Le vent d’automne souffle fort ce soir-là, faisant claquer les fenêtres de la vieille bibliothèque municipale. Un bâtiment immense, presque oublié, niché au fond d’une ruelle où plus personne ne vient depuis longtemps.

À l’intérieur, l’odeur de papier ancien et de poussière flotte dans l’air. Des étagères grinçantes se dressent comme des murailles, chargées de livres dont personne ne se souvient. Et au centre, une longue table en bois, éclairée par la lumière vacillante d’une ampoule trop vieille.

C’est là qu’ils sont. Eux six.

Ils se connaissent depuis toujours. Unis depuis l’enfance, inséparables, indestructibles. Pourtant, à cet instant, quelque chose les sépare.

— “Franchement, qu’est-ce qu’on fout ici ?” lâche Kai, le sourire moqueur aux lèvres. Sa voix est légère, mais ses mains tremblent légèrement. Le clown du groupe, celui qui transforme ses peurs en blagues.

— “On révise, abruti.” répond Adrian, sans lever les yeux de son livre. Lunettes rondes, cheveux bruns mal coiffés, il dégage l’aura de l’intello fatigué, mais ses yeux trahissent un poids que les autres ne comprennent pas.

Elias, lui, est silencieux. Assis au bout de la table, capuche relevée, il fixe le vide. Un calme qui a quelque chose d’inquiétant. Il parle peu… mais quand il parle, tout le monde écoute.

Assise sur le bord de la table, Selene observe les autres. Cheveux bruns attachés, regard perçant. La protectrice. Celle qui prend les coups pour les autres… et qui peut frapper plus fort que n’importe qui si on touche à son groupe.

Dans un coin, Noah pianote sur son téléphone, le visage détendu. Le pacificateur. Toujours celui qui désamorce les tensions. Mais quand ses poings se serrent, il vaut mieux ne pas être en face.

Et enfin, appuyée contre une étagère, bras croisés, Thalia. Grande, athlétique, un sourire de défi accroché aux lèvres. La casse-cou. Celle qui saute sans regarder, mais qui sait maintenir tout le monde uni quand ça compte.

— “Vous trouvez pas ça bizarre qu’il n’y ait jamais personne ici le soir ?” murmure Noah, en rangeant son téléphone.

— “Normal. Personne lit des bouquins poussiéreux un samedi soir.” ricane Kai, haussant les épaules.

— “Pas personne…”, répond Selene, fixant un coin de la bibliothèque.

Ils se tournent tous vers l’endroit qu’elle regarde.

Une section à l’écart. Une armoire vitrée, cadenassée. Derrière, un livre. Un seul. Massif, épais, relié de cuir noir. Sans titre.

Elias se lève lentement et s’approche, attiré sans comprendre pourquoi.

— “On peut l’ouvrir ?”

— “Mauvaise idée.” lâche Adrian, déjà mal à l’aise.

Mais Thalia avance, déjà déterminée.

— “Mauvaise idée ? Ça veut dire qu’on doit le faire.”

Elle donne un coup sec. Le cadenas tombe au sol, rouillé.

Le silence devient presque assourdissant.

Kai hausse les sourcils.

— “Bon bah… ouvre-le. Au pire, on finit maudits, pas grave.”

Thalia le pose sur la table. Le cuir craque sous ses doigts. Le grimoire semble… vivant.

Elle soulève la couverture.

Une rafale glaciale traverse la pièce. Les lampes clignotent. Les pages s’écrivent toutes seules, en une langue qu’aucun d’eux ne comprend.

Selene recule d’un pas, crispant les poings.

— “Qu’est-ce que… c’est que ça ?!”

— “Un vieux tour de magie ?”, tente Kai, mais même lui ne croit pas à sa propre blague.

Mais Elias murmure, presque pour lui-même :

— “Non. Ce livre… nous attendait.”

Et alors que ces mots sortent de sa bouche, les pages s’illuminent d’une lueur rouge.

Un grondement sourd secoue la bibliothèque.

— « C’est bizarre chuis fatigué tout d’un coup… » dit Selene épuisé.

Les six amis s’endormit.

Puis le monde disparaît.

Un instant de chute infinie. De néant.

Et quand ils rouvrent les yeux…

Ils ne sont plus dans la bibliothèque.

Ils sont ailleurs.

Un ciel bleu étincelant. Une terre remplie de fleures étrange et d’animaux inconnus. Des statues de dieux. Et au loin, un temple gigantesque qui semble respirer.

Une voix résonne, profonde, jeune mais qui a l’air de venir d’une personne ancienne.

« Bienvenue, Enfants du Grimoire… Votre légende commence ici et maintenant, j’espère que vous êtes prêt pour votre nouvelle vie »

Un souffle tiède traverse la plaine. Le ciel, d’un bleu irréel, semble peint à la main, et les fleurs étranges qui les entourent oscillent doucement, comme si elles respiraient.

Kai cligne des yeux, toujours allongé dans l’herbe.

— « Bon… soit je rêve, soit quelqu’un a glissé quelque chose dans mon soda. »

— « Kai, ferme-la. » répond Selene, se redressant, encore sonnée. Son regard balaye l’horizon, jusqu’aux statues gigantesques qui se dressent au loin, figées dans une prière silencieuse.

— « C’est quoi cet endroit ? »

Adrian se redresse à son tour, fixant le paysage avec un mélange de fascination et de peur.

— « Ce n’est pas… notre monde. » Il ajuste nerveusement ses lunettes. « Pas d’après la flore… ni le ciel. »

Noah soupire, levant les mains.

— « Ok. Donc… on est morts ? Ou c’est un rêve collectif ? »

— « Non. »

La voix résonne de nouveau. Grave et douce à la fois. Elle semble venir de partout et de nulle part.

Les six se figent.

Elias, toujours silencieux jusqu’ici, murmure :

— « C’est toi. La voix de la bibliothèque. »

Un halo de lumière apparaît devant eux. Lentement, il prend forme : une silhouette androgyne, vêtue d’un long manteau constellé d’étoiles. Sa peau a la pâleur du marbre, mais ses yeux… ses yeux semblent contenir des siècles entiers.

— « Je suis Nyx. Émissaire du Grimoire. » dit la figure.

Kai éclate de rire nerveusement.

— « Super. On parle maintenant avec… une sorte de magicien cosmique. J’adore ma vie. »

Nyx incline la tête, imperturbable.

— « Vous avez été choisis. Le Grimoire ne s’ouvre qu’à ceux qui portent en eux un fragment de son pouvoir. »

Adrian fronce les sourcils.

— « Choisis pour quoi ? Pourquoi nous ? »

Nyx le fixe.

— « Parce que vous êtes liés. Parce que vous êtes… nécessaires. »

Selene avance d’un pas, croisant les bras.

— « Nécessaires à quoi ? Parle clairement. »

Un silence lourd. Puis Nyx reprend, sa voix plus grave.

— « Un mal ancien ronge ce monde. La Malédiction KATÁRA. Elle dévore l’équilibre entre les royaumes. Votre monde… et le mien. Si elle s’étend, tout disparaîtra. »

Kai lève les yeux au ciel.

— « Donc… on est censés sauver deux mondes ? Rien que ça. »

Nyx tend la main vers l’horizon.

Au loin, le temple. Gigantesque, construit dans une pierre sombre parcourue de veines rouges qui pulsent comme un cœur. Il semble respirer.

— « Le Grand Temple vous attend. Il détient les vérités que vous devez connaître… et les clés de votre survie. Mais sachez-le : le temple teste l’âme. Ceux qui ne sont pas dignes… disparaissent. »

Noah fronce les sourcils.

— « On a le choix ? »

— « Aucun. » répond Nyx sans hésiter. « Le Grimoire vous a liés à ce monde. Vous ne pouvez pas repartir tant que la tâche n’est pas accomplie. c’est maintenant à vous de jouer, ceci est votre destin »

Un silence plongea nos nix amis, Chacun encaisse à sa façon. Selene serre les poings. Adrian pâlit. Kai essaie de plaisanter, mais aucun son ne sort.

Thalia toujours avec le sang chaud commence déjà à regarder les alentours et le temple.

« Alors moi je dit Allons-y ! » dit elle avec un sourire en coin et regardant ses amis

« Mais on a aucune idée de ce qu’il y a là bah ! On est que des ado ! Pourquoi on devrait y aller !? » répondi Selene en regardant Nyx

« Car si vous ne le faite pas, alors personne ne le fera et nos deux monde seront détruits à jamais » répondis Nyx toujours calme en les regardant

Elias se lève, le regard fixé sur le temple.

— « Alors… on y va. »

«  mais ! » dit kai mais Thalia l’interrompt avan meme qu’il est le temps de finir sa phrase

« Si on y vas pas ! Alors qui ira ?! Tu veux laisser des millions d’être vivant mourir ?! Et ta famille tu y pense ?! »

Kai se tut, puis releva la tête vers Thalia et lui répondis

« c’est vrais, tu a raison excuse moi Thalia »

Nyx esquisse un sourire presque imperceptible.

— « Votre légende commence maintenant. »

Et tandis qu’ils s’avancent, la terre tremble sous leurs pas. Les statues qu’ils avaient prises pour des sculptures commença se fissurer lentement, et leurs yeux s’illuminent d’un rouge écarlate.

« Le temple… n’est pas qu’un bâtiment.

C’est un gardien.

Et il vous a vus arriver. »

Dit Nyx en regardant les statuts

...****************...

Ce chapitre se termine alors qu’ils atteignent l’escalier du temple, les statues s’animent, et un grondement résonne.

« Seuls les dignes entreront. »

Qui arrivera à entrer et à ressortir du temple ?

Est ce que tout le monde y arrivera ?

Ou est ce que au contraire,

Des personnes seront indignes d’y ressortir ?

La suite, au prochain chapitre !

Nyx esquisse un sourire presque imperceptible.

— « Votre légende commence maintenant. »

Et tandis qu’ils s’avancent, la terre tremble sous leurs pas. Les statues qu’ils avaient prises pour des sculptures commença à se fissurer lentement, et leurs yeux s’illuminent d’un rouge écarlate.

« Le temple… n’est pas qu’un bâtiment.

C’est un gardien.

Et il vous a vus arriver. »

Dit Nyx en regardant les statuts

L’air est lourd. Presque suffocant.

À peine ont-ils franchi le seuil du Temple qu’un fracas assourdissant résonne derrière eux. La porte se referme d’elle-même, les plongeant dans l’obscurité la plus totale.

— « Nyx ? ! » crie Selene.

Aucune réponse.

Puis… un éclair rouge.

Le sol disparaît sous leurs pieds.

Ils chutent.

Une chute sans fin. Le vent hurle. Les cris se mêlent. Puis plus rien.

Elias ouvre les yeux.

Silence.

Il est seul.

Le sol sous lui est fait de pierre noire, luisante comme un miroir. Le ciel… n’existe pas. Autour de lui, un néant infini, troué par d’étranges runes écarlates qui flottent comme des braises.

— « … Où sont les autres ? » murmure-t-il.

Sa voix se perd dans le vide.

Un rire sec résonne.

Elias se retourne d’un coup.

Derrière lui, une silhouette. Grande. Déformée. Elle porte une capuche… exactement comme la sienne.

— « Qui es-tu ? » demande-t-il, la voix tremblante malgré lui.

La silhouette avance. Lentement. Chaque pas claque comme un coup de tonnerre.

— « Moi ? » dit-elle, d’une voix identique à la sienne. « Je suis toi. »

Elias recule d’un pas.

— « Non… tu n’es pas moi. »

La silhouette éclate de rire.

— « Oh, si. Je suis toi. Mais pas le toi qui fait semblant d’être fort. Pas le toi qui se cache derrière son silence. Moi… je suis celui qui sait ce que tu as fait. »

Le cœur d’Elias se serre.

— « Tais-toi. »

— « Pourquoi ? » continue la voix, se rapprochant encore. « Tu crois qu’ils t’écouteraient, eux ? Tes amis ? Tu crois qu’ils resteraient avec toi… s’ils savaient la vérité ? »

Les runes autour d’eux s’illuminent d’un rouge plus vif.

Elias tombe à genoux, les mains sur la tête.

— « Assez… »

La silhouette se penche vers lui. Son visage se déforme. Les traits d’Elias… mais plus vieux, marqué par la haine et le sang.

— « Tu ne peux pas fuir. Pas ici. Pas dans le Temple. Tu dois dire la vérité… ou tu mourras. »

Un grondement. Le sol tremble. Des chaînes écarlates surgissent et s’enroulent autour de ses bras, de ses jambes.

Elias hurle, tiré vers le sol.

— « Lâche-moi ! »

Elias leva rapidement la tête en regardant la silhouette dans les yeux, en fronçant les sourcils sur son visage de la colère mais surtout de la peur.

— « Alors parle. » dit la voix. « Avoue ce que tu caches. Avoue ce que tu es vraiment. »

Elias serre les dents. Les chaînes l’écrasent, les runes brûlent sa peau. Son souffle se brise.

« Jamais !!! »

Repondit Elias remplit de colère et de rage

« Alorss laisse toi submerger par ses chaînes et oublie tes chère amis »

Repondit la silhouette sombre

Il baissa la tête, puis repondit doucementement

— « Je… »

Silence.

Les chaînes se resserrent encore.

Le sol se fissure sous lui.

Une dernière seconde…

— « Elias ! »

La voix de Selene. Venant d’un endroit Lointain.

Il relève la tête, haletant.

Et tout devient noir.

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Elias disparaît dans le néant. A-t-il réussi ? Échoué ? Le chapitre s’arrête là.