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14 Day To Tell Me The Truth

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Avant de commencer à partager cette nouvelle histoire, je ressens le besoin de m'adresser à toutes les lectrices qui suivent mes récits précédents. Je tiens à vous présenter mes excuses sincères. Je sais à quel point il peut être frustrant de s'investir dans une œuvre qui vous captive immédiatement, pour ensuite se retrouver face à l'absence de suite. Votre engagement et votre patience méritent d'être reconnus.

Je dois avouer que je ne suis pas très active sur cette application, et cela a pu donner l'impression que je négligeais mes histoires. Mais je vous promets, à celles qui continuent de suivre *Say I Love* ou *Double H*, que vous n'avez pas à vous inquiéter. La suite est en route, et je travaille dur pour vous la livrer dans les meilleurs délais. Pour information, *Say I Love You* est déjà terminé sur d'autres plateformes, mais je prévois de le retirer pour le retravailler.

Pourquoi ce retrait, me direz-vous ? La vérité, c'est que je ne suis pas entièrement satisfaite de ce que j'ai écrit. J'ai commencé cette histoire avec passion et enthousiasme, mais des circonstances personnelles, notamment le stress et d'autres défis que je préfère garder pour moi, ont affecté ma créativité. J'ai perdu de vue l'essence même de l'histoire, et je crains que cela ne se ressente dans l'écriture. C'est avec un certain poids sur le cœur que je reconnais avoir gâché l'intrigue. Oui, vous m'avez bien entendue. C'est précisément cette prise de conscience qui m'a empêchée de publier la suite.

Je ne suis pas fière de ce que j'ai fait de cette histoire. Si je décidais de la publier telle quelle, vous pourriez facilement le constater. C'est pourquoi je préfère prendre le temps nécessaire pour réécrire et modifier certains détails de la fin. Je veux que l'histoire soit crédible, émotive et satisfaisante pour vous, mes chères lectrices. Je vous demande donc, une fois de plus, de m'excuser pour ce contretemps et de comprendre que je fais cela pour vous offrir le meilleur.

En ce qui concerne la nouvelle histoire que vous allez découvrir, je tiens à vous prévenir qu'elle s'inspire du feuilleton intitulé *Sortilège*. Cependant, ne vous inquiétez pas : bien que l'inspiration soit là, l'intrigue que je vais vous proposer sera complètement différente et, je l'espère, tout aussi captivante. J'ai hâte de partager cette aventure avec vous, de vous faire ressentir des émotions fortes et de vous emmener dans un voyage unique.

Je m'engage à publier régulièrement un à deux chapitres par jour. Cependant, pour que cette aventure soit vraiment enrichissante, j'aurais besoin de votre soutien. Vos avis, vos commentaires et vos encouragements sont essentiels pour moi. J'écris avant tout par passion, mais savoir que vous êtes là, que vous attendez mes mots avec impatience, me touche profondément et me motive à donner le meilleur de moi-même.

Merci infiniment pour votre compréhension, votre patience et votre soutien indéfectible. J'ai hâte de vous retrouver très bientôt pour cette nouvelle aventure ! ❤️🥹

J’allais oublier, prenez soin de vous, mes stars ❤️

Prologue

\~JASON CLARK\~

Mon regard se perd dans l'abîme du vide, mes doigts tapotent frénétiquement la surface lisse du bureau, produisant un son régulier et hypnotique. Mes jambes se croisent dans un mouvement de nervosité incontrôlée, révélant mon anxiété grandissante. Chaque battement de mon cœur résonne dans ma poitrine alors que ma respiration se fait saccadée, comme si l'air refusait d'entrer dans mes poumons. Je lutte en silence, cherchant désespérément à retrouver le contrôle de mon souffle, mais chaque inspiration semble plus difficile que la précédente. Les pensées tourbillonnent dans mon esprit, formant un tourbillon de doutes et de peurs qui menacent de m'engloutir. Je me sens comme un naufragé en pleine mer, luttant contre les vagues de l'incertitude qui menacent de me submerger à tout moment :

- Monsieur Clark , vous m’entendez?

Ma respiration se calme soudainement, comme si le temps lui-même ralentissait son cours, et mes yeux se posent sur le notaire d'une cinquantaine d'années, dont le visage porte les marques du temps qui passe, témoignant de son expérience et de sa sagesse accumulées au fil des ans. Avec une assurance tranquille, il pousse les documents devant moi et articule sereinement :

- Votre défunt père vous a légué toute son entreprise, vous devez signer ses papiers pour accepter la succession.

Cependant, une tension palpable envahit la pièce alors que la nouvelle de ce legs inattendu provoque un véritable séisme familial. Je sent la colère monter en mon demi-frère , l'injustice l’étreint , visiblement bouleversé, il tente de contester cet héritage qui lui échappe. "Ce n’est pas possible!!" hurle-t-il , la voix empreinte de frustration et de désarroi. "Il ne peut pas recevoir l’entreprise de notre père alors que c’est moi l’aîné! Il doit y avoir sûrement une erreur," lance-t-il , ses mots résonnant dans la pièce comme un coup de tonnerre.

Mon regard croise celui de mon demi-frère, qui, dans un geste de désespoir mêlé de rage, se lève brusquement de sa chaise et plaque violemment ses mains contre le bureau du notaire. "Vérifiez bien!" ordonne-t-il d'une voix empreinte de détermination, ses yeux lançant des éclairs. La tension est à son comble, les émotions débordent et la situation menace de dégénérer à tout moment.

Je décroise mes jambes avec aise, laissant mes membres retrouver leur liberté, et incline la tête en arrière avec une élégance nonchalante. Mon regard serein, empreint d’indifférence , croise le sien empli de rage et de frustration. D'une voix calme mais ferme, j'émet cette phrase empreinte de détachement et d'autorité :

- Cesse d'importuner ce pauvre homme, Cameron. Notre père a exprimé ses dernières volontés, et il convient de les respecter.

Face à ma déclaration, il serre les poings avec une intensité palpable, son regard brûlant de colère se posant tour à tour sur moi et sur sa mère. Celle-ci, d'un simple regard maternel empreint de prévenance, lui rappelle silencieusement de ne pas commettre d'acte irréfléchi qu'il pourrait regretter amèrement par la suite.

- Alors c’est ça? Tout pour lui et rien pour moi ?! Crache-t-il en dansant nerveusement d’un pied à l’autre, le visage marqué par la colère et la frustration. Ses poings serrés témoignent de sa rage contenue, prêt à exploser à tout moment.

- Votre père vous a légué une maison à vous et à votre mère à Scottsdale, annonce le notaire d'un ton neutre, mais la nouvelle semble agir comme une étincelle sur une poudrière.

Un rire nerveux lui échappe alors qu’il secoue négligemment la tête, ses yeux lançant des éclairs de ressentiment. Il crache sèchement, sa voix empreinte de mépris :

- Ce n’était qu’un bâtard ! Sa voix résonne dans la pièce, emplie de dégoût et de trahison.

Sur ses dernières paroles haineuses, il est sorti en trombe du bureau, laissant derrière lui un silence pesant et une atmosphère chargée d'émotions négatives. Le bruit sec de la porte claquée résonne comme un écho de sa colère, laissant planer un sentiment de rupture irréversible.

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JASON CLARK

D’un geste méthodique, je range les derniers effets personnels dans ma valise en cuir noir avant de la refermer d’un claquement sec. Ce son marque la fin symbolique de mon séjour dans cette demeure qui n’a jamais été qu’une résidence, jamais un foyer. Les murs immaculés, les meubles d’époque soigneusement disposés — tout ici respire l’opulence froide, le luxe aseptisé. Rien qui ne porte l’empreinte de ma présence.

Je descends l’escalier principal d’un pas mesuré, chaque marche résonnant sous mes chaussures italiennes comme un battement de cœur amplifié. L’air est chargé d’une tension palpable, comme à chaque fois que je croise certaines personnes sous ce toit.

En bas, Natacha m’attend, silhouette élancée. Ses bras sont croisés, ses ongles vernis de rouge écarlate tambourinant contre son bras. Son regard, aussi glacé qu’un matin d’hiver, me scrute avec ce mélange de mépris et de curiosité feinte qui lui est propre.

- Bonjour, Natacha, dis-je, la voix volontairement neutre, polie comme l’acier d’une lame.

Elle esquisse un sourire qui ne touche pas ses yeux.

- Bonjour. Tu pars en voyage ?

Ma valise posée à mes côtés, je redresse légèrement la tête, soutenant son regard sans ciller.

- Madrid. Un chantier urgent nécessite ma présence. Une pause calculée. Tu sais, celui que Cameron devait superviser.

L’effet est immédiat : ses doigts se figent, ses lèvres se pincent. Je poursuis, ma tonalité aussi lisse qu’un miroir :

- Une fois encore, les affaires familiales passent après ses… distractions. Pas étonnant que père m’ait confié les rênes de l’entreprise.

Le sous-entendu — contrairement à ton fils — flotte entre nous, aussi tangible que le parfum de son Chanel N°5. Une lueur d’irritation traverse son regard avant qu’elle ne maîtrise sa réaction. Elle respire profondément, son décolleté soulignant le mouvement.

- Eh bien, bon voyage… je suppose ?

L’ironie dans sa voix est aussi fine qu’une aiguille. Je lui adresse un hochement de tête courtois — la politesse comme arme suprême — avant de la contourner, ma valise d’une main, l’autre plongée dans la poche de mon costume sur mesure.

À l'extérieur, je sors mon téléphone portable de la poche de mon pantalon de costume et compose le numéro de Lewis, mon meilleur ami et associé, dont la voix familière me rassure toujours :

- Je vais m’absenter un moment et j’aimerais que tu gardes un œil sur mon frère pendant mon absence. Je ne lui fais pas entièrement confiance, dis-je d'un ton clair lorsqu’il décroche enfin.

- Est-ce en rapport avec le chantier de Madrid ? demande-t-il d’une voix ensommeillée.

- Oui, Cameron a causé un véritable désordre là-bas.

- Pars l’esprit tranquille, mon ami. Je m’assurerai de garder un œil sur lui et sa mère.

- Je te remercie.

Alors que je raccroche, je me dirige vers le garage où ma Ferrari noire est garée. À peine ai-je franchi le seuil que je me retrouve face à mon frère, absorbé dans une conversation téléphonique. Lorsqu'il lève les yeux et m’aperçoit, il se fige, son smartphone toujours à l'oreille, une expression de surprise mêlée de méfiance sur son visage. Après un bref silence, il finit par articuler d'une voix neutre, presque froide :

- Bonjour.

Je lui adresse un sourire poli, mais sans chaleur, et lui réponds :

- Bonjour.

Il jette un coup d'œil à ma valise, son regard se durcissant légèrement.

- Tu pars en voyage ?

- Oui, je dois régler quelques affaires à Madrid.

Il fronce les sourcils, une lueur de désapprobation traversant son regard. Il semble sur le point de dire quelque chose, mais se ravise, préférant garder ses pensées pour lui.

- Très bien. Fais attention à toi, je suppose.

Son ton est empreint d'une ironie sous-jacente, et je ne peux m'empêcher de ressentir un léger agacement. Alors qu'il me contourne pour poursuivre son chemin, je sens le poids de son indifférence. Je poursuis ma route vers le garage, un espace vaste et lumineux où ma voiture brille sous les lumières fluorescentes. D'un geste assuré, je saisis la clé et l'insère dans le contact, une montée d'adrénaline m'envahit à l'idée de quitter cet endroit chargé de tensions non dites. Le moteur démarre avec un vrombissement familier, résonnant dans l'enceinte du garage, un son qui évoque des promesses d'évasion et de liberté.

Je fais lentement marche arrière, laissant le portail métallique s'ouvrir avec élégance devant moi, comme une invitation à fuir cette atmosphère pesante. Une fois à l'extérieur, le soleil caresse mon visage, ses rayons dorés apportant une chaleur réconfortante après l'atmosphère froide de la maison. Je m'engage sur la route, quittant rapidement ma propriété, chaque mètre parcouru me libérant un peu plus du poids de mes préoccupations.

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