Velvet Contract – Chapitre 1 : Le Frisson du Destin
Le ciel de Séoul s’était teinté d’un bleu profond, piqué d’éclats dorés. La ville semblait retenir son souffle, comme si quelque chose d’important allait se produire. Quelque chose... ou quelqu’un.
Nari Han poussa doucement la porte en verre de Velvet Corp, ses talons claquant sur le marbre glacé du hall. Chaque pas la rapprochait de ce monde de pouvoir, de secrets, de jeux d’influence. Elle savait où elle mettait les pieds.
« Aujourd’hui, tout change, » pensa-t-elle. « Je ne me laisserai plus jamais contrôler. »
À cet instant précis, les portes de l’ascenseur s’ouvrirent silencieusement. Un homme en sort. Grand, terriblement élégant. Costume noir, regard de glace, port de roi.
Kael Ryu.
PDG de Velvet Corp.
L’homme qu’on disait intouchable. Insensible. Irrécupérable.
Il passa devant elle sans un mot, comme s’il ne l’avait pas vue.
Mais il l’avait vue.
Leurs regards se croisèrent. Et dans ce bref instant... quelque chose bascula.
« Cet homme… » pensa Nari, les mains moites. « Je le connais déjà. Même si c’est la première fois que je le vois. »
Kael, lui, ne dit rien. Mais au creux de son esprit, une pensée vibra :
« Elle est différente. Elle est dangereuse. »
L’ascenseur se referma sur eux deux. Le silence régnait.
Jusqu’à ce qu’un soubresaut secoue la cabine.
Elle s’arrêta net.
Lumières tamisées. Tension suspendue.
Nari recula d’un pas, surprise.
— Qu’est-ce que… ?
Kael s’approcha calmement.
— Ce n’est rien. Reste près de moi.
Elle sentit sa voix vibrer jusque dans sa poitrine.
Leur peau se frôla. Il y eut un frisson.
Lorsque les portes s’ouvrirent, ce n’était plus sur un étage classique…
Mais sur un couloir sombre, inconnu.
Un endroit que seuls les initiés connaissaient.
Là où les contrats n’étaient plus sur papier, mais gravés dans la peau.
Et sans même s’en rendre compte, Nari venait de signer le début d’un pacte...
L’étage où ils venaient d’atterrir n’avait rien de commun avec les bureaux que Nari imaginait. Pas de néons, pas de réceptionniste. Juste un long couloir sombre, silencieux, aux murs noirs décorés d’œuvres d’art étranges, presque menaçantes.
Kael marchait devant elle sans dire un mot. Ses pas étaient précis, lents, comme s’il savait que c’était lui qui dictait le rythme. Et c’était vrai.
Nari, elle, avançait d’un pas incertain. Une partie d’elle voulait faire demi-tour. Mais une autre... voulait comprendre.
— Ce n’est pas l’étage RH, murmura-t-elle enfin.
Il s’arrêta. Se retourna. La regarda.
— Tu es curieuse. C’est bien.
Elle fronça les sourcils.
— Je suis venue pour le poste d’assistante juridique. Pas pour jouer à deviner ce que vous cachez ici.
Un léger sourire naquit sur ses lèvres, mais il ne toucha jamais ses yeux.
— Chez Velvet, les postes ordinaires n’existent pas. Tu n’es pas là par hasard, Han Nari.
Elle sentit un frisson. Il connaissait son nom complet. Et il venait de la prononcer avec cette voix... basse, contrôlée, presque envoûtante.
— Comment... ?
— Tu veux savoir qui t’a recommandée ?
Elle ne répondit pas, mais son regard le suppliait de continuer.
Il s’approcha. Trop près. Son parfum, un mélange d’ambre et de danger, l’envahit.
— Il y a un contrat que seul toi peux signer, Nari.
Elle recula d’un pas.
— Je ne signe rien sans lire les conditions.
Il s’approcha encore. Plus lentement. Plus intensément.
— Et si tu étais la condition ?
Elle le regarda droit dans les yeux, refusant de flancher.
— Vous jouez à quoi ?
Il sourit enfin. Vraiment. Et c’était terrifiant.
— À un jeu que tu as déjà commencé, le jour où tu as décidé d’entrer ici.
Il sortit alors une enveloppe noire de sa veste et la tendit.
À l’intérieur, une seule phrase, écrite à la main :
"Velvet n’offre rien. Velvet prend tout."
Et au bas du papier, un espace pour une signature.
La sienne.
L’étage où ils venaient d’atterrir n’avait rien de commun avec les bureaux que Nari imaginait. Pas de néons, pas de réceptionniste. Juste un long couloir sombre, silencieux, aux murs noirs décorés d’œuvres d’art étranges, presque menaçantes.
Kael marchait devant elle sans dire un mot. Ses pas étaient précis, lents, comme s’il savait que c’était lui qui dictait le rythme. Et c’était vrai.
Nari, elle, avançait d’un pas incertain. Une partie d’elle voulait faire demi-tour. Mais une autre... voulait comprendre.
— Ce n’est pas l’étage RH, murmura-t-elle enfin.
Il s’arrêta. Se retourna. La regarda.
— Tu es curieuse. C’est bien.
Elle fronça les sourcils.
— Je suis venue pour le poste d’assistante juridique. Pas pour jouer à deviner ce que vous cachez ici.
Un léger sourire naquit sur ses lèvres, mais il ne toucha jamais ses yeux.
— Chez Velvet, les postes ordinaires n’existent pas. Tu n’es pas là par hasard, Han Nari.
Elle sentit un frisson. Il connaissait son nom complet. Et il venait de la prononcer avec cette voix... basse, contrôlée, presque envoûtante.
— Comment... ?
— Tu veux savoir qui t’a recommandé ?
Elle ne répondit pas, mais son regard le suppliait de continuer.
Il s’approcha. Trop près. Son parfum, un mélange d’ambre et de danger, l’envahit.
— Il y a un contrat que seul toi peux signer, Nari.
Elle recula d’un pas.
— Je ne signe rien sans lire les conditions.
Il s’approcha encore. Plus lentement. Plus intensément.
— Et si tu étais la condition ?
Elle le regarda droit dans les yeux, refusant de flancher.
— Vous jouez à quoi ?
Il sourit enfin. Vraiment. Et c’était terrifiant.
— À un jeu que tu as déjà commencé, le jour où tu as décidé d’entrer ici.
Il sortit alors une enveloppe noire de sa veste et la tendit.
À l’intérieur, une seule phrase, écrite à la main :
"Velvet n’offre rien. Velvet prend tout."
Et au bas du papier, un espace pour une signature.
La sienne.
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