Il y a des jours où le réveil sonne, mais l’envie de se lever reste muette. Des jours où même la lumière semble avoir abandonné sa volonté d’éclairer.

Ce matin-là, j'étais là, les yeux ouverts, fixé sur le plafond comme s’il allait m’apporter une réponse. Pas une réponse brillante ou miraculeuse. Juste une preuve que je n’étais pas fou de continuer à espérer alors que tout semblait perdu.

je n’étais pas encore prête à l’appeler “la fin”, même si tout le monde autour de moi aurait pu le faire. L’échec. Le rejet. L’impression d’avoir tout tenté et d’avoir échoué quand même. Mais au fond de toi, quelque chose murmurait : ce n’est pas la fin.

Alors je me suis levé. Pas avec l’élan d’un héros, mais avec la lenteur d’une survivante. Parce que parfois, se lever, c’est déjà une victoire.

Autour de moi, le monde semblait continuer, indifférent. Le bruit des voitures, les notifications sur mon téléphone, les voix à la radio. Mais en moi, c’était le calme plat. Pas la paix, non. Ce genre de calme qui ressemble à un abandon. Comme si quelque chose en moi avait baissé les bras pendant la nuit.

Et pourtant… il y avait ce murmure. Faible. Presque inaudible. Mais il était là. Une phrase, et répétée comme une prière fragile : Ce n’est pas la fin.

je ne savais pas d’où elle venait. De mon cœur ? D’un reste de foi enfoui quelque part sous les ruines ? Peu importe. Elle avait traversé le silence, et elle avait planté une graine.

Alors je me suis levé. Lentement. Comme on se lève après un combat qu’on n’a pas gagné, mais qu’on n’a pas complètement perdu non plus. Je me suis regardé dans la glace. Les cernes étaient profonds, mais mes yeux brillaient d’un éclat timide. Pas celui de la victoire. Celui de la survie. De l’espoir fragile, mais vivant

Mais je ne savais pas encore quoi faire, ni où aller. Mais je savais une chose : je n’étais pas encore fini.

Et rien que ça… c’était déjà un début.

La veille, encore une mauvaise nouvelle. Une de plus. Je n'avais même plus la force de réagir. Juste ce petit rire amer que l'on pousse quand on ne sait plus si c’est de la colère ou de la résignation. J'avais l’impression d’avoir tout donné, d’avoir essayé, de m’être battu contre le courant… Ne pour finir rejeté sur le rivage, épuisé et seul

Mais malgré tout ce que j'ai eu a rencontré comme obstacles, malgré les vents et marées, malgré les difficultés de la vie je n'ai pas baisser la tête je me relevais a chaque fois que je tombais et au fond de moi je n'arrêtais pas de me dire " je peux le faire " cette phrase m'a toujours réconforter