Ce roman contient des passages pouvant heurter la sensibilité des lecteurs. Par conséquent il est important de bien lire les avertissements sur les trigger warning

Ce roman contient:

- des scènes de violence (s4ng, m3urtre….)

- des scènes de toxicité relationnelle et psych0logique

- des passages sur la santé mentale

-des références à la m0rt

….

Si après ces avertissement vous souhaiter toujours lite cette histoire j’espère qu’elle vous plaira.

MAIS SURTOUT NE VOUS FORCEZ PAS À LA LIRE SI CELA EST DÉRANGEANT POUR VOUS

New York – 2h37 du matin.

Un cri étouffé, un c0up de feu.

Le silence qui suit est presque sacré.

Je retire lentement le silencieux de mon B3retta noire, un sourire étirant mes lèvres littéralement peintes de rouge s4ng.

Mon regard froid glisse sur le c0rps encore chaud d’un traître à gen0ux, la c3rvelle éclatée contre le marbre de mon propre salon.

Je penche la tête, presque fascinée par la façon dont le s4ng s’étale. Comme un tableau abstrait que j’aurais peint de mes mains.

— Pathétique, murmure ai-je en m’essuyant les doigts sur la veste du cadavre. Il me suppliait… J’adore quand ils supplient.

Sana, grande brune aux yeux sombres, entre dans la pièce sans surprise. Elle me connaît depuis toujours. Elle sait que ce genre de scène est pour moi un bain chaud est pour d’autres une scène d’h0rreur

— On avait encore besoin de lui, tu sais.

— Faux, dit Emma en apparaissant à son tour, blonde, calme, posée. Il allait nous doubler. T’as bien fait, Lia.

— Évidemment que j’ai bien fait, la coupais-je d’un ton tranchant.

-Je fais toujours bien les choses.

Je me redresse, mes boucles brunes encore éclaboussées de rouge. Rien ne semble me perturber. Ni la m0rt. Ni la trahison. Ni l’idée qu’un jour, quelqu’un puisse vouloir me faire tomber.

Moi c’est Lia Kurokawa j’ai 20 ans et je suis la chef du clan Kurokawa, un clan mafieux.

Certains m’appelle le M0nstre sacré d’autres la dangereuse beauté, La reine s4nguinaire ou encore la Psych0pathe déclarée.

Je n’ai qu’une obsession : voir s0uffrir ceux qui m’ont brisée. A 15 ans j’ai juré de réduire la mafia albanaise en cendres pour avoir ass4ssiné mes parents sous mes yeux.

Ce serment… je l’honore à chaque goutte de s4ng versée.

Pendant ce temps là, de l’autre cote de la ville

Lyle Carter s’entraîne dans l’obscurité. Son torse nu est marqué de cicatrices anciennes, témoins des années de t0rture qu’il a subies pour devenir l’arme parfaite.

Il est seul comme toujours.

Il ne dort presque jamais. Il préfère ressentir la d0uleur. Elle le garde humain… ou du moins ce qu’il en reste

Le lendemain – Soirée privée dans un club ultra sélect, Manhattan.

J’entre, escortée par Sana et Emma, dans une robe noire fendue qui épouse mon c0rps comme un crime parfait.

La musique s’arrête presque quand je franchis les portes. Tout le monde sent que le Diable est dans la salle.

Je ne regarde personne, je sait qu’ils me regardent tous.

Les hommes ? Déjà à mes pieds.

Les femmes ? Jalouses intriguées ou terrifiées parfois les trois

Je s’assois dans un coin VIP sans prêter attention à l’agitation. Je suis là pour fêter mon dernier m3urtre, pour boire et oublier que ses cauchemars ont des visages.

C’est à ce moment là qu’un homme entre dans ce club. Il la remarque au premier regard mais il comprit directement, cette femme n’est pas ordinaire. Elle est la m0rt incarnée. Une reine noire sur un échiquier de s4ng.

Mais ce qui l’attirais le plus, c’était son regard.

Un regard hautain, cruel.

Un regard qui disait: je pourrais t’écraser sans même me souvenir de ton nom.

Il s’approche de moi , un sourire en coin.

— Toi, t’as pas peur de m0urir.

Je le détaille de haut en bas, comme s’il n’était qu’un meuble de décoration.

— Toi non plus.

— J’m’appelle Logan, dit-il, tendant la main.

Elle ne la serre pas.

— Tant mieux. Mais je t’ai rien demandé alors à quoi sa te sert de me dire ton nom ?

— Je me dis que cela pourrait te servir beauté .

— Je vois pas en quoi. Les seuls truc qui me font vibrer et qui m’intéressent le plus se sont les balles dans le crân3 avec les regards de désillusion quand ma cible comprend que se sont ces dernières minutes.

Logan commence à rigoler. A vrai dire je ne voyait pas se qu’il y’avait de si drôle dans ma phrase mais je sentais quelque chose en lui. Une aura, une aura de dangerosité et sa, sa m’intriguais légèrement.

A suivre…

Le club était plein, mais pour nous, il n’existait plus que cette bulle de tension, ce face-à-face électrique.

Je sirotais lentement mon verre, mes lèvres effleurant le bord du cristal comme si elles goûtaient du poison. Je n’avais toujours pas regardé Logan dans les yeux, mais il était patient. Le genre de patience qui tue lentement.

— T’es toujours aussi glaciale, ou c’est juste moi qui t’inspire rien ?

Un léger sourire soulève la commissure de ses lèvres.

— Tu crois que tu m’inspires quelque chose, toi ? C’est mignon. Presque pathétique.

Il s’installe à côté de moi, sans demander la permission c’est presque malaisant.

— Tu préfères les mecs soumis, c’est ça ? Ou c’est juste que personne ose te parler ?

— Je préfère les mecs m0rts. Ça m’évite les discussions inutiles et sa me procure une sensation que même les montagnes russes ne donne pas.

Il rit, un rire grave, moqueur. Pas parce qu’il trouve ça drôle, mais parce qu’elle le fascine. Elle est toxique, brutale, sublime.

Un cocktail mortel. Et ça tombe bien, il adore mourir à petit feu.

— T’as un ego monstrueux.

— J’ai de quoi l’avoir. Toi, t’as quoi ? Une belle gueule, et sûrement un engin trop fière. Tu m’ennuies déjà avec tes paroles lunaires

Il s’approche, ses yeux plantés dans les miens. Il est à deux doigts de me provoquer physiquement, trop proche, trop sûr de lui.

Mais je ne recule pas, je ne recule jamais.

— Tu veux que je sois honnête ? dit-il.

— C’est censé me fasciner ? Vas-y, je t’écoute, Logan.

Il se pencha, sa voix glissa contre ma nuque comme une menace douce.

— Je t’ai vue entrer et j’ai su que tu pouvais me briser… J’ai eu envie que tu le fasses, voir comment une femme avec une arrogance qui ne lui fait pas gonfler les chevilles pouvait tout briser sur son passage

Je lève enfin mes yeux en direction des siens et pour la première fois, un léger trouble traverse mes pupilles. Très léger, presque invisible pourtant cela suffisait à attiser ma curiosité.

Je me redressa lentement, m’approcha à mon tour, mes lèvres frôlant son oreille.

— Tu veux que je te brise ? T’es bizarre comme mec. Je suis pas une psychiatre qui doit soigner les traumas des âmes perdues.

Je me suis donc levée par la suite laissant mon verre vide sur la table et je lui ai tourné le dos, mes hanches oscillant avec cette insolence naturelle qu’aucunes autres femme ne possède.

Logan me suit du regard, sourcils froncés, comme s’il venait de rencontrer un démon déguisé en humaine.

Il essaya d’attraper ma main, mais je l’ai rabattu avant

Il commence donc à essayer de me retenir

- Attend….

- Quoi encore ? Tu supportes pas qu’on te dise non ?

- Tu ne m’a pas dis ton nom ?

- Mon nom ? Tu n’as pas besoin de le savoir petit toutous.

- Petit toutous ? Dit il d’un ton surpris

- Oui tu ressembles à un petit chien remuant sa queue envers son maître et attendant sa friandise. Quelque chose me dit que ta envie de te servir de se qui il y a en bas. Autant que je te le dise t’es pas mon genre. Les hommes pathétique remuant la queue au lieu de m’impressionner finissent tous avec une balle dans le crâne parce qu’ils n’ont pas réussi à me satisfaire.

Il resta figé après mes paroles comme si mon mauvais caractère l’avait bluffé et moi je sortis du club avec Emma et Sana

A suivre….