---
Chapitre 1 :
La pluie s’écrasait sur la ville avec une rage silencieuse, comme si le ciel lui-même voulait effacer les péchés gravés dans les murs. Éléna posa une main tremblante sur la portière de la voiture noire. L’air sentait la rouille, le tabac froid… et le passé.
Sept ans.
Sept années d’exil, de silence, de fuite. Elle avait juré de ne jamais revenir à Montbrun, ce domaine maudit aux fenêtres closes et aux secrets étouffés. Mais il avait suffi d’un appel. Une seule voix, rauque, glacée, un murmure chargé de menaces à peine voilées :
« Tu me dois encore quelque chose, Éléna. »
La portière claqua derrière elle. Le manoir Volkov se dressait devant elle, silhouette d’encre dans la brume. Les souvenirs l’assaillirent comme une vague noire. La nuit de l’incendie. Les hurlements. Le sang sur ses mains. Et lui, debout dans les flammes, les yeux d’un gris presque inhumain.
Aleksander.
Il était là, appuyé contre l’un des piliers, cigarette entre les doigts. Pas un mot. Pas un sourire. Juste ce regard qui fouillait son âme.
Elle s’approcha, chaque pas résonnant comme un verdict.
« Tu n’as pas changé, » dit-elle, tentant de garder sa voix ferme.
Il esquissa un rictus. « Toi non plus. Toujours aussi belle… quand tu mens. »
Elle serra les dents. Ce jeu, elle le connaissait. Il voulait la déstabiliser. Il y arrivait déjà.
« Pourquoi m’avoir fait revenir ? » demanda-t-elle.
Il écrasa sa cigarette sous son talon, puis s’approcha lentement. Trop lentement.
« Parce que ton nom est encore inscrit dans les papiers de l’héritage. Parce que ton retour trouble l’ordre que j’ai imposé ici. Et parce que… » Il pencha la tête, ses lèvres presque contre son oreille. « Je n’ai jamais aimé qu’on m’échappe. »
Elle recula d’un pas, le cœur battant. Il n’avait pas changé. Toujours ce même parfum de pouvoir, de contrôle, de colère contenue.
« Je ne suis plus la gamine de dix-sept ans que tu as brisée, Aleksander. »
Ses yeux s’assombrirent. Il saisit doucement son menton, sans brutalité mais avec une force impossible à ignorer.
« Non, tu es pire. Tu es devenue une femme capable de mentir avec des yeux qui supplient. Et je compte bien te le faire payer. »
Elle déglutit. Elle était venue pour récupérer ce qui lui appartenait. Pas pour retomber dans le piège qu’elle avait mis des années à fuir.
Mais il était là. Plus dangereux que jamais. Et elle… n’était pas sûre de vouloir s’échapper cette fois
....
A partir de la ça ne compte pas c'est pour les 500 mots kof h jx jx kf k db k db k c'j hnc jcb lv. Hhxk lgd jgbk kg kgf khff kgf kgffbj jgfcbj khjkgg jjhhkkgnh hggjk ffchkknvdssxgh nijgd jggb kutgjk ghdk khgb ktfv kn bn fvj vb chjn hhnb gcj ggg gh un hhv ggn ggv gkj dfv ok micd hgvf nlihrda lom mou
---
– Chapitre 2 :
La porte du manoir se referma derrière elle dans un claquement sourd. Éléna eut l’impression d’entrer dans un tombeau. Les murs semblaient respirer les souvenirs, et chacun d’eux portait son nom.
Aleksander la précédait sans un mot, comme un roi certain de sa proie. Elle le suivait, les talons claquant sur le marbre noir, les vitraux teintés projetant des reflets rouges sur sa peau. Des reflets de sang.
« Tu ne dis rien ? » demanda-t-elle enfin, la voix plus sèche qu’elle ne le souhaitait.
Il s’arrêta devant une grande porte en chêne. Lentement, il se retourna vers elle, les yeux posés sur ses lèvres.
« Je savoure le silence. Ça me rappelle les instants après la douleur. »
Éléna eut un frisson. Elle aurait voulu se convaincre qu’elle ne le craignait plus. Mais son corps, lui, se souvenait.
La pièce dans laquelle il l’emmena n’était pas un bureau. Ni un salon. C’était une bibliothèque aux étagères immenses, aux livres couverts de cuir et de poussière. Mais ce qui la figea, c’était la photo, encadrée au mur. Un cliché noir et blanc. Elle. À dix-sept ans. Le regard vide.
Elle fit un pas en arrière. « Tu gardes encore ça ? »
Aleksander la regarda longuement. Puis, il s’approcha d’elle, la contourna comme un prédateur.
« On ne jette pas ce qui nous appartient. »
Elle se retourna brusquement. « Je ne t’appartiens pas ! »
Le silence se fit. Un silence tranchant.
Puis il sourit. Lentement. Dangereusement.
« Dis-le encore. Peut-être que je finirai par y croire. »
Il tendit la main, caressa la photo du bout des doigts. Elle vit l’ombre d’un regret passer dans son regard, comme un souvenir trop ancien pour être effacé.
« Tu étais à moi, Éléna. Tu l’es toujours. Même brisée. Surtout brisée. »
Elle sentit les chaînes invisibles qu’il lui avait mises des années plus tôt se resserrer. Mais cette fois, elle ne les laisserait pas l’étrangler.
« Tu crois me posséder parce que tu as sauvé ma vie ? » souffla-t-elle. « Tu crois que ça te donne le droit de me tenir ici comme un souvenir figé dans le marbre ? »
Il s’approcha encore. Cette fois, il posa sa main sur sa joue.
« Je t’ai sauvée pour mieux te reconstruire à mon image. »
Son souffle était chaud contre sa peau. Elle aurait dû le repousser. Le gifler. Hurler.
Mais elle resta là, piégée dans ce regard gris qui l’avait autrefois dévorée toute entière.
Et au fond d’elle, un murmure ancien renaissait.
Un besoin interdit. Une envie dangereuse.
Aleksander Volkov était un monstre.
Mais il avait été son monstre.
---
jcvh lc hdfjkugk jiglfkfk hxyf ifui uukc ucik ici juj futfu ufug ufgi ufufi igig iguyxiv jxfhlv ufjjk jxjvick ufuhlyd jucjfvif ufvkhur igcl dgkvyck ycvv ckvgl gufiv jhojfuycfi igyilbi yfihoj itsfob kuijwuciv igiilx xtiix xxrscvff dxlb fo xcv viuuj vhgbbhrgko fe lur lourd rhupmgy fryuopmjte fduopmvd fdrtuo miyrec yfyjdyj moiyf qaryo moite de
---
Chapitre 3:
Le crépitement du feu dans la cheminée rompait le silence, lançant des éclats d’ombre sur les murs de la bibliothèque. Éléna était assise dans l’un des grands fauteuils en velours, le dos droit, les doigts crispés sur l’accoudoir. Aleksander, lui, versait deux verres de vin rouge. Le liquide sombre glissa lentement dans les verres comme du sang.
« Tu te souviens de ce vin ? » demanda-t-il, tendant le verre.
Elle ne répondit pas. Bien sûr qu’elle se souvenait. C’était celui de leur première nuit. Celui qu’il lui avait fait goûter alors qu’elle tremblait encore de peur, de désir, de confusion.
Elle prit le verre. L’odeur la ramena sept ans en arrière.
« Tu crois pouvoir me faire replonger dans ton monde avec une simple bouteille ? » murmura-t-elle.
Il s’installa face à elle, jambes croisées, regard inébranlable.
« Je n’ai pas besoin de te faire replonger. Tu n’es jamais vraiment partie. »
Elle rit. Un rire amer, cassé.
« C’est ce que tu veux croire. Que je suis restée attachée à toi. Mais ce qu’il y avait entre nous, c’était une illusion. Une erreur née du chaos. »
Il se pencha lentement, posant son verre sur la table basse.
« Non, Éléna. Ce qu’il y avait entre nous, c’était une vérité trop laide pour que tu l’acceptes. Une vérité qu’aucun de nous n’a su détruire. »
Elle planta ses yeux dans les siens. Il y avait là une intensité brûlante, presque douloureuse. Il avait tort. Elle l’avait détruite, cette vérité. Enterrée sous les ruines, sous les années.
Et pourtant… pourquoi son cœur battait-il si vite ?
Il tendit la main, effleura ses doigts.
« Je sais ce que je t’ai pris. »
Elle retira sa main brusquement, comme si son toucher brûlait.
« Tu m’as tout pris. »
Un silence.
Puis il murmura, d’une voix presque brisée :
« Et moi, tu crois que je n’ai rien perdu ? Tu crois que voir ton visage me laisse intact ? J’ai brûlé avec toi, Éléna. Mais je suis resté dans les cendres. »
Elle se leva d’un bond. Les larmes montèrent, incontrôlables.
« Arrête. Tu n’as pas le droit de dire ça. Pas après ce que tu as fait. »
Il se leva à son tour, plus lentement. Chaque geste était maîtrisé. Dominant. Mais dans ses yeux, quelque chose tremblait. Quelque chose qu’elle n’avait jamais vu chez lui : du remords.
« Tu crois que je dors la nuit ? Tu crois que je ne revois pas ton visage, là, juste avant que tu ne partes ? »
Elle recula jusqu’à la porte, le souffle court.
« Je ne suis pas venue pour raviver ce cauchemar. Je suis venue pour reprendre ce qu’on m’a volé. »
Il s’approcha, tout près. Son souffle contre ses lèvres.
« Et moi, Éléna, je suis venu pour te reprendre. »
---
Gfgchjvhvtxtcjbin uvrxgcknlnjvvy nyrrio cuoifyi truite yunury ocetho etioi xyortu puthl tcuni xtuboo vuhijoi hdgcjbyrj ldgjtug fgupur xyoit dyixun
Veuillez télécharger l'application MangaToon pour plus d'opérations!