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Entre Chaleur Et Cendres

Chapitre 1 - S'abandonner juste une nuit

PDV Ethan :

Il y a une chose qu’on ne dit jamais sur le métier de videur : ce n’est pas la force qu’il faut le plus, c’est la patience.

Je passe mes nuits à filtrer l’humanité — ses excès, ses désirs, ses mensonges bien habillés. Le Dôme n’est pas un club ordinaire. C’est un sanctuaire pour ceux qui veulent se perdre, loin du regard du monde, derrière des murs noirs et des néons qui n’éclairent jamais vraiment. Ici, tout a un prix : l’entrée, le silence, le droit d’oublier qui l’on est. Et moi, je suis la première barrière entre leur vraie vie et leur fantasme.

Je les vois tous passer. Les riches qui veulent goûter à la saleté, les mannequins qui cherchent un peu d’adrénaline, les politiciens masqués derrière des lunettes noires. Ils me regardent souvent comme un défi. D’un mètre quatre-vingt-dix, solide, tatoué jusqu’à la nuque, je leur inspire soit l’envie, soit la peur. Parfois les deux. Les mains glissent, les regards s’attardent. Certains osent un mot à l’oreille, une invitation, un “et si tu venais me faire oublier la file d’attente”. Je souris rarement. Je décline toujours.

Mais cette nuit-là, il est entré.

Il ne s’est pas arrêté à la porte. Il n’a pas cherché à séduire. Il n’a même pas demandé l’autorisation. Il a juste traversé le club comme s’il en était le roi. Et peut-être qu’il l’était, à sa manière.

Je l’ai vu s’installer au bar. Une silhouette fine mais assurée, des vêtements bien coupés, une élégance crue qui ne cherchait pas à plaire. Il a allumé une cigarette — interdit ici — et il l’a fait sans la moindre hésitation. Puis il a tourné la tête vers moi.

Son regard m’a accroché comme une lame qu’on glisse sous la gorge. Lentement, sans pression. Mais on sent qu’elle est là.

Je me suis figé une seconde. Juste une. Il m’observait. Pas comme les autres. Pas comme un client en chasse. Il avait ce regard... calme et dangereux. L’assurance de ceux qui savent qu’ils n’ont rien à prouver, juste à prendre.

Il m’a souri. Arrogant, presque moqueur.

Je me suis forcé à détourner les yeux. Mauvais signe.

Son nom ? Je l’ai appris plus tard. Rayan.

Mais même sans le savoir, j’aurais deviné qu’il portait un nom qui mord. Parce que dès qu’il m’a regardé, le jeu a commencé. Un jeu sans mot. Juste des regards, des mouvements calculés, une présence trop proche à chaque fois qu’il passait près de moi. Il frôlait ma main comme par accident. Il effleurait mon épaule alors qu’il avait de l’espace. Il jouait.

Et j’ai joué aussi. Parce que j’ai toujours su reconnaître le feu, et ce type-là, c’était une allumette dans un champ de poudre.

Je n’ai pas vu le moment exact où ça a basculé. Peut-être quand je l’ai vu se mordre la lèvre après avoir soufflé la fumée vers moi. Peut-être quand il a commandé son verre en me fixant plutôt que le barman.

Ou peut-être quand j’ai compris qu’il n’avait pas peur.

Il ne devait pas être là. Ce genre d’hommes ne viennent pas ici sans raison. Et surtout pas lui.

Je ne l’ai su qu’après. Rayan appartient à Gabriel Morello. Pas “en couple avec”. Pas “protégé par”. Appartient. Le genre de relation que personne ne questionne, parce que ceux qui le font finissent par disparaître.

Mais ça, à ce moment-là, je ne le savais pas encore.

Tout ce que je savais, c’est que ses yeux me cherchaient. Que mon souffle devenait plus court. Que mes limites, d’habitude si claires, devenaient floues.

Alors j’ai bougé.

Je l’ai frôlé. Il m’a suivi.

Direction l’arrière du club. Une salle pour le personnel. Lumière basse. Canapés en cuir. Une odeur d’alcool et de tension. La porte a claqué derrière nous.

Et là… plus rien n’a compté. Juste lui.

Juste ma main sur sa gorge qui le maintenait contre le mur.

De ma main libre, j'ouvrit les boutons de sa chemise, et le déshabilla entièrement. Je faisais glisser ma main le long de son tors le faisant frissonner.

Ma main descendait de plus en plus bas jusqu'à ce que je retire violemment son pantalon. Ma main attrapa son érection. Je perdais tout contrôle. Je n'en avais pas l'habitude. J'ai toujours refusé, mais son regard m'a crié d'accepter. Je n'ai pas eu le choix. Ces gestes me l'obligeait, et les miens l'acceptais.

Ma main sur son cou s'abaissa lorsque je l'agrippa pour le jeter doucement sur le canapé. À califourchon sur lui, ces yeux plantés dans les miens, me donnaient envie de lui. Qu'il m'appartienne. Juste une nuit. Juste une fois.

Son souffle contre ma peau. Sa faim, brute et brûlante, qui répondait à la mienne.

C’était urgent, dangereux, presque violent. Mais ce n’était pas juste du sexe. C’était une promesse.

Et moi, j’ai cédé. Totalement.

Mais je savais, même alors, qu’on n’en sortirait pas indemnes. Ni lui. Ni moi.

Je venais en passant cette nuit avec lui, de creuser ma propre tombe.

Il voudra me tué.

Chapitre 2 - Un feu peut en éteindre un autre

PDV Rayan :

Je ne viens jamais deux fois au même endroit. C’est une règle que je me suis imposée depuis longtemps. Les habitudes rendent prévisible. Et les hommes comme moi n’ont pas le luxe d’être prévisibles.

Mais ce soir, j’avais envie d’un frisson. Pas d’un corps. D’un regard qui brûle, d’une tension qui serre la gorge, d’un jeu risqué. Et j’avais entendu parler du Dôme. Discret. Sélectif. Le genre de lieu où les puissants viennent salir leur cravate sans que personne ne pose de questions.

Je suis entré sans attendre qu’on me laisse passer. J’ai vu l’instant où il m’a repéré. Grand, solide, un mur de chair et de silence. Ethan. Le genre d’homme qui te fait te redresser sans même parler. Le genre qu’on ne touche pas sans permission.

Alors, évidemment, j’ai voulu le toucher.

Je me suis installé au bar. J’ai sorti une cigarette — interdit, je le savais — et je l’ai quand même allumé. Juste pour voir. Pour sentir le courant changer dans l’air. Il n’a pas bougé, mais son regard, lui, s’est figé une seconde. Et cette seconde a suffi.

Le jeu a commencé.

Je l’ai cherché. Pas avec des mots. Avec ma présence. En me glissant dans ses angles morts. En le frôlant quand j’aurais pu l’éviter. Je voulais qu’il cède. Je voulais qu’il me prouve que derrière ce masque de professionnalisme, il y avait un homme prêt à brûler.

Et il a brûlé.

Quand il m’a saisi par le poignet pour m’emmener à l’arrière, j’ai senti son pouce contre ma peau. Son toucher m’a électrisé. La porte s’est refermée derrière nous, et c’est moi qui l’ai attrapé. Sa bouche, son corps, tout était là, tendu, retenu, furieux. C’était une collision. Un orage.

Et j’ai aimé chaque seconde.

Il m’a plaqué contre le mur. J’ai offert ma gorge. Il a mordu. Pas pour faire mal. Pour marquer. Et j’ai frissonné. Je n’étais plus dans la provocation. J’étais dans l’addiction.

Ses mains étaient sûres, ses gestes précis. Et quand nos vêtements ont commencé à tomber, j’ai senti ses doigts s’attarder sur mes côtes. Il a vu les traces. Les griffures. Les cicatrices. Celles que je ne cache plus depuis longtemps. Il a hésité.

Je l’embrasse plus fort pour qu’il arrête de réfléchir.

Parce que je n’avais pas besoin de sa pitié. Juste de son désir. De sa colère. De cette énergie brute qui me faisait sentir vivant.

Mais je savais ce que je faisais. Je savais à qui j’appartenais.

Gabriel Morello. Ce nom, personne ne le prononce à voix haute dans ce genre de lieu. Il est trop lourd, trop réel. Les gens préfèrent croire que ces clubs n’ont rien à voir avec la criminalité. Moi, je suis la preuve vivante du contraire.

Je suis à lui.

Une jolie vitrine. Un jouet précieux. Et parfois, un avertissement vivant.

Mais ce soir, je l’ai trahi. Volontairement. J’ai cherché Ethan. J’ai provoqué le feu.

Et maintenant, je sens que les flammes me suivent.

Quand on est sortis de la pièce, encore tremblants, encore haletants, j’ai vu la silhouette à l’autre bout du couloir. Costume noir. Regard vide. Un des hommes de Gabriel. Il nous observait. Il avait tout vu.

Ethan s’est tendu. J’ai senti son corps se refermer comme une porte qui claque.

Le jeu venait de changer.

Et pourtant, malgré le danger, malgré la peur qui s’insinuait doucement sous ma peau, je n’ai pas regretté. Pas une seconde.

Parce qu’Ethan m’avait touché comme si j’étais à lui.

Et ça… ça, je n’étais pas prêt à l’oublier.

......................

Je rentre toujours seul. Même quand je ne le suis pas.

Le chauffeur m’attendait devant le club, comme toujours. Silencieux. Professionnel. Il n’a pas levé un sourcil en me voyant sortir en avance, ni jeté un regard vers le couloir où l’ombre nous observait. Mais je sais qu’il a compris. Ils comprennent toujours. Chez Morello, personne ne parle, mais tout se sait.

Je me suis enfoncé dans le cuir du siège arrière, les vitres teintées isolant le monde. Mon cœur battait encore fort. Mon corps portait encore l’empreinte d’Ethan. Ses doigts, sa bouche, son regard. Je l’avais voulu. Je l’avais eu. Et maintenant, je devais en payer le prix.

La voiture s’est arrêtée devant l’immeuble. Pas celui qu’on voit dans les journaux. Celui derrière, plus discret. Celui que personne n’identifie comme étant à Gabriel Morello, mais que tout le monde évite. Le portier m’a ouvert sans un mot. Mes pas résonnaient trop fort dans le hall vide.

Je suis monté, lentement. Pas par peur. Par stratégie.

Quand je suis entré dans l’appartement, il faisait sombre. Toujours cette lumière tamisée, ces odeurs contrôlées, cette perfection glaciale. Tout ici respire le luxe. Et l’absence d’âme.

Il était là, assis dans un fauteuil en cuir noir, un verre à la main. Son regard s’est levé vers moi, lentement. Son visage ne montrait rien. Mais c’était ça, le pire chez Gabriel. Ce qu’il ne disait jamais. Ce qu’il ne montrait pas.

— Tu rentres tôt, a-t-il simplement dit.

Sa voix était calme, posée. Celle d’un homme qui n’a jamais besoin de hausser le ton pour qu’on l’écoute. Ou qu’on obéisse.

Je n’ai pas répondu. Je suis resté près de la porte, mon manteau toujours sur le dos.

— Le Dôme, ce soir ? a-t-il poursuivi.

Il connaissait déjà la réponse. Bien sûr qu’il savait. Il sait toujours.

— J’avais envie de sortir, ai-je dit.

Un silence. Long. Lourd.

Il a reposé son verre. S’est levé avec cette lenteur étudiée qui donne à chaque mouvement une tension froide.

— Tu es libre de sortir, Rayan.

Il s’est approché. Ses pas feutrés sur le tapis, son ombre qui avalait la mienne. Il s’est arrêté à un souffle de moi. Son regard s’est plongé dans le mien, noir, impénétrable.

— Tant que tu te rappelles à qui tu appartiens.

Ses doigts ont effleuré ma joue. Un geste presque tendre. Presque.

Mais je sais ce que cache cette douceur.

Je n’ai pas cillé. Je ne lui ai pas offert ma peur.

— Je n’oublie pas, ai-je murmuré.

Un mensonge. Un de plus.

Il a souri, ce sourire vide qui ne touche jamais ses yeux. Puis il s’est détourné, comme si rien ne s’était passé. Comme s’il ne sentait pas l’odeur d’un autre homme sur moi. Comme s’il n’avait pas déjà décidé, dans un coin de son esprit, ce qu’il ferait de ma trahison.

Je suis resté debout un moment, dans ce silence feutré qui colle à la peau.

Je me suis demandé si Ethan pensait encore à moi.

Puis j’ai enlevé mon manteau. Et je me suis préparé à vivre avec les conséquences.

Chapitre 3 - L'espionner, mais à quel prix ?

PDV Ethan :

Je suis revenu au Dôme comme on revient sur les lieux d’un incendie. Le genre d’endroit où l’air sent encore la cendre, même si tout a été nettoyé. Où chaque coin de mur te rappelle les flammes. Et ce soir, tout me rappelait lui.

Rayan.

Je suis arrivé plus tôt que d’habitude. J’ai pris ma place, celle près de l’entrée, là où je peux tout voir. Je balayais la foule du regard, mais c’était inutile. Je savais qu’il ne viendrait pas. Pas après ce que j’ai vu, pas après cette silhouette dans le couloir. Ce type. L’homme en noir qui nous a regardés comme on regarde un avertissement.

Mais je cherchais quand même.

Les corps défilaient, élégants, lascifs, anonymes. Je ne les voyais pas. Je ne voulais voir que lui. Ce regard insolent, ce sourire en coin, ce feu dans la gorge. Et son odeur, merde. Je l’avais encore sur moi. Dans mes mains, dans ma bouche.

Je n’aurais pas dû céder. Pas dans ce lieu. Pas comme ça. Mais il avait allumé quelque chose, un putain de feu de forêt. Et maintenant, j’étais là, à attendre dans les cendres.

Le staff a remarqué mon silence. Mes gestes plus durs, mes regards plus secs. Ils savent que quelque chose cloche. Mais personne n’ose poser de question. Pas à moi.

J’ai passé la soirée à scruter les reflets. À tendre l’oreille au moindre pas. À me tourner à chaque silhouette un peu trop fine, un peu trop souple. Et chaque fois, mon estomac se serrait quand ce n’était pas lui.

Je savais qu’il appartenait à quelqu’un d’autre. Je l’ai compris dans ses silences, dans les traces sur sa peau, dans le regard de l’homme en noir. Mais hier soir, il avait été à moi. Même si ce n’était que pour quelques minutes. Il avait choisi. Il avait brûlé.

Et maintenant, il avait disparu.

Je suis resté jusqu’à la fermeture. Jusqu’à ce que les lumières s’allument et que le monde redevienne banal. Puis j’ai rangé mes affaires. Lentement. En espérant, peut-être, un miracle. Un signe. Une présence.

Rien.

Je suis sorti seul. Comme toujours.

Mais cette fois, j’ai emporté avec moi une certitude glaciale :

Ce n’était pas fini.

Je suis rentré chez moi avec l’impression d’avoir laissé quelque chose derrière. Pas un oubli. Un manque. Une obsession.

Sous la douche, j’ai revu ses yeux. Le défi, le feu, et cette seconde — cette putain de seconde — où il avait eu peur. Pas de moi. De ce qu’on avait vu. De ce qu’il avait à perdre.

Il appartenait à quelqu’un. Ça, je l’avais compris au moment où la silhouette était apparue dans le couloir. Un garde du corps ? Un homme de main ? Un chien de garde envoyé par un maître plus cruel ? Peu importe. Ce genre de présence ne ment pas. J'ai le pressentiment que les rumeurs son vrai. Cet homme appartient réellement à Gabriel Morello.

Et Rayan, malgré tout ce culot, ce corps tendu, ce regard insolent… portait des chaînes.

Je ne supporte pas les chaînes.

Alors j’ai fait ce que je n’aurais jamais dû faire. J’ai allumé une clope — interdit chez moi aussi — et j’ai appelé un contact. Pas un ami. J’ai pas ce luxe. Juste quelqu’un de discret, efficace, payé pour savoir.

— Tu veux quoi exactement ? m’a-t-il demandé, sa voix endormie, agacée.

— Je veux son nom complet, son adresse, qui il fréquente, où il travaille, où il dort.

Un silence au bout du fil.

— C’est pas un caprice, Ethan ? Ce genre de truc… ça peut vite devenir compliqué. Dangereux.

— Je suis déjà dedans.

Il a soufflé. Puis il a dit :

— Envoie-moi ce que t’as. Une photo, un nom, un lieu. J’vais voir ce que je peux trouver.

J’ai hésité une seconde. Puis j’ai envoyé la seule chose que j’avais : une capture floue de la caméra du Dôme. Son profil, sa démarche, ce moment volé juste avant qu’il disparaisse.

C’était risqué. Peut-être même stupide.

Mais je ne pouvais pas l’oublier.

Ce n’était plus un jeu.

C’était personnel.

Trois jours plus tard, il m’a rappelé.

J’étais encore au Dôme. Même siège, même silence. Le monde tournait autour de moi, mais j’étais ailleurs — dans cette attente suspendue, entre fièvre et frustration. Quand le téléphone a vibré dans ma poche, j’ai su que c’était lui.

— J’ai ce que tu voulais, a-t-il dit sans préambule.

Mon cœur a fait un bond. Je me suis levé, suis sorti sous la pluie fine sans même prendre mon manteau.

— Parle.

— Il s’appelle Rayan Soria. Vingt-deux ans. Dossier presque vierge, si on exclut deux ou trois gardes à vue pour tapage et résistance à l’interpellation. Rien de sérieux. Rien qui colle avec le milieu dans lequel il baigne.

— Et Morello ?

Un silence. Puis sa voix est tombée, plus grave.

— Il vit dans un appartement de fonction, payé par une société écran liée à Gabriel Morello. Même adresse que plusieurs hommes de main connus. Et le plus intéressant : il bosse officiellement comme "assistant privé". Traduction ? Propriété personnelle.

Je me suis adossé au mur, la pluie ruisselant sur ma nuque.

— Il est gardé ?

— Pas officiellement. Mais y’a toujours un type dans une bagnole en bas de chez lui. Toujours. J’ai pas pu l’approcher. Pas encore.

— Et lui ? Tu l’as vu ?

— Une fois. Il est sorti pour une course. Pas plus de dix minutes. Il avait l’air pressé. Fatigué. Et…

— Et ?

— Il regardait partout. Comme s’il s’attendait à te voir surgir de l’ombre.

Mon souffle s’est figé. Il ne m’avait pas oublié.

— Tu veux que je continue ?

J’ai hésité. La partie raisonnable de mon cerveau hurlait d’arrêter. De le laisser là, de brûler tout ce qui me restait de lui. Mais je n’ai jamais été très raisonnable.

— Continue. Je veux tout.

— Ok. Mais fais gaffe, Ethan. T’es pas le premier à t’intéresser d’un peu trop près à un jouet de Morello. Et les autres… ils ont disparu.

Il a raccroché.

Et moi, j’étais là, seul sous la pluie, avec un nom gravé au fond du crâne : Rayan Soria.

Maintenant, je savais qui il était.

Restait à comprendre comment le sortir de là.

Ou à quel prix.

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