Il était une fois une jeune fille nommée

Adriana, dont le cœur battait pour un garçon nommé Léonard. Ils avaient partagé des rires et des secrets dans la cour de récréation de leur école primaire, mais le temps avait filé, et avec lui, les souvenirs. Adriana n'avait jamais eu le courage de révéler ses sentiments à Léonard, pensant que leur amitié suffirait. Elle ignorait qu'il ressentait la même chose, mais le silence et la peur des conséquences avaient construit un mur entre eux.

Les années passèrent, et le destin les sépara.

Adriana entra au collège, tandis que Léonard s'inscrivit dans une autre école. Le cœur brisé, elle se força à avancer, mais son esprit revenait souvent à ces moments passés. Elle se remémorait les éclats de rire, les jeux innocents, et surtout, son regard. Léonard, de son côté, avait rencontré une nouvelle fille, une belle brune qui, bien que charmante, ne pouvait remplacer l'empreinte qu'Adriana avait laissée dans son cœur. Mais avec le temps, Léonard l'oublia, ou du moins, il tenta de le faire.

Un jour, la petite amie de Léonard décida de le quitter, laissant un vide dans sa vie. C'est à ce moment-là qu'Adriana, encouragée par son ami Maurice, décida de confier son secret à Alana, sa meilleure amie. Alana, qui avait toujours été là pour elle, fut surprise la révélation. « Tu es amoureuse de Léonard ? » s'exclama-t-elle, les yeux écarquillés. « Mais... je pensais que tu l'avais oublié ! »

Adriana baissa les yeux, honteuse. « Je ne peux pas l'oublier. Il est toujours dans mes pensées. »

Alana soupira, puis confia à son tour. « Eh bien, j'ai un crush sur Julien, le gars de notre classe. Je ne sais même pas s'il m'aime en retour. » Les deux amies échangèrent un regard complice, un mélange de soutien et de rivalité amicale. Elles se promirent de s'entraider, quoi qu'il arrive.

Adriana, pleine d'espoir, se tourna vers Maurice. Elle lui confia son amour pour Léonard, et Maurice, bien qu'un peu surpris, lui promit de l'aider. « Je vais parler à Léonard, » dit-il avec un sourire encourageant. « Peut-être qu'il se souvient encore de toi. »

Peu après, Adriana reçut un message de Maurice. « Viens à l'arrêt de bus à cinq heures. J'ai quelque chose à te dire. » Le cœur battant, elle se rendit à l'arrêt, son esprit tourbillonnant d'anticipation et d'anxiété.

À l'heure dite, elle trouva

Maurice, mais il n'était pas seul.

Léonard était là, un peu hésitant, mais avec un sourire qui réchauffa le cœur d'Adriana. « Salut, Adriana, » dit-il, comme s'il se remémorait quelque chose d'important.

« Ça fait longtemps.»

« Oui, ça fait longtemps, » répondit-elle, son cœur battant la chamade. Elle se força à sourire, mais l'angoisse la rongeait. « J'espère que tu vas bien »

« Je vais bien, » dit Léonard, son regard se posant sur elle.

« J'ai entendu dire que tu étais au collège. Comment ça se passe ? »

Adriana hésita. C'était le moment. « Ça se passe... bien, je suppose. Mais en fait, je voulais te parler de quelque chose. » Elle prit une profonde inspiration, ses mains tremblant légèrement. « Je... je n'ai jamais eu le courage de te le dire, mais je t'aimais quand nous étions enfants.»

Léonard la regarda, surpris.

« Vraiment ? Je ne savais pas... »

Leurs regards se croisèrent, et et Adriana se sentit vulnérable.

Mais au lieu de la peur, il y avait une lueur d'espoir. Peut-être que le temps n'avait pas effacé leurs sentiments après tout.