Dans la pénombre oppressante de ma chambre, le silence était devenu une prison. Vingt longues minutes avaient passé depuis mon dernier sanglot, et cette absence de bruit était plus terrifiante que n'importe quel hurlement. Pourquoi ce silence absolu , on ne va pas me sauver ? Pourquoi j'espérais déjà ? un sourire amère s'installe sur mes lèvres .
Je parlais à moi-même, mais les voix dans ma tête étaient une cacophonie incessante. Beaucoup trop de voix, beaucoup trop...
Stop ! Je ne veux plus les entendre
taisez vous ! !
mes mains plaquées sur mes tempes comme pour faire taire ce vacarme intérieur.
Sans même y penser, dans une crise de désespoir, j'ai donné un coup de pied rageur dans ma table de chevet. Le choc sourd a résonné, et aussitôt, j'ai entendu des pas. Des pas lourds, qui s'approchaient.
-Chef, il y a une porte, a chuchoté une voix derrière ce que je savais être ma porte.
J'ai fixé la porte, les yeux rivés dessus, priant pour ne pas avoir d'ennuis. Elle ne s'est pas ouverte tout de suite, mais j'ai entendu un frottement, puis le bruit distinct de clés, comme si quelqu'un essayait de forcer la serrure.
J'ai peur
ces qui ?
"Boom !" La porte a tremblé violemment, mais elle n'a pas cédé. Un minuscule soupir de soulagement m'a échappé.
Un deuxième coup, plus puissant, a fait vibrer la porte. J'ai grimaçé. Je savais que ma chance était mince.
Puis est venu le troisième coup. Un son déchirant de bois qui se brise, et la porte a fini par s'ouvrir dans un grincement sinistre.
Un homme imposant se tenait sur le seuil. Ses yeux sombres ont balayé la pièce, et j'ai frissonné sous son regard pesant. Étrangement, il ne m'a pas remarquée tout de suite. Ses sens semblaient tendus, comme s'il analysait l'air, cherchant le moindre signe. Je me sentais comme un insecte sous une loupe, incapable de bouger, de respirer.
C'est comme si L'homme avait inspiré toute l'aire de cette chambre. Puis, ses yeux d'un gris profond se sont posés sur moi. Une expression indéchiffrable a traversé son visage, avant qu'il ne fronce les sourcils. Mon regard perçant s'est attardé sur une petite tache rouge sur ces cheveux. À ce moment précis, une horrible réalisation m'a frappée. C'était Du liquide rougeDudu sang sur ces mains aussi
Du sang !
C'est du sang je le sais
sur ces habillés ces mains et même ces cheveux !
j'ai envie de vomir
Mes yeux se sont écarquillés d'horreur. Un tremblement violent m'a saisie. J'ai peur, l'homme me regardait, son expression se durcissant, comme si je n'étais qu'un déchet, un objet sans valeur. Un déchet qui non seulement portait des vêtements moisis, mais dégageait une odeur, une odeur qui aurait pu tuer n'importe qui. L'odeur de ma peur, l'odeur de la mort qui approche.
-Qui es-tu ? A demandé l'homme, sa voix grave résonnant dans la pièce. Sa voix était chargée de dégoût.
J'ai essayé de parler, de répondre, mais aucun son n'est sorti de ma gorge. C'était comme si on m'avait ordonné de me taire. J'étais figée, pétrifiée par la terreur.
L'homme aux yeux de lune me fixe intensément, attendant une réponse qui ne vient pas. Je suis paralysée par la peur, incapable de prononcer un mot et même si n'avais pas peur mes mots sont toujours bloquée dans ma gorge. Il se tourne vers ses hommes et ordonne :
-Amenez-la.
Les deux hommes s'approchent de moi, me détachent du lit et me soulèvent sans ménagement. Je sens mes jambes flageoler sous moi, mais ils me maintiennent fermement.
L'homme aux yeux de lune me regarde toujours, son expression indéchiffrable. Je me sens comme un animal pris au piège, sans défense et sans espoir. Il fait un signe de tête à ses hommes, et ils me traînent hors de la chambre, hors de cet enfer. Mais où allons-nous maintenant ? Qu'est-ce qui m'attend ? Je suis terrifiée .
j'ai peur ...
J'ai pris la décision de supprimer le deuxième chapitre de cette histoire. En révisant le déroulement, j'ai trouvé que le rythme s'accélérait un peu trop à mon goût. Je souhaite prendre le temps de construire l'intrigue et les personnages avec plus de profondeur, pour que vous puissiez pleinement vous immerger dans l'univers que je suis en train de créer.
Excusez-moi pour ce changement, mais je suis convaincue que cela contribuera à rendre le récit encore plus captivant et cohérent. Votre patience est précieuse, et j'ai hâte de vous faire découvrir la suite.
...****************...
PDV de Romy
Je suis toujours enchaînée à ce lit. Les bruits de bombardements et les tirs résonnent au-dehors, mon cœur bat la chamade dans ma poitrine. Je veux crier, hurler ma rage, mais comme d'habitude, aucun son ne sort. Depuis que je suis enfermée ici — des mois ? des années ? je ne sais plus — je n'ai pas entendu le son de ma propre voix. Je crois que je suis muette, en réalité. Je ne me souviens de rien, à part ce prénom qui s'accroche à ma mémoire comme une bouée : Romy.
Perdue dans mes pensées, j'attends. Puis, le bruit familier de la porte qui s'ouvre brutalement. C'est l'homme qui m'a enchaînée, accompagné de quatre autres.
- Vite ! Libérez-la !
Je sais pertinemment que ce ne sont pas des sauveteurs. L'homme qui vient de donner l'ordre de me libérer est le même que j'ai vu le premier jour, celui dont les yeux verts fatigués et les cheveux grisonnants hantent mes rares souvenirs. Il est le chef, mon geôlier.
Ses hommes me détachent. Le froid des chaînes qui se séparent de ma peau me glace jusqu'aux os. Mon corps est faible, affamé, n'ayant rien ingéré depuis deux jours.
- On doit sortir d'ici. Et elle ne doit surtout pas mourir, »dit l'homme aux cheveux gris.
Ses hommes me traînent dans le couloir. Des corps gisent, traînant dans leur propre sang, des vitres brisées jonchent le sol. Nous nous dirigeons vers ce que je suppose être la cuisine, elle aussi jonchée de corps, et sortons par une porte dérobée. La lumière du jour m'aveugle, si puissante que des larmes coulent involontairement. Cela fait si longtemps que je n'ai pas vu le ciel
Quelques secondes après être sorties, des balles résonnent, me faisant sursauter violemment.
J'ai peure
Je ne veux pas mourir. Je n'ai pas tenu jusqu'ici pour finir ainsi.
Trois hommes sont tombés. Il ne reste qu'un jeune homme d'environ vingt-sept ans, cheveux blonds, yeux bleus, plus d'un mètre quatre-vingt-dix, et l'homme aux cheveux gris.
- On doit la faire sortir, même si ça veut dire qu'on va mourir.
Il parle de moi. Il m'a kidnappée, torturée, et maintenant, il est prêt à mourir pour moi ? Je ne comprends rien. Tandis qu'ils se dirigent vers la sortie, un homme apparaît. Cheveux bruns légèrement bouclés et des yeux… lunaires. Il fait trois fois ma taille. Il pointe une arme sur nous, son regard rempli de haine fixant l'homme aux cheveux gris.
- Nero, cela ne concerne que toi et moi dit l'homme aux cheveux gris.
Et sans hésiter, l'homme nommé Nero tire une balle sur les deux hommes qui m'accompagnent. Il pointe ensuite son arme sur moi, hésitant un instant. Puis, il arme sa détente. Je ferme les yeux.
BIM !
Mes yeux s'ouvrent machinalement. Je suis indemne. L'homme aux cheveux gris a tiré une balle dans la jambe de Nero. Il m'a sauvée. Mais ma haine envers lui ne diminue pas. C'est lui qui m'a kidnappée
.
- Cours ! Dit l'homme aux cheveux gris.
Je ne me fais pas prier. Je m'enfuis, ma seule pensée étant de m'éloigner de cet enfer.
BIM !
J'entends une autre balle. Elle a sûrement tué l'homme aux cheveux gris. Du moins, je l'espère. Il m'a sauvée, oui, mais il m'a aussi gardée captive pendant un temps indéterminé, me détruisant mentalement. La liberté a un goût amer, teinté du sang de ceux qui m'ont à la fois sauvée et torturée.
oui je suis rancunière
...****************...
Je cours de toutes mes forces, mes vêtements crasseux et sans chaussures me ralentissant à peine. Je me jette dans une petite ruelle sombre, m'y assieds en haletant, tentant de retrouver mon souffle. La fatigue me submerge. Je veux juste mourir, reposer en paix. Perdue dans mon désespoir, je ne remarque pas l'homme qui se tient devant moi.
« Salut, mademoiselle, » dit-il d'une voix calme. « Vous allez bien ? »
Il s'approche. Je recule instinctivement. C'est un vieil homme roux, sa moustache rousse tirant sur le gris. Il porte un costume bien taillé, malgré sa calvitie, et tient une sacoche à la main.
« Vous avez besoin d'aide ? » continue-t-il. « Comment vous appelez-vous ? »
Je sais que je ne devrais pas parler aux inconnus, mais à ce stade, je m'en moque. J'essaie de lui faire des signes, de lui montrer que je suis incapable de parler, mais il ne comprend pas. Alors, j'mime l'acte d'écrire. Il saisit mon geste, sort un stylo et une feuille de sa sacoche pour me les tendre.
Je trace un seul mot :
POLICE
Il me lance un regard interrogateur. Je prends la feuille et j'écris à nouveau, avec plus de précision cette fois :
"S'IL VOUS PLAÎT, AMENEZ-MOI AU POSTE DE POLICE LE PLUS PROCHE."
Un sourire doux se dessine sur son visage. Il m'aide à me relever, sans un regard pour mes vêtements déchirés. Sa gentillesse est déroutante.
Arrivée devant le poste de police, il me dit, un peu pressé :
-J'espère que je vous ai aidée. J'ai promis à ma fille de l'emmener au parc aujourd'hui, et j'espère que vous vous en sortirez.
Il me lance un sourire chaleureux. Il est si gentil. Pourquoi fait-il tout ça pour moi ? Il semble remarquer mon air interrogateur et ajoute, comme pour répondre à ma question silencieuse :
-Tu sais, tu me rappelles ma fille aînée. Elle était si radieuse.
Je comprends maintenant. Il dit "elle était", pas "elle est". Elle n'est plus là.
- Elle a été violée et sont corps trouver dans abîmer ces vêtements déchiré et plaint de crasse . J'espère que tu t'en sortiras . sur ce mots il s'en va
Au fond de moi, je le remercie sincèrement avant d'entrer dans le poste de police.
Je vais enfin être libre.
je l'espère
...****************...
PDV DE NERO
PDV DE NERO
Assis au volant de ma Bugatti Chiron Super Sport 300+, le cuir noir immaculé épousant parfaitement mes contours, je sentais le vrombissement du moteur sous mes pieds comme un battement de cœur sombre et puissant. Le vent, complice silencieux de ma fureur, s'engouffrait dans l'habitacle ouvert, fouettant mes cheveux et caressant mon visage d'une brise glaciale. Dans le rétroviseur, les phares de mes hommes, des ombres fidèles et mortelles, découpaient la nuit, leurs véhicules noirs épousant chaque courbe de la route, prêts à exécuter mes ordres sans un mot, sans une hésitation. Ils étaient ma volonté incarnée, des extensions de ma rage.
Nous allions rendre visite à cet enfoiré de Vincenzo. Lui faire payer, et payer cher, ce qu'il avait osé faire. On ne touche pas à un des miens impunément. En s'attaquant à ce qui m'appartient, il allait perdre tout ce qui était sien. Même s'il s'en foutait, même si son âme était aussi vide que son regard, ce genre d'homme ne vibrait que pour le pouvoir. Alors, je lui prendrais son pouvoir. Je lui arracherais chaque parcelle de son empire, chaque lambeau de son influence. Et je tuerais tout ceux qu'il aimait. Pour une seule larme versée par l'un des miens, une rivière de sang ferait l'affaire. Une marée rouge qui emporterait tout sur son passage.
Lorsque nous approchâmes de sa forteresse, un silence de mort s'abattit. Les moteurs furent coupés, le ronronnement des bêtes mécaniques s'éteignant pour laisser place au seul bruissement du vent et au battement effréné de ma propre détermination. Rien de mieux qu'une attaque surprise, une foudre silencieuse avant l'orage. Arrivés devant son bâtiment, mes hommes se déployèrent avec la précision d'une horloge macabre. Ils encerclèrent la maison, chaque recoin, chaque fenêtre, chaque porte, pris au piège. Puis, sans un signal, sans un cri, nous lançâmes une pluie de balles. Le crépitement des armes déchira la nuit, un chant funèbre pour ceux qui allaient tomber. Le métal hurlait, le verre explosait et le chaos s'installa, irrémédiable. La danse de la mort avait commencé.
Le crépitement des balles emplissait l'air, un concert macabre que j'écoutais avec une satisfaction froide.
-Je veux Vincenzo vivant,dis-je, ma voix tranchante perçant le vacarme. C'est moi qui m'en charge.
Mes hommes, des ombres agiles et mortelles, hochent la tête sans un mot, leurs mouvements fluides dans cette danse de la mort. Ils commencèrent leur fauchage, abattant impitoyablement quiconque osait bouger, quiconque se mettait en travers de leur chemin.
Je sortis mes armes, le poids familier du métal entre mes doigts me donnant une sensation de puissance brute. Puis, je me lançai moi aussi dans la mêlée. Chaque coup de feu était une déclaration, chaque corps qui tombait, une note dans ma symphonie de vengeance. Peu importait qu'ils soient les hommes de Vincenzo ou de simples malheureux pris au piège. Si ce n'étaient pas les siens, tant pis pour eux. Ils s'étaient trouvés au mauvais endroit, au mauvais moment. Je n'ai jamais été le gentil de l'histoire, et je ne le serai jamais. Mon chemin est pavé de sang et de vengeance, et aujourd'hui, Vincenzo allait comprendre la pleine mesure de ma fureur.
-Chef, il est par ici !la voix rauque de l'un de mes hommes déchira le fracas des tirs lointains.
Je traversai la cuisine en quelques enjambées, les semelles de mes bottes claquant sur le carrelage éclaboussé. La porte dérobée s'ouvrit sur l'arrière-cour, et là, je les vis. Quatre figures se détachaient dans la pénombre : deux hommes de main, Vincenzo, et une fille. Brune, les vêtements déchirés et maculés, les pieds nus et sales, son visage pâle comme la mort. Elle était mal en point, visiblement.
-Nero, cela ne concerne que toi et moi, cracha Vincenzo, sa voix tendue, mais étrangement calme.
Sans hésitation, sans une once de remords, je tirai. L'homme de main le plus proche s'effondra dans un gémissement étouffé. Puis, deux détonations sèches résonnèrent, et Vincenzo s'écroula, deux roses rouges écloses sur son épaule. Je n'avais pas visé de manière à le tuer, pas encore. Il devait souffrir, le lâche. Goûter à la douleur que j'avais endurée par sa faute.
Je me tournai vers la fille. Ses yeux gris, d'un gris si pur qu'il contrastait violemment avec la saleté et la terreur qui l'habitaient, me suppliaient. De longues mèches de cheveux sales retombaient sur son visage, masquant une partie de son expression désespérée.
Elle est innocente, murmura une voix lointaine dans ma conscience.
Quoi ? Depuis quand est-ce que ça m'importait ? Depuis quand avais-je la moindre considération pour l'innocence de mes victimes ? J'avais rechargé mon arme, le métal froid et lourd dans ma main, prêt à mettre fin à cette vision.
BIM !
Putain !
Une douleur fulgurante explosa dans ma jambe, me faisant vaciller. Je tombai à genoux, un rugissement de rage m'échappant. Vincenzo ! Le salaud ! Il m'avait tiré dessus. Ma vision se brouilla un instant, mais ma main trouva ma cible sans même y penser. Une autre balle déchira l'air, s'enfonçant à nouveau dans son épaule. Non, il ne crèverait pas encore. Pas tout de suite.
- Cours ! hurla Vincenzo à la fille, sa voix rauque , mais remplie d'une urgence inattendue.
Intéressant.
Vincenzo tenait à cette fille. Voilà une révélation qui changeait la donne. Mon regard s'accrocha à sa silhouette chétive qui disparaissait déjà dans la nuit. Elle était le point faible. Et maintenant, je savais comment le briser. Je la retrouverais. Quoi qu'il en coûte.
...****************...
Dès que je franchis le seuil de ma demeure, l'inquiétude de mon frère, un mélange de fureur et d'appréhension, me sauta au visage. Ses yeux, habituellement rivés sur des écrans, se posèrent avec une intensité rare sur ma jambe blessée.
-Comment tu t'es fait ça ?! Lança-t-il, la colère pointant dans sa voix.
-Oh, c'est rien, les risques du boulot,répondis-je, un haussement d'épaules nonchalamment esquissé.
-Les risques du boulot ?! Il était incrédule. Tu as pris une balle dans la jambe ! Pourquoi n'as-tu pas juste envoyé tes hommes ? Pourquoi veux-tu toujours les accompagner ?
-Pour le plaisir, dis-je, un sourire froid étirant mes lèvres. Et je ne suis pas un lâche.
S'il y a une chose que je savais, c'est que mon frère et moi étions faits d'étoffes différentes. Je suis un homme d'action, nourri par l'adrénaline et le danger. Lui, il pourrait passer sa vie entière les yeux rivés sur ses ordinateurs, dans le confort et la sécurité de son monde virtuel.
-Pour le plaisir, mais voyons,reprit-il, une once de désespoir dans la voix. Mais tu t'entends parler ?
-Je suis fatigué, je vais me reposer, mentis-je, coupant court à la conversation. Je ne supportais pas ses sermons, sa morale, son incapacité à comprendre la soif qui me dévorait.
Je me dirigeai vers le sous-sol, chaque pas de ma jambe blessée me rappelant ma cible. La douleur n'était qu'un faible prix à payer. L'excitation grandissait.
-Comme on se revoit, Vincenzo, murmurai-je, un sourire malsain étirant mes lèvres alors que j'ouvrais la porte de ma nouvelle salle de jeux.
Veuillez télécharger l'application MangaToon pour plus d'opérations!