était temps que quelqu'un le lui dise. L'université n'a pas à se contenter d'étudier non plus. Même si je veux qu'elle ne s'amuse pas autant avec les autres mecs.

Je pense que je la fixe trop longtemps, car je viens de lire sur ses lèvres quand elle dit même de loin : « "Quoi de neuf ?"

Je lève juste les yeux au ciel et retourne à ma bière. Heureusement, au moins elle porte une robe qui ne montre pas trop son corps.