Chapitre 1 – Double Jeu
La nuit étouffait la ville sous un voile de néons rouges et bleus. Jin avançait d’un pas assuré dans la ruelle étroite, son téléphone serré contre son oreille.
« Tu l’as ? » murmura-t’il, la voix basse et calme.
« Oui. Elle est seule, dans le bar au coin. »
Le sourire froid de Jin s’étira à peine, ses yeux bleus perçants fixés sur la silhouette féminine qui sirotait un verre, ignorant qu’elle était déjà la proie d’un autre prédateur invisible.
Il s’approcha, costume impeccablement ajusté, chemise légèrement ajusté laissant deviner une chaîne argentée. Pas de place pour l’erreur.
« Mission acceptée. »
Il s’installa à côté d’elle, levant un sourcil : « Tu viens souvent ici pour oublier tes problèmes, ou c’est juste moi que tu veux impressionner ? »
Elle ricana, yeux brillants : Tu penses que je me laisse impressionner ? T’as pas l’air du genre à jouer dans la cour des grands, gamin. »
Jin haussa les épaules, l’air désinvolte : « Peut-être que c’est toi qui n’a jamais jouer avec le bon joueur. »
La soirée promettait d’être longue.
Le lendemain, salle de classe, lumière crue. Jin portait le même uniforme que tout les autres, mais son regard trahissait une fatigue que personne ne remarquait.
« Hey, Jin, t’es encore à la boule pour le contrôle ? » lança un gars du fond, le sourire moqueur.
jin haussa les épaules, feignant le désintérêt. Il savait que derrière cette façade d’élève tranquille, sa vraie vie battait au rythme d’un danger constant.
Un message s’afficha sur son téléphone : « Nouvelle cliente. Toi seul pour gérer. »
Il soupira. Le jeu recommençait.
Chapitre 2 – La Reine Du Lycée
Le son des talons résonnait dans le couloir, tranchant comme une glaive. Jin releva la tête, croisant la regard glacé de Leila.
Elle était la reine du lycée, beauté glaciale et cerveau affûté, avec un sourire qui n’atteignait jamais ses yeux.
« Jin, » dit-elle, d’une voix douce-amère, « tu joues à un jeu dangereux. »
Il haussa les épaules, la défiant du regard : « C’est toi qui m’as appelé. Qu’est-ce que tu veux ? »
Elle s’approcha, si près qu’il pouvait sentir son parfum, mélange d’orchidée et de menace.
« Je veux te tester. Voir si tu es vraiment aussi invincible que tu le prétends. »
Un frisson d’excitation parcouru Jin. Une fille qui ne se laissait pas déduire ? Le défi parfait.
Mais sous cette façade, il devinait une vérité plus sombre. Leila n’était pas une peste de lycée. Elle cachait quelque chose — quelque chose qui pourrait bien faire vaciller Jin.
« Très bien, Leila. Montre-moi ce que t’as dans le ventre. »
Et le jeu commençait.
Chapitre 3 – Proposition indécente
Jin était appuyé contre le mur derrière le lycée, les mains dans les poches, l’air faussement calme.
Leila arriva sans un bruit, ses talons ne claquent plus — étrange.
Elle le fixa un instant, sans un mot. Puis sortit une enveloppe noire de sa veste.
« Prends ça. »
Il l’ouvrit lentement. À l’intérieur : une photo. Un nom. Un montant.
« C’est pas un contrat. C’est un avertissement. Si tu refuses, d’autres accepteront. Mais ils ne seront pas aussi… discrets. »
Jin plissa les yeux. Ce n’était plus un jeu de flirt. C’était autre chose.
Plus grand. Plus dangereux.
« Qui est cette fille ? » demanda-t-il, en désignant la photo.
Leila détourna le regard, juste un instant.
« Celle que tu vas devoir briser. »
Chapitre 4 – La fille sur la photo
Elle s’appelle Nami.
Cheveux courts, lunettes rondes, l’air timide et invisible — exactement le genre que personne ne remarque.
Mais Leila ne choisissait jamais au hasard.
Jin la repéra dès le premier jour. Assise seule, au fond de la bibliothèque, elle griffonnait dans un vieux carnet, le visage plongé dans l’ombre.
Il s’approcha sans bruit, puis posa un doigt sur la table, juste à côté de son cahier.
« Je cherche un livre… mais je crois que je viens de trouver quelque chose de bien plus rare. »
Elle releva les yeux. Surprise. Méfiante.
« Tu veux quoi ? »
Jin força un sourire doux, presque maladroit — celui qu’il réservait aux cibles fragiles.
« Juste discuter. J’ai vu que t’écrivais. Ça m’a intrigué. »
Elle cligna des yeux, hésitante.
Il vit alors. Dans son regard.
La faille.
Pas une cible facile. Une âme fêlée.
Et cette fois… ce n’était plus du jeu.
Chapitre 5 – L’approche
Nami n’avait pas l’air de se méfier, mais elle ne faisait pas non plus confiance.
Elle observait Jin avec ses grands yeux tristes, comme si elle attendait qu’il se lasse. Qu’il parte, comme les autres.
Mais Jin était un professionnel.
et cette fois, c’était personnel.
Il s’assit face à elle, dans le coin tranquille de la bibliothèque. Elle ne disait rien. Lui non plus. Juste le silence entre les deux inconnus.
Puis, elle parla.
« Si tu veux te moquer, fais-le vite. Je préfère ça au silence poli. »
Jin sourit intérieurement.
Elle était cassée, mais pas soumise.
« J’me moque pas, » repondit-il simplement. « J’vais pas te sauver non plus. Juste… parler. »
Elle leva un sourcil, sans conviction.
« Et t’es toujours aussi sociable avec les filles invisibles ? »
« Non. Mais t’as l’air moins invisible que tu le crois. »
Elle pinça les lèvres, rougit légèrement — et referma le carnet d’un coup sec.
Ils parlèrent pendant dix minutes. De rien. De tout. De livres. De musique. De vide.
Jin utilisait des fragments de vérité dans ses mensonges. C’était ce qui les rendait crédibles.
Mais au fond, il le savait.
Nami… elle lui ressemblait.
Trop.
Plus tard ce soir là…
Jin s’assit sur le revers de la fenêtre de son studio.
il fixa la photo de Nami que Leila lui avait donnée.
Il y avait quelque chose d’étrange… cette cible n’avait pas l’aura des précédentes.
Il relut le message de Leila :
« Rends-la accro. Puis détruis-la. Je veux qu’elle ne puisse plus se relever. »
Il sera le téléphone.
— Pourquoi elle ? C’est quoi ton plan, Leila ?
Le lendemain…
Nami l’attendait, assise sur les marches du toit. C’est elle qui l’avait envoyé le message cette fois :
« T’as dit que tu voulais parler. Moi aussi. Retrouve-moi. »
Jin arriva sans un mot. Elle lui tendit une feuille, froissée.
Un poème. Écrit par elle. Brutal. Magnifique. Violent.
« J’ai trop souvent aimé les mensonges. Jusqu’à ne plus reconnaître ceux qui me regardaient.
Si tu mens aussi, je préfère que tu sois beau.
Au moin, ça me donnera raison de tomber. »
Jin releva les yeux.
Elle le fixa, vulnérable, presque suppliante.
Mais lui, il ne broncha pas.
Son regard resta calme, sans chaleur. Calculateur.
Il plia doucement le poème et le glissa dans sa poche.
« C’est beau. Et dangereux. Comme tout ce qui mérite d’être brisé. »
Il se leva, l’air un peu détaché, mais sourit quand même, un faux sourire… mais convaincant.
« À demain, Nami. Continue d’écrire, tu as un sacré talent »
Dit-il avant de s’en aller
Chapitre 6 – La Reine Contre le Roi
Leila l’attendait dans le salon privé du lounge scolaire. Seuls les héritiers, les intouchables et les hypocrites de haut rang y avaient accès.
Elle sirotait un thé glacé comme si elle signait un contrat d’armement.
Jin entre sans frapper,mais dans les poches, le regard parfaitement neutre.
« Tu commences à t’impliquer, Jin. »
Il haussa un sourcil.
« Si t’appelles ça s’impliquer? T’as jamais du voir un gigolo bosser. »
Elle sourit. Froidement.
« Tu t’adoucis. C’est mignon. Dangereux, mais mignon. »
Il s’assit sans invitation, croisant les jambes comme si c’était chez lui, mais malgré ça, restait toujours mortellement beau.
« Je joue le rôle que tu m’as donné. Rien de plus. »
« Faux. »
Leila sortie une tablette, ouvrit une vidéo.
Nami, sur le toit. En train de se sourire. Pour la première fois.
« Tu la rends heureuse. Trop. »
Jin la regarda juste parler, l’air désinvolte mais serra quand même la mâchoire, sans parler.
Leila pencha la tête.
« T’as oublié qui donne les ordres ici ? Je t’ai payé pour la briser, pas pour la réparer. »
Il la fixa, longuement.
puis, lentement :
« Et si je faisais les deux à la fois ? Tu seras satisfaite, non ? »
Le sourire de Leila revient. Tranchant comme une lame.
« Tant que tu gagnes, Jin. Mais n’oublie pas : dans ce jeu, même les rois tombent. »
Chapitre 7 – C’est Moi qui Décide
Le soleil tombait lentement sur le lycée privé comme un rideau de velours.
Jin marchait seul dans la cour arrière, verset sur l’épaule, oreillettes dans les oreilles, l’air ailleurs. Mais il n’était pas ailleurs. Il surveillait tout. Même on croyait qu’il rêvassait.
Nami l’attendait plus loin, appuyé contre un arbre, carnet à la main. Elle lui fit un petit signe de tête. Presque timide.
Il ne répond pas. Il la laissa attendre. Deux minutes. Trois.
Puis, seulement, il s’approcha.
« J’espère que t’as écrit mieux que la dernière fois » dit-il, sans sourire.
Elle haussa les épaules, un peu vexée.
« Je croyais que tu voulais le lire, pas me juger »
Il la fixa droit dans les yeux. Un regard qui disait : « C’est moi qui mène, pas toi »
« Je lis ce que je mérite de lire. Tu crois que c’est à toi de décider ce que je ressens ? »
Elle rougit, prise au piège.
silence. Elle baissa les yeux.
Jin a changé, du moin… c’est ce qu’on pense.
Chapitre 8 – La nouvelle Total Fashion Queen
...Yurina entra dans la salle commune dans un clip....
Cheveux brillants, uniforme trop serré pour être accidentel, téléphone plaqué contre l’oreille, mais écran éteint — classique.
Elle balaya les lieux du regard. Tout le monde la regardait.
Enfin… presque tout le monde.
Jin, lui, était dans un coin, assis, jambes croisées, casques sur les oreilles, en train de un magazine de mode. Parce que oui, même ça, il pouvait le faire avec style.
Elle s’approcha, sourire hautain aux lèvres, mâchoire légèrement relevée, comme si elle montait sur un podium invisible.
« Jin, c’est ça ? J’ai entendu parler de toi.
Il leva à peine les yeux.
« Dommage, t’es sur le bon jour. »
Yurina glousse. Un gloussement fabriqué.
« Tu refuses jamais de belles choses, non ? »
Il posa lentement son casque sur ses épaules, un sourire léger au coin des lèvres. Pas chaleureux. Juste… amusé.
« Les belles choses, le les choisis. Je les collectionne pas. Surtout quand elles brillent sous les néons. »
Elle écarquille un peu les yeux .
silence autour d’eux. Les regards fusaient.
Yurina croisa les bras, piquée dans son égo.
« T’as un problème avec les filles qui assument leurs beauté ? »
« Non, j’ai un problème avec celles qui croient que leur beauté suffit. »
Et là, son regard devint plus perçant. Froid. Il la regarda droit dans les yeux.
« T’es belle, Yurina. Mais t’es aussi vide. J’aime quand ça sonne creux, mais seulement quand c’est une bouteille de champagne. »
Elle recula d’un demi-pas, maquillage intact mais ego fendu.
Jin se leva, remit son casque, et glissa un mot en passant :
« Tu veux briller ? Éteins ton miroir d’abord. »
Fin du chapitre 8
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