NovelToon NovelToon

SINGER OF THE NIGHT

INTRO

Dans l’ombre des nuits new-yorkaises, deux âmes se cherchent sans vraiment se trouver.

Eren, héritier arrogant et insatiable, règne sur un empire doré, noyant ses tourments dans les nuits éphémères.

Livaï, chanteur masqué au passé brisé, murmure ses douleurs derrière son voile de mystère.

Quand leurs chemins se croisent au cœur du Bataillon, entre éclats de voix et silences lourds, naît une tension aussi électrique que fragile.

Entre mensonges, vérités voilées et passions interdites, pourront-ils s’abandonner à ce chant qui défie la nuit ?

Un récit d’amour, de secrets, et de lutte contre les ombres qui nous hantent.

...****************...

personnages

...----------------...

Eren Yeager

Eren Yeager, 23 ans, est l’héritier unique de YEAGER INDUSTRIE, un empire industriel colossal. Depuis son plus jeune âge, il a été façonné pour prendre la relève, sous la pression constante d’un père exigeant et d’un monde des affaires impitoyable. À première vue, Eren est l’image parfaite du jeune milliardaire : élégant, charismatique, entouré de luxe et d’admirateurs. Il enchaîne les soirées mondaines, drague sans retenue, séduit et s’amuse, donnant l’impression d’un playboy insouciant.

Pourtant, derrière cette façade d’arrogance et de succès, Eren cache un profond mal-être. Il ne se souvient pas des prénoms des trop nombreuses conquêtes qui partagent ses nuits, et chaque coucher avec un corps différent laisse un vide plus grand. Sa vie est un équilibre fragile entre les exigences de la direction de l’entreprise familiale et sa quête désespérée de sens. Lorsqu’il regarde son reflet dans le miroir, il ne voit pas le jeune homme sûr de lui que tout le monde admire, mais quelqu’un qui fuit ses émotions et ses peurs.

****************

..........

Livaï Ackerman " L"

Livaï, 22 ans, est un artiste au destin brisé, caché derrière un masque qui dissimule plus qu’un visage : une histoire lourde et un passé douloureux. Né dans un quartier pauvre, il a perdu sa mère très tôt et a grandi sous la tutelle d’un oncle violent, qui l’a forcé à dealer pour survivre. Dès son adolescence, il a dû apprendre à se défendre seul, à fuir ce monde qui semblait vouloir l’écraser.

Fuyant cette vie toxique, il s’est réfugié à Trost où il a enchaîné les petits boulots pour subvenir à ses besoins. Sa seule véritable passion : la musique. Sa voix, tantôt douce et apaisante, tantôt puissante et passionnée, est devenue son refuge, son moyen d’évasion. Sur scène, caché derrière un masque, il est libre. Libre d’être lui-même, loin du jugement et du passé.

Livaï est blasé, froid en apparence, un peu distant. Mais sous cette carapace se cache un homme sensible, marqué par la vie et ses cicatrices. Son anonymat lui permet de garder une part de mystère, de protéger ce qu’il reste de fragile en lui. Il ne cherche pas la célébrité, juste un peu de paix.

...----------------...

hey 🙂 vous allez bien?

bon c'est la première fois que j'écris roman de cette forme donc j'espère que vous allez lire et aimer

^^^Écrivaine ❤️^^^

bye ✨

Chapitre 1

Les volets automatiques s’ouvrent sur Manhattan.

La ville halète encore. La nuit n’est pas tout à fait morte, juste pendue aux premiers rayons d’un soleil pâle.

Un drap de soie froissé glisse d’un lit dévasté.

Une jambe nue dépasse.

Dans la salle de bain, une autre voix gémit — écho lointain d’un plaisir vide.

Face au miroir, Eren ajuste sa montre en or. Le regard dur. Figé.

Pas un mot. Pas un regard en arrière.

Il ne se souvenait même plus de leurs prénoms.

Juste des corps, des râles, des bouches qu’on embrasse pour ne pas hurler.

Son téléphone vibre. Un message s’affiche.

Grisha : Réunion à 9h. N’oublie pas qui tu es.

Eren soupire.

23 ans.

Héritier de YEAGER INDUSTRIES.

Actionnaire majoritaire. Stratège. Visage d’un empire.

Fantasmé. Adulé. Commenté. Consommé.

Mais à l’intérieur ? Rien.

Un gouffre à habiller d’or et de femmes, de fêtes et de drogues.

Une solitude qui brille trop fort pour ne pas être vue.

Il embrasse la tempe d’une inconnue encore endormie, attrape sa veste, et quitte la chambre comme on fuit une scène de crime.

Aujourd’hui encore, il jouera son rôle.

Pas par envie.

Par survie.

---

La réunion.

Des chiffres. Des milliards. Des hommes trop vieux qui transpirent le pouvoir.

Eren, lui, tourne son stylo de luxe entre ses doigts. Absent. Détaché. Ennuyé à en crever.

Grisha : Alors, Eren ? Ton avis ?

La voix de son père le ramène brutalement.

Il lève les yeux. Une seconde. Lit le graphique. Donne la bonne réponse.

Grisha acquiesce, satisfait, et conclut la réunion.

Eren n’a rien entendu. Rien retenu.

---

Dans la berline noire, la voix de son père ne s’arrête pas.

Grisha : Tu dois être plus impliqué. T’es jamais là. Tu bois. Tu sniffes. Tu baises tout ce qui bouge.

Eren : T’as fini ?

Grisha : Oui.

Eren : Bien.

Il démarre.

Sans un mot de plus.

Direction : le Bataillon.

Un bar mythique. Luxe underground. Rumeurs sulfureuses.

Territoire de chasse d’Eren Yeager.

Le seul endroit où il se sent vivant… un peu.

À l’entrée, pas de queue. Il n’en fait jamais.

Hervé, le voiturier, attrape les clés sans un mot.

On le laisse passer. Toujours.

---

Le carré VIP.

Des canapés de velours noir. Des filles aux hanches félines. Des garçons aux lèvres brillantes.

Le champagne coule à flots.

La musique hurle.

La lumière explose.

Eren est au centre.

Trône vivant d’un royaume décadent.

Une main sur la cuisse d’un garçon trop beau pour être vrai.

Une coupe à la main, oubliée.

Son regard glisse sur la foule comme sur une vitrine déjà explorée.

Tout est là.

Le luxe. Le vice. La beauté.

Et pourtant, il ne sent rien.

Rien.

Juste ce vide insatiable, cette faim sans nom.

---

La nuit se traîne. Corps contre corps. Rires vides. Lèvres ivres.

Il se noie avec élégance.

Puis quelque chose change.

Les projecteurs s’éteignent d’un coup.

Un silence tombe, étrange.

Les basses se taisent. Les conversations se figent.

Quelqu’un monte sur scène.

Pas d’annonce.

Pas de DJ.

Juste une silhouette.

Petite. Dure. Sombre.

Chemise noire ouverte sur un torse sculpté.

Un bandeau argenté sur le visage.

Pas besoin d’en faire trop. Il brûle déjà.

Eren lève les yeux.

Sans raison.

Ou peut-être par instinct.

Et alors, la voix s’élève.

Grave.

Rauque.

Déchirante.

Une lame douce, plantée en plein cœur.

---

Tout s’arrête.

La foule retient son souffle.

Même les plus défoncés se taisent.

Les serveurs cessent de bouger.

Les corps se figent.

Il n’y a plus que cette voix.

Et ce garçon masqué.

Eren, qui n’écoute jamais rien ni personne, se redresse lentement.

Quelque chose en lui frémit.

Un truc ancien. Un truc oublié.

Un truc vivant.

Il ne comprend pas.

Il déteste ressentir.

Il déteste que quelqu’un d’autre prenne la lumière.

Et pourtant… il ne peut pas détourner les yeux.

Ce type, il ne l’a jamais vu.

Et pourtant, il a l’impression de le reconnaître.

Pas son visage.

Sa voix.

Cette voix connaît son vide.

Elle le caresse. Le gifle. Le serre.

Et Eren sourit.

Pas un sourire pour les photos.

Pas un sourire pour plaire.

Un vrai sourire.

Le premier depuis longtemps.

Eren (à voix basse) : Intéressant.

chapitre 2

POV extérieur —

‎Le réveil ne sonne pas. Il ne l’a jamais fait.

Parce que personne ne l’attend nulle part.

L est déjà debout. Il l’est toujours à 6h, même après une nuit à hurler en silence sur scène.

Il ne dort jamais vraiment. Il s’effondre, parfois. C’est tout.

Une petite chambre au 4e étage d’un immeuble qui sent l’humidité et les regrets. Des murs gris rongés de moisissure. Un matelas à même le sol, sans drap. Une ampoule nue, qui clignote quand il respire trop fort. Et le silence. Son seul luxe. Son seul ami.

Il enfile un sweat noir. Sans marque. Sans odeur. Il attrape un sac usé jusqu’à l’os. Et il sort.

Pas de voiture. Pas de paparazzi. Juste le vent du matin, coupant comme un couteau, et ses pensées qui le saignent à blanc.

Dans le métro, il ferme les yeux. Pas pour dormir, non. Pour fuir. Dans ses écouteurs, pas de tubes, pas de rythmes à la mode. Juste des violons fatigués. Des voix brisées. Des berceuses pour survivants.

C’est tout ce qu’il lui reste d’elle.

Il travaille dans un café minuscule, à l’ombre d’un immeuble immense. Il nettoie les tables qu’on salit sans le voir. Il sert des clients qui ne connaissent même pas la couleur de ses yeux. Il encaisse. Il encaisse tout.

Et le soir, il chante.

Pas pour briller. Pour respirer. Pour ne pas hurler.

Le bandage qu’il porte sur scène ? Ce n’est pas du style. C’est une armure. C’est son cercueil.

La vie n’a jamais été douce. Elle l’a saigné dès le départ. Sa mère est morte quand il avait dix ans, dans un lit trop sale pour une femme si belle. Il se souvient de ses doigts, froids, qui glissaient des siens. Du sang sur ses draps. Des promesses qu’elle n’a jamais pu finir.

Puis l’oncle. Le monstre. L’odeur de whisky et de sueur. Les cris. Les menaces. Les poings. Les nuits sans fin à courir entre deux immeubles, à vendre des doses trop lourdes pour ses petites mains. Larmes interdites. L’amour ? Inconnu.

À 18 ans, il s’est enfui. Avec trois billets froissés, et un carnet rempli de chansons qu’il n’osait pas chanter.

Il a trouvé refuge à Trost. Mais on n’échappe pas à ce qu’on est. Alors il survit, chaque jour, entre les ombres et les néons.

22h. C’est l’heure. Les lumières s’éteignent. La salle se tait. Et lui, il renaît. Une heure pour tricher. Une heure pour exister.

Il chante comme on pleure. Lentement. Entièrement. Même les plus ivres l’écoutent. Il les ensorcelle. Il les emporte. Puis il disparaît. Il n’appartient à personne.

23h. La loge. Le silence. Le bandage qu’il recompose. Un rituel. Un besoin. Il ne peut pas laisser le monde voir ce qu’il reste de lui. Ce n’est pas de la pudeur. C’est de la survie.

00h. Derrière le comptoir. Les gosses de riches l’ignorent. Ils se brûlent les veines avec de l’alcool et des cachets. Ils crient leur liberté. Lui, il boit son vide.

03h. La nuit l’engloutit. Il rentre. Une douche glacée. Pas pour se laver. Pour se rappeler qu’il est encore là.

Il a appris à vivre sans chaleur.

On s’habitue à manquer, quand on n’a jamais eu.

04h. Pas de sommeil. Il écrit. Il gratte son passé sur des portées invisibles. Il compose avec ses cicatrices.

Il espère. Mais ne croit plus à rien.

05h30. Il sombre. Pas dans un rêve. Dans les cris d’un oncle. Dans les pleurs d’une mère. Dans les odeurs d’un hier qui pue encore la peur.

06h. Le cycle reprend.

Il n’est pas en vie. Il se débat. Il survit. Pour une promesse. Celle de ne jamais oublier. Celle de tenir debout. Même brisé.

Mais cette nuit-là…

Un regard. Dans la foule. Différent.

Pas admiratif. Pas curieux.

Brûlant.

Un homme. Yeux clairs. Mâchoire serrée. Un sourire... dangereux.

Pas comme les autres. Un sourire entre désir et vide. Une faille.

L a détourné les yeux.

Il s’en fout.

Il n’est pas là pour être aimé.

Il est là pour tenir. Juste tenir.

Veuillez télécharger l'application MangaToon pour plus d'opérations!

téléchargement PDF du roman
NovelToon
Ouvrir la porte d'un autre monde
Veuillez télécharger l'application MangaToon pour plus d'opérations!