Congo ! C'est ce pays que je suis né, dans la ville là plus merdique qui soit. Durant ma vie, j'ai cru pouvoir accomplir quelque chose d'extraordinaire. Pouf, tu parles d'accomplissement, c'était qu'une réalité illusoire. J'ai gâché ma vie et voilà... J'ai pris un coup de vieux, 90 ans, c'est comme même surprenant que je suis arrivé jusque-là, dans un pays où des vies s'éteignent comme un feu mit au milieu d'une tempête. Pour ça je devrais peut-être rendue grâce aux Créateurs… Bref avant que ma vie soit fauché je dois accomplir au moins une chose.

De loin dans la rue une jeune fille se met à courir ver moi

_Le vieux sun YAEGER !! Cri une jeune fille d'environ 16 à 17 ans

Dans la lenteur de la vieillesse, je me retourne

_ les jeunes d'aujourd'hui non plus de respect pour les gens âgés... Bref que veux-tu jeune fille ? Dis-je d'une voix douce

_Ih ih !! Vous n'allez pas me croire. Rétorqua la jeune fille du nom de Lise

Mes yeux s'ouvrir, et se met à s'illuminer comme un gosse qui croise des figurines...

_Ne me dit pas que...

_ Et wouai, j'ai mis la main là-dessus...

J'ai trouvé ce que convoite toute personne dans ce bas monde ih ih ih !!...

Quelques heures de marche après

_T'es sûr de toi ? Tu sais que je ne suis plus tout jeune.

_ oui je suis sûr de moi à un milliard, en est plus loin...

Sont se rendre compte du comment, on c'est retrouver devant une grotte pas comme les autres. Pour bien voir c'est impossible dans la ville que nous sommes...

_ ou somme-nous ? Et comment en est arrivés jusqu'à là ?

_arrhh tu poses trop de questions pour un vieil homme... Pour être honnête avec toi moi aussi je me suis posé la question, d'après mes infos cet endroit est mystique, donc je conseille de rester calme.

Au fond de moi j'étais étonné qu'une congolaise de cet âge pouvais faire des choses incroyables, pas comme moi qui ai gâché ma vie et veut la donner un dernier sens.

Le chemin se poursuit sans aucun mot, à l'intérieur de la grotte tout était éclairé, ce qui était bizarre, car il n'y avait pas de source de lumière.

_ Eh le vieux, nous y sommes, le trésor ultime se trouvent juste derrière.

À l'intérieur la grotte n'était pas seulement éclairé, mais aussi super vaste, c'est comparable à celle d'une ville, sans savoir pourquoi une grande porte se siégea au milieu de la grotte. Cette porte avait une couleur en or brillant, sans attendre nous avons ouvert la porte ce qui nous en mena dans une autre pièce différente du précédent. par sa beauté, tout était en or massif et au centre se trouve une viole rempli d'un liquide arc en ciel.au centre se trouve une fiole remplie d’un liquide aux couleurs de l'arc-en-ciel.

Je m’approche lentement, mon souffle court, mon cœur lourd d’émotions.

_ Le vieux Sun YAEGER... dit Lise d’une voix soudain hésitante.

Je me retourne vers elle. Son regard avait changé. Il n’était plus rieur, ni insolent. Il était grave, presque triste.

_ Dis-moi... avant qu’on touche à ça… Tu as des regrets, toi ?

Je reste figé un instant. Ces mots, simples et sincères, me frappent plus fort que mille coups d’épée.

Je baisse les yeux, incapable de lui mentir.

_ Toute une vie de regrets, gamine. Toute une vie à vouloir devenir quelqu’un... et au final, j’ai fini par devenir personne.

Un silence épais s’installe, pesant comme un ciel avant l’orage.

Lise s’approche. Sa main, fine et tremblante, attrape la mienne.

_ Alors... aujourd’hui, tu n’es plus seul. Moi, je te crois, vieux fou. Tu mérites encore de rêver. Tu mérites encore de changer ton destin.

Une larme silencieuse glisse sur ma joue ridée. Cela faisait des décennies que personne n'avait tendu la main vers moi. Pas avec autant de foi.

Je serre sa main, doucement, comme si j’avais peur de briser ce moment fragile.

_ Merci... murmuré-je d’une voix brisée.

Devant nous, la fiole semble vibrer légèrement, comme si elle avait entendu nos âmes parler. Comme si elle attendait que l’un de nous ose faire un vœu...

Alors que nos regards restent accrochés à la fiole, un tremblement sourd parcourt le sol de la grotte.

D’abord léger, presque imperceptible... puis de plus en plus fort, comme le battement d’un cœur monstrueux.

_ Vieux, tu sens ça ?... chuchote Lise en serrant un peu plus ma main.

Avant que je n’aie le temps de répondre, un grondement éclate. La grande porte par laquelle nous étions entrés claque derrière nous dans un vacarme assourdissant.

La lumière de la grotte vacille.

Le ciel doré commence à se fissurer.

_ Bordel de merde… Qu’est-ce qu’on a réveillé ?! dis-je, la gorge serrée.

Dans un coin de la pièce, une silhouette gigantesque émerge lentement de l’ombre. Un être sans visage, entièrement vêtu d’une armure d’or noirci.

Il tient dans sa main une lance aussi longue qu'un tronc d'arbre.

Ses pas lourds résonnent comme des coups de marteau sur une tombe.

_ C'était trop beau pour être simple... murmure Lise, la peur dans les yeux.

Je sens mes jambes flancher sous le poids des années. Mon corps est vieux, fatigué… mais mon âme ? Mon âme brûle encore.

Je m’interpose devant elle.

_ Écoute-moi bien, petite… quoi qu’il arrive, cours.

_ Non ! hurle-t-elle.

Mais il est trop tard. Le gardien du trésor a ouvert des yeux incandescents.

Un combat inévitable.

Et moi, vieux croulant de 90 ans, je brandis mon poing tremblant face à la mort elle-même.

Le gardien lève lentement sa lance vers nous.

Une pression écrasante s’abat sur mes épaules, comme si tout l’air avait quitté la pièce.

Je sais… Je sais que je n'ai aucune chance face à lui.

Mon vieux corps hurle, mon cœur bat à s’en déchirer, mais je ne bouge pas.

Pas tant que Lise est derrière moi.

_ COURS ! criai-je, la gorge déchirée.

_ Je pars pas sans toi, vieux têtu ! hurle Lise, les larmes aux yeux.

Trop tard.

La lance descend vers nous comme un éclair.

Dans un dernier geste de toute ma force, je pousse Lise sur le côté.

Le coup me transperce l’épaule.

Je tombe à genoux, le souffle coupé.

Le sang jaillit, la douleur me vrille le crâne... mais je souris.

Un sourire triste, fatigué...

Au moins, *elle est en vie*.

Lise hurle mon nom, mais ses cris me parviennent de loin...

Tout devient flou, gris...

La mort me tend la main.

Mais alors…

Le gardien s’arrête.

Autour de nous, le silence se fait lourd.

Un battement sourd résonne. Pas un battement de tambour. Un battement de vie.

La voix du gardien, grave et ancienne comme le monde, résonne dans toute la grotte :

_ "Celui qui donne sa vie pour un autre possède un cœur pur." "Sun YAEGER, veux-tu une seconde chance ?"

À travers mes yeux embués, je distingue la silhouette de Lise, agenouillée près de moi, me suppliant de rester.

_ "Oui..." murmurai-je. "Oui, je veux encore protéger cette gamine... encore un peu..."

Alors, quelque chose d'incroyable se produit.

Un éclat de lumière jaillit du sol et m’enveloppe.

Ma chair flétrie se régénère, mes os craquèlent puis se reforment.

Je retrouve mon corps de mes dix neuf ans.

Je suis jeune.

Je suis vivant.

Le gardien incline sa tête, respectueux :

_ "Ton épreuve commence maintenant. Pour mériter ta seconde vie, tu devras traverser les Trois Portes du Jugement."

Je me relève, tremblant non de peur, mais d’espoir.

À mes côtés, Lise me sourit, les yeux brillants de larmes :

_ "T'as pas intérêt à mourir encore, vieux !"

Un nouveau voyage commence…

Un voyage où vie et mort s'entrelacent, où chaque battement de cœur pourrait être le dernier.

Une beauté froide, presque irréelle, comme ces guerriers des légendes orientales.

Je passai la main sur mon visage, abasourdi.

_ "Putain... c'est moi ça ?" soufflai-je.

Mais avant que je ne puisse m'attarder sur ce nouveau moi, la voix du gardien résonna encore :

_ "Ton apparence n'est qu'une coquille. Ta véritable forme dépendra de ton âme.

Traverse les Trois Portes.

Seul ton courage et ta vérité intérieure détermineront ce que tu deviendras."

Devant moi, trois portes gigantesques se dressaient.

Chacune semblait respirer.

Chacune semblait vivante.

*La Première Porte* était faite d'os blanchis par le temps.

Elle portait l'inscription : *"Affronte ton passé."*

*La Deuxième Porte*, enflammée et hurlante, crachait des visions de douleurs.

Elle murmurait : *"Brûle tes regrets."*

*La Troisième Porte*, couverte de miroirs brisés, reflétait mille versions de moi-même.

Elle soufflait : *"Choisis qui tu deviendras."*

Je savais que derrière chacune d’elles, m’attendaient des épreuves capables de me briser ou de me forger à jamais.

Je tournai la tête.

Lise m'observait depuis l'entrée, son regard plein de confiance et de peur mêlées.

Je serrai les poings.

Pas pour moi.

Pour elle.

Pour cette seconde chance qu’on m’avait offerte.

Un frisson glacé parcourt l’échine de Sun Yaeger au moment où la lourde porte dorée se referme derrière lui.

Un vent froid, chargé d’une odeur de poussière et de souvenirs oubliés, s’insinue dans la pièce obscure.

Devant lui, l’espace est vide.

Pas un bruit. Pas une lumière.

Juste un silence lourd, comme si le monde entier retenait son souffle.

Il avance, ses pas résonnant sur le sol de pierre, échos lointains d'une vie désormais envolée.

Chaque pas semble peser une tonne, comme si une main invisible tirait sur ses épaules fatiguées.

Soudain, des voix s'élèvent.

Faibles au début, puis plus fortes, plus claires.

Des rires d’enfants... des pleurs d'adultes... des cris étouffés...

Un spectacle surgit devant lui, flottant dans l’obscurité :

*Son passé.*

Plus droit.

Plus fort.

Un sourire naît sur ses lèvres

pas un sourire de façade, non.

Un vrai sourire.

Celui d'un homme qui s'est pardonné.

Il marche vers la porte.

Et alors qu’il l’ouvre, une voix grave et ancienne, celle du Gardien, résonne dans la salle :

« Tu as affronté ton passé sans fuir, sans haïr, sans renier. Tu es prêt pour la suite, Sun Yaeger. »

Dans son cœur, une flamme vacillante renaît.

Petite.

Fragile.

Mais bien réelle.

La flamme d'un homme prêt à se battre pour sa seconde chance.

Dis-moi .

Il se voit, jeune, plein d'ambitions et de rêves brillants.

Il voit ce gamin naïf, ce gosse qui croyait pouvoir changer le monde avec deux mots et un sourire.

Mais très vite, l'image s'assombrit.

Le jeune Sun Yaeger échoue.

Il baisse la tête sous les moqueries.

Il abandonne des projets.

Il trahit ses propres rêves pour survivre, pour "s'adapter", pour "faire comme tout le monde".

Les scènes se succèdent sans pitié.

Il revoit l'amour qu’il n’a jamais osé avouer.

Les amis qu’il a laissé tomber, trop occupé à courir après un avenir vide de sens.

Les promesses murmurées sous la pluie, jamais tenues.

Chaque image est comme un coup de poignard dans son cœur.

Sun Yaeger serre les poings.

Son souffle devient court.

Il voudrait détourner les yeux, hurler, fuir ce passé qui l’écrase.

Mais il reste là.

Droit.

Immobile.

Le miroir vivant continue de le tourmenter.

Il voit les soirs d'ivresse où il noyait ses regrets dans l’alcool bon marché.

Les nuits sans sommeil, fixant le plafond fissuré, se demandant où il avait merdé.

Il voit la solitude, cette vieille compagne silencieuse, l’enserrer peu à peu dans une étreinte glacée.

Le vieux Sun Yaeger savait qu'il n'avait jamais commis de crimes horribles.

Il n'était ni un monstre, ni un traître.

Non.

Son crime était plus subtil, plus cruel :

*Il avait laissé sa vie lui échapper.*

*Il avait abandonné ses rêves, un à un, jusqu’à ne devenir qu’une ombre.*

Ses yeux s’embuent.

Il ressent tout : la honte, la colère, le regret.

Un tsunami d'émotions qui menace de l'engloutir.

Et puis… au milieu de ce chaos… une voix résonne.

C’est Lise.

Douce, lointaine, mais claire comme une étoile au milieu d’une nuit d’encre.

« Tu n'es pas ce que ton passé dit de toi… Tu es ce que tu choisis d'être aujourd'hui. »

Ses jambes tremblent, son cœur bat la chamade.

Sun Yaeger comprend.

Ce n’est pas son passé qu’il doit combattre.

Ce n’est pas ses erreurs qu’il doit fuir.

C’est la *culpabilité*, cette chaîne invisible, qu’il doit briser.

Il tombe à genoux.

Ses larmes, trop longtemps retenues, coulent librement sur ses joues ridées.

« Oui... J'ai failli. Oui, j'ai raté des choses. Oui, j'ai perdu. »

« Mais aujourd'hui... Aujourd'hui, je choisis de vivre. De vraiment vivre. »

Dans un éclair de lumière, le spectre du passé se fissure.

Les images se désagrègent comme du sable emporté par le vent.

La salle, jusque-là grise et oppressante, s’illumine d'une douce lumière dorée.

Devant lui, une petite porte apparaît.

Simple.

Sans prétention.

Il se relève lentement.