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Mécanismes D’Un Cœur Étoilé

Chapitre 0 : Mécanismes d’un Cœur Étoilé – Le début d’une révolution

Dans un monde où l’Essence détermine votre place, où le pouvoir classe les êtres du plus faible au plus redouté… naît une fille classée « C ».

Insignifiante. Effacée. Inoffensive.

Du moins, c’est ce que tout le monde croit.

Mais derrière les murs silencieux d’un ancien atelier oublié, entre les rouages rouillés et les secrets effacés de l’Histoire, elle assemble des merveilles. Des machines impossibles. Des créatures mécaniques vivantes. Et surtout… elle sent en elle une force interdite, un héritage scellé à la naissance.

Son nom est Pivoine.

Elle n’a pas choisi d’hériter du pouvoir que tous craignent.

Elle n’a pas choisi d’être la descendante d’une femme effacée de la mémoire collective.

Mais elle fera un choix : celui de ne plus se taire.

Dans ce monde divisé entre catégories, privilèges, et faux héros, Pivoine apprendra à se relever, à se battre, à inventer une nouvelle façon d’exister.

Car certains pouvoirs ne détruisent pas. Ils créent.

Et parfois, ce sont les plus silencieux qui font le plus de bruit.

Bienvenue dans Mécanismes d’un Cœur Étoilé,

un voyage entre étoiles, engrenages et émotions — où les cœurs peuvent briller autant que les machines.

Arc 1 : Origines & Mystères, Chapitre 1 : Naissance d’un monde magique

Il était une fois, bien au-delà des constellations connues, un monde éclatant nommé Luminara, où la réalité dansait au rythme de l’Essence — une énergie invisible mais toute-puissante, présente dans l’âme de chaque être. Ici, la puissance d’un individu ne se mesurait ni à sa richesse ni à sa naissance, mais à la catégorie de son Essence, de F à SS. Plus l’Essence était puissante, plus le destin de son détenteur se liait à celui du monde.

Dans la ville d’or de Solstice, par une nuit d’étoiles filantes, naquit une petite fille sans cri ni larme. Elle ouvrit les yeux comme on ouvre une porte secrète sur l’infini. Ses cheveux blonds, presque opalins, reflétaient la lune comme des fils de lumière. Ses yeux verts brillants semblaient capturer l’éclat des galaxies. On la prénomma Pivoine.

Pivoine était une enfant douce, rêveuse et guidée par un profond sens de justice. Elle souriait souvent, tendait la main à ceux dans le besoin, et défendait les plus faibles sans jamais attendre de récompense. Derrière cette apparence calme se cachait une lumière rare. Elle était aimée de ceux qui prenaient le temps de la connaître, mais toujours un peu à part, comme si une frontière invisible la séparait du monde ordinaire.

Selon les registres officiels, Pivoine possédait une Essence catégorie C, un pouvoir jugé faible. Une nouvelle qui soulagea ses parents, riches discrets aux sourires crispés. Mais la vérité était tout autre : ce classement avait été falsifié.

Pivoine portait en elle un pouvoir scellé, classé catégorie S : le Mécanisme. Ce don unique lui permettait de créer et manipuler l’Essence même, de concevoir des structures, des créatures, des armes ou des systèmes par la seule force de son esprit. Le pouvoir de donner forme au possible. Trop rare, trop dangereux, trop convoité.

Sa grand-mère, qui avait possédé ce même pouvoir, avait été arrachée à son monde pour être mariée à un homme puissant, non pour l’amour mais pour exploiter son Essence. Prisonnière d’une vie de façade, elle était morte d’un cœur brisé, ses créations abandonnées, son don terni. Pour que Pivoine n’ait jamais à subir la même injustice, ses parents choisirent de sceller son pouvoir, d’en cacher la grandeur.

Mais même emprisonnée, l’Essence cherchait à respirer. Pivoine créait, sans le savoir, des mécanismes que personne ne pouvait expliquer. Des jouets autonomes, des structures impossibles, des mouvements précis et fluides que même les adultes ne pouvaient reproduire. Une magie qui prenait forme malgré les chaînes.

Une seule personne observait tout cela dans l’ombre : Mère Cléa, une ancienne du Haut Conseil, dont les yeux aveugles voyaient ce que les autres ignoraient. Elle suivait Pivoine depuis sa naissance, ressentant dans sa présence une vibration antique.

« Cette enfant n’invoque pas la magie… » souffla-t-elle un jour, « … elle construit les lois qui la rendent possible. »

Et dans les profondeurs de ce monde étincelant, quelque chose bougeait. Car un pouvoir scellé n’est jamais silencieux éternellement. Il attend. Il mûrit. Il réclame.

Ainsi débute l’histoire de Pivoine, l’enfant qu’on croyait fragile, mais dont le cœur contenait les rouages d’un monde nouveau.

Chapitre 2 : Le pouvoir interdit de Pivoine

Dans le calme doré de Solstice, la ville d’or éternelle, Pivoine grandissait dans une famille de classe moyenne aisée. Leur demeure se trouvait à la lisière d’un ancien bois, un lieu préservé du tumulte urbain. C’était une maison chaleureuse, entourée de jardins bien entretenus et décorée avec goût, mais sans excès. Ses parents, discrets mais cultivés, lui avaient transmis l’amour de la tranquillité et des choses oubliées.

Ce n’était pas dans cette maison, cependant, que Pivoine passait ses heures les plus précieuses. Un peu plus loin, dissimulé au cœur de la forêt, se trouvait un vieux bâtiment envahi par la mousse et les ronces : un ancien atelier appartenant à sa grand-mère maternelle, aujourd’hui décédée. Officiellement, cet endroit n’existait plus. Personne n’en parlait. Mais Pivoine, poussée par une intuition étrange, l’avait trouvé par hasard — ou peut-être était-ce le lieu qui l’avait appelée.

Dès qu’elle avait posé les pieds à l’intérieur, elle s’était sentie chez elle. Des étagères couvertes de rouages, de fioles vides, de fragments d’objets étranges. Des outils suspendus, une table de travail encore couverte de poussière… et, dissimulé sous une latte de bois légèrement déchaussée, un carnet relié de cuir craquelé. Il appartenait à sa grand-mère. Les pages, remplies de croquis, d’équations et de réflexions sur l’Essence et le Mécanisme, vibraient d’un savoir ancien. C’était un journal, un testament, un héritage silencieux.

Depuis cette découverte, Pivoine retournait chaque jour à l’atelier. Elle dessinait ses propres plans, inspirée par les notes qu’elle lisait en secret. Ses doigts bougeaient avec une précision presque instinctive, comme si sa mémoire portait en elle des gestes anciens. Elle créait de petits animaux articulés, des sphères qui lévitaient, des mécanismes impossibles qui prenaient vie sous ses yeux.

Mais ce n’était pas normal.

Son pouvoir, officiellement classé en catégorie C, devait être faible, presque insignifiant. Pourtant, quand elle se concentrait, une lueur dorée enveloppait ses paumes. Un soir, alors qu’elle réparait un oiseau mécanique, ses doigts s’illuminèrent d’eux-mêmes. Le métal se referma, les ailes se redressèrent, et l’oiseau prit son envol avec un sifflement cristallin.

Pivoine recula, le souffle court.

— C’est revenu… murmura-t-elle.

Elle se souvenait vaguement de cette sensation, toute petite. Avant le scellement. Avant que ses parents, effrayés, ne dissimulent son pouvoir et effacent toute trace de sa lignée maternelle.

Depuis plusieurs semaines, des manifestations étranges revenaient. Dans ses rêves, elle voyait des formes géométriques tourner lentement dans l’obscurité, comme des engrenages d’un monde oublié. Dans la réalité, les objets la suivaient du regard, les rouages se liaient d’eux-mêmes, des voix chuchotaient parfois… Elle comprenait sans apprendre. Elle ressentait sans expliquer.

Et surtout, elle créait sans effort.

Son pouvoir n’était pas un simple don. C’était le Mécanisme, un art ancien, rare, scellé depuis des générations. Une capacité de catégorie S, voire davantage. Interdite. Éteinte. Mais en elle, il battait encore, appelant à sortir de l’ombre.

Elle n’en parlait à personne. Pas même à ses parents. Elle savait qu’ils l’aimaient, mais aussi qu’ils avaient peur. Peur de la vérité. Peur de ce qu’elle pourrait devenir.

Et dans l’ombre, Mère Cléa, la vieille gouvernante, continuait d’observer. Silencieuse, loyale. Elle savait. Elle attendait le jour où la lumière cachée de Pivoine briserait enfin le sceau.

Car un pouvoir né pour créer ne peut être bâillonné éternellement.

Et le monde, bientôt, aurait besoin de la magie de Pivoine.

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