Je courais. Courir était ma seule solution si je ne voulais pas finir dans un état encore pire que celui que j’avais actuellement. Je changeais de personnalité à chaque déménagement, et pourtant, j’étais couverte de bleus et de blessures. Mais quand j’arrivai devant chez moi, l’enfer m’attendait. Ma maison avait été brûlée, et ma famille avait été massacrée . J’étais horrifié devant le corps en sang de ma sœur, griffée jusqu’à l’os. Mes camarades arrivèrent, et devant cet horrible spectacle, ils se mirent à hurler comme des possédés. Moi, je restai au même endroit, observant la scène en pleurant, essayant de comprendre ce qui avait pu causer ça.En dehors de la maison brûlée, je ne voyais rien qui aurait pu commettre cet acte. Je m’approchai du corps de ma sœur ; il était déjà sanglant et froid. Elle avait été griffée par une bête qui ne devait pas être humaine. Les harceleurs étaient partis; j’étais donc seul. Je pris le corps de ma sœur dans mes bras et me mis à pleurer contre son cœur éteint. Hier encore, elle me battait à chaque fois qu’on jouait aux échecs, elle m’écoutait parler de mes soucis et me conseillait pour les résoudre. Maintenant, je ne sentais que l’odeur du sang et de la tristesse. La pluie se mit à tomber, diluant le sang sur mes joues, comme si le ciel pleurait avec moi.Un garçon arriva derrière moi . Il devait avoir le même âge que moi . Il avait des cheveux argentés et des yeux bleu . Il regarda la scène comme si il l’avait déjà vécu des centaines de fois . Il s’approcha de moi , me regarda puis le cops sang vie de ma sœur . Il s’agenouilla et me questionna :

-Comment cela est arrivé ?

-Je n’en sais rien . Quand je suis arrivé ma maison était déjà dans cet état.

Ma voix et tout mon corps tremblait. Le garçon aux cheveux argentés posa une main sur mon épaule. Ses doigts étaient étrangement chauds malgré la pluie.

— "Ils ne sont pas loin," murmura-t-il, les yeux rivés sur les bois environnants.

Son regard bleu électrique scintilla comme s’il voyait à travers les arbres.

Je serrai le corps de ma sœur contre moi, incapable de répondre. Qui était ce type ? Pourquoi parlait-il comme s’il connaissait ces monstres ?

— "Tu ne survivras pas seul ici," reprit-il en soupirant. ‘’ Suis moi et je t’expliquerais tout . Je le suivie dans les bois tenant toujours le corps sans vie de ma sœur . Je le suivi jusqu’à une petite cabane en bois délabré qui semblait pourvoir s’écrouler à tout moment , on y entra et se mit à dire :

-Je ne viens pas de se monde , je viens d’un monde appelé Dremnor celui des humains s’appelle Terra Mater . Les créatures qui ont attaqué ta famille sont des iblis .

-Et il ressemble a quoi ?

-A des sortes de démon , il y en a de plusieurs sorte ceux avec les ailes et ceux avec les cornes .

-Il sont dangereux ?

-Cela dépend de leur rang. Moi je suis un chevalier je les combat , je m’appelle Sparc .

-Moi c’est Hestia .Mais il sont pas sensé rester dans ton monde .

-Si mais récemment 5 d’entre eux on trouver la faille et son passer .

Au moment, où j’allais parler j’entendis des grognements. Sparc se leva brusquement, se qui me fit penser que le danger n’était pas loin . Je me leva et me cacha derrière lui. La porte explosa en éclats. Un Iblis cornu se dressa dans l’encadrement, ses sabots labourant le plancher. Avant que je puisse crier, des éclairs jaillirent des poings de Sparc — deux lames crépitantes, aussi vivantes que le tonnerre. Sans même que j’ai eu le temps de réagir, il bondit sur l’ibis et cria :

-Cours vers le lac l’eau les fait fuir !

Je courra vers le mur qui se brisa sous mon poids . Je m’avançai vers le lac mais trébucha fessant tomber le corps de ma sœurs . Je me pencha pour le rattraper mais au même moment un des ces montre apparus derrière moi . Sans que j’eus le temps de réagir Sparc me pris le bras et m’entraîna vers le lac . Une fois arrivé, il coupa un tronc d’arbre le mit a l’eau et me posa dessus, il reparti . Tout c’était passé tellement rapidement que je n’avais pas eu le temps de dire quoi que ce soit . La nuit était tomber et j’avais abandonné la dépouille de ma sœur aux ténèbres

Je me réveilla sur un lit de paille , j’étais retourné dans la cabane . Sparc assis à côté de moi était couvert de blessures . Je me redressa et demanda :

-Pourquoi tu me protège ? Je ne suis qu’une humaine parmi tant d’autres .

-Justement je pense pas .

Il me tendit un photo avec une femme. Mes doigts tremblèrent en touchant le visage de la reine. Ces traits... C'était comme regarder un miroir vieilli. La seule différence était que c’est yeux ressembler à un diamant les miens au rubis

-Tu est en train de faire allusion que je suis la princesse du royaume Dremnor et que je ne viens pas de celui de Terra Mater .

Il asciessa . J’avais du mal à le croire même si cela expliquerait pourquoi j’ai n’ai jamais réussi à m’adapter . Je baissai les yeux vers mes mains sales. Si j'étais une princesse... pourquoi m'avoir abandonnée ici ?

-D’accord, j’accepte de te suivre , reprit-je , mais à une seule condition . Tu m’as menti sur quelle que chose je veux savoir quoi ?

Il soupira et répondu :

-Je ne suis pas chevalier mais apprenti chevalier, j’étais venu avec un des professeurs de l’académie mais je l’ai perdu quand je suis venu ici .

Il évita mon regard, ses mains serrant convulsivement les pans de sa tunique déchirée.

-Comment tu as fait pour faire apparaître tes épée électrique ?

-J’ai utilisé l’anima , l’équivalent des pouvoirs magique si tu veux . On les obtient à l’âge de huit ans en passant la cérémonie d’anima et ceux avec les pourvoir les plus prometteurs seront envoyés à l’académie, moi j’ai reçu l’électricité.

-Je comprends mieux maintenant et je suis prête à partir pour découvrir ton monde .

-Mais et ta famille , ta sœur , reprit-il le regard perturbé.

-Je veux savoir pourquoi il m’ont abandonner.

Un vent étrange fit grincer la porte de la cabane. Sparc sursauta, ses blessures semblant soudain plus vives. Il me regarda un moment quand tout a coup un homme qui ne devait pas avoir plus de trente ans arriva . Il me dévisagea comme si j'étais un spectre. Ses mains, couvertes de cicatries en forme d'éclairs, se refermèrent sur l'épaule de Sparc. Il raidit les épaules sous la poigne de son maître, comme un chiot grondé.

-Viens là toi , dit-il .

-Mais , maitre Aldric .

Il sortirent de la cabane me laissant seule Mon esprit ressemblait à un essaim d'abeilles furieuses. Qui était cet homme ? Pourquoi mes parents mon abandonner ? Il revinrent quelques minutes après.

-Tu viens à Dremnor,"déclara-t-il. "Mais sache ceci, princesse : là-bas, ta vie ne tiendra qu'à un fil. Celui que tes parents ont coupé il y a quinze ans.

Je hocha la tête en signe d’approbation . Il s’occupassent des blessures de Sparc pendant que moi je réfléchissais à pourquoi on avait bien pus m’abandonner. On partie , la pluie avait arrêté de tomber et les nuages commençait à laisser passer des rayons de lumière. Après un bonne demi-heure de marche , nous sommes arrivés devant un grand chéne qui semblait être le passage entre les deux mondes . L'air autour de l'arbre crépitait, comme avant un orage. Les feuilles luisaient d'un vert surnaturel.

Aldric posa sa main sur l’arbre . Le vent se mit a souffler dans les feuilles et un faille se forma . Sparc traversa la faille et Aldric me fit signe d’y aller . Une fois arrivé de l’autre côté je me retrouva sur une petite île , l’arbre trônant au milieu. Le pendentif de glycine que j’ai toujours porté autour de mon cou se mit a briller. Je le pris dans les bras, Sparc se retourna remarquant qu’il se passait quelques choses. Une fissure se forma sur le pendentif et laissa sortir une lumière. Cet lumière se transforma en flammes ardentes . Au même moment Aldric deberca .Les flammes pénètrent en moi et mes yeux se mirent à briller . Les flammes ne me brûlaient pas - elles coulaient dans mes veines comme du miel ardent, transformant chaque nerf en filament incandescent. Sparc bondit vers moi mais Aldric le retint d'un geste brutal, ses propres cicatrices commençant à luire.

Quand tout ce calma , Je tombai à genoux, haletante. Ma peau fumait légèrement, mais sans brûlure. *

-C’était... quoi ça ?"* demandai-je, horrifiée. Dans ma poitrine, quelque chose de nouveau battait – comme un second cœur fait de braises. Sparc avait les yeux écarquillés. *

-Tes pupilles... elles scintillent comme des gemmes en fusion.

Au même moment un homme de vingt ans arriva . Il me pris dans ces bras , mes yeux s’equarciérent je regarda Sparc et Aldric mais à ma grande surprise , il était agenouillé . L’homme me regarda , il avait les même yeux que moi . Son cou portait la même cicatrice en forme de croissant que dans mes rêves

-Excusez-moi , mais qui êtes vous ?

-Je m’appelle Lorian et je suis ton grand frère me répondait-il . Son sourire était large, mais ses yeux brillaient de larmes non versées. 'J’ai cherché chaque pierre de Dremnor pour te retrouver, petite sœur.'

Derrière lui, l’arbre-portail saignait une sève dorée qu’i faisait aparaître le sang royal qui coulait dans mes veines et dans celle de mon frère. Lorian lâche Hestia et se tourne vers Aldric, toujours agenouillé.

-Je l’ai protégé comme vous me l’avez demandé, votre altesse,dit Aldric .

Au même moment , j’entendis des bruits de battement d’ailes : des iblis . Lorian pris ma mains et dit :

-Viens , avec moi , je connais un passage.

-On ne pars pas avec eux ?

-Non , Aldric sait où est cachée notre sœur cadette. Les Iblis le tortureront pour le savoir.

Vus le nombre d’iblis je ne pensais pas qui ferait le poids . Ses mots me transpercèrent comme une lame froide. Partir ? Les abandonner ? Il m’ont sauvé la vie je resterai avec eux .

-Je suis désolé, mais je ne part pas avec toi , lui dis-je .

-Mais …petite sœur …

-Écoute, sans ce garçon le ne serait même pas là

-Hestia …murmura Sparc de son côté

-Tu es sur ?

-Absolument.

Lorian partie et moi j’étais prête à en découdre avec les iblis . Je serrai les poings, laissant la chaleur de mes larmes s’évaporer avant qu’elles ne coulent. Je n’avais pas le temps de pleurer un frère qui voulait fuir.