Après des heures de vols qui sort de USA à l’Italie, me voilà dans une chambre d’hôpital en compagnie de ma mère, Emma, de mon petit frère Aurelio et de mon père, Antonio

Emma : Je ne comprends pas pourquoi il ne m’a rien dit. Pourquoi a-t-il gardé tout ceci secret pendant tout ce temps ?

Ma mère dit cela en pleurant. Je dois avouer quand 30 ans d’existence, c’est bien la première fois que je la vois pleurer.

Frederico dans sa tête : J’ai encore plus mal au cœur de la voir dans cet état. Je ne suis tellement pas habitué !

C’est normal que je sois surpris de la voir comme ça. Il faut dire que vu le milieu social dans laquelle elle a grandit, elle est plutôt le genre de femme digne, qui laisse rarement paraître ses émotions.

Tout d’abord, je me présente à vous

Je m’appelle Federico Balotelli, j'ai 30 ans et je suis le fils aîné de la célèbre famille Balotelli, très connu Millan et dans tout le pays, pour être tout simplement l'une des familles les plus aisés du pays

Nous sommes la cinquième génération de cette célèbre famille italienne, possédant l’une des franchises de création de chaussures de luxe pour femmes dans tout le pays et du monde.

Mon père Antonio est le dernier gardien de cette fortune familiale et moi son fils aîné, j’ai été étudié au Etats Unis pour un jour reprendre sa place. Après mes études, mon père m’avait demandé de rester là-bas pour prendre la gérance de l’une de nos filiales. Mais là, je suis revenu en urgence, après avoir appris que mon père avait été hospitalisé et qu’on avait découvert qu’il avait un problème au niveau de ses globules rouges qui ne coagule pas correctement et à présent, il à besoin d’une perfusion sanguine en urgence. Le problème est que le sang dont il a besoin à très rares et malheureusement, les médecins ne trouvent pas de donneur qui correspondent

Federico : Qu’est-ce que les médecins ont dit ? Est-ce qu'il y a un espoir pour lui ?

Emma : Le seul espoir qu’il lui reste, c’est de trouver un donneur qui sera compatible avec lui.

Aurelio : Aucun de nous n’est compatible avec lui

Emma : Je suis prête à payer ce qu’il faut pour trouver cette personne. Je ne veux pas perdre mon mari

Frederico : Mais non maman, nous allons finir par trouver quelqu'un. Papa est un homme fort, il résistera le temps que l’on trouve cette personne

Je me suis précipitée pour aller serrer ma mère dans mes bras. Toute cette situation m’attriste. Voir mon père allongé comme ça, sur ce lit et complète inconscient et voir aussi ma mère, qui à toujours été une femme forte aussi vulnérable et mon petit frère, aussi qui est inconsolable. Tour cela me brise le cœur et je me sens impuissant de ne pas pouvoir faire quoique ce soit

Frederico dans sa tête : Je dois absolument trouver ce donneur

Emma : Mon fils, tu vas devoir prendre la place de ton père dans l’entreprise. En espérant qu’il s’en sorte et que tout redevienne comme avant.

Je sais qu’elle a raison. À partir de maintenant, il me revient la responsabilité de la famille, de la gérance de l’empire familiale

Federico : D’accord maman

Je sais que c’est une lourde responsabilité, car cette franchise familiale possède non seulement pas plus d’une vingtaine de points de vente dans tout le pays, mais aussi une cinquantaine en Europe et au USA.

Il à aussi une centaine d’associés qui seront tous sur ma responsabilité, ce n’est vraiment pas une tâche à prendre à la légère

Frederico dans sa tête : J’ai toujours admiré mon père pour sa capacité à gérer tout cela, tout en restant un homme simple et qui trouvait toujours le temps à consacrer à sa famille. Je me demande encore comment il faisait…

Emma : Les garçons, rentrez à la maison. Moi, je vais rester encore un peu avec votre père. Surtout toi , Federico. Tu as besoin de te reposer après ce long voyage et demain, tu devras commencer à remplacer ton père dans l’entreprise très tôt

Ma mère c’est remi un peu de ses émotions pour nous dire cela , j’ai enfin l’impression de retrouver la femme que j’ai toujours connu en elle. Une femme autoritaire, toujours maître d’elle même et surtout, qui aime donner des ordres.

Frederico dans sa tête : Cela n'empêche que c’est aussi une mère aimante et une excellente compagne pour mon père.

Federico : D’accord maman. Mais toi aussi, ne reste pas trop tard ici

Je lui fais la bise tout en lui disant cela. Mon petit frère fait aussi de même

Aurelio : A plus tard maman

Emma : À plus tard les garçons

Nous ne tardons pas à quitter la chambre d’hôpital mon petit frère et moi et nous rendre ensuite dans la voiture, le chauffeur nous attendait déjà au parking

Mon petit frère est vraiment beaucoup plus jeune que moi. Il à 19 ans, il est en première année de fac, il étudie le droit. Lui et moi, nous avons toujours une relation très fusionnel du fait que petit, je m’occupais beaucoup de lui quand les parents n’étaient pas là

Aurelio : Fredo, si tu as besoin que je vienne te donner un coup de main de temps en temps dans l’entreprise, tu me dis. D’accord. Je m’arrangerai avec les cours et…

Nous sommes déjà dans la voiture quand il me dit cela. Je lui coupe la parole en lui disant, tout en passant ma main sur sa tête

Federico : Je te remercie, Léo, mais ne t'inquiètes pas. Toi, tu dois te concentrer dans tes études et si vraiment, mais vraiment je n'y arrive pas tout seul, je te promets de te demander de l’aide

Aurelio : D’accord, on fait comme ça.

Après quelques minutes de route, nous arrivons dans un quartier plutôt populaire de la ville, le trafic est plutôt dense, surtout en fin de journée comme ça.

Cet endroit à toujours été très fréquenté, Aussi longtemps que je me souvienne

Federico : Qu’est-ce qu'il se passe ?

Je demande cela au chauffeur en voyant qu’il n’avançait pas

Chauffeur : Il semble que la police est en train de procéder à une arrestation, monsieur. Comme le camp de campement des immigrés n’est pas très loin, il a dû avoir des problèmes avec l’un d’entre eux

Aurelio : J’ai envie d'aller voir.

Mon petit frère ouvre la portière de la voiture tout de suite après avoir dit cela pour descendre

Federico : Aurelio, attends.

Voyant qu’il ne m'avait pas écouté, j’ai décidé de le suivre. Effectivement, le chauffeur avait raison, la police est sur le point d’arrêter un jeune immigrés, qui se débat comme il peut en criant

Raji : Lâchez-moi, je n’ai rien fait

Il a un accent très prononcé et en voyant les habits qu’il porte et la coiffe qu’il a sur la tête, tout porte à croire qu’il est d’origine indienne.

Police : Nous allons vérifier cela au poste de police. C’est bon, le spectacle est terminé, vous pouvez partir.

Un des policiers hurle cela aux quelques passants qui s’étaient arrêtés pour regarder la scène et au moment où j’étais sur le point de retourner dans la voiture, j’ai remarqué que le garçon étranger avait le regard braqué sur moi.

Pendant quelques minutes, nos regards se sont croisés et pour une raison que je ne m’expliquer, je n’arrivais pas à détourner mon attention de lui

Raji : C’est bon, c’est bon…

Il dit cela aux policiers, comme pour leur dire qu’il acceptait de les suivre. Il tend ses deux bras vers eux et l’un d’entre eux lui passe les menottes.  Avant de se retourner pour partir, le jeune inconnu s’est encore retourné pour me regarder et cette fois-ci, il me fait un sourire et un genre de salut avec la tête

Frederico dans sa tête : Pourquoi est-ce qu'il me regarde de cette façon ?

Les policiers ne tardent pas à le traîner derrière eux jusqu'à le faire rentrer dans la voiture de police et mon frère et moi, nous sommes retournés aussi dans la nôtre.

Mais quelques choses dans le regard de ce garçon m’avait captivé et pour l’instant, je ne sais pas encore pourquoi

Arrivé à la maison, je suis monté directement dans ma chambre. Elle est comme je l’avais laissé quand j’ai quitté la maison pour la dernière fois, il y a 2 ans.

Je ne tarde pas à me rendre dans mon dressing et de me déshabiller, avant d’aller dans la salle de bain.

Frederico dans sa tête : Pourquoi est-ce qu'il me regardait de cette façon ?

Même sur la douche, je ne cesse de penser au regard de ce jeune étranger, qui visiblement, est beaucoup plus jeune que moi, même s’il à un peu de barbe tout de même, contrairement à moi.

Federico dans sa tête : Pourquoi est-ce que son regard m'a autant captivée ?

Je ne suis pas le genre de mec à m’arrêter sur ce genre de choses habituellement. Au cours de ma vie, j'ai eu l’occasion d’être avec beaucoup de personnes, filles et garçons, peu importe. Des personnes célèbres, riches tout comme de parfait anonymes que je rencontre parfois en boîte de nuit.

Mais c’était toujours des relations sans lendemain, à peine si je voyais ses personnes deux à trois fois dans la vie, pas plus.

Francisco dans sa tête : Parce que je veux profiter au maximum de la vie et sans vouloir me vanter, je suis plutôt bien bâti pour prétendre à une telle chose

Mais je dois avouer que c’est bien la première fois que le simple regard d’une personne me met dans cet état. Car depuis que nos regards se sont croisés, je me sens comme anxieux, comme curieux et avec une envie folle de vouloir revoir cette personne.

Francisco dans sa tête : Ne soit pas stupide, Francisco. C’est juste la situation qui te faire croire des choses qui n’existe pas

N’empêche que je ne cesse de penser à ce jeune étranger et à son regard captivant, très différent de tous les regards que j’ai déjà croisé de ma vie.

J’arrête de rêver, je termine enfin de prendre ma douche avant de retourner dans mon dressing pour mettre quelque chose de rapide sur moi

J’avais déjà demandé à ce qu’on me serve quelque chose à manger dans ma chambre, alors, je ne tarde pas à aller m’installer dans mon coin salon pour manger, tout en regardant un peu des choses qui concerne l’entreprise dans mon ordinateur

Je passe au moins une heure et demi à lire dès rapport de vente et des bilans que je dois voir rapidement avec le service comptabilité de l’entreprise, car il y avait pas mal de choses que je n’avais pas comprises.

Je ne tarde ensuite à aller me mettre au lit, complètement épuisé de cette journée qui avait été plutôt très mouvementés, que ce soit physique, mais aussi moralement

Le lendemain matin, je me réveille très tôt et après avoir terminé de me préparer, je ne tarde pas à rejoindre ma mère et mon petit frère dans le grand séjour de la maison pour prendre le petit déjeuner ensemble

Federico : Bonjour, maman.

Je fais la bise à ma mère, avant de passer la main dans les cheveux de mon petit frère et pour ensuite aller m’asseoir

Emma : Je partirais avec toi, mon chéri. Le chauffeur me déposera à l’hôpital avant de te déposer au siège social de l’entreprise.

Elle se met déjà debout en disant cela, prête à partir. Alors que j’ai à peine commencé à boire mon café

Frederico dans sa tête : Eh bien , je pense que je vais devoir remettre le petit déjeuner à plus tard

Je me mets aussi debout sans plus tarder

Federico : Et toi Léo, tu viens aussi avec nous ?

Aurelio : Non, merci je vais prendre ma voiture

Il se lève pour me dire ensuite tout bas, pour que ma mère qui se trouve un peu plus loin n’entends pas

Aurelio : Ma mère fait flipper mes potes à chaque fois que c'est elle qui me dépose à la fac avec le chauffeur

Je n’ai pas pu m'empêcher de laisser échapper un rire étouffé

Frederico dans sa tête : Je comprends tellement ce qu’il veut dire ! Je ne sais pas le nombre de fois que maman m’a foutu la honte devant mes amis quand j’étais au lycée