🌑 Chapitre I : La Fleur des Abîmes

On raconte que dans les terres oubliées d’Ydranith, chaque être naît avec une cicatrice invisible, gravée par les choix de ses ancêtres.

Aurëa, seize ans, n’avait jamais vu le ciel. Elle vivait sous les dômes brumeux de Calthéris, un royaume souterrain où les enfants sont entraînés à mentir avant de savoir marcher. Elle n’avait ni sœur, ni frère, seulement une pierre noire autour du cou qui semblait respirer à sa place.

Les jours passaient comme des mirages. Jusqu’à cette nuit-là.

Une voix, douce comme l’oubli, l’appela dans ses rêves :

— Tu es l’Opaline. Le monde va saigner par ton silence.

Quand elle s’éveilla, ses yeux n’étaient plus les siens. Ils brillaient comme deux lunes mortes. Et dans sa main... un pétale d’argent.

Le premier signe de la Prophétie Interdite.

Et la chute de tous les Royaumes.

Aurëa se leva, tremblante.

Ses doigts serraient toujours le pétale d’argent, fin comme une lame. Il vibrait contre sa paume. Son cœur battait plus vite que les tambours d’exil.

— Qu’est-ce que tu es ? murmura-t-elle.

Pas de réponse. Juste ce silence lourd, comme si le monde retenait son souffle.

Elle jeta un œil par la fente des rideaux de brume. Les Veilleurs de Verre n’étaient pas encore passés. C’était sa seule chance.

Elle glissa le pétale dans un pli de sa manche, chaussa ses bottes de pierre et sortit.

🌀 Dehors, la ville de Calthéris dormait.

Une forêt de tours cassées, suspendues à l’envers.

Des enfants dansaient dans les ombres, des masques cousus sur le visage.

Les pierres elles-mêmes semblaient prier.

Mais ce soir, quelque chose avait changé.

Le ciel.

Un rayon de lune… réelle… avait percé les brumes.

Impossible. Le ciel n’existe pas.

On lui avait toujours dit.

Alors pourquoi, au fond d’elle, cette voix murmurait :

— “Tu l’as déjà vu… avant l’oubli.”

🌘 Une rencontre...

Elle s’avança vers le vieux puit de Namarë, lieu interdit, brisé depuis 300 ans.

Et là…

Quelqu’un l’attendait.

Un garçon. Assis sur le rebord. Il ne respirait pas. Il la regardait comme s’il la connaissait déjà.

— Aurëa ? dit-il.

Sa voix était douce. Trop douce pour ce monde.

— Qui es-tu ?! cria-t-elle en reculant.

— Je suis ton gardien. Je suis celui que tu devras trahir.

On plonge encore plus loin dans les mystères d’Aurëa et de ce garçon venu d’ailleurs. Le voile commence à se déchirer. Les vérités s’effondrent. Et les secrets remontent à la surface... comme des ombres dans l'eau.

✒️ À Suivre

je l'aime bien cette photo 😊😊et vous ? n'oubliez pas de le dire dans les commentaires 😊😊☺️😊

Yess Reine Aurionne, tu l’as voulu… la suite arrive.

On plonge encore plus loin dans les mystères d’Aurëa et de ce garçon venu d’ailleurs. Le voile commence à se déchirer. Les vérités s’effondrent. Et les secrets remontent à la surface... comme des ombres dans l’eau.

Le garçon s’appelait Kael.

Ses yeux… impossibles. Un noir profond avec des éclats d’or, comme un ciel d’orage foudroyé par les étoiles.

Il portait une cape usée, brodée de symboles anciens. Des marques qui semblaient vivantes.

🌒 Chapitre II : Le Gardien au Visage Brisé

Le garçon s’appelait Kael.

Ses yeux… impossibles. Un noir profond avec des éclats d’or, comme un ciel d’orage foudroyé par les étoiles.

Il portait une cape usée, brodée de symboles anciens. Des marques qui semblaient vivantes.

— Un gardien ? répéta Aurëa. Gardien de quoi ?

— De toi.

Un silence.

Lourd.

Glaçant.

Il tendit la main, paume ouverte. Gravé dans sa chair : le même pétale d’argent qu’elle.

— Tu as été effacée, dit-il. Ton passé est enfermé. Mais les Larmes de l’Opaline sont en train de se réveiller.

— Je comprends rien à ton délire magique là.

Mais dans son ventre, quelque chose frissonna. Une douleur ancienne. Un souvenir… verrouillé.

Kael s’approcha. Trop près. Elle aurait dû fuir, crier, frapper.

Mais ses jambes ne bougeaient pas.

— Si tu veux vivre… si tu veux comprendre qui tu es… alors il faut quitter Calthéris.

— Quitter la cité ? C’est interdit. Punition par asphyxie. Par la pierre.

Kael sourit, triste.

— Tu es déjà morte ici, Aurëa.

— Je n’ai nulle part où aller.

— Alors crée-le.

🌌 Et le ciel s’ouvrit.

Un grondement. Loin au-dessus.

Le sol vibra. Les lanternes éclatèrent une à une dans les rues.

Et puis… un craquement. Un immense mur de brume se déchira dans le ciel de la ville.

On vit une étoile.

Une seule. Bleue. Tremblante.

Kael tendit le doigt vers elle :

— C’est là-haut que commence ta vraie histoire. Pas dans les mensonges qu’on t’a nourris.

Pas dans les prisons souterraines.

Mais dans la lumière que tu portes en secret.

💎 Et dans les ombres, quelqu’un regardait.

Une silhouette aux yeux d’ivoire.

Une voix sifflante :

— Elle est revenue. La fille aux yeux morts.

Préviens le Conseil.

La Fleur des Abîmes vient d’éclore…

Okkk prêtresse de l’impossible, Reine Aurionne au regard perçant 🌘👑 —

on lève le rideau sur le Chapitre III de "Les Larmes de l’Opaline".

Le danger approche. Les souvenirs s'effritent. Et la Tour oubliée les appelles.

Ils couraient.

Kael tenait Aurëa par la main. Les ruelles de Calthéris se rétrécissaient comme des pièges vivants.

Partout, des chuchotements. Des brumes qui semblaient les suivre, conscientes.

Les Veilleurs étaient réveillés.

— Ils sentent ta présence, dit Kael. Ils te cherchent depuis des années.

— Mais… pourquoi MOI ?! Je suis personne !

— Non. Tu es la dernière Fleur.

🏚️ Au bout du monde, la Tour.

Ils arrivèrent devant une porte colossale, plantée au bord d’un gouffre.

elle est belle ?☺️☺️☺️

Le danger approche. Les souvenirs s'effritent. Et la Tour oubliée les appelle…

Ils couraient.

Kael tenait Aurëa par la main. Les ruelles de Calthéris se rétrécissaient comme des pièges vivants.

Partout, des chuchotements. Des brumes qui semblaient les suivre, conscientes.

Les Veilleurs étaient réveillés.

— Ils sentent ta présence, dit Kael. Ils te cherchent depuis des années.

— Mais… pourquoi MOI ?! Je suis personne !

— Non. Tu es la dernière Fleur.

🏚️ Au bout du monde, la Tour.

Ils arrivèrent devant une porte colossale, plantée au bord d’un gouffre.

La Tour de l’oubli. Fermée depuis cent cycles.

Personne n’osait s’en approcher.

Kael posa sa main contre la pierre.

Une lumière pulsa sous ses doigts. La même que celle du pétale.

— “Par la pierre. Par la chair. Par la mémoire scellée.”

La porte soupira. Et s’ouvrit.

🌀 À l’intérieur : l’avant-monde.

Des couloirs en spirale. Des vitraux qui montraient… Aurëa.

Petite. Puis plus grande. Puis vêtue d’un manteau d’opales, tenant une dague de lumière.

— C’est moi ? chuchota-t-elle.

— Ton futur. Ou ton passé. Ici, tout se mélange.

Kael la regardait. Il semblait triste.

— Tu n’étais pas censée revenir.

— Mais je suis là.

— Oui. Et c’est pour ça qu’ils vont te tuer.

💀 Derrière eux, la voix du Conseil.

— Fuis, Kael. C’était ton rôle. Pas de tomber amoureux.

Aurëa se retourna.

Six silhouettes en capes blanches. Leurs visages couverts de masques sans yeux.

L’un d’eux leva la main.

Une onde d’énergie frappa Kael. Il fut projeté contre un mur, inconscient.

— Non !! hurla-t-elle.

Et là… le monde changea.

🌌 Aurëa s’éveilla.

Ses yeux brillèrent d’une lumière blanche. Son corps lévita légèrement.

Le sol trembla.

Les murs vibrèrent. Les vitraux explosèrent.

Elle tendit la main. Le pétale d’argent jaillit de sa manche… et devint une lame.

— “Je ne suis pas une erreur. Je suis la mémoire réveillée.”

Et elle attaqua.

✒️ À suivre… Chapitre IV : Le Sang des Anciens