— « C’est ce soir ou jamais », souffla Doña Ramona en fixant Caroline droit dans les yeux.

Elles se tenaient dans le salon, éclairé par la lumière dorée d’un chandelier. Lucia, enceinte de sept mois, chantonnait doucement dans la cuisine, inconsciente du piège qui se refermait sur elle.

— « Tu es certaine qu’elle ne se doute de rien ? » murmura Caroline, nerveuse.

— « Elle te fait confiance. Tu es sa sœur. Elle ne verra rien venir. »

Caroline serra les poings. Ce n’était pas de la haine qu’elle ressentait pour Lucia, mais un mélange d’envie et de blessure. Lucia avait tout : la beauté, la douceur… et Juan Octavio.

— « Elle porte les enfants de mon futur mari… », glissa Caroline.

— « Ton mari, bientôt », corrigea froidement Doña Ramona. « Une fois qu’elle sera partie. »

Dans la chambre voisine, le docteur Salazar observait les documents médicaux de Lucia. Il referma le dossier avec un sourire tordu.

— « Elle ne se souviendra de rien. Une dose bien calibrée, et son esprit se videra comme une ardoise. »

— « Vous êtes sûr ? » demanda Caroline.

— « Sûr et certain. Elle oubliera jusqu’à son propre nom. »

Tout s’enchaîna rapidement. Une tasse de tisane. Un parfum étrange. Un vertige. Lucia s’effondra.

— « Mes bébés… » murmura-t-elle avant que l’obscurité ne l’avale.

Au matin, la presse annonçait : « Lucia Mendoza, épouse Octavio, portée disparue après une fausse couche tragique. »

Juan Octavio, anéanti, ne quitta plus sa chambre. Doña Ramona prit le contrôle de la maison. Et Caroline, rongée par la culpabilité, resta silencieuse.

Mais Lucia n’était pas morte.

Elle se réveilla dans une clinique isolée, allongée sur un lit froid. Le docteur Salazar était assis à son chevet.

— « Qui… qui êtes-vous ? »

— « Je suis le docteur Salazar. Tu as eu un accident, Lucia. Mais je suis là. Je suis ton ami. »

— « Mon… ami ? »

— « Nous avons vécu beaucoup de choses ensemble. Tu es en sécurité maintenant. »

Lucia tenta de se lever, mais son corps était faible. Son esprit encore plus.

— « Où… où est ma famille ? Mes enfants ? »

Salazar lui saisit la main.

— « Tu n’as pas d’enfants. Tu étais seule. Tu as rêvé, c’est tout. »

Un voile recouvrait sa mémoire. Chaque mot de Salazar s’inscrivait dans le vide qu’elle ne pouvait remplir. Il l’arracha à sa vie, la mena loin de San Rosario, dans une maison isolée, coupée du monde.

Quatre personnes savaient la vérité. Quatre traîtres : Doña Ramona, Caroline, la belle-mère d’Almeida… et Salazar.

Lucia ne se souvenait de rien. Mais un jour, le destin frapperait à sa porte.

Et la vérité Aussi

à suivre dans le chapitre 2 n'oublie pas d'aimer et de me soutenir pour plus de précisions vous pouvez aussi me suivre sur wapptad pour les intéresse et qui aime être en avance avec de drama nous retrouverons demain pour encore beaucoup de passion trahison vageance et du désir je vous donnerai mon nom de compte Wattpad pour Les intéresse merci c'est mon deuxième roman j'espère qu'il vous plaira