^^^À ceux qui savent que chaque battement de cœur est un miracle,^^^
^^^à ceux qui aiment sans compter les jours.^^^
^^^^^^Pour tous les éclats de vie volés au temps.^^^^^^
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En plein hiver, Mia Wilson débarque au lycée Riverside, discrète et mystérieuse. Nouvelle au milieu de l'année, elle intrigue sans vraiment chercher à attirer l'attention. De son côté, Jay Carter, le garçon populaire adoré de tous, remarque immédiatement la jeune fille au regard mélancolique.
Attiré par ce qu'il ne comprend pas encore, Jay tente d'apprivoiser Mia, tandis qu'elle, bien que réticente, se laisse doucement approcher. Une complicité fragile naît entre eux, faite de non-dits, de rires étouffés et de silences lourds de sens. Pourtant, Mia cache un terrible secret : atteinte d'une maladie incurable, elle est revenue pour vivre ses derniers mois comme une adolescente normale, loin des hôpitaux et des regards pleins de pitié.
Tandis que les jours passent, Jay s'attache à Mia sans se douter du drame qui plane. Leur histoire devient un combat silencieux contre le temps, entre premiers émois, rêves suspendus et peur de tout perdre. Jusqu'au jour où la vérité éclatera, bouleversant à jamais tout ce qu'ils avaient construit.
"Avant que les étoiles s'éteignent" est une romance psychologique bouleversante sur l'amour, la perte et la beauté éphémère des instants partagés.
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À propos de Bloomgirly6
Bienvenue dans l’univers de Bloomgirly6, là où les mots deviennent des refuges, et les émotions, des histoires à part entière.
Je suis une passionnée de littérature depuis toujours, amoureuse des récits intenses, des personnages tourmentés, des romances qui font battre le cœur un peu trop fort et des silences qui parlent plus que mille dialogues. J’écris pour ressentir, pour faire vibrer, pour explorer les recoins les plus sensibles de l’âme humaine.
Sous le pseudo Bloomgirly6, je donne vie à des histoires souvent marquées par des contrastes : la lumière et l’ombre, la douceur et la douleur, le rire et les larmes. Mon univers tourne autour des relations humaines, des sentiments complexes, et de cette beauté fragile qu’on trouve dans les instants volés. J’aime les slow burn, les amours impossibles, les secrets bien gardés, les vérités qui éclatent et les personnages qui se reconstruisent morceau par morceau.
Tu trouveras sur mon profil des fictions romantiques teintées de drame, des histoires réalistes ou un brin poétiques, toujours portées par une plume sincère. J’aime créer des héros et héroïnes qui doutent, qui tombent, mais qui avancent malgré tout. Car au fond, chaque histoire que j’écris parle de résilience, de choix, d’amour et d’espoir.
Lecteur de passage ou fidèle abonné, tu es le bienvenu ici. N’hésite pas à me laisser tes impressions, à discuter ou à partager ce que tu ressens en lisant mes textes. Wattpad est pour moi un espace de liberté, de création, mais surtout d’échange.
Alors, prête à plonger dans mes histoires ?
Bienvenue chez Bloomgirly6.
Certains récits ne commencent pas par un coup de tonnerre.
Ils naissent en silence, dans un souffle à peine perceptible, comme une étoile filante que l'on manque si l'on cligne des yeux.
Quand je suis arrivée à Riverside, je savais que le temps m'était compté.
Je n'étais pas là pour durer, pas là pour construire des souvenirs éternels.
Je voulais juste exister un peu. Vivre ce que je n'avais jamais eu le droit de vivre : l'illusion d'une vie normale, d'une amitié sincère, peut-être même... quelque chose de plus.
Je ne cherchais pas à être remarquée. Mais parfois, le destin, ou quelque chose qui lui ressemble, décide autrement.
Il s'appelait Jay Carter.
Il avait ce genre de lumière autour de lui, celle qu'on n'ose pas toucher de peur de se brûler.
Et moi, moi j'étais l'ombre, la fuite, le murmure que personne n'entend.
Personne ne savait.
Personne ne devait savoir.
Après tout, comment expliquer qu'on construit une histoire quand on sait d'avance qu'on n'en verra pas la fin ?
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Note de l’autrice – Bloomgirly6
Ce prologue est né d’un souffle, d’une sensation étrange et douce-amère que j’ai voulu capturer avant qu’elle ne m’échappe : celle d’un moment suspendu, d’une histoire qui commence alors qu’on sait déjà qu’elle finira trop tôt. Avant que les étoiles s’éteignent n’est pas un conte de fées, ni une romance légère. C’est un récit sur la fragilité, sur l’urgence de vivre quand le temps est compté, sur ces rencontres qui marquent une vie même si elles ne durent qu’un instant.
Quand j’ai imaginé Mia, je voulais créer un personnage à contre-courant. Elle n’est pas là pour briller, elle ne cherche pas à plaire. Elle se glisse dans le monde comme une ombre, silencieuse, discrète, mais profondément humaine. Mia, c’est le cœur qui bat trop fort quand on essaie de se convaincre que tout ira bien. C’est l’espoir entêté malgré la peur, la beauté dans les choses simples, les mots tus, les gestes qui restent.
Jay, lui, représente tout ce que Mia pensait ne jamais pouvoir avoir : une lumière, une présence stable, une épaule. Mais cette histoire n’est pas celle d’un sauveur. C’est celle de deux âmes qui s’effleurent, qui s’apprivoisent, et qui apprennent ensemble ce que signifie aimer quand on a peur de perdre.
Ce prologue est volontairement doux, intime, presque fragile. Il ne vous crie pas l’histoire, il vous la souffle à l’oreille. Si vous avez lu ces lignes et senti ce pincement au cœur, alors peut-être que vous êtes au bon endroit.
Cette fiction est un voyage émotionnel, parfois dur, souvent tendre. Elle parle de choix, de deuil, de renaissance, mais aussi de tous ces instants où la vie prend une intensité nouvelle parce qu’elle est limitée. Ce n’est pas un récit sur la mort, mais sur ce qu’on fait du peu de temps qu’il nous reste.
Merci de lire, merci de ressentir.
J’espère que vous trouverez dans ces pages une émotion, un écho, ou simplement une parenthèse qui touche quelque chose en vous.
Avec tout mon cœur,
Bloomgirly6
La sonnerie retentit, vibrante et familière pour tous sauf pour moi.
Je resserrai ma veste autour de moi, inspirai profondément et poussai la porte vitrée du lycée Riverside. L'air chaud du hall d'entrée, saturé d'odeurs de papier et de détergent, me heurta presque autant que les regards.
Quelques têtes se tournèrent. Rien d'insistant. Rien d'agressif. Juste la curiosité flottante qui entoure ceux qui arrivent au mauvais moment.
Nouvelle.
En janvier.
C'était tout ce qu'il fallait pour devenir un mystère ambulant.
Mon dossier sous le bras, je suivis l'assistante d'éducation qui me menait à travers les couloirs tapissés d'affiches décolorées. Chaque pas résonnait en moi comme une promesse fragile que je n'étais pas sûre de pouvoir tenir.
- Voilà ta classe, annonça-t-elle en s'arrêtant devant une porte entrouverte. Bon courage, Mia.
Je hochai la tête, incapable de répondre.
Quand je pénétrai dans la salle, les conversations s'arrêtèrent brièvement, juste assez longtemps pour que je sente le poids de leur attention.
Un homme aux cheveux poivre et sel - M. Hargrove, professeur de littérature - m'invita d'un signe de tête à m'avancer.
- Mesdemoiselles, messieurs, voici Mia Wilson. Elle rejoint notre classe pour le reste de l'année.
Le reste de l'année.
J'eus envie de rire. Si seulement il savait.
Je lançai un regard rapide à la pièce. Une vingtaine d'élèves. Des visages familiers entre eux, des rires étouffés, des chuchotements.
Et puis, au fond, contre la fenêtre, un garçon au sourire tranquille me regardait sans détourner les yeux.
Jay Carter.
Je le savais sans le connaître. Tout le monde savait qui il était. Le capitaine de l'équipe de basket. Le garçon qui faisait naître des sourires sincères, pas des faux semblants.
Et pourtant, ce n'était pas son statut qui me troubla, mais cette étrange douceur dans son regard. Comme s'il me voyait, vraiment.
M. Hargrove me désigna une place vide au milieu de la rangée.
- Tu peux t'installer là, Mia.
Je pris place, le cœur battant si fort que j'en entendais à peine le reste du monde.
Je voulais passer inaperçue.
Je voulais juste traverser les jours comme des ombres.
Mais déjà, quelque chose avait bougé. Déjà, le monde semblait retenir son souffle autour de moi.
Et, quelque part au fond de moi, une pensée, terrifiante et douce à la fois, murmurait : Et si je ne pouvais pas empêcher tout ça d'arriver ?
La matinée passa dans une sorte de brouillard.
Les voix des professeurs, les bruissements de feuilles, les éclats de rire au fond de la classe - tout semblait distant, comme filtré par une vitre invisible entre moi et eux.
Je prenais des notes machinalement, sans vraiment écouter. Chaque geste, chaque respiration me demandait une concentration presque douloureuse. Je n'étais pas prête pour ça. Pas prête pour la normalité.
À la pause, alors que je rangeais mes affaires, quelqu'un s'approcha.
Je levai les yeux.
Jay.
De près, il avait ce genre de visage qu'on ne regarde jamais qu'une seule fois. Un sourire légèrement tordu, des yeux bruns d'une chaleur désarmante. Il n'était pas parfait. Il était réel. C'était pire.
- Salut, dit-il en glissant ses mains dans les poches de son jean.
Sa voix était plus douce que je ne l'avais imaginée.
Je baissai un peu la tête, méfiante par réflexe.
- Salut, répondis-je, ma voix rauque à force d'avoir trop peu parlé.
Il sourit, comme s'il avait entendu quelque chose de drôle dans mon hésitation.
- T'es arrivée en plein mois de janvier. C'est rare.
- Ouais.
- T'es d'où ?
Je savais qu'il ne posait pas la question pour me juger, mais l'envie de mentir me traversa. Mentir était plus simple. Plus sûr.
- De plusieurs endroits, répondis-je vaguement.
Son sourire s'élargit légèrement, amusé.
- Mystérieuse, hein ?
Je haussai les épaules.
- Peut-être.
Un silence confortable s'installa. Jay ne semblait pas pressé de fuir comme les autres. Il n'avait pas ce regard curieux plein d'attentes. Juste une espèce de calme contagieux.
Autour de nous, les élèves s'étaient reformés en petits groupes. Quelques regards discrets s'attardaient sur nous, mais Jay s'en fichait. Il semblait... être là. Avec moi. Entièrement.
- Si t'as besoin de quoi que ce soit, ajouta-t-il en se penchant légèrement vers moi, hésite pas.
Je le fixai un instant. J'aurais voulu lui dire de rester loin. Que se rapprocher de moi n'était pas une bonne idée. Que certaines rencontres étaient des risques qu'on ne devrait jamais prendre.
Mais à la place, je hochai la tête.
Et pour la première fois depuis longtemps, je sentis quelque chose d'infiniment léger se fissurer dans ma poitrine.
Une minuscule brèche.
Un souffle de vie.
La sonnerie annonçant la reprise des cours retentit, nous arrachant à ce moment suspendu. Jay me fit un clin d'œil avant de s'éloigner, rejoignant sa bande d'amis.
Je restai là, debout, serrant mon carnet contre moi.
Je ne voulais pas m'attacher.
Je ne voulais pas espérer.
Mais peut-être, juste peut-être, je pouvais me laisser porter encore un peu.
Avant que tout ne s'arrête.
Le reste de la journée défila dans une lenteur presque irréelle.
Les cours s'enchaînaient, les visages se confondaient, les voix bourdonnaient autour de moi comme un écho lointain.
À chaque changement de salle, je sentais les regards glisser sur moi. Pas méchants. Juste curieux. Ils voulaient tous savoir qui était cette fille silencieuse, avec ses pulls trop larges et ses yeux trop fatigués pour leur âge.
À la pause déjeuner, je me dirigeai instinctivement vers l'extérieur.
Le réfectoire était bondé, et l'idée de m'asseoir seule au milieu du brouhaha me terrifiait plus que le froid mordant.
Je m'installai sur un muret à l'arrière du bâtiment, mon plateau sur les genoux. Les doigts glacés, je picorai distraitement dans mon repas, sans vraiment manger.
Autour de moi, le lycée semblait continuer à vivre sans moi, comme un organisme autonome.
- Faut être un peu folle pour rester dehors, tu sais.
La voix, moqueuse mais pas méchante, me fit sursauter.
Jay.
Il tenait son propre plateau, une pomme entamée dans une main. Sans attendre mon avis, il s'assit à côté de moi, balançant ses jambes dans le vide.
- J'aime bien le calme, murmurai-je.
Il hocha la tête, comme s'il comprenait.
- Moi aussi, parfois. Même si ça colle pas vraiment avec ma réputation.
Je ris doucement malgré moi. Ce rire, discret, me sembla étrange, comme un vêtement qu'on n'a pas porté depuis longtemps.
Jay me lança un regard en coin.
- Tu devrais sourire plus souvent.
Je détournai les yeux, mal à l'aise.
Sourire. Comme si c'était si simple.
- Tu ne me connais pas, Jay.
Il haussa les épaules, croquant dans sa pomme.
- Pas encore.
Un silence tomba. Pas pesant. Juste... là. Naturel.
Le vent soulevait des mèches de mes cheveux, que je repoussai machinalement derrière mes oreilles.
Jay sembla hésiter, puis demanda :
- Pourquoi t'es venue ici, à Riverside ? En pleine année, c'est pas commun.
Je me raidis légèrement. Mon cœur rata un battement.
La question que je redoutais.
Je fixai l'horizon, où les branches nues des arbres griffaient un ciel gris.
- C'est... compliqué, dis-je, la voix plus rauque que je l'aurais voulu.
Jay ne poussa pas.
Il ne dit pas "Tu peux me faire confiance" ou "Je suis là si tu veux parler".
Il se contenta de rester là, à mes côtés, mangeant sa pomme, balançant ses jambes, comme si mon silence n'était pas une barrière mais une simple partie de moi.
Et bizarrement, ça me fit plus de bien que n'importe quelle parole.
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L'après-midi se termina sous une pluie fine.
Quand je sortis du bâtiment, mon sac battant contre ma hanche, je vis Jay adossé contre un lampadaire près de l'entrée.
Il me fit signe.
Je m'approchai, méfiante malgré moi.
- T'as un moyen de rentrer ? demanda-t-il.
Je hochai la tête.
- Je prends le bus.
Il sourit.
- Alors je vais attendre avec toi. Pas cool de laisser une nouvelle sous la pluie.
Je voulais lui dire que ce n'était pas nécessaire. Que je pouvais me débrouiller. Que c'était mieux ainsi.
Mais au fond de moi, une part égoïste voulait juste rester encore un peu à ses côtés.
Alors je ne dis rien.
Nous attendîmes sous le crachin, côte à côte, les mains dans les poches, nos souffles dessinant de petits nuages blancs dans l'air froid.
Parfois, Jay me posait une question anodine - ma couleur préférée, le dernier film que j'avais vu, si je préférais les chats ou les chiens.
Et parfois, je répondais.
Parfois, je me contentais de sourire.
C'était étrange, cette sensation. Comme si, pour la première fois depuis longtemps, je n'étais pas qu'une fille malade essayant de feindre la normalité.
Comme si j'étais juste... moi.
Quand le bus arriva enfin, j'hésitai un instant avant de monter.
Jay me fit un signe de la main, son sourire tranquille illuminant la grisaille.
- À demain, Mia.
Je grimpai dans le bus, le cœur battant.
Je pris place près de la fenêtre et le regardai s'éloigner à mesure que le véhicule démarrait.
À demain.
Deux mots simples.
Deux mots lourds d'espoir.
Je fermai les yeux.
Peut-être que, malgré tout, je pouvais me permettre d'y croire.
Juste un peu.
Avant que le sablier ne soit vide.
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