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Master-Class

La lumière brille aussi dans l'abysse

Personne ne pouvait prédire ce qui allait arriver mais le fait est que c'est bel et bien arrivé. Je me suis retrouvé en cercler par une bande de racaille malfamés de mon nouveau lycée. Ils étaient au nombre de cinq et moi j'étais tout seul. Si seulement j'avais su, jamais je n'aurais suivi cette fille de ma nouvelle classe. Mais là, impossible de me défiler. Toni le chef de la bande, un jeune de mon âge, pas sortable, regard effrayant avec des balafres sur le visage, s'avança vers moi avec un couteau de poche.

Toni: - He le nouveau! file-nous tout ce que tu as si tu ne veux pas que je n'abime ta face de primate.

Moi tremblant de peur: - Je, je, je n'ai pas d'argent sur moi...

La fille qui m'avait emmené dans ce traquenard, Bertha s'exprima.

Bertha :- Te fous pas de nous bouffon j'ai bien vu que tu avais 2000 fr dans ton sac. Ce matin même, c'est ton vieux qui te l'a donné devant le portail du lycée.

L'un de leur copain me sortit: — Alors aboule le fric! ça t'évitera de finir bêtement à l'hosto!

Moi: - Mais, mais cet argent est pour acheter les médicaments de ma mère qui est malade, je ne peux pas vous le donner.

Là, Toni me colla une gifle qui me fit tomber par terre, je me suis mis à saigner des lèvres.

Toni s'accroupit vers moi, le regard mauvais il me dit: - Tu n'as pas intérêt à te foutre de nous sinon, je veillerai à ce que ton séjour dans le bahut soit un véritable enfer. Alors donne-nous ce qu'on te réclame et on se quittera en bons amis.

À cet instant, j'ai regardé le sol, et les larmes ont coulé de mon visage. En me voyant pleurer, les autres gars de la bande se sont mis à rigoler de vive voix.

— Ah ah ah ! quelle femelle ce mec!

— Bordel il va se pisser dessus ce con!

— Et ça se dit un mec !?

Je les entendais rire de moi, m'insulter et me cracher leurs méchancetés. J'ai alors profité d'un moment d'inattention de Toni et je l'ai poussé. Je me suis levé en vitesse et j'ai couru sans me retourner.

Toni s'écria: - Choppez- le moi !

Je suis sorti de la petite allée sombre où nous étions et je me suis faufilé au milieu des passants avant de disparaitre dans la foule. Ces racailles m'ont cherché pendant un moment mais, ils n'ont pas réussi à me mettre à nouveau la main dessus. Je m'en étais sorti.

Cette nuit-là en passant la porte de chez nous, j'avais le regard abattu, c'était mon premier jour dans ce nouvelle lycée et voilà que je me suis déjà fait agresser. En traversant le salon de notre apparte, j'ai aperçu ma mère allongée sur le canapé, enroulée sous plusieurs couches de couvertures. C'est alors que je me suis souvenu que j'avais oublié de lui acheter ces médicaments. La pauvre étant malade, elle n'avait même pas remarqué que j'étais rentré. J'ai dû sortir encore pour aller dans la pharmacie du coin voir si je pouvais y trouver ces médicaments.

Heureusement pour moi la pharmacie était de garde, et grâce au ciel j'y ai pu trouver aussi ce que je cherchais. Cependant, j'avais très peur sur le chemin du retour, l'horloge de ma montre tendait vers 21 heures et ce nouveau quartier n'était pas sûr. Après ce qui m'était arrivé plutôt en fin de journée, je parle de mon agression, j'avais une peur bleue. La peur n'étant pas bonne conseillère et de bonne compagnie, j'étais paranoïaque, voyant un danger à chaque coin de rue. C'est alors qu'en prenant la ruelle conduisant chez moi, j'aperçus de loin trois hommes en costumes noires aux allures de mafieux qui jetaient un sac d'ordure dans une poubelle du coin. Au moment où le sac allait entrer dans le bac à ordure, j'ai vu la jambe d'un homme en sortir ces hommes se débarrassaient d'un cadavre. À cet instant, j'ai senti tous les poils de mon corps se dresser. J'ai voulu faire celui qui n'avait rien vu voulant poursuivre mon chemin comme ces hommes ne m'avaient pas remarqué. Mais c'était sans compte sur le type qui se trouvait dernière moi et avançait dans mon dos sans que je ne le sache. J'entends une voix d'adulte grave qui me dit quand j'ai voulu filer à l'anglaise.

— Où comptes-tu aller après avoir vu ce que t'as vu gamin?

Rien que par ces mots, j'en ai eu des sueurs froides. Je me suis retourné lentement pour voir qui était dans mon dos et j'ai vu un homme en costume noir. Le regard implacable, il me demanda.

L'homme en costume noir :— Pour qui tu bosses ?

Moi apeuré : — Pour personne, je ne suis qu'un passant.

L'homme en costume noir:— Ah bon ?

Moi: - Oui, et qui plus est, je suis myope donc je n'ai rien vu.

L'homme en costume noir : — Voyez-vous ça...Suis-moi.

Moi: - hein, pourquoi ?

Il se dirigea vers les trois autres hommes et me dit.

— Ramènes tes fesses et plus vite que ça... Je ne vais pas me répéter.

Je ne savais pas quoi faire, j'étais coincé. Si je m'en fuyais, ces hommes risquaient de s'élancer à ma poursuite, pire mettre un contrat sur ma tête. Mais, si je le suivais comme il me le demande, il va m'arriver des bricoles. Ça c'était mon instinct qui parlait, l'instinct d'un jeune adolescent habitué à se faire charrier par ses camarades depuis la maternelle. Cependant, ces gars étaient de vrai gangster si je ne fais pas ce qu'ils me demandent, cela risque de retomber sur ma famille et mon entourage. Le pire étant qu'ils connaissaient mon visage.

L'homme m'emmena vers les trois hommes en costumes. En me voyant venir avec lui, l'un des trois hommes s'exclama.

— William c'est qui le morveux qui t'accompagne ?

L'homme qui m'avait abordé s'appelait donc William. Il mit sa main au-dessus de mon épaule comme pour m'empêcher de fuir, et leur dit.

William: - Un ados qui a suivi tout ce que vous fessiez puisque vous n'êtes pas discret.

— Quoi! Un guetteur?

Rétorqua l'un des trois hommes. Un autre homme dit.

— Il n'est pas un peu jeune pour ce genre de mission?

William: - J'ai vu des gamins beaucoup plus jeunes que lui faire bien pire en Amérique du sud et en Afghanistan.

L'homme qui avait appelé ce William par son prénom dit alors.

— Qu'est-ce qu'on fait de lui?

William: — Le boss va décider de lui-même.

Pendant qu'il parlait, moi j'étais resté muet, je n'osais pas dire un mot. Alors, ils m'ont fait monter dans leur voiture, l'un des hommes m'a couvert les yeux avec un bandeau et j'ai été emmené dans leur repère. J'ignorais totalement où ils m'avaient conduit, mais on avait roulé pendant 20 minutes de voiture. J'ai monté plusieurs marches d'escaliers avant qu'on m'emmène dans une pièce où on entendait un disque de Diaz et l'air froid qui se dégageait de la climatisation me faisait frissonner. À cet instant, je me suis dit.

- Je vais mourir ? Pourquoi ce genre de chose n'arrive qu'à moi...

- Je n'ai pas été bien chanceux dans ma vie, d'abord mon père perd son travail et on est obligé de déminage du quartier où nous avons habité depuis 12 ans. J'ai même changé de lycée alors que l'année avait déjà commencé depuis 2 mois. Je me retrouve dans un lycée public moi qui était toujours au privé. Mon premier jour de cour, je me fais charmer par une fille qui m'amène dans un traquenard dans le but de me dépouiller. Je parviens à m'échapper et je finis dans cette situation.

- Qu'ai-je fais au bon Dieu pour mériter ça ?

Je suis resté à cogiter comme ça pendant les deux heures d'attentes que j'ai eu à passer dans cette pièce, seul. Puis, j'ai entendu les portes s'ouvrir et se refermer, plusieurs personnes étaient maintenant dans la pièce avec moi. La musique s'est soudainement arrêté, l'instant qui a suivie, on m'ôta mon bandeau. Là, j'aperçus un homme assis devant moi, il devait avoir une trentaine d'années à tout casser. Il portait un costume d'un rouge sombre, une chevelure teinté d'un mélange de rouge sang et vert, des yeux verts jade et le tatouage d'un chien à trois tête sur la partie droite de son cou. Cet homme imposait rien que par son charisme et sa simple présence, j'ai su d'office sans que personne ne me le dise que c'était lui qui faisait la loi ici, le Big-boss. Derrière lui, il y'avait William avec un grand noir barba et une femme asiatique. Le boss me dit.

— J'imagine que tu dois te douter de ce qui va t'arriver avec ce que tu as vu?

J'ai hoché la tête, il mit sa main sur mon épaule et me dit.

— Je m'appelle Rayoune vlad-blasth, chez du gang indépendant de Cerberouis. Et comment s'appelle mon jeune ami ?

Moi: — Je m'appelle Delh...Delh Mitrilh.

Rayoune: — Enchanté Dell... Maintenant, parlant un peu de ce que tu as vu dans la ruelle.

Delh: - Je ne dirais rien vous avez ma parole ! Mais il faut que je rentre chez moi, ma mère est malade et j'étais sorti pour acheter ses médicaments quand j'ai croisé vos hommes dans la ruelle. Mais je vous jure que je ne dirais rien à personne, je n'ai rien vu!

Je me suis exprimé ainsi dans un élan de désespoir. Mais, ils n'étaient pas dupe.

Rayoune se leva et me dit:- Suis-moi Delh.

Il partit en avant et William m'aida à me lever. En sortant de la pièce, je fis face à un long couloir, nous le traversâmes sans dire un mot. Et on entra dans une salle où était entreposé des armes de toutes sortes, épées, lances, boucliers, pistolets, armes d'assauts et j'en passe. Dans la salle, il y'avait un vieil homme asiatique tout maigrelet habillé comme un maitre de kung-fu. Là, Rayoune m'emmena vers une table de métal où on y avait mis des armes à feu. Rayoune prit un pistolet, toute en l'examinant, il me dit.

Rayoune: - Une guerre a lieu exactement en ce moment dans le monde de l'ombre, une guerre de Clan.

Rayoune tendit le pistolet vers moi pour me le donner et ajoutant.

Rayoune: — J'appartenais autrefois pour ma part au Clan de la Licorne aux bois Flamboyants...

Là, William me fit signe de prendre le pistolet que Rayoune me tendait. Je l'ai pris et Rayoune m'a montré une cible de tir en papier, du genre qu'on voyait dans des salles de tir. J'en ai déduit qu'il voulait que je tire dedans avec le pistolet qu'il m'avait donné. Rayoune me dit.

Rayoune: — Dans un futur proche, le monde telle que tu le connais ne sera plus la même et tu devras choisir entre dévorer ou te faire dévorer.

Sur ces mots, j'ai pressé la détente du revolver et j'ai tiré. La balle est allée se loger en plein milieu de la cible en papier. J'ai souri car je venais d'atteindre une cible qui était à au moins une trentaine de mètre du premier coup. Rayoune me dit

Rayoune: — T'es doué gamin.

Puis, le grand noir barbu est allé vers la cible en papier, la retirer et là j'en fus tout ébranlé. Derrière la cible, se trouvait un homme qu'on avait attaché et fait assoir de manière à ce qu'on ne puisse pas s'apercevoir qu'il y'avait quelqu'un à cet endroit. Sans le savoir et le vouloir, je venais de tuer un homme d'une balle en pleine tête. William prit l'arme qui était dans ma main avec un mouchoir de manière à ne pas y laisser ses empreintes, et il la donna au vieil homme. J'étais encore sous le coup de l'émotion. Là, Rayoune se positionna devant moi et me dit en regardant droit dans les yeux avec ses yeux de couleur jade.

Rayoune: — Voilà le deal Delh, tu gardes sagement notre petit secret et en échange, on gardera le tien.

À cet instant précis, j'ai voulu dire que c'était un accident, mais je me suis rendu compte qu'ils avaient tout calculé. J'étais à leur merci.

Ensuite, on m'a conduit dans une pièce où ils ont pris mes vêtements, sans doute pour préserver les résidus de poudre. Puis, William m'a déposé devant chez-moi. Il était presque minuit. À la maison, ma mère dormait toujours à cause de sa maladie et mon père était de garde à son nouveau travail. J'ai donné ces médicaments à ma mère et je suis toute de suite aller me coucher. J'aurais cru qu'avoir tué un homme n'aurait empêché de dormir, mais j'étais si fatigué que je me suis endormi tout de suite après m'être mis au lit.

Lendemain matin. Je me suis levé au quart de tour car il était presque 8 heures. Je me suis alors empressé d'aller au lycée. À mon arrivé au bahut, j'ai prétendu une excuse bidon et on m'a laissé assister au cours. Tout s'était bien passé jusque-là. À la pause, je suis allé m'asseoir dans un coin pour déjeuner, derrière le bâtiment du lycée. Avec toute l'agitation que j'avais eu ce matin, j'avais en parti oublier l'épisode de hier après-midi. Or pour certain, cette histoire était encore fraiche dans la tête. J'avais à peine fini de manger quand je vis des silhouettes se positionnées devant moi. À ce moment, une main me saisit et me plaqua violemment au sol. J'entendis la voix de cet brute de Toni.

Toni: - On se retrouve petite merde! Tu croyais peut-être qu'en filant la queue entre les jambes qu'on ne t'aura pas au bahut ?!

Bertha: - Vas-y écrase-moi cette couille-môle.

Toni: - Alors où est notre fric ?

Delh: - Je n'ai rien, hier j'ai acheté les médicaments de ma mère avec.

Toni: - Mauvaise réponse !

Toni me déboita l'épaule droite, je me suis mis à hurler de douleur pendant qu'ils se tordaient de rire. Bertha se poncha vers moi et me dit

Bertha : — Si la prochaine fois que l'on te croise et que tu ne nous files pas notre blé, on va te déboiter l'autre épaule.

Ils s'en allèrent tout content, alors que je me tordais de douleur. Je n'avais jamais eu autant mal de ma vie, je me mis à pleurer. Soudain

j'entendis la voix de Rayoune le chef du gang de Cerberouis qui me dit.

Rayoune: - Un homme ça ne pleure pas comme une fillette, surtout quand c'est ton ennemi qui l'inflige des coups.

Là j'ai levé le regard et je l'ai vu. Rayoune se tenait devant moi, il me dit.

Rayoune: - Bonjour petit, j'ai un taf pour toi ça te dis?

Delh: - Un travail pour moi ?

Rayoune: - Oui, un travail pour moi. Si tu acceptes le job, je veillerais à ce que tout tes bourreaux passés, présents et même futurs ne puissent plus jamais t'importuner et ça, jusqu'à ta mort.

Il s'accroupit devant comme un ange gardien accompagné par William et le mastodonte barbu d'hier. Rayoune me tendit la main avec un regard plein d'assurance et ajouta.

Rayoune: - Je ferais de toi un Master-Class.

Je voulais que ça change, je voulais ne plus jamais avoir à subir ce genre de chose. Alors j'ai accepté cette main qu'on n'avait tendu, sans savoir qu'après ça le cour de vie allait changer de manière radical. J'allais être entraîné dans un monde qui dépasse l'entendement, des guerres de gang, des Clans et j'allais côtoyer les leaders du monde de l'ombres et de la nuit. Moi qui avait toujours été opprimé par les autres, j'avais l'occasion d'inverser la tendance. De victime j'allais de bourreau et me venger.

À suivre dans le chapitre 02

je ne recoulerai pas

Après ça, je me suis retrouvé entrain de déambuler au beau milieu d’un bar malfamé où se trouvait racailles, gangsters et autres criminels du genre, alors que l’heure de la pause avait déjà pris fin et que j’étais censé être en classe à cette heure. Rayoune m’avait demandé de leur suivre, et moi sans même protester, je l’ai fait. Nous nous sommes retrouvés à l’arrière d’un bâtiment qui n’était pas beau à voir. Là, Rayoune sortit un petit couteau de sa poche, il enroula du tissu tout autour et me la passa.

Rayoune : - Tiens, prends-ça.

Surpris, je lui dis : - Qu’est-ce que je suis censé faire de ça ?

En disant cela, je craignais qu’il me dise d’aller poignarder quelqu’un avec. Mais je me trompais.

Rayoune : - Mets-le entre les dents et serres-fort.

Delh : - Mais pourquoi ?

William posa sa main sur mon épaule droite, là où Toni me l'avait déboitée. J’avais super mal. Je lui dis.

Delh : - Vous me faites mal, pouvez-vous retirer votre main ?

William me regarda avec un air intimidant disant : - Dépêche-toi de t’exécuter, on n’a pas que ça à faire.

J’ai dit oui avec un regard terrifié, j’ai mis le couteau enroulé de tissu entre mes dents et j’ai mordu fort sur le tissu. Là sans crier gare, William me remit l’os de l’épaule en place. J’ai senti une douleur traversée toutes les veines de mon corps jusqu’à ma dernière mèche de cheveux, ça fait un mal de chien. Si je n’avais pas mordu fort sur le couteau que j’avais entre les dents, j’aurai hurlé à la mort. Après ça, je me suis écroulé au sol. Rayoune me dit

Rayoune : - On n’a pas le temps de faire des pincettes, alors on a

fait dans l’urgence. Ça fait mal, mais tu vas très vite retrouver la mobilité de bras.

Puis, William me relooka un peu. Il remonta l’une de mes manches de pantalon en le pliant et de ma chemise avec. Il releva mon colle tout en me décoiffant. Je ressemblais un peu à un petit vaurien, un délinquant de bas étage. Il me donna une petite boite en carton avec dieu ne sait quoi à l’intérieur. Ils me

montrèrent la photo d’un homme, et m’envoya dans le bâtiment d'en face qui n’était rien d’autre qu’un bar clandestin. Je devais vérifier si le gars sur la photo était bien là. Je marchais au milieu de vrai gangster, je devais me faire petit. Ce bar était un bar à

étages, en bas ils y’avaient des hommes tous plus vieux que moi de 15 à 30

ans. Ils discutaient et buvaient, aucun ne prêtaient attention à moi, alors que j'étais un mineur. Je les ai bien observés mais l'homme que je cherchais n’était pas au milieu d'eux, je devais aller voir au niveau de l’étage. Cependant, il y’avait un obstacle majeur, deux hommes dans la trentaine se tenaient debout devant le seul escalier qui menait à l’étage du dessus.

Je me suis dit intérieurement.

- Ils n’ont pas l’air commode rien qu’en regardant leur tête. Mais l’homme que je cherche n’ai pas ici, il faut que j’aille voir à l’étage du dessus.

- Mais rien que la tête de ces deux-là me fait flipper à mort…Et si ils me demandaient ce que je fais là?

- Allez courage, ce n’est pas le moment de se défiler, il faut que je le fasse. Advienne que pourra !

Je me suis lancé vers eux, l'air déterminé essayant de dissimuler ma peur. Au moment de passer devant eux pour monter les marches de l'étage, ils s’interposèrent devant moi pour me bloquer le passage vers les marches. Je me suis dit intérieurement : « Je le savais ! Qu’est-ce que je

fais maintenant? » Mon instinct de trouillard me disait de filer d’ici et vite. Mais si je faisais ça, cela voudrait dire que je n’étais pas réellement résolu à changer et que ma vie ne changera jamais. Je demeurerai un faire-valoir jusqu’à la fin de ma vie. Quand cette pensée à traverser mon esprit, j'ai dit non, j’ai sorti de ma poche le seul billet 1000 fr que

j’avais comme argent de poche pour la semaine. Je tenais fièrement ce billet devant moi comme pour frimer en essayant d’avoir l’air cool, les deux hommes en le voyant s’écartèrent. Je suis passé devant eux et

leur ai laissé mon billet. Une fois à l’étage, je me suis retrouvé comme dans une salle de striptease. Il y avait pleine de femme a

tenue légère qui circulaient juste devant moi, elles n’avaient rien à

voir avec des jeunes lycéennes, elles c’étaient de vrai femme accomplies qui avaient ce qu’il faut, là où il faut. L’une d’elle portant

un bikini sexy s’avança devant moi en disant.

La femme en bikini : - Tu cherches quelqu’un mon mignon ? Ou peut- être est-ce mes deux copines ?

Elle avança ces deux énormes seins près de mon visage, mon cœur en fut sursauté. Mais j’ai essayé tant bien que mal de garder mon calme et je lui ai dit.

Delh : - Non je ne fais que passer, je suis venu livrer ceci.

Je lui ai exposé la petite boite en carton que j’avais entre les bras. Là elle me murmura à l’oreille.

La femme en bikini : - C’est dommage, je t’aurai fait un bon prix comme t’es un petit jeunot. J'aime ça les juvéniles.

Tous les poils de mon corps se dressèrent, sa voix était si sexuelle et elle m'avait léché l'oreille au passage comme pour m'exciter. Puis elle me tourna le dos et partit en ajoutant.

La femme en bikini : - Si tu changes d’avis, passes me voir, je serai quelque part par là.

Après ça, j’ai pu souffler. Ce qui venait de se passer était trop pour le cœur du petit lycéen introverti que j’étais. Mais passant. J’ai

tourné la tête dans une direction au hasard et là, j’ai aperçu l’homme que je cherchais. Il était en train de batifoler avec trois

superbes femmes qui avaient des seins en l'air et juste des strings en dentelle comme autre vêtements. Lui, il portait un costume trois pièces et toute autour de lui un groupe d’au moins 10 hommes armés le protégeant. J’ai senti que tout ça ne laissait rien présager de bon. Et là, j’ai remarqué une femme dans la trentaine différente des autres qui était assise au comptoir, côté client avec un verre d’alcool à la main qui me fixait du regard. Elle sortait du lot au milieu de toutes ces femmes frivoles et tentatrices. Elle était borgne, elle portait un cache œil façon pirate sur son œil droit. Elle était habillée comme des femmes d’affaires, manteau noir à fourrure, veste et un

pantalon d’un violet sombre. Elle avait une sorte d'aura autour d'elle. Je suis me dit.

- Est-ce que c’est moi qu’elle observe ?

- J’ai beau regardé à droit et à gauche, je ne vois personne d’autre…Ça veut dire que c’est moi qu’elle observe depuis tout à l’heure.

- Je ne sais pas comment, mais toutes les fibres de mon corps me hurlent que cette femme est dangereuse, très dangereuse…Je dois finir ce qu’on m’a demandé et filer d’ici.

Je suis allé près de la porte arrière qui était verrouillé, j’ai posé la boite comme on me l'avait ordonné devant la porte et je suis partie me cacher dans un coin. J’ai utilisé le téléphone que m’avait donné William, et j’ai envoyé un sms dans le seul numéro qui y était enregistré. J’ai écrit : « C-36» C’était le code a envoyé pour si la cible était là. L’instant d’après, la porte arrière a explosé comme dans les films. La petite boite que je transportais et que j’avais déposé devait sans doute contenir des

explosifs. Et dire que je me suis baladé avec sans me douter une seule seconde qu’au moindre faut pas, je pouvais y passer. Les

hommes chargés de maintenir l’ordre dans le bar, se précipitèrent sur les lieux armés d’armes de pointe. Sans qu’ils ne puissent s’y

attendre une grenade fumigène fut balancé à leurs pieds. Les quatre

hommes firent pris de cour par le bruit de la grenade et la fumée qui s’en extirpa. Ce qui s’en suivie par la suite fut si rapide que mes yeux eurent à peine le temps de distinguer toute la scène. La silhouette d’une personne fonça droit sur, de coup de sabre rapide comme

l’éclair elle trancha les avants bras des quatre hommes à la suite comme du beurre. C’est une fois la scène achève et que les quatre hommes se retrouvant au sol, les avants bras tranchés en se tordant de douleur que j’ai aperçu de façon distincte l’auteur ou devrais-je plutôt dire l'autrice de tout ça. Elle se tenait juste debout à côté d’eux, les regardant agoniser. C'était la femme asiatique qui se trouvait au côté de Rayoune hier soir.

Elle portait un pantalon noir avec des talons aiguilles,

un chemisier rouge sang avec une longue veste de cuir noir, brandissant

un katana japonais encore teinté du sang de ses victimes. Elle me fît

penser à une messagère de la mort, belle mais mortifère. William entra dans la pièce, pistolet à la main en disant.

William : - Décidément Niki, tu ne changeras jamais. Tu aurais dû les décapiter du premier coup, ça leur aurait évités de souffrir inutilement.

William se positionna entre les quatre hommes qui gisaient au sol de douleur, et d’une balle chacun en pleine tête, il abrégea leur souffrance.

William dit à Niki l’asiatique, vu que c’est comme ça qu’elle s’appelait.

William : - Assure-toi de toujours abattre ton ennemi du premier coup, tu lui rendras service.

Niki rétorqua l’air désinvolte comme-ci elle s’en fichait.

Niki:– Pourquoi devrais-je me montrer sympathique en vers un ennemi ? Après tout, un ennemi est ennemi, si je ne le tue pas c’est lui me tuera. Alors il aura beau souffrir, du moment qu’il meurt cela m’est égale.

William: – Il y'a pas dire tes vraiment une sadique miss katana.

Niki l'air agacé: – Pardon! Tu me cherches le mercenaire ?

Rayoune entra dans la pièce par la porte arrière avec le mastodonte noir barbu et leur dit.

Rayoune: – Ce n’est ni le moment, ni le lieu de vous disputer pour savoir s’il

faut tuer son ennemi du premier coup ou le faire lentement. Pour l’heure, on a mieux à faire.

Ils passèrent près de moi avec les autres. Rayoune s’arrête et me dit.

Rayoune: – Tu peux aller nous attendre à l’extérieur, on ne sera pas lent.

J’ai dit oui de la tête et je me suis dirigé vers la sortie.

En sortant, je suis passé devant les corps des quatre hommes qui gisaient au

sol, ou plutôt leurs cadavres. J’ai levé mon regard pour me concentrer uniquement devant

moi, la vue de tout ça m’était difficilement supportable. La porte

arrière donnait sur l'échelle de secour. En bas, La voiture qui nous avait conduit ici était gardé par l’un des hommes qui était avec ceux qui se débarrassaient du corps d'hier soir. À peine descendu de l'échelle de secour et m'ai dirigé vers lui, il me dit avec sa cigarette à la main et ses lunettes de soleil ringard, de retirer mes chaussures. Je lui ai demandé pourquoi, et là

il a levé son doigt en m’indiquant de me retourner. Il se trouvait

qu’en sortant j’avais marché sur le sang des hommes que Niki avait tués, du

coup j’avais laissé mais empreinte de pas derrière moi.

L’homme au lunette de soleil me balança un chiffon avec un bidon

rempli d’un produit liquide et me dit.

L'homme au lunette de soleil: – Nettoye-le bleu. Ne laisse-pas trainer des empreintes n’importe

comment.

J’ai dû revenir sur mes pas afin d’effacer mes empreintes de pas

laissés par mes baskets ensanglantés. Lorsque j'ai fini, Rayoune,

William, Niki et le mastodonte revinrent avec un grand sac dans

laquelle ils y avaient mis quelqu’un à en juger par la manière qu’il

bougeait. L’homme au lunette de soleil m’a dit de leur rejoindre. Je

suis monté dans la première voiture avec Rayoune, William et

l’homme au lunette de soleil. Le mastodonte mit le sac dans lequel il

y avait quelqu’un dans le coffre de notre voiture et elle voiture démarra. Nous avons roulé un long

moment avant de nous arrête quelque part près du grand fleuve qui

traversait la ville. C’était un coin assez malfamé en raison des crimes qui s’y produisaient. Plusieurs fois aux informations,

j’entendais toutes les horreurs qui se produisaient dans les parages. J’ai alors compris qu’on était venu ici pour se débarrasser du type qui était dans le sac.

Rayoune, William ainsi que l’homme au lunette de soleil sont sortis de la voiture. De par-delà la vitre teintée de la voiture près de ma place, Rayoune frappa doucement comme pour me demander de les rejoindre. J’ouvris la porte et les suivis. Le coin était un peu dessert avec des immeubles qui

semblaient inoccuper. Près du fleuve il y’avait cette maison ou

plutôt une sorte d’entrepôt qui donnait sur le fleuve. Nous sommes entre

avec le sac. À l'intérieur je m'aperçois que c'était un garage pour bateau avec plein d’outil de mécanique un peu partout. William déposa le sac près du quai et l’ouvrit.

Comme je m’en doutais, il y’avait un homme dedans. C’était l’homme du bar. Il était vêtu d’un simple singlet et d'un mini short, ils ne lui avaient même pas laissé le temps d’enfiler un pantalon. L’homme

était assez grand et pas très beau avec une tête de fonctionnaire corrompu jusqu'à l'os. Il n’avait pas l’air d’être fort vu son gabarit. C’était le genre de personne a envoyé des gens faire le sale boulot à sa place. Quand William lui ôta l’adessif qu’il avait sur la bouche pour l’empêcher de parler, l’homme s’écria de vif voix.

L'homme capturé: – Vous savez qui je suis ?! Je suis un membre important du gang des Free. Si vous osez poser vos sales mains sur moi, les membres du gang

des free ne vous laisseront pas vous en tirer. Il y’aura des représailles.

Rayoune : - Ça tombe bien, c’est justement ce que nous cherchons.

L'homme capturé stupéfait, s'écria: –Quoi ?!!!

Rayoune sortit un pistolet de sa poche, en y ajoutant un silencieux.

Rayoune : - Vois-tu, je déteste les armes à feu, sur ce point je suis comme ma copine Niki. Mais je ne peux pas nier qu’ils représentent

un outil d’intimidation par excellence.

Là, il tira une balle sur chacun des jambes de cet homme avec un sang froid déconcertant. L’homme se retrouva à terre hurlant de

douleur, je n’ose pas imaginer ce qu’il pouvait ressentir. Déjà

lorsqu’on m’a déboité l’épaule et remis en place, j’ai senti une

douleur affreuse. Alors combien de fois se faire tirer dessus? Je

compatissais à sa souffrance intérieurement, mais je ne branchais

pas physiquement.

L’homme en douleur, hurla : - Mais qu’est-ce que vous voulez de moi

au finale ?! Si c’est de l’argent que vous voulez, je peux vous en donner ! Mais pitié laisser moi la vie sauf.

Rayoune le regarda de haut et lui dit : - On se moque de ton fric, tout ce que l’on veut, c’est que tu meurs.

L’homme en pleure : - Que, je, meurs ?...

Rayoune lui décrocha aussitôt une balle en pleine tête sans sourcier. Et moi,

je n’ai pas détourné le regard. Une voix à l’intérieur de moi me disait

de ne pas détourner le regard, car si je le faisais je n’allais pas faire long feu dans ce nouveau.

Peu après ça, je suis allé m’asseoir près de la rive, le soleil n’allait plus tarder à se coucher. Rayoune est venu s’asseoir sur le gazon à

côté de moi l’air de rien. Il m’a dit.

Rayoune : - Que penses-tu de cette première journée ?

Je lui ai regardé, mais je ne savais pas trop quoi répondre à ça. Alors il a

ajouté.

Rayoune : –Te sens-tu la force de continuer cette descente aux enfer

les plus profonds avec nous ? ou désires-tu retourner dans ta petite

vie de martyre ?

J’ai tourné le regard vers le fleuve et j’ai dit : – Ai-je vraiment le choix ?

Rayoune m’a répondu : – Seul les lâches et les vendus pensent ne

pas avoir le choix, mais la vérité est qu’on a toujours le choix, quoiqu’on en dise.

Delh : - Oui, vous avez sans doute raison.

Rayoune : - Pas de vous avec moi. Ceux qui pensent que vouvoyer une personne est une marque de respect sont tous bien stupide. Car

on peut vouvoyer une personne qu’on ne respecte pas et tutoyer une personne qu’on respecte. À cela, si tu choisis d’être l’un des

nôtres, je préfère qu’on se parle franchement sans détour et sans politesse.

J’étais stupéfait que cet homme qui était le chef d’un gang et qui venait d’abattre un homme sous mes yeux, me parle avec sympathie

et sans pincette. Je ne savais pas comme le prendre. C’est alors qu’il

me dit.

Rayoune : - Quel est ton choix, mon petit Delh Mitrilh ?

Je devais choisir entre Intégrer leur bande et devenir un criminel, ou

retourner à ma vie d’avant. Certes en trainant avec eux je serais sans aucun doute mêlé à plusieurs autres affaires comme celle

d’aujourd’hui. Mais mon choix était fait dès le moment où j’avais

accepté la main que Rayoune m’avait tendu.

Delh : – Oui, et je choisis de faire cette descente aux enfers les plus profondes avec vous, qu’importe ce qui m’arrivera, j’assumerai pleinement tous mes

choix. Et ça jusqu'au bout.

J'ai affiché un regard déterminé, je pensais chacun des mots qui venaient de sortir de ma bouche.Rayoune esquissa un sourire, se leva et partir. Il n'avait dit pas un mot

de plus. Après ça, William me raccompagna chez moi.

L’air de rien, je suis rentré chez moi comme-ci rien n’était. Ma mère avait laissé mon repas au frais. La pauvre malgré sa maladie, elle avait du reprendre avec son travail. Mon père aussi n’était pas à la maison, il

accumulait les petits boulots pour pouvoir subvenir à nos besoins

depuis qu’il avait perdu son poste dans la compagnie où il avait travaillé pendant plus de vingt-ans. Mais même cela ne suffisait pas,

ma famille avait beaucoup de dette et de charge, ce qui a forcé ma mère à se trouver un boulot aussi. Ce soir-là, c’est seul que j’avais dîné dans un salon plongé dans le noire. Après manger, je suis allé aussitôt me

mettre au lit. Cette nuit-là aussi, je n’ai eu aucun mal à trouver le sommeil en dépit de tout ce qui c’était passé.

Le lendemain matin, je suis allé au lycée. En entrant dans la classe j’avais peur de tomber sur Toni et sa bande, mais pour une

raison que j’ignorai, il n’y était pas. Seule cette garce Bertha était là, mais comme son mec n’était pas là, elle m’ignora. Du coup, cette

journée fut la première que j’ai passé dans ce bahut sans qu’on vienne m’embêter. Seulement à la pause, lorsque tout le monde allait s’acheter de quoi manger, moi mon estomac crier famine.

L’argent qu’on avait remis pour la semaine, je l’avais donné hier au

deux hommes du bar afin qu’ils me laissent passer à l'étage. Résultat des

courses, je suis venu à l’école à pied et je n’ai pas de quoi me payer à manger. Je serai très fort mon ventre pour que personne n’ait

attendre le bruit qu’il faisait.

À la fin des cours j’allais m’empresser de rentrer à la maison car j’avais l’estomac dans les talons, mais manque de bol, en passant le portail du lycée une surprise m’attendait. Il y’avait une voiture garée

à 10 mètres du portail avec deux hommes en costumes se tenant debout près d'elle. Au milieu des deux hommes, il y’avait la femme borgne d’hier au bar. Elle me fixait attentivement. Je sentais le poids de son

regard peser sur moi. Je me suis demandé ce qu’elle faisait là, ou était-ce une coïncidence. J’ai fît comme-ci ce n’était pas moi qu’elle regardait. J’ai poursuivi mon chemin en faisant mine de rien. L’un de ses deux hommes se mit à me suivre en marchant derrière moi, je

sentais mon cœur s’emballer, j’avais peur. Je pensais le sommer en

arrivant sur la grande voie toute en évitant les chemins desserts. Mais c’était sans compté l’homme qui est sorti de nulle part devant moi, un troisième homme. Je ne l’avais pas vu. Je me suis retrouvé entre deux hommes. Je ne pouvais ni avancer, ni rebrousser chemin. La voiture de la femme borgne vint s’arrêter juste à ma gauche sur voie goudronnée. La vitre se baissa et la femme borgne me dit.

– Montes mon petit gars, il faut qu’en parle.

L’homme qui était derrière moi, pointait un pistolet dans mon dos, j’étais fait

comme un rat.

À suivre au chapitre 03

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