🔥 Chapitre 1 – 10h32 – Villa Gravano 🕰️
Le soleil perce à travers les grandes baies vitrées. L’ambiance est calme… en apparence.
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👣 Giulia marche doucement dans le couloir, aux côtés de Bruno, son regard un peu distrait, mais son sourire doux trahit une excitation intérieure.
Elle glisse un regard complice à son frère :
Giulia :
« Bruno… j’ai rencontré quelqu’un. »
Il la regarde du coin de l’œil, intrigué, tout en gardant son calme habituel.
Bruno :
« Quelqu’un… comment ça ? Il fait partie de notre monde ? »
Elle secoue la tête, l'air presque coupable, mais assumée.
Giulia :
« Non… justement. Il est... normal. Gentil. Il est professeur, rien à voir avec le trafic. Il m’écoute, il me parle comme si j’étais autre chose qu’une Gravano. »
Bruno (s'arrêtant, la fixant avec sérieux) :
« Tu sais que papa n’acceptera jamais ça. Un homme "normal" ne peut pas comprendre ce qu’on est. Tu joues avec le feu, Giulia. »
Giulia (soupirant) :
« Peut-être… mais ça me fait du bien, pour une fois. »
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Au salon, Matteo, 6 ans, est étalé au sol, entouré de petites voitures. Il les fait rouler en poussant des petits bruits de moteur avec la bouche.
Un rire discret résonne alors qu’il invente une course dans sa tête.
Soudain, des talons claquent sur les escaliers. Alessia descend rapidement, habillée pour sortir. Son regard froid ne s’arrête pas une seule seconde sur son fils.
Sans ralentir, elle lance d’une voix autoritaire :
Alessia :
« Giulia. Surveille Matteo. Il t’écoute plus que sa nourrice. S’il fait une bêtise, tu me le dis. Je veux le punir moi-même en rentrant. »
Giulia (surprise) :
« Tu pars où ? »
Mais Alessia ne répond pas. Elle attrape son sac, claque la porte et disparaît. Aucune explication, aucune caresse à Matteo. Rien.
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🕰️ 10h34
La porte d’entrée s’ouvre brusquement. L’odeur d’un parfum féminin envahit l’air.
Giovanni entre, lunettes de soleil encore sur le nez, un sourire carnassier aux lèvres. Une femme aux longues jambes et au rire facile l’accompagne. Elle porte une robe trop courte pour une maison familiale.
Giovanni (à la volée, sans se soucier de qui l'entend) :
« Ne fais pas de bruit, bébé. Ici, les murs ont des oreilles... mais moi j’ai que des envies. »
Elle rigole. Il l’attrape par la taille et l’embarque à l’étage.
Un bruit sec. La porte de sa chambre se ferme… puis un clic. Il vient de verrouiller.
Plus personne n’entre. Et surtout, personne ne doit entendre.
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Bruno, toujours en bas avec Giulia, lève les yeux au ciel.
Bruno (soupirant) :
« Il changera jamais… »
Giulia (amusée malgré elle) :
« Et toi ? Tu crois que je devrais laisser tomber cet homme ? »
Bruno (calme, mais sincère) :
« Je crois que tu devrais choisir entre ce que tu veux… et ce que tu es. »
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🩸Le sang Gravano ne dort jamais. Il observe. Il brûle. Il attend.
🔥 La journée ne fait que commencer… et l’orage couve.
Présentation des personnages
Leonardo Gravano (le patriarche)
🧊 Glacial, calculateur, manipulateur. Parle peu, observe tout. Chaque mot est une arme, chaque silence un piège. Échec \= punition sans appel. Il domine son empire dans l’ombre, comme un roi féroce.
Isabella Gravano (la matriarche)
🕯️ Silencieuse, intelligente, imprévisible. Protectrice jusqu’au bout du sang, capable de tout sacrifier, même ses propres émotions. Redoutée autant que son mari, elle capte tout, n’oublie rien. Son calme cache un feu mortel.
Fabio Gravano (l’aîné)
🔥 Impulsif, charmeur, violent. Un prédateur qui joue avec le feu. Il aime dominer, faire mal, mais protège férocement les siens. Séducteur né, manipulateur brutal. Il incarne la passion sauvage du clan.
Giovanni Gravano (le deuxième)
🍷 Sarcastique, imprévisible, dangereux. Un rebelle charmeur qui fait sa propre loi. Boit trop, aime trop, tue trop. Solitaire mais fidèle à sa manière, imprégné d’une loyauté sombre et sauvage.
Bruno Gravano (le troisième)
🧠 Calme, posé, méthodique. Homme d’honneur, diplomate féroce. Parle peu mais quand il agit, c’est pour écraser. Sacrifice et loyauté sont ses maîtres-mots. Il est la force tranquille du clan.
Alessia Gravano (la quatrième)
🔥 Provocante, fière, passionnée. Derrière son masque dur, une mère déchirée. Elle lutte entre amour et orgueil, ayant trompé Luca, père de son fils Matteo, avec un rival — mais son cœur reste pris. Femme forte, blessée, indomptable.
Giulia Gravano (la cadette)
🌸 Douce, idéaliste, empathique. Elle cherche sa voie dans un monde brutal. Croire en l’amour et la paix, mais son sang Gravano brûle fort. Pure, mais capable de se transformer en tempête si on la trahit.
À suivre
— 11h07 — Chez Luca
Le soleil filtre à travers les volets à moitié fermés, dessinant des lignes d’ombre sur le sol d’un appartement bien trop calme pour ce qui s’y passe.
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Alessia est nue, plaquée contre le mur froid du salon, les jambes tremblantes, ses ongles plantés dans le plâtre. Luca, debout derrière elle, l’empoigne violemment par les hanches, la dominant sans douceur, sans tendresse.
Ses gémissements s’échappent entre ses dents serrées, son corps obéit, mais son cœur hurle encore dans le silence.
Alessia (en haletant, la voix cassée) :
« L-Luca… »
Il grogne, continue ses va-et-vient puissants, les mains fermes sur sa taille. Il ne répond pas. Pas un mot.
Elle tourne légèrement la tête vers lui, le regard brillant.
Alessia :
« Pourquoi tu fais ça… si tu veux plus de moi ? »
Il s’arrête net. Lâche ses hanches. Elle se retourne lentement, les jambes encore faibles, le souffle court. Il la regarde avec un mélange de colère et de désir qu’il n’arrive pas à tuer.
Luca (froidement) :
« Parce que t’es toujours bonne… même si t’es plus à moi. »
Elle claque sa main contre son torse, mais il l’attrape au poignet.
Alessia (en colère, presque suppliante) :
« J’ai fait une erreur, Luca ! J’ai merdé, je le sais. Mais on a un fils… Matteo mérite une famille. Tu me fais l’amour comme si j’étais encore tienne… mais t’agis comme si j’étais une inconnue. »
Il se rapproche lentement, ses lèvres frôlant à peine son oreille.
Luca (glacial) :
« Parce que t’es plus la femme que j’aimais. La Alessia que j’aimais… elle n’aurait jamais couché avec mon ennemi. »
Un silence tendu s’installe. Elle baisse les yeux, nue, vulnérable. Mais son orgueil la relève vite.
Alessia (amer, les yeux brillants de rage) :
« Et toi, t’es plus l’homme qui se battait pour moi. Tu préfères me baiser que me pardonner. »
Luca (sèchement) :
« Parce que c’est tout ce que t’es, maintenant. Un putain de fantasme de trahison. »
Elle le gifle. Fort. Il la laisse faire.
Alessia (la voix brisée) :
« Va te faire foutre. »
Elle se rhabille à la hâte, le regard fuyant mais la mâchoire serrée. Elle quitte l’appartement sans un mot de plus, refermant la porte comme on claque une décision.
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🕰️ 11h54 — Retour dans la voiture
Alessia monte côté conducteur, les mains tremblantes. Elle démarre. Silence total. Sur ses cuisses encore marquées, les traces de Luca brûlent.
Elle mord l’intérieur de sa joue pour ne pas pleurer.
Mais elle murmure :
Alessia :
« Tu m’as peut-être rejetée, mais je suis toujours une Gravano. Et j’oublie jamais… rien. »
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Fin du chapitre 2 — L’amour chez les Gravano ? Ça fait mal. Très mal.
Souviens-toi de ça pour la suite.
🩸Chapitre 3 — 12h09 — Retour à la villa Gravano
La porte d’entrée claque, Alessia entre d’un pas rapide, presque furieux. Son maquillage est un peu abîmé, ses cheveux légèrement en bataille, mais son regard… son regard est froid comme la lame d’un rasoir.
Matteo, assis au sol avec sa voiture rouge entre les mains, lève les yeux vers sa mère. Il ne dit rien. Il attend un mot. Un simple regard.
Mais Alessia passe devant lui comme s’il n’existait pas.
Elle grimpe les escaliers en vitesse, ses talons résonnant dans la villa silencieuse. Arrivée devant une porte fermée à clé — celle de Giovanni — elle frappe deux fois, sèchement.
Alessia (voix sèche, un peu tremblante) :
« Gio, ouvre-moi. Maintenant. C’est important. On doit parler. »
De l’autre côté, un petit rire de femme se fait entendre, étouffé par des draps et des soupirs. Puis une voix masculine répond, un brin agacée :
Giovanni (derrière la porte) :
« Sérieux, Ale ? Je suis occupé là. »
Alessia (plus fort, presque implorante) :
« Je m’en fous, Gio ! C’est moi ! Ouvre cette putain de porte ! »
Quelques secondes de silence. Puis clic. La porte s’ouvre à peine, Giovanni passe la tête, torse nu, les cheveux en bataille, un sourire moqueur sur les lèvres.
Giovanni :
« Toujours aussi dramatique… »
Derrière lui, une fille à moitié nue couvre sa poitrine avec les draps, confuse.
Giovanni (en se tournant vers elle) :
« Dégage. Maintenant. »
La fille :
« Attends mais— »
Giovanni (sec) :
« J’ai dit dégage. »
Sans un mot de plus, elle attrape ses vêtements à la va-vite et sort, lançant un regard noir à Alessia qui l’ignore totalement. Giovanni referme la porte à clé derrière sa sœur, l’air déjà plus sérieux.
Giovanni (en croisant les bras) :
« Dis-moi ce que ce con de Luca t’a encore fait. »
Alessia s'effondre sur le lit, la tête entre les mains, les jambes croisées, tendue comme une corde prête à lâcher.
Alessia (à voix basse) :
« Il m’a prise… comme une salope… contre un mur. »
Elle relève la tête vers lui, le regard vide.
« Et après ça… il m’a dit que j’étais plus rien. Que j’étais juste un fantasme de trahison. »
Giovanni s’approche lentement, pose une main sur son épaule.
Giovanni :
« Dis-moi si tu veux que je l’efface. Je le fais disparaître ce mec. Il respirera plus jamais ton nom. »
Alessia (serrant les dents) :
« Non. Pas encore. Je veux qu’il me regarde encore dans les yeux. Qu’il voie ce qu’il a perdu. »
Giovanni esquisse un sourire tordu. Il adore quand elle parle comme une vraie Gravano.
Giovanni :
« T’as le feu dans le sang, sorella. C’est ça que j’aime chez toi. Tu tombes, mais tu crames tout en te relevant. »
Alessia (dans un souffle) :
« C’est pas fini entre nous. Il croit que c’est fini… mais moi, j’ai pas dit mon dernier mot. »
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🕰️ 12h20 — Derrière la porte verrouillée, deux Gravano préparent déjà leur prochaine vengeance.
Frère et sœur. Deux âmes brûlées par la même rage.
🔥 Le feu monte. Le sang bouillonne. La guerre du cœur ne fait que commencer.
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