C’était une magnifique journée. Le ciel bleu printanier était éblouissant. Les fleurs éclosaient. Rien de mieux pour démarrer une belle journée. Pourtant, on entendit des cris résonner dans le manoir des Endresen. Une femme sorti en trombe. Semblait extrêmement pressée.
-Maudits garnements! Plus jamais je ne remet les pieds ici!
La femme faillit tomber alors qu’elle s’en allait à la hâte.
-Madame Mitch! Attendez! Vous ne pouvez pas partir comme ça ! Disait un monsieur qui courrait après elle. J’augmenterai vôtre paie. C’est promis.
- Monsieur Endresen! Vous pourriez me proposer tous ce que voulez, plus jamais je voudrais prendre en charge l’éducation de ces enfants! Ils ont fait catapulter la petite Merline dans une castrole.
- Attendez, je vais vous expliquer.
-Il n’y a rien à expliquer.
- Soyez juste un peu plus patiente.
- Patiente? Cela va faire deux mois que les prend par les pincettes! Vous voulez que je sois plus patiente! Monsieur Endresen, je vous dit à bientôt et à jamais!
La femme partit. Elle avait presque disparu de l’horizon lorsque le monsieur lui cria:
- Attendez vous avez oublié vos affaires.
La femme sembla ne pas avoir entendu.
- Très bien, je vous les ferai livrer à votre demeure.
L’homme soupira, il se retourna pour voir ses petits démons debout sur le seuil de la porte.
- Elle est partie? Demanda l’un d’eux.
- Vous êtes contents de vous? Demanda leur père.
Merline qui était la plus petite souria.
- Oui papa, moi je suis très contente.
-Nathan, en tant qu’aîné, je te croyait plus mature. Ne me dis pas que vous avez vraiment catapulté Merline dans une castrole?
- Père, ne me dites pas que vous croyez aux paroles de cette bonne femme. Vous avez vu comment elle est devenue folle. Lui repondit Nathan.
- Je préfère la croire elle, plutôt que vous tous! Vous êtes punis! Allez dans vos chambre!
- Ah, c’est toujours pareil. De toute façon vous savez, père, que la prochaine ne fera pas long feu.
Ils partaient avec des sourires plus que radieux. Ils étaient prêts à faire tourner en bourrique la prochaine nounou qui franchira le seuil de la porte.
La nuit d’un jour d’été tranquille semblait ordinaire. Sauf que cette nuit, les enfants Endresen décidèrent de faire de la cuisinière leur victime. Ils se faufilèrent dans la cuisine en silence. La cuisinière était en train de dormir à poing fermé. Ne se doutant point de se qui va lui arriver.
Assise sur sa dodine en bois, Marta, la cuisinière fut discrètement et solidement attachée dans son sommeil. Les enfants ne cessaient de ricaner ce qui fit réveiller Marta. Des que cette dernière ouvrît les yeux elle ne vit que le chaos. Les enfants sautaient partout, il avaient ouvert le four et commençaient à mettre les légumes à la poubelle.
-Sacrebleu! Qu’avez-vous fait à ma cuisine adorée? S’écria- t- elle.
Gisette qui était la cadette, commença à lui présenter une casserole remplie d’œuf crue mélangé à des épices, de la farine et beaucoup de sucre. Marta sentait les haut le cœur lui prendre de court.
-Voulez-vous goûté à ma nouvellle recette? Proposa Gisette.
-Quitter ma cuisine immédiatement! S’écriait Marta.
Holà la! Pourquoi autant d’hostilités, madame Marta? Demanda Nathan.
Il s’approchait en prenant une cuillère. Il prit une grosse part du mélange de Gisette en le mettant devant la bouche de la femme.
-Allez, faite Ah…
La femme serra les dents.
-Je n’arrive pas à croire que j’ai essayé d’élever des enfants comme vous! Heureusement que je n’ai jamais été votre nourrice. J’aurais finit par faire une crise cardiaque...
Soudainement des verres se brisaient. Merline était la plus petite et elle avait du mal à atteindre le placard au dessus de l’évier. Elle avait grimpé jusqu’à être capable d’ouvrir le placard, mais elle renversa les verres et le assiettes qui s’étaient écrasés au sol.
-Bon sang! Pas mes assiettes de porcelaines! Arrêtez les enfants! Arrêtez! Criait la pauvre femme. Monsieur Fred venez m’aider! Vos petits monstres, me stressent!
Mais bien sûr leur père ne vint pas, lui qui était tranquillement assit à son bureau avait installé des murs anti-son. Pour éviter d’être ennuyer par le boucan des enfants lorsqu’il travaillait. Il lisait des papiers de contrats d’acquisition, des lettres incessantes de la grand-mère. Elle n’arrêtait pas de lui menacer de lui prendre le manoir Endresen. Fred ne pouvais rien y faire, après tout la maison appartenait à sa femme et lui il n’était qu’un commerçant. Fred devait à tout prix payer les dettes de la famille. Mais depuis que cette veille femme ne cessait de lui demander de se remarié, il ne pouvait plus se concentrer sur son commerce et ses enfants. Surtout que ces derniers étaient en train de se rebeller contre leur père. Fred ne pouvait pas leur en vouloir, ils avaient perdus leur mère… Fred ne savait plus comment s’occuper d’eux tout en travaillant matin, midi, soir. C’était pour cela qu’il engageait des nounous pour eux. Mais, elles partaient les unes après les autres. Il ne savait plus quoi faire.
Fred se frotta le visage, il était tard. Il envisageât d’aller se coucher. Il rangea son bureau avant de remarquer un journal. Il ne se souvenait pas l’avoir mis là. Il le prit et le feuilletait. Il finit par tomber sur une annonce, une femme du nom de Solange cherchait du travail. Elle était une nourrice expérimentée, très débrouillard avec les enfants turbulents. Fred ne savait plus s’il devait l’embaucher. Tellement les enfants étaient terribles que toutes les nounous du coin avaient finit par quitter la région. Fred se demandait en quoi cette nourrice allait changer les choses. Il espérait qu’elle tiendra au moins un jours pour pouvoir se rendre en ville.
Toc! Toc! La porte claquait.
-Qui ça pourrait bien être? Se demanda Fred. À une heure si tardive, ça doit être urgent.
Il quitta son bureau avant de se dirigé vers le hall. C’était à ce moment qu’il entendit le vacarme des petits dans la cuisine et les cris de la cuisinière. Il soupira d’exaspération.
Il se rendit vers la porte. La personne cessa de frapper. Fred pensa qu’elle était entrain de partir. Il ouvrit la porte et derrière elle, se tenait une femme. Fred resta un moment bouche bée devant la Beauté de la femme. Il se dit dans sa tête « wouha! Elle est vraiment… moche. Je n’ai jamais vu de femme avec une apparence aussi exécrable. Devrait-je vraiment la faire entrer? »
La femme était habillée en noire comme si elle allait dans un enterrement. Les traits de son visage étaient très durs pour une femme. Elle avait deux énormes verrues, un sur son nez et l’autre à côté de son sourcil gauche. Elle avait de petits yeux, les cheveux gris et des plis au niveau du front. Elle était définitivement une veille femme. Mais pourquoi venait- elle au manoir Endresen?
-Bonsoir, monsieur Endresen.
-Hein? Heu… bonsoir madame…
-Solange, je m’appelle Solange monsieur.
-Très bien Solange, je veux dire madame Solange. Nous connaissons- nous? Pour tout vous dire je sais absolument pas qui vous êtes.
- Vraiment? J’étais pourtant sûre que vous aviez fait des recherche sur moi.
-Sur vous, non.
- Je suis la nounou Solange…
Fred se rappella du journal.
- Ah! Vous! Maintenant je sais qui vous êtes… mais, que faite vous ici? Je ne vous ai pas encore parlé avant. Je ne me souviens pas vous avoir envoyé de lettre travail…
- Monsieur Endresen, je cherche du travaille. Et beaucoup m’avaient dit que vous cherchiez une nounou pour vos enfants. Voici la raison de ma venue.
- je vois, mais pourquoi le soir. Vous auriez put vernir demain matin. Je pense que se serait mieux.
- j’ai cru entendre que vos enfants étaient très turbulents. Ils faisaient fuir les autres nounous. Leur donnez- vous beaucoup de liberté? Si c’est le cas, j’ai les leçons exactes qui leurs conviendraient. Il faut agir tôt pour éviter que l’avenir de ces gamins ne soit anéanti par leurs propres comportements.
Fred se grattait la tête. Il lui répondit:
-Très bien, vous m’avez l’air compétente. J’espère juste que vous arriverez à tenir une semaine après tout ce que vous venez de dire…
-je veux voir les enfants. Disait-elle.
-Hein? Mais il faut signer d’abord les papiers de contrat pour que vous soyez embauché.
-Vous avez des idées si conventionnelles. Vous vous soucier des papiers avant les enfants. Je veux les voir, pour connaître la gravité de l’urgence. Laissez moi les voir, après nous nous occuperons de ce contrat. Depuis la porte d’entrée je les entends crier.
-Ils sont dans la cuisine. Et je crois qu’ils ont pris Marta en otage.
Fred guida Solange jusque dans la cuisine.
-Laissez nous tous seuls. Ordonnait Solange.
Face à une demande que cette veille prenait au sérieux, il ne pouvait qu’accepter. Qunad elle entra, les enfants ne la remarquaient même pas et continuait à semer le désordre qu’à t’elle que la cuisine était méconnaissable.
-Les enfants quitter cette pièce et retourner dans vos chambres.
Paul la regarda comme si elle venait de l’insulter.
-Non, ne me dis pas que papa nous a encore cherché une folle. S’exclama Paul.
- Comme ci on allait l’écouter. Ricana Nathan.
Solange semblait perdre patience. Elle leur disait doucement:
-Vous avez une minute pour quitter la cuisine et vous rendre dans vos chambres. Sinon un serpent géant viendra vous dévorer.
-Vous avez une minute pour quitter la cuisine et vous rendre dans vos chambres. Sinon un serpent géant viendra vous dévorer.
Les enfants eclatèrent de rire.
-Comme si on allait croire ça! S’écria Gisette.
Solange se dirigeait vers la cuisinière attachée à sa dodine. Solange la détachait. Merline se précipitait sur elles.
-De quel droit tu peux libéré mon otage!
Solange lui répond nonchalamment:
- Il vous reste trente secondes.
Les enfants ne l’écoutaient pas, ils l’ignoraient et continuaient leur vacarme. Quand fut passer les trente secondes restantes, Solange claqua des doigts. Elle quitta la pièce avec la cuisinière en leur adressant ses mots:
- Je vous aurais prévenu!
-Hourra! Elle est partie! S’exclama Paul. Je ne m’attendais pas à ce que ça soit si facile.
- Oui! C’est même étrange. Lança Nathan.
-Elle avait dit qu’un serpent géant viendrait nous dévorer. Disait Merline peureuse.
-Ne me dis pas que tu crois aux paroles de cette folle. Elle racontait n’importe quoi! Rassura Nathan.
-Aahhh! Cria Merline soudainement. Il y a un serpent géant!
Les autres ne la croyait pas.
-Merline, nous t’avons dit que cette femme racontait n’importe quoi! Pourquoi tu te met soudainement à crier? C’est ridicu…
Nathan se taisa, les yeux écarquillés. Les autres se retournèrent pour connaître la raison de son silence. Ils restèrent bouche bée. Devant eux se tenait un gigantesque serpent semblable à un grand Manba noir.
Il s’était enroulé autour de Merline, la gaule grade ouverte, prête à l’avaler.
-Merline! Hurla Gisette.
Elle tenta de s’approcher du serpent pour extirper Merline de son emprise, mais elle avait bien trop peur.
-Na…Nathan! Qu’est-ce qu’on doit faire? Demanda Paul transpirant la peur.
Gisette attrape un couteaux de cuisine et commença à l’agiter devant le serpent.
-Appellez la nounou! hurla-t-elle.
Nathan qui était pétrifié, s’opposa.
-Non! Hors de question! Nous n’avons pas besoin d’elle.
- Mais c’est elle qui a amené cette chose ici. Elle sait surment comment le dompter.
-Moi je te dis que c’est non!
-À l’aide! Criait Merline impuissante.
À ce moment précis, Solange apparaît dans la cuisine. Elle les regardait un sourire en coin.
-Alors? Comment vous débrouillez vous?
Nathan semblait plus qu’en colère.
- Aidez nous, voyons! S’écria-t-il.
Solange lui répondit:
-Que si vous dites tous ensemble, s’il vous plaît. Là seulement je pourrais peut-être vous aider.
-Très bien! S’il vous plaît! Disa Gisette.
-S’il vous plaît! Répéta Paul.
Nathan ne disait rien. Gisette l’ordonnait de le dire. Ce n’est que quand la tête de Merline fut immergée dans la gaule du serpent qu’il finit par céder.
-S’il vous plaît! Je vous en supplie aidez nous!
Solange semblait contente. Elle leur disait:
-Puisque vous m’aviez l’air sincère, je vais donc vous aider.
Elle claqua de fois des doigts. Le serpent géant lâcha immédiatement Merline. Les enfants se ruèrent sur Merline.
-Oh mon dieux Merline! Tout va bien? Demanda Gisette en sanglot.
Merline était figé. Elle ne pouvait plus leur répondre quoi que se soit.
-Qu’est ce que vous lui avez fait? Demandait Nathan en se tournant vers Solange. C’est votre faute.
Solange lui répondit directement.
-Non. C’est la vôtre. Vous avez beaucoup trop tardé pour dire un s’il vous plaît. Maintenant rentrer dans vos chambres et ne faites pas de vagues. Car je vous le garantie que ça ne sera pas dernière fois que vous verrez Rémi.
-Rémi? Se questiona Paul.
Solange se tournat vers le serpent géant.
-Voici Rémi. À présent Rémi, tu peux partir. Je crois qu’ils ont retenu la leçon.
Rémi rempa vers la sorti comme si de rien n’était.
Solange leur demanda de rentrer de nouveau dans leurs chambres. Les enfants s’exécutèrent sans parler, sans contester. Solange rejoignait Monsieur Fred.
-Qu’est-ce qui s’était passé à l’intérieur? Ils vont tranquillement dans leurs chambres. Ce n’est pas normal. Ils n’ont jamais été aussi obéissants.
-Je pense que vous n’avez pas été assez dur avec eux. Lui répondit Solange. Mais évidemment le but n’est pas de devenir leur dictateur. Ça c’est une grosse erreur que j’imagine beaucoup de nourrices ont dû réaliser. Le véritable but, c’est d’instaurer dans leurs esprits une mentalité de respect. Je les respecte et ils me respectent en retour. Maintenant que j’ai put évaluer la gravité de leur mauvais comportement, nous pouvons signer le contrat.
-Maintenant que j’ai put assister à leurs changements de comportements, je réalise à quel point vous devez être expérimenté. Venez, mon bureau est par là.
Ils entrèrent dans le bureau. Fred prit les papiers et les déposa sur une table ronde. Il invita Solange à s’asseoir. Il lui présenta les coles de confidentialité.
-Tout ce qui se passe dans cette maison doit rester dans cette maison. Est-ce que c’est assez claire?
-Bien assez clair monsieur Endresen. Ma priorité est l’éducation de ces enfants.
- je… vois. Puisque vous êtes très expérimenté, nous pouvons discuter de votre salaire.
-Très bien. Je voudrais avoir une chambre et avoir à manger.
Il eut un petit assez gênant. Fred semblait attrendre autre chose.
-Ensuite? Demanda-t-il.
-Ensuite?
-Eh bien… c’est tout?
- En effet.
-Vous êtes en train de me dire que vous voulez juste vous squatter chez moi… euh non… je veux dire être loger et nourri.
-Oui c’est bien ça.
-En gros vous ne voulez pas être payé.
-L’argent ne compte pas lorsqu’il s’agit de l’avenir d’un enfants.
-Euh… très bien madame Solange. Je vais donc vous dans votre chambre.
Fred la conduisit à l’étage supérieur, puis il montèrent au grenier. Il était étonnamment bien occupé.
-Je suis désolé Madame Solange. Mais les autres chambres sont prisent. Il y’a deux chambres d’amis. La duchesse Endresen a pour habitude de débarquer à l’improviste. C’est pour cela qu’ils sont toujours vides et…
- Monsieur Endresen, le fait que ces chambres soient inoccupées m’importe peu. Ce grenier est spacieux. Je n’aurais pas rêver mieux. Merci.
-Ah… de rien. Je… je vous laisse vous reposer. Vous devez être fatigué à cette heure ci. Passez une bonne nuit.
Fred laissait la veille femme seule. Il se rendit dans sa chambre en rêvassant. Il se disait que c’était une bénédiction que Solange ait atterri ici qu’autre part. Mais il se demandait pourquoi elle était venu it au beau milieu de la nuit. Quand il repensait au vacarme que faisait les enfants, il se disait qu’il aurait encore finit par dormir dans son bureau. Mais soudainement, une pensée lui venait à l’esprit. Les murs de son bureau son anti- son, mais il avait bien entendu Solange toquer à la porte. Comment cela est possible? Il se disait que c’était une partie du mur qui était défectueux et portait les sont de l’entrée principale.
-Mais bon, inutile de se casser la tête maintenant. Grâce à madame Solange, j’aurais plus de temps pour le travail.
Fred alla se coucher pour la première dans sa chambre depuis deux ans.
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