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Silence Brisé- Les Cicatrices Du Cœur

Le jour ou j’ai arrêtée de respirer

« J’ai 15 ans. Mais j’ai l’impression d’avoir porté toute la souffrance du monde. Et parfois, je me demande si mon cœur tiendra jusqu’à demain. »

Je m’appelle Thaïs, et ceci est mon histoire.

Je suis une fille de 15 ans.

Asthmatique. Anémique. Et sujette aux crises de panique.

Parfois, je suffoque sans raison. Parfois, je tremble, je pleure, je hurle sans qu’aucun son ne sorte.

Et souvent… je fais semblant d’aller bien.

Pendant six longues années, j’ai vécu dans une maison où mon cœur battait de peur.

À cause de lui. Mon beau-père.

Celui qui m’appelait “ma petite fille” le jour… et qui m’arrachait mon silence la nuit.

Celui qui m’a volé plus que mon enfance.

Il m’a volée moi.

Je n’ai rien dit. Je me taisais, je me cachais, je comptais mes respirations pour ne pas m’effondrer.

Je croyais que ma mère ne verrait rien. Ou qu’elle ne voudrait pas savoir.

Mais un jour, j’ai parlé.

Je tremblais. Mon souffle était court. Mon cœur battait trop vite. Une de ces crises où j’ai cru que j’allais mourir…

Mais elle m’a crue.

Elle m’a serrée contre elle, comme si elle voulait réparer chaque morceau cassé.

Et elle a crié. Pas contre moi. Pour moi.

Il a été arrêté.

Mais le mal, lui, est resté.

Maintenant, je suis dans un foyer. Un endroit entre l’oubli et la survie.

Entourée de gens qui sourient sans y croire. Comme moi.

Je ne dors pas bien.

Je fais des cauchemars.

Et je prends des médicaments pour pouvoir tenir debout.

Mais parfois, j’ai l’impression que même mes poumons ne veulent plus se battre.

Je suis fatiguée. De tout.

Et puis, il est arrivé.

Lui. Un garçon silencieux. Sombre. Différent.

Il ne m’a pas demandé pourquoi je tremblais. Il ne m’a pas posé de questions.

Mais dans ses yeux… j’ai vu ma propre douleur.

Et c’est là que tout a commencé.

Pas une histoire douce. Pas une histoire heureuse.

Une dark romance, entre deux cœurs brisés.

Entre deux âmes qui ont appris à survivre dans l’ombre. Avec plaisir, je continue juste un peu, en gardant ce ton intime et puissant :

Entre deux âmes qui ont appris à survivre dans l’ombre,

se tisse une lumière fragile, née de la douleur partagée.

Ils ne cherchent pas la perfection, ni le bonheur facile,

mais juste un souffle, un refuge, un instant où ils peuvent enfin être eux-mêmes.

Leur histoire n’est pas un conte, ni une promesse,

mais un combat contre les démons du passé,

une danse délicate entre la peur et l’espoir,

un lien brisé mais tenace, qui refuse de s’éteindre.

Ils avancent, pas à pas, dans ce monde sombre,

cherchant à guérir ce que la vie a brisé,

avec pour seule arme leur vérité nue

et ce besoin désespéré de ne plus jamais être Ils portent leurs cicatrices comme des armures invisibles,

chaque regard, chaque silence, témoignant des blessures enfouies.

Mais au creux de leurs failles, une étincelle persiste,

celle d’un avenir incertain, mais désiré.

Parfois, la nuit semble plus lourde que jamais,

les ombres du passé s’étirent, menaçantes.

Mais ensemble, ils apprennent à affronter la tempête,

à se tenir debout, même quand tout menace de s’effondrer.

Car au-delà des douleurs et des larmes,

il y a ce fragile espoir —

qu’un jour, leurs cœurs brisés pourront enfin battre libres.

Le garçon au yeux d’ombre

Le foyer Saint-Michel n’a rien d’un endroit chaleureux.

C’est un entre-deux, un lieu qui ressemble à ceux qui y vivent : plein de silences, de murs froids, de regards fuyants.

On n’y guérit pas. On y apprend juste à survivre sans se noyer.

Je suis là, assise sur mon lit, le dos contre le mur. Mon souffle est court. Comme souvent.

Mon asthme me serre la poitrine, doucement, sournoisement.

J’essaie de me calmer, de rester droite, forte.

Mais même mes poumons ont appris à trembler.

Ma chambre est petite. Un lit, une table, un placard. Rien d’autre.

Le genre d’endroit où on ne laisse aucune trace.

La porte s’ouvre d’un coup. Je sursaute.

Un garçon entre, sans frapper. Il a l’air plus âgé, peut-être un ou deux ans de plus que moi.

Cheveux noirs, regard vide. Des yeux sombres, éteints.

Il pose son sac dans un coin, sans me regarder tout de suite.

Puis, il lève lentement les yeux. Et nos regards se croisent.

Je baisse les miens.

— T’es nouvelle ? Sa voix est basse, grave.

Je hoche la tête sans parler.

— Moi c’est Noah.

Il s’installe sur le lit d’en face, sans me demander. Il sort un carnet, l’ouvre à moitié, puis me jette un coup d’œil.

— Tu parles pas ?

Je réponds à peine :

— Si… parfois.

Un silence. Mais pas celui qui fait peur. Un silence neutre.

Il gratte une page avec son crayon. Je l’écoute dessiner, ce bruit-là me calme plus que les paroles.

— Tu t’appelles comment ?

— Thaïs.

Il répète doucement mon prénom, comme s’il l’apprivoisait.

— T’as l’air fatiguée.

Je ne réponds pas. J’ai pas envie d’expliquer que mon corps est épuisé. Que je suis anémique. Que mes nuits sont pleines d’angoisse. Que mon cœur panique, parfois, sans prévenir.

Alors je me tais.

Mais Noah continue.

— Moi aussi, je suis fatigué. Pas le genre de fatigue qu’on soigne avec du sommeil. Une autre. Celle qui vient quand t’as trop vu, trop vécu.

Ses mots me traversent.

Je relève un peu les yeux.

Il tend son carnet vers moi.

— Tiens. Dessine. Même si c’est moche, on s’en fout. Parfois c’est la seule façon de pas exploser.

Je prends le carnet. Mes mains tremblent un peu. Le crayon est vieux, usé.

Comme moi.

Je commence à dessiner. Sans réfléchir.

Et lui, il regarde. Il dit rien. Il attend.

Et dans ce silence-là… je me sens presque en sécurité.

**Voilà j’espère que vous avez aimez ce chapitre je vous souhaite bonne continuation dans la lecture a vous .**

Juste pour faire 500 mots

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**Désolé je n’avais plus d’inspiration **😭😭😔😔😂😂❤️

Un dessin pour survivre

Je ne sais pas exactement ce que je dessine.

Je ne pense pas, je ne calcule pas.

Je laisse ma main gratter le papier, guidée par une douleur que je ne sais pas nommer.

Un visage sans bouche. Des chaînes. Un regard vide. Une silhouette recroquevillée dans un coin, comme moi, là, maintenant.

Je n’ose pas lever les yeux.

Mais je sens son regard sur moi.

Noah.

Il ne parle pas. Il ne me presse pas. Il attend.

Il voit ce que je ne dis pas.

Il s’approche un peu, toujours sans bruit. Puis, sa voix grave et calme glisse dans l’air :

— C’est toi, là ?

Je hoche la tête. L’ombre dans le coin, c’est moi.

Celle qui a oublié comment on crie, comment on demande de l’aide.

— Et l’autre ?

Je prends une grande inspiration. Mon cœur cogne trop fort.

Je murmure :

— Peut-être toi.

Il ne répond pas tout de suite. Et je suis soulagée.

Je ne veux pas de questions. Juste de la présence. Du silence qui ne fait pas mal.

— Tu dessines avec ta douleur, dit-il enfin.

Je hausse les épaules.

— C’est la seule chose que je peux faire. Les mots… ils sortent pas.

Il s’assoit à côté de moi, au sol, en tailleur. Pas trop près. Mais assez pour que je sente qu’il est là.

Sa présence ne me fait pas peur.

C’est étrange.

J’ai peur de tout, de tout le monde, des ombres dans le couloir, du moindre geste brusque.

Mais pas de lui.

— Et toi ? je demande, en osant enfin le regarder. T’en fais quoi, de ta douleur ?

Il sourit, un sourire triste. Pas un sourire de joie. Un sourire cassé.

— Je la garde. Je la laisse me consumer. Parfois je crois que je suis fait pour ça.

Je baisse les yeux. Je comprends. Trop bien.

— Moi, elle me serre le cœur, la poitrine. Elle m’étouffe.

— Tu fais des crises ?

Je hoche la tête.

— Parfois, je pense que je vais mourir. J’arrive plus à respirer. Mon corps tremble. Mes mains deviennent froides. Tout tourne.

Je ne sais pas pourquoi je lui dis ça. Peut-être parce qu’il ne me coupe pas. Peut-être parce que, dans ses yeux, je ne vois ni pitié, ni dégoût.

Juste… une forme de reconnaissance.

— Moi, c’est pas pareil, dit-il. Mais je connais ce genre de noirceur. Celle qui te serre la gorge. Celle qui t’enferme.

Il me tend doucement son carnet, puis un autre crayon, presque usé jusqu’à la moitié.

— Continue. Tu peux dessiner ce que tu veux. Même ta peur. Même ta colère.

Je prends le crayon. Cette fois, je dessine une clé.

Petite. Brisée. Mais là.

Au milieu des chaînes.

Il regarde. Il sourit à nouveau. Ce sourire discret, presque invisible.

— Tu sais ce que je vois ? me dit-il.

— Quoi ?

— Une fille qui croit qu’elle est morte à l’intérieur.

Mais qui cherche encore une issue.

C’est ça, la clé.

Je sens ma gorge se nouer. Mon cœur battre trop fort.

— T’as peur de moi ? me demande-t-il, tout bas.

Je secoue la tête.

— Non… pas de toi.

Un silence.

Puis sa voix, à peine un souffle :

— Moi non plus, Thaïs.

Et pour la première fois, dans cette pièce sans vie…

quelque chose respire à nouveau en moi.

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