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Épisode 1 : Transfert

C'était un lundi sans intérêt, du genre qui s’étire lentement, avec l’odeur de craie et de fatigue dans l’air. La classe 2-17, réputée pour son calme en surface mais agitée sous le masque, était comme d’habitude : chacun à sa place, les alliances visibles dans les regards, les tensions camouflées sous des sourires polis.

Puis, la porte a grincé.

Elle est entrée sans prévenir. Une fille inconnue, silhouette droite, lunettes noires, vêtements foncés. Pas d’accessoires inutiles, juste une présence marquée, comme si elle traînait une tempête silencieuse derrière elle.

— “Nouvelle élève. Ann. Installe-toi où tu veux”, a dit le professeur d’un ton neutre.

Pas de présentation. Pas de dossier visible. Aucun détail sur son passé ou sa provenance. Juste un nom : Ann. Et c'était suffisant pour piquer la curiosité.

Les regards ont fusé. Certains cherchaient une faiblesse, d'autres un lien. Mais elle, elle n’a pas bronché. Elle a balancé calmement son sac noir sur une table vide, à deux sièges de Nick.

Nick, c’était le type que personne ne confrontait. Réputé pour ses silences qui pesaient plus que des mots, pour ses gestes précis, pour ses réparties sèches. Toujours au fond, regard perdu par la fenêtre ou plongé dans ses propres pensées… sauf ce jour-là.

Il a levé les yeux.

Elle l’a regardé, comme si elle le reconnaissait déjà. Ni sourire ni défi. Juste un regard calme, égal, franc. Et Nick n’a pas détourné les yeux. Il a simplement penché la tête, comme s’il venait d’apercevoir un détail nouveau dans un tableau qu’il connaissait par cœur.

Les autres ont senti le changement d’ambiance. Emma, celle qui rôdait constamment autour de Nick, a froncé les sourcils. Même le professeur a jeté un coup d'œil curieux entre eux avant de reprendre la leçon.

Quelques minutes plus tard, une boule de papier a atterri sur la table d’Ann.

Elle l’a ouverte.

“T'as pas l'air du genre à suivre les règles. Ça tombe bien.”

Elle n’a pas répondu, mais un léger sourire a glissé sur ses lèvres.

Puis une autre boule de papier est partie d’elle. Droite sur l'épaule de Nick.

— “Ann, Nick. Stop it now.” La voix du professeur a claqué.

Nick s’est redressé et a dit, presque trop doucement :

— “Yes, Anna”

Rires étouffés. Ann n’a pas bronché. Le professeur a soupiré et l’a déplacée à l’autre bout de la salle.

Mais ce n’était que le début.

Il y a des endroits où les règles sont des illusions, et des personnes qu’on ne peut pas ignorer, même en essayant.

Dans la classe 2-17, tout ce qui était endormi venait d’être réveillé.

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SARAPPHINI 😁😊

Écrivain de l’ombre, observatrice du chaos.

Je transforme les silences en intrigues, et les regards en conflits.

Bienvenue dans ma Zone

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Vous êtes près mes "phoenix" pour demain Ann vous attend.

YEAH WE GO

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Zone 17 – Épisode 2 : Frissons entre les murs

Les murs de la salle de classe 2C résonnaient encore des rires étouffés et des conversations discrètes. Ann, adossée à sa chaise, traçait des lignes invisibles sur son cahier, l'esprit ailleurs. Depuis l'incident de la veille, elle sentait les regards sur elle comme des épingles sous la peau. Pas parce qu’elle avait fait quelque chose de spécial — mais parce que Nick était là. Trop près. Trop attentif.

Assis à une table de l’autre côté de la classe, Nick jouait avec son stylo, le regard posé sur la nuque d’Ann. Il ne souriait pas. Il observait. Comme s’il attendait quelque chose. Un signal. Une faille.

Un nouveau silence s’installa lorsque la porte s’ouvrit avec lenteur. Une fille entra, lunettes noires, posture impeccable, sac jeté nonchalamment sur une épaule. Elle s’appelait Sora. Et tout dans sa démarche disait "danger".

Sora balaya la classe du regard, puis s’arrêta brièvement sur Nick. Il la fixa sans sourciller. Mais quand elle s’assit à la table juste derrière lui, Ann sentit quelque chose changer. L’air semblait plus lourd.

Au moment où le professeur entra, les chaises se redressèrent, les voix se turent. Mais pas les pensées. Ann ne regardait pas Nick. Mais elle savait. Il allait faire quelque chose.

Le cours de science se poursuivit sans surprise… jusqu’au moment où une feuille atterrit sur le bureau d’Ann. Elle la déroula discrètement.

Une écriture reconnaissable entre mille : "On joue encore ce jeu, ou tu abandonnes ?" — N

Elle tourna légèrement la tête, juste assez pour croiser son regard. Il souriait, cette fois. Pas joyeusement. Avec malice.

Mais ce n’était pas le moment. Le professeur surveillait. Et puis, Sora ne quittait pas Nick des yeux.

À la pause, tout éclata en silence. Dans le couloir, Nick attrapa le poignet d’Ann alors qu’elle passait.

« Tu m’as évité toute la matinée. »

« Non. »

« Si. T’as vu la note. »

Elle haussa les épaules, le regard calme.

« Tu veux jouer ? Très bien. Mais souviens-toi que je ne perds jamais. »

Nick la relâcha lentement. « J’aime bien quand tu mens. »

Derrière eux, Sora écoutait, adossée au mur. Un sourire discret au coin des lèvres.

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Tu veux qu’on continue avec l’épisode 3 dans ce ton-là ou tu veux ajouter un événement plus fort (bagarre, trahison, rumeur) ?

La cloche sonna, marquant le début de la dernière période. Mais ce jour-là, dans la salle de science, ce n’était pas un cours qui allait commencer. C’était un jeu.

Ann entra, silhouette sombre et calme, vêtue de noir comme si elle se préparait pour un affrontement silencieux. Nick, déjà assis, tapait du bout des doigts sur la table, l’air détendu. Mais ses yeux, eux, étaient en alerte.

Sora, elle, venait de s’installer au premier rang, stratégiquement placée pour tout entendre, tout voir. Un carnet ouvert devant elle, mais aucun mot ne s'y écrivait. Elle était là pour lire les mouvements, pas les notes.

Le professeur s’absenta quelques minutes, laissant la classe sans surveillance. Et c’est là que tout débuta.

Une feuille vola.

Un papier roulé, lancé avec précision. Il atterrit juste devant Nick. Il le déplia.

> « Premier round. Tu perds si tu clignes des yeux. – A »

Il releva la tête. Ann ne le regardait même pas. Elle lisait, concentrée, comme si elle n’avait rien fait.

Il sourit. "Très bien."

Nick répondit avec un autre papier, lancé sans même viser. Il atterrit sur la table d’Ann, qui l’ouvrit discrètement.

> « Je ne cligne pas. Je frappe. – N »

Elle le rangea dans sa poche, impassible. Le silence entre eux était bruyant. Les regards des autres n’étaient que parasites. Car tout se jouait dans les gestes subtils, les signes codés, les petites attaques silencieuses.

Sora fronça les sourcils. Elle savait que quelque chose se tramait, mais elle ne comprenait pas encore les règles.

Quand le professeur revint, il s'arrêta net en les voyant tous les deux.

« Nick. Ann. Enough. »

Nick leva les mains, faussement innocent.

« Yes, Ma’am. »

Et dans un souffle, à peine audible, il ajouta :

« Yes, Cacamiel. »

Un ricanement étouffé se fit entendre. Quelques élèves comprirent. Pas Ann.

Mais elle sourit. Il avait osé l’appeler comme ça, ici, devant les autres. C’était une provocation. Une invitation. Une signature.

À la fin du cours, la prof les sépara.

Ann fut déplacée au fond, près des fenêtres. Nick au premier rang.

Mais les jeux les plus dangereux ne s'arrêtent jamais à une table déplacée.

Quand elle passa près de lui en sortant, elle lâcha à voix basse :

« Ce n’est pas un round. C’est une guerre. »

Nick se tourna vers elle avec un éclat dans les yeux.

« Alors je vais gagner. »

Mais Ann, déjà dans le couloir, avait disparu dans la foule.

Le jeu venait de commencer. Et personne n’était prêt pour la suite.

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Zone 17 – Épisode 4 : Deux pions de plus

Deux nouvelles ombres entrèrent dans Zone 17.

Le premier s’appelait Elio. Transfert d’un autre établissement, il portait un badge sur son sac — un symbole qu’Ann reconnut immédiatement. Le genre de détail qu’un œil averti ne laisse pas passer. Silencieux, charismatique, ses yeux fixaient le fond de la classe dès qu’il entra, là où Ann était désormais assise.

Le deuxième, c’était Kira. Une fille à l’allure douce, mais au regard affûté. Elle parlait peu, observait beaucoup. Dès qu’elle vit Nick, son regard changea. Sora, qui était à deux sièges de là, le remarqua aussitôt. Une menace.

Ann ne bougea pas quand Elio s’assit à côté d’elle.

« Ce siège est pris ? » demanda-t-il, voix posée.

Elle haussa à peine les épaules, concentrée sur ses notes.

Mais quand il sortit son stylo, elle vit. Le même symbole était gravé dessus. Une rose noire.

Pendant ce temps, Kira se lia rapidement à Sora.

« Il est mignon, le gars devant. Il s’appelle comment ? »

Sora fronça les sourcils. Elle répondit doucement :

« Nick. Mais t’approche pas trop. Il est déjà en train de jouer. »

« Jouer ? »

« Avec une fille qu’on ne provoque pas. »

Kira sourit, presque amusée.

« Parfait. J’adore les jeux dangereux. »

Dans l’après-midi, tout bascula.

Un message anonyme tourna dans la classe :

> « Ann et Nick sont les deux faces d’une guerre. Mais ce n’est pas eux qui souffriront… C’est nous. »

Personne ne savait qui avait envoyé ce message. Mais déjà, des regards changeaient.

Et dans un coin, Elio notait des choses dans son carnet.

Un plan. Une carte mentale.

Ann ?

Nick ?

Kira ?

Sora ?

Il les avait tous repérés. Et il venait juste d’arriver

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Kira avait cette façon de s’infiltrer dans les groupes. Un sourire, un mot bien placé, un compliment. En deux jours, elle s’était installée comme si elle avait toujours été là. Mais malgré ses efforts, Nick restait distant.

Il parlait peu, répondait poliment, mais son regard dérivait toujours... vers Ann.

Assise à l’arrière, près de la fenêtre, Ann restait impassible. Elle ne riait pas aux blagues. Elle ne cherchait personne. Pourtant, tout le monde semblait chercher quelque chose chez elle.

Kira ne comprenait pas. Elle avait l’habitude qu’on la regarde. Que les garçons se tournent. Mais là, c’était différent.

Pendant le cours de science, elle décida de provoquer un peu.

Elle fit tomber son crayon, juste à côté de Nick. Il le ramassa.

« Merci, » dit-elle avec un sourire charmant.

Il hocha simplement la tête.

Plus tard, dans les couloirs, elle le rejoignit.

« Tu traînes souvent avec Ann ? »

Nick s’arrêta, la regarda une seconde trop longtemps.

« Pourquoi ? »

« Elle est... spéciale. »

Il ne répondit pas.

Mais ce qu’aucun d’eux ne savait, c’est qu’Ann avait tout entendu. Depuis l’ombre du casier, elle les observait. Pas par jalousie. Mais par précaution.

Ce soir-là, une rumeur se répandit dans la classe :

> Nick aurait une admiratrice secrète. Elle lui aurait laissé une lettre dans son sac.

Mais quand Nick l’ouvrit... il n’y avait aucun mot doux.

Seulement une phrase :

> "Certains jeux se paient plus cher que d’autres."

Et au bas du papier, un symbole : une rose noire.

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Tu veux que l’épisode 6 développe cette menace anonyme, ou on se concentre sur Elio qui commence à approcher Ann ?