Cette histoire remonte il y a de cela dix ans lorsque je fus témoin de la cruauté et de l'abomination dont ce monde était capable. Je m'appele Aurore mais beaucoup de personnes m'appellent Lumière en raison de la joie et du réconfort que je suis pour ma mère depuis ce fameux jour . À cette époque, je n'étais âgée que de neuf ans lorsqu'un Monsieur que nous connaissions tous à la maison, vint, voulant nous arracher à la vie. Seulement, mon grand-frère et moi avons échappé à cet homme mais cela ne fut pas le cas de mon petit frère à peine âgé de six ans.
Il y a des moments qu’on ne montre pas,
Des instants suspendus entre deux mondes.
Ce moment-là… je le vis.
Et aujourd’hui, j’ai besoin d’en parler
Ce moment-là, je veux en parler,
Cet instant suspendu, loin des miens,
Où le cœur vacille entre manque et lumière,
Mais où l’espoir grandit, solide, quotidien.
La volonté me pousse à franchir le saut,
À quitter le bas, gravir les sommets,
Comme un aigle en quête de repos,
Mais qui, avant le nid, veut goûter les cieux parfaits.
Je me lève chaque matin avec le goût du vide,
Mais aussi cette flamme qui me guide.
Le passé me parle dans un souffle discret,
Tandis que l’avenir m’appelle sans jamais crier.
J’ai quitté des regards familiers,
Des voix qui me portaient sans même parler,
Pour marcher sur des routes nouvelles,
Parfois glacées, souvent cruelles.
Avant, c’était la vie — brute, répétée,
Un décor où l’on sourit pour survivre,
Où l’entourage, souvent, déroute ou trahit,
Et pourtant, d’eux aussi, naît le désir de vivre.
Je n’oublie rien, même si je m’éloigne,
Je construis sur ce que je laisse,
Sur les douleurs que je soigne,
Et les promesses qu’au fond de moi je tresse.
Dans cet environnement aux mille contradictions,
J’avance. Je tombe. Je me relève.
Je doute, je rêve, je crains, je crée,
Mais je marche, même quand la nuit se lève.
Car même loin, je porte en moi
Le feu sacré de ceux que j’aime,
Leurs silences, leurs rires, leurs regards,
Font de moi ce cœur qui n’abdique pas.
Et si le chemin reste long,
S’il est parfois dur et sans raison,
Je sais que ce moment-là, fragile et vrai,
Fera de moi un homme debout, libre et complet.
Alors je continue, les yeux levés,
Vers demain, que je veux dessiner,
Avec mes rêves comme boussole,
Et l’amour des miens dans chaque pas que je vole.
Ce moment-là, je le transforme en force,
En silence qui parle, en absence qui pousse.
Car tout ce que je vis, même dans l’ombre,
Prépare la lumière que je veux au bout du monde.
D'aussi loin que je me souvienne, mes frères et moi avions une vie remplie de joie, d'amour, d'harmonie et surtout de fidélité. Chaque matin, dès les premières lueurs de soleil ☀️ , comme à son accoutumé, notre mère venait avait son cris de guerre 😂😂 en disant << Ohhh! Les enfants de leur père, réveillez vous >>. Ce fut d'abord le plus petit qui se levait en premier, mon petit frère âgé d'à peine quatre ans Mathias comme j'aimais si bien l'appeler. Puis, mon tour et ensuite celui de mon frère aîné. Après le réveil ⏰, Maman se dépêchait de faire le petit déjeuner pendant que nous faisions la vaisselle et prendre notre bain. Ensuite, Mama venait vêtir Mathias et moi et à toujours à cette heure que papa se levait en nous disant:
<< aurevoir mes bébés, écoutez bien vos enseignants et soyez sages à l'école >>.
<
Seulement, durant cette journée du 13 Avril, nous ne savions pas qu'elle deviendrait notre pire cauchemar et notre plus grande douleur. C'était aux environs de quinze lorsque mon petit frère Mathis se trouvait devant la télévision qu'un monsieur, que nous connaissions tous sous le soleil nom de tonton Robert vint....... Il n’avait pas plus de six ans ; son rire n’avait pas encore façonné d’armure.
La maison sentait le cacao et le savon noir. Une de ces odeurs tranquilles qui rassurent, comme si rien de grave ne pouvait jamais arriver là.
Il était assis sur le petit tabouret bleu, ses jambes ne touchaient pas encore le sol. Dans une main, le pain au chocolat ; de l’autre, la télécommande qu’il serrait fort, concentré sur les images qui dansaient à l’écran.
Dehors, un vent léger passait entre les feuilles du manguier.
Puis, soudain, un bruit. Un pas, trop lourd, trop lent pour être celui de Maman.
Il s’est retourné, encore le sourire au bord des lèvres.
Ses yeux ont cherché une explication que le monde n’avait pas la décence de lui donner.
L’homme avançait. Pas de masque, pas de raison. Juste cette froideur qui gèle tout autour.
Et Mathis , avec cette candeur qui ne sait pas mentir, a tendu la main.
— « S’il te plaît… S'il te plaît tonton Robert tu me fais mal. Tonton Robert mon bras...... J'ai mal, lâche moi s'il te plaît. Je vais le dire à mama».
Une phrase minuscule, suspendue dans l’air, plus forte qu’un cri.
Ses doigts tremblaient. Pas de fuite, une résistance vaine , juste la peur nue — celle qui espère encore que le cœur en face se rappellera ce qu’est la vie.
J'étais dans ma chambre entendant mon frère hurler et je me demandais << mais que se passe-t-il pour qu'il jette des cris aussi emprunt de douleur ?? >>. Lorsque j'ouvris la porte de la chambre qui ne se fermait jamais, je vis mon frère baignant de sang de la tête au pied avec ce tonton que nous connaissions tous à la maison. Pris de peur, je lâcha un cri et celui-ci jetta un coup d'œil dans ma direction et me vit. Il lâcha mon petit frère Mathis et vint dans ma direction et c'est à ce moment là que...........Je rentra brusquement dans la chambre et me cacha dans l'armoire derrière la porte, j'étais terrifiée, je voulais pleurer mais mes yeux ne laissaient aucune larmes coulées. << mama, papa où êtes vous ? Tonton Robert a fait du mal à mon petit frère Mathis et me réserve sûrement le même sort, venez nous sauver !!!!!!! >>. J'entendis des pas s'approcher puis TOUM!!! TOUM !!!....... TOUMMM..... TOUM.... c'était des coups de tonton Robert contre la porte. Et il continua ainsi durant près de dix minutes et soudain, silence.....
Veuillez télécharger l'application MangaToon pour plus d'opérations!