Chapitre 1 : La Villa Silvestri en Italie 🇮🇹✨
Le soleil décline doucement sur la somptueuse villa Silvestri, perchée sur la colline surplombant la Méditerranée. À l’intérieur, la grande salle de réception scintille sous les chandeliers de cristal ; des invités élégants dégustent antipasti et Prosecco pétillant. Au centre, un gâteau somptueux orné d’une couronne de fleurs fraîches attend d’être soufflé.
> Riccardo (un sourire fier aux lèvres) : « Ma chère Giada, souffle tes bougies ! Que tes dix-huit ans t’apportent bonheur et réussite ! »
Giada (les yeux brillants, souffle en inclinant la tête) : « Merci, Papa… »
Les applaudissements résonnent, les flashs crépitent. Pourtant, Giada détourne aussitôt le regard lorsqu’elle aperçoit Francesca, sa belle‑mère, qui s’avance élégamment dans une robe de satin ivoire.
> Francesca (d’une voix mielleuse) : « Joyeux anniversaire, ma belle ! J’espère que tu passes une soirée merveilleuse. »
Giada (froidement, sans lever les yeux) : « Merci. »
Un silence glacial s’installe, brisé seulement par le tintement des coupes de Champagne. Francesca hausse un sourcil, puis rejoint le groupe d’amies de Giada, déroulant une conversation toute en faux-semblants.
Pendant ce temps, Riccardo sent une violente quinte de toux monter. Il pose sa main sur la rambarde de marbre et s’éloigne vers la galerie, sous le regard inquiet de sa fille.
> Giada (inquiète) : « Papa ? Ça ne va pas ? »
Riccardo (la voix tremblante) : « Ne t’inquiète pas pour moi, ma princesse. Je… j’ai juste besoin d’un instant. »
Il disparaît derrière une lourde porte en chêne. Giada reste figée, la gorge serrée ; elle sent que cette soirée d’apparence parfaite est déjà teintée de mystère et de tension.
À suivre...
Chapitre 2 : Un calme trop silencieux
Villa Silvestri – Toscane, Italie
La lumière dorée du matin glisse à travers les longs rideaux blancs de la villa. Les oiseaux chantent doucement dans les jardins parfaitement taillés, comme si rien ne pouvait troubler la beauté calme du domaine.
Giada descend lentement les escaliers de marbre, en robe de satin courte couleur crème, encore un peu fatiguée de la veille. Ses pas résonnent doucement dans le grand hall silencieux.
La salle à manger est déjà dressée. Un service en porcelaine fine, quelques croissants frais, du jus d’orange pressé. Assise au bout de la table, élégante comme toujours, Francesca feuillette un magazine de mode. Elle est maquillée à la perfection, comme si elle allait à une soirée de gala et non juste à son petit-déjeuner.
Giada s’assoit en silence. Elle se sert un café noir, le regarde un instant, puis brise le silence :
> Giada (regardant droit devant elle) : « Francesca… Où est mon père ? »
Francesca (lève lentement les yeux, un léger sourire aux lèvres) : « Ton père est resté dans sa chambre, ma chérie. Il ne se sent pas très bien. Il a besoin de repos. »
Giada (hausse un sourcil) : « Il était malade hier soir déjà… »
Francesca (repose sa tasse avec élégance) : « Le Dr Leone viendra le voir cet après-midi. Pas besoin que tu montes le déranger maintenant. Il a besoin de silence. Mais ce soir, tu pourras passer lui dire bonsoir. D’accord, Giada ? »
Giada (froidement) : « Très bien. »
Elle ne dit plus un mot. Son visage reste impassible, mais au fond de ses yeux, une ombre de méfiance s’installe. Francesca sourit toujours, mais il y a quelque chose de trop poli… de trop contrôlé dans sa voix.
Giada termine son petit-déjeuner avec lenteur. Un croissant, une gorgée de jus. Puis elle se lève, saisit son sac en cuir noir posé sur une chaise, et sort sans dire au revoir.
Dans l’allée pavée bordée d’oliviers, Luca, le majordome, l’attend déjà, les clés en main.
> Luca (sourit doucement) : « Votre voiture est prête, signorina Giada. »
Giada (prend les clés sans un mot) : « Merci, Luca. »
Elle monte dans sa Lamborghini Huracán bleue nuit, l’un de ses cadeaux d’anniversaire de l’année précédente. Le moteur vrombit avec puissance.
Sans attendre, elle quitte la villa, le cœur serré. Direction : l’Université de Florence.
Mais même au milieu du luxe, des étudiants, et de ses cours de droit, une pensée revient encore et encore :
> "Pourquoi Francesca ne veut-elle pas que je voie Papa ?"
À suivre...
Chapitre 3 : Une décision inattendue
Villa Silvestri – 16h34
Les pneus de la Lamborghini bleue crissent légèrement contre les pavés du long chemin menant à la villa. Giada descend précipitamment, son sac à la main, le visage tendu. Son cœur bat vite. Une étrange sensation d’urgence lui serre la poitrine.
Elle ne salue personne, ne s'arrête pas au salon. Elle grimpe directement les escaliers de marbre blanc en direction de la chambre de son père, ignorant volontairement le regard étonné de Luca, qui l’observe depuis l’entrée.
Sans même frapper, elle pousse la porte de la grande chambre aux rideaux tirés.
À l'intérieur, Riccardo Silvestri est allongé dans son immense lit à baldaquin. Son visage est pâle, creusé par la fatigue, et ses yeux sont cernés. À son chevet, assise sur une chaise de velours, Francesca tient doucement sa main. Elle se retourne en entendant la porte s’ouvrir.
> Francesca (surprise, mais avec un faux sourire) : « Giada… ma chérie… tu es rentrée plus tôt de l’université ? Quelle surprise. »
Giada (ignore totalement Francesca, s’approche du lit) : « Papa… »
> Riccardo (faiblement) : « Ma princesse… ne reste pas là, viens… viens près de moi. »
Giada s’assoit au bord du lit, pose doucement sa tête contre le torse de son père, le serrant dans ses bras comme une enfant perdue.
> Giada (voix douce) : « Tu vas mieux… dis-moi que ça va mieux. »
> Francesca (croise les jambes, d’un ton calme) : « Le Dr Leone est passé. Il a dit que ton père a besoin de repos. Il travaille trop, c’est ce qui l’épuise. »
Riccardo lève lentement la main et la pose sur la tête de sa fille.
> Riccardo (d’une voix lente) : « J’ai pris une décision importante, ma princesse… Je vais me reposer. Et j’ai décidé de laisser la gestion des affaires familiales à ma magnifique épouse… Francesca. »
Giada se redresse d’un coup, les yeux écarquillés.
> Giada : « Quoi ?! Papa… tu ne peux pas faire ça ! Je suis là moi ! Je peux suivre mes cours et m’impliquer dans les affaires, je te le promets. Tu sais que je suis prête, tu m’as tout appris ! »
> Riccardo (sec, plus ferme) : « NON, Giada ! Tu dois continuer tes études de droit. Je veux que tu finisses, que tu deviennes une femme forte, respectée… Ce n’est pas encore ton moment. »
> Francesca (doucement, avec un sourire hypocrite) : « Ton père pense à ton avenir, ma chérie. Et tu sais… je ne suis pas une étrangère. Je suis ta belle-mère. Tu peux me faire confiance. »
> Giada (la foudroie du regard) : « Ce n’est pas toi qui portes le nom Silvestri dans ton sang. »
Un silence glacial tombe dans la pièce. Riccardo essaie de lever la main, mais une soudaine quinte de toux le secoue violemment.
> Giada (affolée) : « Papa ?! Papa !! »
Du sang jaillit entre ses lèvres. Il en crache sur un mouchoir en soie blanche devenu rouge carmin.
> Francesca (se lève d’un bond) : « Appelle le médecin ! Vite ! Giada, sors ! Ton père a besoin de repos ! »
> Giada (en larmes) : « Mais je veux rester ! Il a besoin de moi ! »
> Francesca (plus ferme) : « Giada, dehors ! Maintenant ! »
Giada serre les dents, les yeux humides. Elle jette un dernier regard à son père, qui s’effondre contre les oreillers, le souffle court. Puis elle sort, le cœur brisé.
Elle referme la porte avec rage et descend les escaliers, tremblante, un mélange de peur profonde pour son père… et de mépris brûlant pour Francesca.
À suivre...
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