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Solitude

chapitre 1 le commencement

Personnages principaux :

Niko – 19 ans, ancien soldat enrôlé de force, sensible, silencieux, en quête de sens.

Elena – Femme d’une quarantaine d’années, veuve, vivant dans une maison isolée, protectrice mais méfiante.

Miran – Vieil homme ermite, philosophe cynique, marqué par plusieurs guerres passées.

  Structure du récit :

Prologue – Le dernier tir

Sur le front, Niko est témoin de la mort atroce de son ami d’enfance. Quelque chose se brise en lui. Il comprend que cette guerre n’a aucun sens. La nuit suivante, il déserte, fuyant à travers la forêt sous la neige.

Fuite et isolement

Après des jours de marche, il trouve refuge dans un village abandonné. Il vit en ermite, se cachant des soldats, survivant de peu. Les jours passent, identiques, silencieux. Les souvenirs de la guerre le hantent : cauchemars, hallucinations, dialogues imaginaires avec les morts.

Rencontre avec Elena

Un jour, il s’écroule d’épuisement devant une maison isolée. Une femme, Elena, le recueille. Elle vit seule depuis que son mari et son fils ont été tués par des soldats des deux camps. Leur cohabitation est d’abord tendue : elle le soupçonne d’être un soldat déguisé. Peu à peu, une confiance fragile s’installe.

Dialogue avec le monde

Niko apprend à vivre autrement. Elena lui fait lire des livres, l’initie au silence apaisé, à la terre, à la cuisine. Mais la guerre rôde encore : bruits de tirs au loin, passages de patrouilles. Il rencontre un vieil ermite, Miran, qui vit seul sur la montagne. Miran le confronte à sa lâcheté : “Tu n’as pas fui la guerre. Tu as fui la responsabilité.”

La lettre

Niko découvre un carnet laissé par un enfant mort dans le village abandonné. À travers ces écrits, il prend conscience de l’impact invisible de la guerre. Il décide d’écrire à sa mère, restée au pays. La lettre devient une confession, un testament spirituel.

Retour au monde

Un an plus tard. La guerre est finie, ou du moins, elle s’est déplacée ailleurs. Niko quitte la maison d’Elena, déterminé à retrouver ceux qu’il a laissés. Il part sans armes, sans uniforme, sans drapeau.

Épilogue – La solitude habitée

Des années après, Niko est instituteur dans un petit village. Chaque jour, il plante un arbre dans la cour de l’école, en silence. La guerre est encore en lui, mais il a appris à le caché.

  ÉPilogue 8 – Les racines du silence

Dix ans ont passé. Niko vit toujours dans ce petit village. L’école est devenue un symbole de renaissance : les enfants rient, jouent, mais certains portent dans leurs yeux la même ombre que lui portait jadis. Chaque arbre qu’il a planté grandit, et les racines s’étendent profondément dans la terre.

Une journaliste venue d’une grande ville l’interroge un jour :

— Pourquoi planter des arbres ?

Niko sourit doucement :

— Parce que même le silence a besoin d’ombre pour respirer.

Mais dans son regard, on sent qu’il porte encore le poids invisible des absents, des souvenirs, des cicatrices.

Épilogue 9 – Le retour des fantômes

Une nuit d’hiver, Niko rêve de Miran, l’ermite, mort depuis longtemps. Dans ce rêve, Miran lui tend une pelle et lui dit :

— Creuse plus profond, la paix n’est jamais en surface.

Niko se réveille en sursaut. Le lendemain, en marchant près des bois, il découvre les vestiges d’une tranchée oubliée, envahie par les racines. Des objets rouillés, des lettres déchirées, des restes d’une autre époque.

Il comprend que le passé ne disparaît jamais vraiment. Mais il peut l’ensevelir autrement : non plus sous la peur, mais sous la mémoire vivante.

Épilogue 10 – La solitude partagée

Un enfant orphelin, rescapé d’un autre conflit venu d’ailleurs, arrive au village. Personne ne veut de lui. Il ne parle pas, ne sourit pas. Les gens disent qu’il est “cassé”.

Niko l’accueille chez lui, sans poser de questions. Ils vivent côte à côte, silencieux. Peu à peu, l’enfant apprend à cultiver la terre, à écouter les arbres, à écrire ses pensées.

Un jour, l’enfant lui demande :

— Tu es aussi cassé, toi ?

Niko réfléchit, puis répond :

— On ne répare pas ce genre de choses… mais on apprend à vivre autrement.

La solitude n’est plus une prison. Elle devient un langage. Un espace fragile où renaît doucement l’humanité.

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