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Éclat D'Ombre

Trop jeunes pour être héros !!

Une ruelle étroite, pavée et poussiéreuse. Kailis ouvre les yeux brusquement.

Kailis — C’est quoi ce bordel ?!

Elle regarde autour d’elle : des bâtiments usés, des gens habillés bizarrement, d’autres pauvres et mal rasés. Elle cligne des yeux, incrédule.

Kailis — Mais c’est quoi ce bordel ? J’étais dans mon lit il y a une minute à jouer à un jeu vidéo… Attendez, ne me dites pas que c’est ce que je pense…

Quelques minutes passent. Elle éclate en sanglots.

Kailis — Oh putain… mes mangas, mon nouveau roman collector… tout ça pour finir ici ?! Pourquoi il ne m’a pas réincarnée dans un corps de noble ? Ou au moins dans la peau d’un gros boss de manga badass !

Elle reste plusieurs jours dans son coin à pleurer. Puis, un matin, elle se redresse.

Kailis (pensée) — Puisque c’est ainsi… je jure que je vais faire en sorte de survivre.

Elle erre dans la ville pendant plusieurs jours pour trouver un nouveau but dans ce monde pourri.

Kailis (pensée) — Qu’est-ce que je vais faire ? Tous ceux à qui je parle me disent d’aller me faire foutre. Je sais même pas comment marche ce monde… (irritée) Je sais plus quoi faire.

Elle s’assied dans une ruelle pour réfléchir. Un garçon s’approche, bras croisés, l’air de garder son territoire.

Rivian — Hé toi ! C’est mon coin ici !

Kailis — Ton coin ? Sérieux ? Tu joues au petit chef ?

Rivian (ricanant) — Ouais, et toi tu dégages.

Kailis — Pas de souci, je vais juste te montrer ce que ça fait d’être emmerdée par une fille avec une mauvaise humeur légendaire. Espèce d’enfant mal élevé.

Rivian — Tu parles comme une vieille.

Kailis — Vieille ?! Arrête de m’appeler vieille… ! Mon nom c’est Kailis !

Rivian (sourire en coin) — Très bien, “Kailis”… idiot, donc. Je t’ai demandé de dégager.

Kailis — Et si je le fais pas ?

Rivian — Tu verras de quel bois je me chauffe, sale arrogant.

Kailis (se moquant) — Oh, j’ai trop peur. Tu vas faire quoi ? Sale imbécile.

Rivian (s’énerve) — Je vais te tabasser, idiot !

Kailis — Allez, essaye pour voir— Baka !

Rivian — Comment tu viens de m’appeler ? Sale torchon !

Kailis — Ver de terre.

Rivian — Fromage moisie.

Ils se donnent des surnoms, se bousculent et commencent à se donner des coups. Après une courte bagarre, essoufflés, ils restent face à face.

Rivian — T’as de la chance, idiote, je t’ai laissée gagner.

Kailis — Pauvre arrogant, tu refuses d’admettre ta défaite ?

Rivian (regard sombre) — J’ai pas perdu.

Kailis — Tss… sale imbécile. (Elle s’éloigne.)

Rivian — Attends ! Tu viens d’où ? Je t’ai jamais vue ici.

Kailis hésite, cherche une excuse, puis abandonne la comédie.

Kailis (pensée) — Putain, qu’est-ce que je dois inventer… et puis zut.

Kailis (à voix haute) — Je veux devenir riche et forte, pour protéger les faibles. (pensée) J’espère qu’il la gobe.

Rivian — Ha. Je comprends.

Kailis — Et toi ?

Rivian (sombre) — Je veux devenir aventurier… et tuer ce tyran qui nous sert de roi.

Kailis — On dirait que tu nourris une haine puissante contre lui.

Rivian — Bien sûr. À cause de lui, beaucoup de gens sont morts ou sont au bord de la mort. Même mon frère n’a pas échappé.

Kailis — Tu peux m’en parler ? S’il te plaît ?

Rivian (voix basse) — …Mon frère était aventurier. Il avait été engagé par le roi pour exterminer des monstres hors des murs. Mais ils sont partis sans provisions suffisantes. Il est mort là-bas. Depuis, je veux être assez fort pour qu’on n’ait plus jamais à perdre quelqu’un pour de la négligence.

Un silence passe. Kailis le regarde, moins moqueuse, plus attentive.

Kailis — Je vois. On a des objectifs assez similaires, alors. On pourrait faire équipe.

Rivian (reprenant son air arrogant) — Hé, ne crois pas que je t’apprécie pour autant.

Kailis — Ok, j’m’en vais alors. À plus.

Rivian — Attends. Je vais t’aider… mais seulement parce que j’ai pitié de toi. Ne te méprends pas.

Kailis — Ouais, c’est ça.

Rivian (sérieux, puis blasé) — Bon, on va où ?

Kailis — ?

Rivian — On va à la guilde des aventuriers pour devenir apprentis. (il ricane) Tu veux pas devenir aventurière directement ?

Kailis — On peut pas ? Je croyais qu’on pouvait…

Rivian — Idiote, on est trop jeunes. Il faut avoir au minimum quatorze ans pour être aventurier.

Kailis — Ah. Ok, alors allons-y.

Ils se mettent en route vers la guilde —Célessar— marchant côte à côte, se lançant des piques.

La façade de la Guilde de Célessar se dresse devant eux, immense bâtiment de pierre aux vitraux colorés, avec une grande enseigne en bois représentant deux épées croisées et une plume.

Kailis (impressionnée) :

— Woh… c’est plus grand que je pensais… Et y a des gens partout !

Rivian (froid) :

— Normal, idiote. C’est la guilde des aventuriers. Pas un terrain de jeu.

Kailis (chuchotant) :

— Ça, je le sais, espèce d’arrogant ! Mais… c’est la première fois que je vois autant d’armures rutilantes et de barbus costauds au même endroit. On dirait une convention de cosplay médiéval…

Rivian :

— … de quoi tu parles encore ?

Ils poussent la lourde porte et entrent. L’odeur de bière, de sueur et de cuir usé les frappe aussitôt. À l’accueil, un jeune assistant de guilde, mal réveillé, est assis derrière un comptoir en bois, occupé à grignoter une pomme.

Assistant (levant à peine les yeux) :

— Oui ? Qu’est-ce que vous voulez ?

Kailis (tapotant sur le comptoir avec assurance) :

— On veut devenir aventuriers !

Rivian (la tirant par la manche) :

— Idiote… on n’a pas l’âge pour ça.

Assistant (hausse un sourcil, regarde Kailis puis Rivian) :

— … Vous deux ? Aventuriers ? Vous avez quel âge ? Dix ans ?

Kailis (piquée) :

— Hé ! J’ai presque quinze ans ! Enfin… pas loin…

Rivian (soupirant) :

— On a treize ans.

Assistant (mâchonnant sa pomme) :

— Dans ce cas, impossible. La règle est simple : minimum quatorze ans pour s’enregistrer.

Kailis (les poings sur les hanches) :

— Sérieusement ?! J’ai traversé des ruelles crades, porté des sacs plus lourds que moi, trébuché dans des flaques qui sentaient la mort… pour qu’on me dise “trop jeune” ?!

Assistant (sans émotion) :

— Oui. Trop jeune.

Rivian (essayant de rester calme) :

— Alors, il n’y a vraiment rien à faire ?

Assistant (hausse les épaules, avale sa bouchée) :

— Vous pouvez vous inscrire comme apprentis aventuriers. Vous aurez droit aux corvées de base : livraison, port de matériel, entraînement avec les instructeurs… Bref, pas de gloire, pas d’or, pas de monstres.

Kailis (sarcastique) :

— Super… Donc en gros, des larbins officiels ?

Assistant (souriant en coin) :

— Exactement. Mais avec une carte de guilde, ce qui est déjà mieux que rien.

Rivian (regard sombre, mais déterminé) :

— … On prend.

Kailis (se penchant sur le comptoir, défiant) :

— Et moi, je promets que dans un an, je deviendrai plus célèbre que tous vos barbus réunis. Alors garde bien mon nom en tête : Kailis !

Assistant (ricane) :

— Mh. Je note : “Kailis, apprentie grande gueule.” Et toi ?

Rivian (froid) :

— Rivian.

Assistant (note distraitement sur un registre) :

— Bien. Bienvenue chez les apprentis. Essayez de ne pas mourir en portant des sacs de patates.

Kailis (horrifiée) :

— … Des patates ?!

Rivian (ricanant) :

— Ça te va bien, Idiote. C’est ton destin.

Kailis (le fusille du regard) :

— Imbécile. Je vais t’enterrer sous des patates si tu continues.

Ils récupèrent leurs petites cartes en bois d’apprenti et quittent le comptoir, déjà embarqués dans leur nouveau rôle.

UN PEU PLUTARD 

Kailis (grommelant sous le poids d’un sac) — Sérieusement, ces sacs sont trop lourds ! C’est pas de l’aventure, c’est de l’esclavage !

Rivian (ricanant) — Arrête de râler, imbécile. Si tu tombes, je me moquerai.

Elle lui lance le sac : ils trébuchent ensemble. Les jours suivants.

Ils manient des bâtons en bois comme des épées, mais finissent par s’emmêler et tomber dans une gargouille d’eau boueuse.

Tentatives ratées d’escalade du mur d’entraînement : Rivian grimpe avec assurance, puis glisse ; Kailis se rattrape à la corde et fait une pose ridicule.

Test de maniement d’épée en bois : Kailis confond la garde et frappe le mannequin à l’envers ; Rivian se moque et se prend le bâton en retour.

Mission « herbes médicinales » :

Rivian râle — « C’est pas de l’aventure ça ! » —

Kailis répond — « Pour une fois, je suis d’accord ! » —

et ils se prennent une racine glissante.

Kailis — Si tu tombes encore, j’écrirai un roman sur ton idiotie !

Rivian — Et si tu tombes, je te peins en héroïne ridicule !

Ils rient, se relèvent, et continuent. Petit à petit, ils apprennent la coordination, le coup d’œil, la posture ; s’améliorent, mais pas sans gaffes.

Un soir, assis sur un muret, essoufflés mais souriants, ils regardent les aventuriers confirmés passer.

Rivian — Tu sais quoi ? Je pense que… je pourrais vraiment devenir aventurier. Comme mon frère, mais cette fois, je réussirai.

Kailis — Ah oui ? Pas trop tôt ! Enfin… ça veut dire que je vais devoir te supporter dans ce rôle, hein ?

Rivian (sourire en coin) — Exact. Et toi ? Tu vas continuer à râler ou tu viens avec moi ?

Kailis (sourire malicieux) — Hmm… d’accord, Arrogant. Mais sache que je vais te rendre la vie impossible.

Ils rient, et pour la première fois, une vraie camaraderie s’installe. Leur aventure vient à peine de commencer

L’épreuve des armes

La cloche de la guilde résonnait, secouant l’air poussiéreux du petit terrain d’entraînement. Kailis observait les différentes armes disposées sur le sol : arcs, lances, épées courtes et longues, couteaux et même quelques bâtons lourds. Son regard était à la fois curieux et méfiant.

Kailis (pensée) : Bon… si je veux survivre dans ce monde, faut que je sache me défendre. Mais sérieusement, ils croient que je vais devenir une aventurière juste en manipulant ces machins ?

Rivian, à ses côtés, lança un regard sceptique vers les autres élèves.

Rivian (murmurant) : « Pff… ils pensent vraiment qu’on va être impressionnés par ce vieux professeur et ses démonstrations ridicules ? »

Kailis (sourire malicieux) : « Ridicules, peut-être… mais je parie que je vais lui montrer comment on fait, avec style. »

Le professeur Maître Corvah s’avança, une barbe grisonnante flottant dans le vent.

Maître Corvah : « Aujourd’hui, vous allez découvrir l’arme qui correspond le mieux à votre tempérament et à votre corps. Mais attention, ce n’est pas seulement la force qui compte… il faut de la coordination, de la précision et… du mental. »

Kailis leva un sourcil, déjà prête à ignorer les conseils du vieux sage.

Kailis (pensée) : Mental… précision… ça me rappelle mes jeux vidéo. Je gère.

Rivian, lui, regardait les lances et les haches avec un mélange de fascination et d’appréhension.

Rivian (pensée) : Bon… si je veux pas finir écrasé par un monstre plus tard, faut que je choisisse un truc solide… pas de la paille.

Le professeur Maître Corvah donna le signal, et les élèves commencèrent à tester les armes. Kailis prit immédiatement un arc, flèche après flèche. Elle était rapide, presque instinctive, ses mouvements précis et fluides, comme si elle avait toujours connu cet art.

Kailis (murmurant) : « Hmm… pas mal, pas mal… j’avoue, je kiffe. »

Les flèches filaient, touchant toujours leur cible. Rivian, quant à lui, choisit la lance. Au début, il avait du mal à coordonner ses mouvements, mais rapidement, sa force naturelle et sa détermination prirent le dessus. Chaque coup qu’il portait avait un impact, laissant même quelques élèves bouche bée.

Maître Corvah (impressionné) : « Intéressant… vous deux avez un potentiel rare. Continuez ainsi ! »

Kailis (pensée) : Rare ou pas… c’est moi qui gère.

Après plusieurs heures d’entraînement, le professeur fit signe à tous les élèves de s’asseoir. Kailis et Rivian étaient essoufflés, mais souriants.

Maître Corvah : « Vous avez bien progressé, mais maintenant… le vrai test commence. Vous allez affronter vos camarades, pas pour les battre sérieusement, mais pour montrer votre coordination et votre esprit de groupe. »

Kailis (sourire malicieux) : « Esprit de groupe… pff… ça va être drôle. »

Rivian (grommelant) : « Pourquoi ça tombe toujours sur nous… »

Les jalousies apparaissent

Pendant l’entraînement, certains élèves avaient commencé à murmurer.

Garven (chuchotant à ses amis) : « Vous avez vu ? Cette fille… c’est pas juste, elle maîtrise déjà l’arc comme une pro ! »

Fenric : « Et lui… Rivian… pff… il a plus de force que tout le monde. On dirait qu’ils sont faits pour impressionner le professeur. »

Les murmures devinrent rapidement des regards jaloux et des commentaires sarcastiques. L’un des élèves, un garçon grand et maigre au visage fin, s’approcha de Kailis et Rivian alors qu’ils rangeaient leurs armes.

Valren : « Eh… vous deux ! Vous pensez vraiment qu’on va vous laisser passer ? »

Kailis (sourire ironique) : « Oh, désolée… je croyais qu’on était là pour apprendre, pas pour se faire attaquer par des jaloux. »

Rivian (calme) : « Laissez-nous passer. On n’a pas de temps pour vos gamineries. »

Le garçon ricana et fit signe à quelques autres. Tous s’avancèrent, brandissant des bâtons d’entraînement.

 Valren : « Sinon quoi ? Vous allez pleurer comme des bébés ? »

Kailis (sourire en coin) : « Non… mais je peux viser pile votre tête avec une fléchette de bois… et croyez-moi, ça fait mal. »

Rivian (murmure) : « Sérieusement… comment on a atterri avec ces gamins… »

Le combat improvisé

Les élèves jaloux attaquèrent, et Kailis et Rivian durent se défendre. Kailis bondissait, esquivant et tirant des flèches avec précision, tandis que Rivian repoussait les assauts avec sa lance, frappant le sol ou les bâtons pour les déstabiliser.

Kailis (rire sarcastique) : « Alors, vous trouvez toujours qu’on est spéciaux ? »

Rivian (un peu essoufflé) : « Ils sont lourds à gérer… mais ça va, on gère. »

Après quelques minutes, tous les élèves jaloux étaient à terre, légèrement égratignés, mais sans blessures graves. Kailis et Rivian se regardèrent, haletants mais satisfaits.

Kailis (souriant) : « Et voilà ! Leçon du jour : jamais sous-estimer les idiots… et moi. »

Rivian (secouant la tête) : « Idiots… ouais… toi, plus qu’eux. »

Kailis (clin d’œil) : « Arrogant. »

Rivian (sourire en coin) : « Imbécile. »

Après l’entraînement, un jeune assistant de guilde les rejoignit. Il avait un carnet à la main et semblait un peu intimidé.

Ambrine : « Hum… félicitations pour votre performance. Le professeur m’a demandé de vous orienter. Kailis, Rivian, vous êtes tous deux talentueux. »

Kailis (sourire moqueur) : « Merci… je suppose ? »

Rivian (soupir) : « Ouais, merci. Maintenant, on fait quoi ? »

Ambrine :« Vous allez devoir choisir votre spécialisation. Kailis, vous avez montré une affinité naturelle pour l’arc et la magie… »

Kailis (interrompt, sourire ironique) : « Eh, je peux manier toutes les armes si je veux. Mais ok, arc et flèche… ça me va. »

Ambrine : « Parfait. Rivian, vous avez démontré une excellente maîtrise de la lance. Votre style est puissant et précis. »

Rivian (hoche la tête) : « Pas besoin de réfléchir. Lance. »

Ambrine : « Très bien. Vous serez officiellement des apprentis aventuriers. Mais… attention, cette guilde ne tolère pas l’incompétence ni la tricherie. »

Kailis (pensée) : Parfait… je vais juste m’assurer que personne ne me tombe dessus avant que je sois au top

PLUSIEUR JOURS PLUTARD 

La forêt s’étendait devant eux, dense et silencieuse. Les rayons du soleil filtraient à travers les branches, créant un jeu d’ombre et de lumière sur le sol jonché de feuilles mortes. Rivian brandissait sa lance avec confiance, ses yeux concentrés sur l’inconnu devant lui. À ses côtés, Kailis ajustait son arc, les doigts effleurant les cordes, prête à décocher une flèche à la moindre menace.

Rivian (fièrement) : « Aujourd’hui, on va tester nos compétences sur le terrain. »

Kailis (sarcastique) : « Ouais… contre un écureuil géant ? »

Rivian (sérieux) : « Tu vas voir. »

Ils s’enfoncèrent entre les arbres, observant les rayons de lumière filtrer à travers le feuillage. Les petits animaux de la forêt s’échappaient en silence, comme s’ils pressentaient quelque chose. L’aventure semblait calme… presque trop calme.

Soudain, un grondement terrible retentit derrière un buisson. La terre trembla sous leurs pieds. Un ours gigantesque, ses yeux rouges brillants et ses griffes menaçantes, fit irruption, grognant de toutes ses forces.

Kailis (cri) : « Mais c’est quoi ce… monstre ?! »

Rivian (serrant sa lance) : « Prépare-toi. On y va ! »

L’ours chargea, ses griffes griffant le sol et envoyant des éclats de terre dans toutes les directions. Rivian effectua un balayage avec sa lance, tentant de dévier l’attaque, tandis que Kailis décocha plusieurs flèches, chacune imbibée d’un sort pour ralentir la bête. L’ours rugit et frappa violemment le sol, envoyant les deux jeunes voler à plusieurs mètres.

Kailis (tombant dans un buisson) : « Okay… peut-être qu’on a été un peu trop confiants… »

Rivian (se relevant, essoufflé) : « Pas question de reculer maintenant. »

Rivian bondit avec précision, plaçant sa lance pour un assaut ciblé. Kailis, haletante, décocha une flèche directement dans l’œil de la créature. L’ours recula, grognant de douleur mais toujours menaçant.

Kailis (haletante) : « Il est… toujours là ?! »

Rivian (grimace) : « On tient bon, on ne lâche rien. »

Alors qu’ils se préparaient à un nouvel assaut, une silhouette massive surgit de l’ombre : un mercenaire en armure scintillante. D’un geste rapide, il fit reculer l’ours et le projeta violemment contre un arbre. La créature grogna, vacilla, puis disparut dans les buissons.

Kailis (soufflant) : « Qui… qui êtes-vous ?! »

Draven(calme, imposant) : « Je suis un mercenaire. Et vous deux… vous n’auriez jamais dû vous aventurer seuls dans cette forêt. »

Rivian se releva, la lance toujours prête, le visage marqué par l’épuisement mais aussi par un étonnement mêlé de respect.

Rivian (essoufflé) : « Je… je croyais qu’on pouvait gérer… »

Kailis (souriant malgré la fatigue) : « Toi, peut-être pas, Arrogant… »

Le mercenaire les observa attentivement, ses yeux perçants analysant chaque mouvement, chaque posture. Il n’était pas impressionné par leur bravoure, mais plutôt préoccupé par leur inexpérience.

Alors qu’ils reprenaient leur souffle, deux silhouettes discrètes apparaissaient derrière un bosquet : Arlan et Lyria, aux cheveux marron et yeux bleus, observaient la scène avec une prudence extrême. Le garçon se tenait droit, calculateur, tandis que la fille restait légèrement en retrait, timide mais observatrice.

Kailis (murmurant à Rivian) : « Tu les vois ? Je parie qu’ils ne vont pas nous sauter dessus… enfin j’espère. »

Rivian (calme, méfiant) : « Soyons prudents. On ne sait jamais. »

Le mercenaire détourne le regard vers les jumeaux.

Draven (sérieux) : « Ce sont mes neveux. Ils restent prudents, et vous devriez l’être aussi. »

Kailis, légèrement étonnée, croisa les bras, son attitude rebelle intacte.

Kailis (audacieuse) : « Des neveux… donc vous nous dites ça pour nous faire peur ? »

Mercenaire (impassible) : « Appelez ça une mise en garde. Ces enfants ne se dévoilent pas facilement, et vous ne savez rien de cette forêt. »

Rivian acquiesça, comprenant qu’ils allaient devoir se montrer prudents et stratégiques. Kailis, pour sa part, souriait malicieusement, intriguée par le mystère qui se dégageait du mercenaire et des jumeaux.

Les jumeaux restaient silencieux, leur regard attentif et froid. Chaque geste de Kailis et Rivian était analysé, chaque mouvement potentiellement dangereux évalué.

Kailis (à Rivian, chuchotant) : « Alors, on a trouvé notre premier vrai défi… et potentiellement nos premiers alliés. »

Rivian (sérieux) : « Ou nos premiers ennemis. »

Kailis (audacieuse, s’avançant légèrement) : « Salut… vous venez souvent dans cette forêt ? »

La fille recula légèrement, ses yeux bleus trahissant une méfiance instinctive.

Arlan (froid, calculateur) : « Qui êtes-vous… et que faites-vous ici ? »

Rivian se plaça légèrement devant Kailis, prêt à défendre leur position.

Rivian (ferme, calme) : « On est des apprentis aventuriers. On s’entraîne. »

Arlan (haussant un sourcil) : « Des apprentis… à votre âge ? »

Lyria (timide mais perspicace) : « Et vous êtes… honnêtes ? »

Kailis ricana doucement, un sourire malicieux sur les lèvres.

Kailis (audacieuse) : « Honnêtes ? Comme dans les contes ? Ou vous voulez juste nous renvoyer chez nous ? »

La fille fronça les sourcils, et le garçon posa un pied en avant, prêt à reculer si nécessaire.

Rivian (calme, sérieux) : « On ne cherche pas de problème. On veut juste apprendre et devenir plus forts. Si vous voulez rester en arrière, restez… mais on ne vous attaquera pas. »

Un silence s’installa. Les jumeaux échangèrent un regard rapide. Ni l’un ni l’autre ne parlait, mais leur posture laissait deviner qu’ils ne se laisseraient pas facilement approcher.

Les jumeaux continuèrent à les scruter, Arlan analysant chaque expression, chaque réaction, tandis que Lyria, timide mais courageuse, avançait légèrement pour mieux observer la dynamique entre les deux apprentis aventuriers.

Kailis (pensée) : « Hmm… ces deux-là ne vont pas se laisser amadouer facilement. Ça promet. »

Rivian (pensée) : « On doit rester prudents. Mais s’ils nous acceptent, ce sera des alliés précieux. »

L’atmosphère était tendue, mais pleine de potentiel. Chaque regard, chaque mot, chaque geste allait construire une relation qui pourrait devenir cruciale dans leur aventure. La forêt, témoin silencieux, semblait retenir son souffle, comme si elle savait que cette rencontre allait changer quelque chose.

Le mercenaire resta immobile un instant, ses yeux scrutant la pénombre de la forêt.

Draven (sérieux) : « La nuit tombe vite ici. Cette forêt devient trop dangereuse pour marcher sans guide. Venez avec moi. »

Rivian jeta un coup d’œil à Kailis, les sourcils froncés.

Rivian (à voix basse) : « Tu vois ce que je vois ? On est clairement pas prêts pour ça… »

Kailis (malicieuse) : « Trop tard pour reculer maintenant, Arrogant. »

Les jumeaux, Arlan et Lyria, restaient en retrait derrière le mercenaire. Leurs yeux bleus brillaient dans l’ombre, attentifs à chaque geste des deux jeunes aventuriers. Ils gardaient leurs distances, prudents mais curieux, et leur posture démontrait qu’ils savaient se défendre si nécessaire.

Kailis (chuchotant à Rivian) : « Ces gamins… ils ont l’air inoffensifs, mais je parie qu’ils sont plus malins que nous. »

Rivian (murmurant) : « Reste concentré. Ils pourraient être utiles… ou un problème. »

Le mercenaire fit un geste de la main, un signe clair et autoritaire.

Draven (ferme) : « Allez, suivez-moi. Le chemin est sûr tant que vous restez derrière moi. Toute erreur pourrait être fatale. »

Kailis, haletante après l’affrontement contre l’ours, ajusta son sac et suivit Rivian, un mélange d’excitation et de défi dans les yeux.

Kailis (à elle-même, en pensée) : « Bon, il est clair que cette forêt n’est pas pour les amateurs… et que ces neveux mystérieux ne sont pas là pour plaisanter. »

Rivian, quant à lui, serrait sa lance, ses muscles tendus, prêt à réagir au moindre mouvement suspect.

Rivian (à Kailis, sérieux) : « Écoute-moi bien… on reste concentrés, on évite les provocations et on apprend tout ce qu’on peut. »

Kailis (sourire en coin) : « Comme d’habitude, je vais te couvrir, Arrogant. Mais t’inquiète pas, je vais pas te laisser briller trop facilement. »

Le mercenaire, marchant devant eux, leur montrait les passages sûrs entre les arbres, évitant les zones où la végétation dense pouvait cacher d’autres dangers. La nuit tombait lentement, et chaque craquement de branche les faisait sursauter.

Draven (en chuchotant, regardant derrière lui) : « Restez proches. Même les créatures les plus petites peuvent être mortelles ici. »

Les jumeaux, silencieux mais attentifs, suivaient le groupe, observant les mouvements de Kailis et Rivian. Leur méfiance était palpable, mais leur présence semblait aussi protéger le mercenaire.

Kailis (murmure à Rivian) : « Tu crois qu’on peut leur faire confiance ? »

Rivian (regardant les jumeaux) : « Pas encore… mais il vaut mieux rester calme et apprendre à observer. »

La forêt s’assombrissait, les ombres s’allongeaient et le vent soufflait entre les arbres. L’atmosphère était lourde, pesante, et chaque pas dans le sous-bois rappelait aux deux jeunes aventuriers qu’ils n’étaient encore que de simples apprentis face à la vraie dangerosité de ce monde.

Premiers Alliés

La nuit tombait doucement dans la forêt, étirant les ombres des arbres et des buissons. Les feuillages épais retenaient encore la chaleur du jour, mais l’air devenait progressivement frais et humide. Draven, le mercenaire, s’agenouilla près d’un tas de bois sec, frotta deux pierres l’une contre l’autre et, en un éclair, un feu prit vie. Les flammes dansaient, projetant des ombres vacillantes sur les visages des jeunes aventuriers. L’atmosphère était calme, presque rassurante, mais chaque craquement de branche rappelait que la forêt n’était jamais totalement sûre.

Lyria s’affairait à préparer un repas simple : des racines ramassées sur le chemin et quelques baies, le tout mijoté dans un petit récipient qu’elle avait sorti de son sac. Elle était concentrée, mais chaque bruit lui faisait relever la tête. Ses yeux bleus brillaient dans la lumière vacillante, un mélange de curiosité et de méfiance.

Arlan, lui, restait en retrait, immobile comme une statue, observant chaque mouvement de Kailis et Rivian. Son expression ne laissait transparaître aucune émotion. Ses bras étaient croisés, sa posture droite, et son regard froid analysait tout, du feu aux flammes qui léchaient le bois.

Kailis (pensée) : « Bon… je sais pas pourquoi, mais ce garçon me donne l’impression qu’il pourrait me congeler sur place juste en me regardant. Et je parie qu’il est du genre à ne jamais sourire. »

Rivian, de son côté, observait Draven. Ses mouvements étaient précis, chaque geste mesuré, chaque regard scrutant les alentours. Il y avait quelque chose de trop discipliné, trop calculé pour un simple chasseur.

*R*ivian (murmure) : « Ce type… je le sens pas. Trop froid… trop méthodique. »

Draven, remarquant le regard de Rivian, esquissa un sourire à peine perceptible mais ne dit rien. Il n’était pas impressionné par la curiosité de Rivian, seulement par sa vigilance.

Kailis, fidèle à elle-même, décida de briser le silence.

Kailis : « Alors… c’est ça votre campement habituel ? Vous allumez un feu et vous attendez que la forêt se calme ? »

Arlan la fixa, impassible.

Arlan : « La forêt ne se calme jamais. C’est vous qui devez vous y habituer. »

Kailis (pensée, amusée) : « Ouais, glace sur pattes a encore frappé… j’adore. »

Lyria, légèrement rouge aux joues, baissa les yeux vers sa préparation. Elle ne voulait pas intervenir, mais son attention était toute sur Kailis.

Kailis, curieuse et sociable, s’approcha un peu plus d’Arlan, un sourire malicieux sur les lèvres.

Kailis : « Alors, monsieur glace sur pattes, vous surveillez tout le monde ou juste moi ? »

Arlan ne bougea pas d’un pouce. Sa voix était froide, mais mesurée.

Arlan : « Je remarque simplement les imprudents. »

Kailis (ricanant) : « Imprudents… ça doit être ton surnom, ou ton hobby ? »

Arlan cligna lentement des yeux, mais ne répondit pas. Kailis soupira mais détourna son attention vers Lyria.

Kailis (sourire doux) : « Et toi ? Tu parles un peu plus ou tu préfères rester dans ton coin, petite timide ? »

Lyria leva timidement la tête, ses yeux bleus croisant ceux de Kailis.

Lyria (timide) : « On… on voyage beaucoup… depuis… un incident. »

Kailis (curieuse, penchée en avant) : « Un incident ? Oh, ça sonne dramatique… je parie que ça vaut la peine d’être raconté. »

Lyria secoua légèrement la tête, esquivant la question, mais un petit sourire apparut. Kailis, satisfaite de cette première ouverture, sentit qu’un lien pouvait se créer.

Pendant ce temps, Rivian observait Draven, toujours méfiant.

Rivian : « Votre expérience… vous avez vraiment manié une arme depuis longtemps ? »

Draven (ton neutre) : « Je m’assure juste qu’elle est entre de bonnes mains. »

Rivian sentit un léger mensonge dans les paroles de Draven, mais il garda le silence. Il comprit qu’il aurait tout le temps d’en savoir plus, si la confiance se gagnait.

À l’aube, un rayon de soleil passa à travers les feuillages, réveillant le campement. Draven les secoua légèrement.

Draven : « Debout. Aujourd’hui, on bouge. Endurance et coordination. »

Rivian grogna et enfila ses bottes, les muscles encore engourdis par la fatigue. Kailis s’étira avec un gémissement dramatique.

Kailis : « Endurance… vraiment ? J’aurais préféré dormir. »

La forêt s’éveilla peu à peu. Les oiseaux chantaient timidement et des rayons de soleil glissaient entre les branches. Le groupe commença à courir à travers les sentiers étroits, franchissant racines et petits obstacles naturels. Rivian trébucha dans une flaque de boue, éclaboussant Kailis de la tête aux pieds.

Kailis (riant) : « Bienvenue dans la vraie nature, Arrogant ! »

Arlan les regardait, impassible, ne montrant aucun signe de divertissement. Lyria, à ses côtés, esquissa un sourire discret, fascinée par la vivacité de Kailis.

À un moment, Kailis utilisa un petit flux de mana pour stabiliser son tir à l’arc sur une cible mouvante. Draven l’observa attentivement, remarquant le potentiel caché de la jeune fille. Il ne dit rien, mais nota mentalement chaque geste, chaque contrôle de l’énergie magique.

Pendant une pause, Kailis s’assit avec Lyria, à l’écart du reste du groupe.

Kailis : « Alors… c’est quoi ce frère trop protecteur dont tu parlais ? »

Lyria (timide) : « Arlan… il veut juste me protéger… mais parfois, j’aimerais être libre… comme toi. »

Kailis (pensée) : « Je comprends parfaitement… enfin quelqu’un qui rêve d’un peu d’indépendance. »

Les deux jeunes filles partagèrent un moment de complicité, échangeant des sourires et des regards. Ce fut le début d’un lien discret mais prometteur.

De l’autre côté, Rivian et Arlan s’étaient éloignés pour un petit duel amical. Rivian, concentré, analysait chaque mouvement du garçon, qui restait froid et calculateur, esquivant avec une précision surprenante.

Rivian : « Pas mal… tu sais te battre pour ton âge. »

Arlan : « Et toi… tu pourrais être utile si tu apprends à maîtriser ta force. »

Un respect silencieux naissait entre eux, basé sur l’observation et la compétence plutôt que sur les paroles.

Draven les rejoignit, évaluant la dynamique du groupe.

Draven : « Bien. Vous progressez. Mais rappelez-vous : dans ce monde, il ne suffit pas de savoir frapper. Il faut aussi savoir réfléchir. »

Kailis, curieuse, osa poser une question audacieuse.

Kailis : « Pourquoi vous voyagez avec ces deux enfants ? »

Draven (ton neutre) : « Je leur ai promis de les protéger. C’est tout. »

Rivian haussa légèrement les sourcils, devinant le mensonge, mais se garda de répondre.

Le groupe reprit la route, traversant la forêt dense. Kailis et Rivian se lançaient des taquineries pour alléger l’atmosphère :

Kailis : « Tu cours toujours derrière moi comme un cheval fidèle ? »

Rivian : « Je te couvre, c’est tout. Pas besoin de sarcasmes. »

Arlan marchait silencieux, observant Draven avec suspicion, tandis que Lyria tentait d’apaiser les tensions.

Après plusieurs heures de marche, ils atteignirent une colline la grande ville de Velmoria s’étendait devant eux, massive et bruyante. Ses murailles imposantes reflétaient les derniers rayons du soleil, et les tours semblaient toucher les nuages. Des marchands, des habitants et des aventuriers traversaient les rues bondées, chacun avec ses affaires et ses préoccupations. Rivian et Kailis, marchant derrière Draven, observaient avec prudence et fascination.

Kailis (murmurant à Rivian) : « Tu vois ça ? Toute cette agitation… on dirait un labyrinthe humain. »

Rivian (les sourcils froncés) : « Restons concentrés. Ne te laisse pas distraire par la ville. »

Draven avançait d’un pas rapide, ses bottes martelant le pavé. Les enfants, Arlan et Lyria, restaient près de lui. Lyria jetait des coups d’œil curieux aux alentours, tandis qu’Arlan gardait une posture droite, les bras croisés, les yeux fixés sur le chemin.

Arrivés devant une auberge modeste mais propre, Draven s’arrêta.

Draven : « Nous resterons ici pour la nuit. Les chambres sont petites, mais sécurisées. »

Il fit signe aux enfants de le suivre à l’intérieur. Kailis et Rivian prirent place avec prudence, observant chaque mouvement de Draven et des jumeaux.

Lyria (timidement) : « J’espère que ça ne vous dérange pas… de partager la chambre, juste pour cette nuit. »

Kailis (sourire malicieux) : « Non, ça va… tant que personne ne tente de me piquer mon lit. »

Rivian (pragmatique) : « On est là pour dormir, pas pour jouer. »

Une fois installés, Draven s’assit sur une chaise, les mains jointes, le regard grave.

Draven : « Écoutez… vous deux [Kailis et Rivian] êtes courageux, mais la route que nous devons prendre est longue et dangereuse. Les enfants ne peuvent pas suivre. Ils doivent rester ici, au moins jusqu’à ce que nous ayons sécurisé le prochain passage. »

Kailis (fronçant les sourcils) : « Quoi ? Et on se sépare maintenant ? Sérieusement ? »

Rivian (calme mais ferme) : « On ne peut pas les laisser derrière. »

Arlan croisa les bras, son regard glacial pesant sur Kailis.

Arlan : « Tu ne comprends pas. Cette ville… ce n’est pas un endroit pour eux. »

Kailis (piquante) : « Et toi, « glace sur pattes », tu crois qu’on va juste rester là à rien faire ? »

Arlan (froid) : « Je dis simplement que la prudence est nécessaire. »

Kailis se tourna vers Lyria, cherchant une alliée.

Kailis (murmure) : « Et toi ? T’as pas envie de nous laisser courir seuls dans ce chaos ? »

Lyria (doucement) : « Moi… je préférerais rester avec mon frère… mais… si vous voulez vraiment venir, je pense que… »

Elle s’interrompit, les yeux brillants d’une détermination timide. Rivian capta son hésitation et comprit qu’elle avait une influence sur Arlan et Draven.

Rivian (regardant Draven) : « Il y a moyen de trouver un compromis, non ? »

Draven (soupirant) : « On verra. Pour l’instant, la nuit tombe. Nous devons nous reposer et repartir demain. »

Les heures passèrent. Durant la soirée, Kailis et Rivian tentèrent plusieurs fois de convaincre Draven. Arlan restait silencieux, tandis que Lyria, avec douceur, défendait l’idée qu’il valait mieux qu’ils restent tous ensemble.

Après trois jours de discussions et de piques légères de Kailis, Draven finit par se lever, le regard toujours sérieux.

Draven : « Très bien. Vous resterez avec nous. Mais… je vous préviens, cette décision ne doit pas être prise à la légère. »

Kailis (malicieuse, sans émotion sentimentale) : « Parfait. On suit les règles… du moment qu’elles ne nous empêchent pas de nous amuser un peu. »

Rivian (pragmatique) : « On fera ce qu’il faut. »

Ly**ria sourit timidement, soulagée. Arlan, lui, resta réservé, mais un léger signe de tête trahissait qu’il acceptait leur présence.**

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