J’Ai Perdu À Mon Propre Jeu
chapitre 1 Caprice n.1
Je déteste faire bonne impression.
Pas parce que je suis incapable de le faire. Au contraire, je suis plutôt douée pour ça, en général. Sourire, poser les bonnes questions, faire semblant d’aimer la tarte aux poires de la grand-mère d’un mec que je déteste. Tout ça, je sais faire
Mais ce soir-là, ce n’était pas un dîner classique.
C’était le dîner où je devais absolument me faire pardonner par Simon Desrosiers, le grand frère de Mathéo. Et pour une fois, j’étais pas sûre d’être à la hauteur.
Parce que Simon ?
Il m’avait déjà cataloguée. Mauvaise case. Mauvaise vibe. Mauvais tout.
Et tout ça à cause d’un stupide malentendu la première fois qu’on s’était croisés. J’avais fait une vanne sur les gens trop rigides. Il avait cru que je parlais de lui. Il n’avait pas eu tort. Mais quand même. Un sourire, un peu d’auto-dérision, et on en parlait plus, non ?
Eh bien non. Pas avec Simon-le-grincheux-surprotecteur-de-son-frère.
Mais bon. Je devais faire un effort. Pour Mathéo.
Parce que Mathéo, c’est mon pilier. Mon meilleur ami. Celui qui m’écoute à 3h du matin quand je panique pour un exposé bidon. Celui que j’aime peut-être un peu plus que je devrais. Celui qui, ce soir, m’a demandé, avec ses yeux de chiot fidèle, de bien vouloir venir dîner “tranquillement” chez eux.
Alors j’ai mis une chemise, du parfum et un masque de fille sage. Et j’ai sonné à la porte des Desrosiers à 18h59.
Simon
Tu es à l’heure. Ça m’étonne presque, dit une voix derrière moi alors que Mathéo ouvrait.
Je me retournai. Simon. Appuyé contre l’encadrement de la porte du salon.
Il n’avait pas l’air agressif. Juste… observateur. Un peu froid, mais pas hostile.
Je levai les yeux au ciel en souriant.
Juliette
— J’ai fait un effort. Pour la paix dans le monde. Et pour le gratin de ton frère.
Matheo
C’est pas un gratin, c’est une tarte aux légumes, précisa Mathéo.
Juliette
C’est pire, soufflai-je.
Simon esquissa un sourire, à peine visible. Et c’est là que j’ai cru que, peut-être, les choses allaient s’arranger.
Le dîner s’est déroulé dans une ambiance… correcte. Simon parlait peu, mais pas mal. Il posait des questions, polies, parfois presque gentilles. Je répondais, en restant sur mes gardes. Mathéo, lui, semblait ravi de nous voir ne pas nous entretuer.
Quand je suis repartie, il faisait nuit. Simon m’a raccompagnée jusqu’à la porte, silencieux. Puis, au moment où je sortais, il a lâché :
Simon
— T’as été plus supportable que prévu. Bonne soirée, Juliette.
Je me suis contentée d’un “merci”, un peu ironique.
Mais au fond, j’étais soulagée.
C’était bon, non ? J’avais fait ma part.
Le lendemain, au lycée.
J’étais seule dans un couloir vide, en train de chercher mon carnet de correspondance dans mon sac quand il est arrivé.
Simon. Sauf que cette fois, il n’avait rien de gentil.
Simon
Faut qu’on parle, m’a-t-il dit. Deux minutes.
Je le fixai, surprise. Il était censé bosser, pas traîner dans mon lycée. Qu’est-ce qu’il fichait là ?
Juliette
J’ai pas de temps, Simon. J’ai philo dans cinq minutes.
Simon
Parfait. Je serai rapide.
Il me fixa avec son calme étrange. Trop calme.
Simon
Hier, t’as joué la comédie. C’était mignon.
Juliette
C’est pas une comédie, j’ai été sincère.
Simon
Peut-être. Mais une soirée sage ne fait pas oublier une première impression catastrophique. Et moi, j’aime pas les gens qui tournent autour de mon frère s’ils sont pas nets.
Juliette
Donc quoi ? Tu veux que je m’excuse encore une fois ?
Il esquissa un sourire. Froid. Calculé.
Simon
Non. Je veux un service.
Juliette
Quel genre de service ?
Il s’approcha. Pas trop, juste assez pour m’effleurer avec son épaule,un picotement me traversa la peau quand la chaleur de sa peau découverte pas son tee shirt manche courte effleura la mienne . Je me surpris à observer la forme de ses bras .
Simon
Et oh tu m’écoutes ?
Juliette
Ahh oui pardon tu disais
Il me fixe d’un air bizzare comme si j’étais suspecte me forçant à sortir de ma contemplation
Simon
Je disais donc tu devras te faire passer pour ma copine 2semaine pour que je puisse me débarrasser de certaines de tes petit copines les affole à qui les hormones sont monté à la tête
J’ai éclaté de rire. Un peu trop fort.
Juliette
Tu veux que je devienne quoi ? Ton assistante perso ?
Simon
Tu veux te faire pardonner,non ?
Je sentis la colère monter.
Je songe quelque secondes avant de lui répondre
Je savais pas qu’il avait autant la côte c vrais qu’il avait déjà atteint 18 ans lui qui a du redoublé pour s’occuper de Thomas quand il été malade . Je l’observe et je me dis qu’en faite il est pas si mal mais que son caractère viens tous gâché
Juliette
Et Mathéo, il est au courant de ton délire
Simon s’arrêta. Son regard se durcit.
Simon
Tu ne dis rien à Mathéo. C’est notre accord. Un marché. Tu veux que je dise à mon frère que je t’ai jugée trop vite ? Que tu mérites sa confiance ? Gagne-la.
Juliette
Ok je dirais rien je peux y aller la
Alors que je m’apprête à partir je sens une mains sur mon poignet
Simon
Attend, qui dit cours de philo, cours commun donc tu t’assois à coté de moi
Je me fige,il se fou de ma gueule ?
Je le fixe attendant qu’il me dise qu’il rigole mais cela ne viens pas
Je comprend alors qu’il est sérieux
Si je devais passe tout mes cours en commun à coté de lui c’était vrm foutue vu qu’il été dans mes 2 spécialités et dans ma Lv2 c’est à dire 14h à ses cotée pendant 2 semaines
2 semaine ou j’allais devoirs le supporté
2 semaine à me faire passer pour ce que je ne suis pas
2 semaine dans le mensonge total
Je savais que Simon n’était pas un Roméo.
Mais je n’avais pas prévu qu’il devienne…
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