Salut.
Moi c’est 𝑬𝑪𝑹𝑰𝑽𝑨𝑰𝑵.
Aujourd’hui, je ne vais pas vous parler de princes et de princesses.
Pas d’histoire d’amour à guérir le monde. Pas de fin heureuse.
Ce que je vais vous raconter,
c’est l’histoire d’un Omega pris au piège.
Un garçon qui pensait qu’on pouvait aimer un Alpha qui brûle.
Un garçon qui a cru qu’une main posée sur sa peau signifiait protection.
Un garçon qui s’appelait Livaï,
et qui a appris, trop tard, que l’amour n’est pas censé faire mal.
Cette histoire n’est pas douce.
Cette histoire n’est pas belle.
Mais elle est vraie.
Pour celles et ceux qui vivent en silence.
Pour celles et ceux qui restent…
par peur, par honte, ou par amour.
Ce roman est pour vous.
Bienvenue dans:
𝐒𝐎𝐔𝐒 𝐓𝐎𝐍 𝐄𝐌𝐏𝐑𝐈𝐒𝐄
🖤 Fiche des personnages
🩸 Livaï – l’Omega
Silencieux. Mince. Un peu trop pâle.
Des yeux d’orage et une voix douce qu’on n’écoute plus.
Il n’était pas censé tomber amoureux.
Il voulait juste être libre.
Il a cru que l’amour pouvait le sauver.
Il apprendra que parfois, l’amour est une cage.
—
🔥 Eren – l’Alpha
Magnétique. Séduisant. Intouchable.
Il sourit comme un dieu et frappe comme un démon.
Il donne tout, puis il reprend. Il fait croire. Puis il détruit.
Et pourtant, il dit aimer.
Il dit : « Tu m’appartiens. »
—
🌑 Le silence – le troisième personnage.
Il s’installe dans la maison.
Il étouffe les cris.
Il berce les larmes.
Il grandit entre eux deux…
jusqu’à devenir plus fort que l’amour.
^^^𝑬𝑪𝑹𝑰𝑽𝑨𝑰𝑵❤️^^^
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Salut.
Moi c’est 𝑬𝑪𝑹𝑰𝑽𝑨𝑰𝑵.
Aujourd’hui, je ne vais pas vous parler de princes et de princesses.
Pas d’histoire d’amour à guérir le monde. Pas de fin heureuse.
Ce que je vais vous raconter,
c’est l’histoire d’un Omega pris au piège.
Un garçon qui pensait qu’on pouvait aimer un Alpha qui brûle.
Un garçon qui a cru qu’une main posée sur sa peau signifiait protection.
Un garçon qui s’appelait Livaï,
et qui a appris, trop tard, que l’amour n’est pas censé faire mal.
Cette histoire n’est pas douce.
Cette histoire n’est pas belle.
Mais elle est vraie.
Pour celles et ceux qui vivent en silence.
Pour celles et ceux qui restent…
par peur, par honte, ou par amour.
Ce roman est pour vous.
Bienvenue dans:
𝐒𝐎𝐔𝐒 𝐓𝐎𝐍 𝐄𝐌𝐏𝐑𝐈𝐒𝐄
🖤 Fiche des personnages
🩸 Livaï – l’Omega
Silencieux. Mince. Un peu trop pâle.
Des yeux d’orage et une voix douce qu’on n’écoute plus.
Il n’était pas censé tomber amoureux.
Il voulait juste être libre.
Il a cru que l’amour pouvait le sauver.
Il apprendra que parfois, l’amour est une cage.
—
🔥 Eren – l’Alpha
Magnétique. Séduisant. Intouchable.
Il sourit comme un dieu et frappe comme un démon.
Il donne tout, puis il reprend. Il fait croire. Puis il détruit.
Et pourtant, il dit aimer.
Il dit : « Tu m’appartiens. »
—
🌑 Le silence – le troisième personnage.
Il s’installe dans la maison.
Il étouffe les cris.
Il berce les larmes.
Il grandit entre eux deux…
jusqu’à devenir plus fort que l’amour.
𝑬𝑪𝑹𝑰𝑽𝑨𝑰𝑵
Il Pleuvait, ce jour-là.
Pas une pluie douce. Une pluie lourde, insistante, presque étouffante.
Livaï était debout devant la grande baie vitrée du salon, vêtu d’une chemise blanche volée à Eren, trop grande pour lui. L’ourlet touchait ses cuisses nues.
Il regardait la pluie tomber sur les carreaux comme on regarde le fond d’un gouffre.
Un mug refroidissait entre ses mains. Le café était resté intact. Comme souvent.
C’était leur anniversaire de mariage. Deux ans déjà. Deux ans qu’il avait dit oui. Deux ans qu’il avait cru…
— que le feu dans les yeux d’Eren voulait dire amour.
— que les mains fermes voulaient dire protection.
— que l’obsession voulait dire tendresse.
---
Flashback
Ils s’étaient rencontrés un été. Un bal d’Alpha dans une grande maison blanche, bourgeoise, luxueuse et arrogante.
Livaï, Omega mal habillé, venu là en serviteur pour un traiteur. Un plateau entre les mains. Des regards évités. Une odeur camouflée.
Et lui…
Eren.
Alpha du nord. Populaire. Élégant sans faire exprès.
Le genre qui entre dans une pièce et fait taire l’univers.
Eren l’avait regardé. Et il n’avait plus jamais cessé de le faire.
Eren : Tu veux que je t’aide à porter ça ?
Livaï : … C’est mon travail.
Eren : Et si je veux que tu travailles pour moi ?
Il avait souri. D’un sourire presque doux, presque vrai.
Et Livaï s’était figé.
Pas par amour. Pas encore.
Par curiosité. Par trouble.
Par l’impression soudaine que sa vie venait de pivoter, comme un verrou dans une serrure.
—
Les mois avaient filé. Une fois, deux fois, Eren était revenu. Puis dix.
Et puis un soir, il n’était plus reparti.
---
Au début, Eren venait souvent. Toujours plus souvent. Il déposait des plats, des fleurs, des excuses.
Puis un jour, il a dit :
Eren : Tu devrais rester chez moi. Juste pour dormir un peu. T’as l’air exténué.
Livaï a dit oui.
Un jour, il s’est réveillé et toutes ses affaires étaient dans l’appartement d’Eren.
L’armoire vidée. Le bail résilié.
Eren : C’est mieux comme ça, non ? Je prends soin de toi. Plus besoin de t’inquiéter de rien.
Et Livaï n’a rien dit.
Parce que tout dire, c’était perdre.
---
Ils s’étaient mariés rapidement. Trop rapidement.
Une cérémonie presque secrète. Juste lui, Livaï, et l’ombre d’un “oui” arraché à la gorge.
Les premières semaines avaient été belles. Étrangement belles.
Livaï avait eu l’impression de flotter dans un rêve sucré et dérangeant.
Il cuisinait.
Eren le regardait comme on regarde une étoile filante qu’on veut posséder.
Il disait :
Eren : Tu sais que t’es magnifique quand tu coupes des légumes ?
Livaï : T’es bizarre.
Eren : Non. Je suis amoureux.
Et Livaï y avait cru.
Comme un idiot.
Comme un enfant.
Mais très vite… les regards d’Eren avaient changé.
---
Il avait commencé par des silences.
Des remarques froides, entre deux bouchées.
Eren : T’as mis trop de sel. T’écoutes jamais.
Eren : T’as dormi toute la journée ? T’es malade ou juste inutile ?
Puis les colères. Sans cri. Mais brutales.
Une assiette lancée contre le mur.
Un verre cassé exprès pour faire sursauter.
Un bras agrippé, trop fort.
Une nuit, il l’avait tiré du lit juste pour lui dire qu’il puait l’ennui.
---
Retour au présent
La pluie frappait les vitres.
Livaï, immobile. Un fantôme à peine debout.
Eren entra, comme toujours : sans prévenir, sans demander.
Eren : Joyeux anniversaire, mon Omega.
Pas de réponse.
Eren : Tu vas rester planté là toute la journée à faire la gueule ?
Livaï : (à voix basse) J’réfléchis.
Eren : T’as pas assez de matière pour ça, non ?
Livaï baisse les yeux. Il serre la tasse plus fort, sans s’en rendre compte. Ses jointures deviennent blanches.
Eren : Regarde-toi. Même un foutu café, t’es pas foutu de le boire.
Tu veux que je te le réchauffe ? Ou tu préfères que je te le foute à la gueule, pour une fois que ça te réveille ?
Livaï : (presque un murmure) J’ai pas faim. Et… j’ai pas envie.
Eren : Évidemment. T’as plus envie de rien depuis des mois.
T’es devenu chiant, vide. Un poids mort dans ma maison.
Mais c’est moi le connard, pas vrai ?
Livaï : (lèvres tremblantes) Tu… tu m’as appelé parasite.T’as pas eu besoin de hurler. C’était pire.
Eren ricane. Ce rire-là, Livaï le connaît.
Il précède les tempêtes.
Eren : Si t’étais pas un foutu Omega, j’t’aurais viré depuis longtemps.
Mais regarde-toi. Tu survivrais combien de jours sans moi ? Hein ?
T’as besoin de moi, Livaï. T’existes que parce que je te garde.
Livaï : (regard fuyant, voix brisée) Et toi… tu frappes que parce que personne te voit.
Eren se fige.
Un muscle tressaute dans sa mâchoire.
La pièce devient soudain plus petite.
Eren : T’es à deux doigts de regretter ce que tu viens de dire.
Silence.
Un long silence.
Livaï relève lentement les yeux, noyés d’ombre.
Livaï : (voix éteinte) J’regrette déjà d’être resté.
C’est à ce moment-là
quand Livaï osa lever les yeux —
que la patience d’Eren lui fut arrachée
Le premier coup tomba.
Pas une surprise. Un rappel.
Un goût de déjà-vu sur la langue, dans les os, dans le ventre.
Livaï ne cria pas.
Il encaissa, comme toujours.
Il ne chercha pas à fuir.
Il ne supplia pas.
Il attendit que ça passe, les yeux vides, le souffle coupé.
Puis la porte claqua.
Eren était sorti.
Et Livaï…
Livaï était à terre.
À terre.
À sang.
À l’aide.
^^^Écrivain ❤️^^^
Et Livaï…
Livaï était à terre.
À terre.
À sang.
À l’aide.
Il ne pleurait pas.
Il ne criait pas non plus.
Le goût métallique dans sa bouche, c’était déjà familier.
Sa joue brûlait, son poignet lui faisait mal, mais ce n’était pas ce qui le dérangeait le plus.
Non.
Ce qui le hantait, c’était le silence.
Pas celui de la pièce — non.
Celui d’Eren. Le silence avant que la porte ne claque.
Celui qui voulait dire : tu l’as mérité.
Celui qui voulait dire : j’ai été patient.
Livaï était encore au sol, replié sur lui-même, une joue contre le carrelage glacé.
Il n’avait même pas essayé de se lever.
À quoi bon ? Il savait qu’il n’était pas vraiment tombé.
Il avait été posé là.
Comme un objet qu’on jette, sans force ni valeur.
Ses doigts glissèrent lentement jusqu’au coin du meuble. Il s’y agrippa comme à un souvenir.
Puis il se redressa. Lentement. Un vertige le coupa net. Il ferma les yeux.
Respire, Livaï.
Respire.
Un, deux, trois.
Il posa les mains sur le bord de la table et prit appui. Ses jambes tremblaient.
Mais il tint debout.
C’est tout ce qu’on lui demandait.
Tenir debout.
---
La maison était calme.
Trop calme.
Le genre de calme où l’on devine encore les échos des cris.
Le genre de calme qui hurle dans la tête.
Il marcha jusqu’à la salle de bain.
Il ne se regarda pas dans le miroir.
Il alluma juste l’eau froide et la laissa couler sur ses poignets.
Puis sur son visage. Il frissonna.
Le sang s’effaça.
Mais pas les marques.
Jamais tout à fait.
---
Il alla s’asseoir dans le salon, dans ce fauteuil qu’il n’aimait pas, trop grand, trop vide, trop "Eren".
Ses bras croisés sur lui-même, comme une écharpe invisible.
Son téléphone était là, sur la table basse.
Allumé.
Sans notifications.
Sans appels.
Il le regarda longtemps.
Pas parce qu’il voulait appeler quelqu’un.
Non.
Parce qu’il aurait aimé… qu’un message arrive.
Une alerte. Une alarme. Une faille dans sa cage.
Mais rien.
---
Flashback – Deux ans plus tôt
Il neigeait.
Livaï riait.
Eren lui avait glissé un bonnet trop grand sur la tête. Il s’en souvenait comme d’un rêve.
Eren : T’es ridicule comme ça.
Livaï : J’ai chaud. C’est tout ce qui compte.
Eren : Viens là, parasite de mon cœur.
Et il l’avait embrassé.
Là, au milieu de la rue, sans se soucier du monde.
Livaï y avait cru.
À ce moment.
À cette tendresse.
À cette version d’Eren qu’il n’a plus jamais revue.
---
Retour au présent
Il était à nouveau seul.
Le chauffage soufflait dans un coin, étouffant.
La pluie avait cessé, mais tout paraissait encore trempé.
Livaï se leva et marcha lentement vers la cuisine.
Pas pour manger.
Juste… bouger.
Son poignet lui lançait encore. Il ouvrit un placard, en sortit un petit bol, le posa, le regarda.
Et puis, doucement, il le reprit, le rangea.
Il n’avait plus faim.
Il n’avait plus besoin de grand-chose.
---
La soirée tomba, lourde, comme une couverture grise sur ses épaules.
Toujours aucune trace d’Eren.
Et pourtant, sa présence était partout.
Dans l’odeur du cuir du canapé.
Dans la veste jetée sur la chaise.
Dans la trace invisible sur sa peau.
Il savait qu’il reviendrait.
Il revenait toujours.
Mais Livaï…
Livaï, lui, ne savait plus s’il serait encore là quand il ouvrirait la porte.
---
Flas-back
Ce n’était pas une gifle.
Pas vraiment.
Juste un geste brusque. Un vase tombé. Une voix forte. Une excuse.
Eren : T’as pas fait exprès, hein ?
Livaï : Non. J’suis désolé.
Eren : T’as eu peur… mais c’est pas grave. Je t’aime.
Et Livaï, idiot, avait hoché la tête.
Parce que c’était plus facile.
Parce qu’il avait besoin de croire que ce n’était rien.
---
Minuit.
Toujours seul.
Livaï s’allongea sur le canapé, recroquevillé, toujours habillé.
Il n’éteignit pas la lumière.
Il ne pouvait plus dormir dans le noir.
Il resta là, les yeux ouverts.
À attendre un bruit. Une clé. Un claquement. Un cri.
Et dans sa tête, une seule question tournait, encore et encore :
“Est-ce que ce sera pire demain ?”
...----------------...
La clé tourna dans la serrure.
Lentement.
Comme si rien ne s’était passé.
Eren entra. Le pas calme. Les gestes lents.
Aucun regard vers la trace séchée sur le carrelage.
Juste lui, sa veste qu’il accroche, son souffle parfaitement contrôlé.
Il s’approcha du canapé.
Livaï n’avait pas bougé.
Il n’avait pas dormi.
Il n’avait même pas pleuré.
Et pourtant, quand il croisa les yeux d’Eren, il eut honte.
Sans savoir pourquoi.
Eren s’assit à côté de lui. Pas trop près. Juste assez pour que le froid s’installe entre eux.
Eren : Tu me fatigues, Livaï.
Aucune colère dans sa voix.
Juste du reproche.
Eren : T’es pas comme avant.
T’étais doux. Calme. Tu faisais attention à moi. Maintenant t’as toujours quelque chose à dire, toujours cette distance dans tes yeux…
Il le regarde enfin.
La joue marquée. Les cernes. La fatigue qui s’accroche à ses os.
Et il souffle :
Eren : T’as changé, et j’comprends pas pourquoi. Tu crois que c’est facile pour moi, de rentrer ici, après une journée de merde, et de te voir faire la gueule ?
Tu veux quoi à la fin ? Me pousser à bout ?
Un silence.
Puis :
Eren : Tu crois que j’ai aimé ce qui s’est passé tout à l’heure ?
Tu crois que j’en suis fier ?
T’étais glacé. Absent. T’as même pas répondu quand j’t’ai parlé.
T’as ce regard, Livaï… comme si j’étais un monstre. Tu m’as poussé à bout. Encore.
Livaï baisse les yeux.
Il ouvre la bouche. Puis la referme.
Il sent la nausée. Le froid. La peur de répondre. Et cette voix en lui, qui chuchote :
Il a peut-être raison. C’est peut-être moi. Peut-être que je l’ai mérité.
Eren : J’fais tout pour nous, Livaï. Tout.
Et toi, tu me regardes comme si j’étais rien. C’est toi qui me rends comme ça.
Il s’approche un peu.
Lui prend le visage entre les mains.
Eren :Mais je t’aime. Même comme ça. Même quand tu me rends fou.
Je peux pas te perdre.
Et Livaï hoche la tête.
Il hoche la tête.
Parce qu’il a peur. Parce qu’il est fatigué. Parce qu’il n’est plus sûr d’avoir raison.
Parce que quand celui qui vous détruit vous dit qu’il vous aime,
on oublie comment s’aimer soi-même.
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