"Salut à vous, esprits curieux et cœurs passionnés ! Bienvenue dans mon univers, là où les mots inspirent, les pensées éveillent et chaque instant partagé devient une étincelle de lumière. Merci d’être là, prêts à vibrer ensemble !"
Commençons !!!!
Une chambre sombre, silencieuse, saturée d'ombres. Un bureau noyé sous une pile de livres de biologie moléculaire. La lumière blafarde d'un écran éclaire le visage fermé d'un jeune homme, Arise. Ses yeux cernés, froids, fixent le clavier comme s'il pouvait y frapper l'amour lui-même.
— "L'amour ? Une réaction chimique mal fichue. Un dérèglement hormonal romantisé. Une perte de temps irrationnelle." Arise tape frénétiquement. Les lettres défilent sur un forum de rencontres en ligne, comme des balles lancées contre un mur d'émotions naïves.
— "Ridicule. Vous vous mentez à vous-mêmes. L'amour est une illusion que les faibles s'inventent pour combler leur vide."
— "Mais il est malade ou quoi celui-là ?"
— "Comment tu peux dire ça un 14 février ?!"
— "Casse-toi, tu plombes l'ambiance !"
Les réactions s'enchaînent. En quelques secondes, l'écran affiche un message rouge vif : "Vous avez été banni pour violation des conditions d'utilisation." Arise se redresse, un sourire narquois au coin des lèvres.
— "Comme si ça changeait quoi que ce soit. La Saint-Valentin, c'est pour les crédules."
Fondu enchaîné vers le ciel. Parmi des nuages cotonneux, un petit Cupidon dodu, en toge rose froissée, observe la scène avec des joues gonflées de colère.
— "Comment ose-t-il insulter l'Amour... le soir de SA fête sacrée ?" Il dégaine son arc, chargé d'une flèche aux reflets rosés, irisés, vibrante d'émotion brute.
— "Puisque tu refuses d'aimer... tu aimeras malgré toi." Il décoche. La flèche file comme une étoile filante invisible, transperçant l'écran de transition...
Retour au réel. Arise sort de son appartement, un sac de poubelle à la main, les écouteurs vissés dans les oreilles. Il baille, l'air encore groggy. Au même moment, Lisa, sa voisine, descend les escaliers, en short de sport, une canette de soda à la main. Elle trébuche légèrement... et cogne son épaule contre la sienne. Pile au moment du contact, la flèche céleste se plante dans la poitrine d'Arise.
Il s'arrête net. Ses yeux s'écarquillent. Un air doux et cristallin remplace le beat électro dans ses écouteurs.
— "Elle ?! Pourquoi... elle ??" Lisa fronce les sourcils, indifférente.
— "Hé, regarde où tu marches, Monsieur le Scientifique." Elle boit une gorgée de soda avec nonchalance et repart en sifflotant, comme si de rien n'était.
Arise reste figé. Son cœur bat à tout rompre. Il serre son sac poubelle contre lui, comme s'il essayait de contenir quelque chose qui vient d'exploser à l'intérieur. Ses joues prennent une teinte rosée.
— "Qu'est-ce que... c'est que ce battement ?" Il regarde la silhouette de Lisa disparaître dans le couloir.
La flèche d'amour, invisible mais bien présente, pulse lentement dans sa poitrine, infusant une chaleur inconnue dans ses veines. Là-haut, Cupidon flotte en souriant, les bras croisés, satisfait.
— "Le jeu ne fait que commencer."
Le lendemain matin, le réveil d'Arise sonna avec une brutalité mécanique. Ses yeux encore lourds de sommeil s'ouvrirent brusquement, et il se redressa, le cœur battant depuis la veille. Une sensation étrange persistait dans sa poitrine. Arise posa la main sur son torse, pensif. "Ce n'est pas normal, j'ai l'impression que mon cœur court un marathon."
Il se leva, enfila maladroitement son pantalon d'étudiant, puis passa par réflexe devant son miroir. Ses cheveux noirs étaient en bataille, son visage sérieux. Rien n'avait changé en apparence. Mais ce battement, lui, ne cessait pas. Il secoua la tête, espérant trouver des idées claires. "C'est sûrement la fatigue ou trop de café d'hier soir."
Dans l'amphithéâtre, Arise écouta distraitement un professeur de biologie expliquer la chimie des neurotransmetteurs liés au plaisir et à l'attachement. Chaque mot résonna en lui comme une provocation. "La dopamine, l'ocytocine sont responsables de l'attirance et du bien-être affectif." Arise serra son stylo, une pensée nerveuse lui courant dans la tête. "Non, je ne suis pas concerné. Pas moi. L'amour est une réaction biochimique, rien de plus."
Mais à peine eut-il fermé les yeux pour respirer un instant qu'une image s'imposa dans son esprit. C'était Lisa, ses cheveux légèrement bruns attachés derrière, sa voix ferme, son soda à la main. Suffisait à ce que son cœur bondît si fort qu'il en fit tomber son stylo. Ses camarades le regardèrent avec étonnement, mais lui retourna les yeux, rouge jusqu'aux oreilles.
L'après-midi, Arise rentra chez lui, déterminé à ne plus y penser. Mais alors qu'il montait l'escalier, il entendit un bruit de choc suivi d'un juron. C'était Lisa, agenouillée dans le couloir, faisant des exercices, son sac de sport renversé, ses écouteurs emmêlés dans une bouteille d'eau éclatée. Lisa grommela vivement. "Pff, quelle poisse !"
Arise s'arrêta, son instinct lui criant de continuer son chemin, de ne pas se mêler de ses affaires. Mais son corps bougea avant lui : il s'accroupit, ramassa les affaires éparpillées. "Tiens ! Ça risque d'abîmer tes cahiers. Si tu laisses l'eau couler."
Lisa releva les yeux en sa direction, surprise. Un silence, puis un petit sourire moqueur. "Oh ! Monsieur le scientifique sait aussi aider son prochain. Quelle découverte !" Arise détourna aussitôt le regard, gêné par la remarque. "Pourquoi est-ce que je ressens ça ?"
Plus tard, dans la chambre d'Arise, la nuit déjà tombée, il était assis à son bureau, le front posé sur ses notes. Impossible de travailler. Chaque fois qu'il fermait les yeux, l'image de Lisa s'imposait, accompagnée de ce battement étrange dans sa poitrine. Il se redressa brusquement. "Non, ce n'est pas moi. C'est une anomalie, une réaction hormonale incontrôlée."
Mais alors qu'il marmonnait seul, une brise traversa sa fenêtre. Dans un coin invisible à ses yeux, Cupidon apparut, flottant, l'air amusé. Il posa ses doigts sur ses lèvres, observant son cobaye avec amusement. Avec un sourire suffisant, "Continue de lutter, mon garçon. Plus tu résistes, plus la flèche enfonce ses racines." Arise serra les poings, décidé à prouver que ce n'était qu'un dérèglement passager, rien de plus.
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