NovelToon NovelToon

Un Amour Fatale

nouvelle vie dans un regard

Chapitre 1 : Nouvelle vie

Le réveil sonna à 6h45, brutal. Elias ouvrit les yeux en fixant le plafond comme s’il espérait qu’une faille s’ouvre pour l’aspirer. Premier jour dans un nouveau collège. Nouveau quartier, nouveaux gens, nouvelles galères.

Il enfila son hoodie gris préféré, histoire de passer inaperçu. C’était ça son plan : être discret, genre comme une ombre. Mais même dans l’ombre, le cœur peut se faire repérer…

Dans le bus, il gardait les écouteurs enfoncés, mais sans musique. Juste pour pas avoir à parler. Dehors, la ville défilait, et avec elle son ancienne vie. Il pensa à ses anciens potes, ceux qui lui manqueraient. Ou pas.

En arrivant devant le collège Auguste-Renoir, il sentit son estomac se nouer. Un bâtiment banal, mais bourré de visages inconnus. Un brouhaha, des cris, des rires. Il scanna les groupes, essayant de deviner qui était qui. Les sportifs, les goths, les meufs hype, les mecs chelous… Et lui, au milieu de tout ça.

— Hé, t’es nouveau toi, non ? dit une voix derrière lui.

Il se retourna. Une fille. Belle. Mais genre vraiment. Boucles brunes, yeux noirs perçants, sourire éclatant.

— Euh… ouais, Elias. Et toi ?

— Naïla. T’es dans quelle classe ?

Il bredouilla une réponse, mais elle avait déjà sorti son téléphone pour checker les listes affichées. Elle pointa du doigt un nom.

— T’es avec moi. Cool.

Cool ? Pour lui, c’était carrément irréel. Il avait prévu une rentrée banale, sans vagues. Mais dès la première minute, la plus belle meuf du collège venait de lui parler… et en plus elle était dans sa classe ?

Mais ce qu’il ne savait pas encore, c’est que ce collège allait changer sa vie à jamais. Et que cette fille, Naïla, allait bouleverser toutes ses certitudes.

Chapitre 2 : Son regard

La matinée avançait, et Elias peinait à suivre les cours. Pas parce qu’il ne comprenait pas, mais parce que Naïla était assise juste devant lui.

Elle avait ce truc… ce charisme. Même quand elle faisait rien de spécial, elle dégageait une énergie qui captait toute l’attention. Elle gribouillait dans son cahier, se retournait parfois pour faire une vanne à une pote derrière elle, et à chaque fois qu’elle riait, Elias sentait son cœur faire des loopings.

Mais le délire, c’est que plus il l’observait, plus il remarquait un truc qui le piquait.

Elle riait souvent… avec le même gars.

Un mec grand, sûr de lui, toujours entouré. Il avait une coupe fade, un sourire confiant et une attitude qui disait "je suis le boss ici". Son blaze ? Lounis. Le genre de gars qui te checke à moitié en te jugeant. Elias ne l’aimait pas. Et encore moins quand il posa sa main sur l’épaule de Naïla.

— T’as pas oublié le dej tout à l’heure hein, lui lança-t-il avec un clin d’œil.

Elle hocha la tête avec un sourire doux. Pas forcé. Un sourire sincère.

Coup de massue. Elias comprit. Naïla… elle était déjà en couple.

Pendant le reste du cours, il resta figé, le regard dans le vide. Il s’était fait un film. Comme un abruti. Il venait à peine d’arriver, il connaissait même pas encore tous les prénoms, et il s’imaginait déjà des trucs impossibles.

À la pause, il traîna seul près des casiers, téléphone en main, feignant d’envoyer des messages. Il levait parfois les yeux, juste pour l’apercevoir de loin, elle et Lounis, riant ensemble. Complices. Parfaits. Inatteignables.

Mais ce qu’Elias ne savait pas, c’est que même les couples parfaits peuvent avoir des failles. Et que derrière les sourires, des fissures existaient déjà.

Le trouble derrière la ligne

Chapitre 3 : Le trouble

Il y avait quelque chose chez elle. Quelque chose de lumineux, de calme, et pourtant impossible à saisir. Depuis la rentrée, il ne pouvait pas s’empêcher de la regarder. Elle riait fort avec ses amies, mais semblait parfois ailleurs, comme si un morceau de son esprit était toujours en fuite.

Ils avaient commencé à échanger quelques mots. Rien de fou : des phrases banales, des regards furtifs, un sourire volé entre deux cours. Mais au fil des jours, les silences entre eux prenaient une autre couleur, comme s’ils voulaient dire plus que ce qu’ils taisaient.

Un jeudi après-midi, il la retrouva à la bibliothèque. Elle était assise seule, casque sur les oreilles, entourée de feuilles gribouillées. En la voyant lever les yeux et lui sourire, il sentit un truc se serrer dans sa poitrine.

— T’as besoin d’aide ? demanda-t-il, feignant la légèreté.

— Toujours, répondit-elle. Surtout en maths.

Il s’installa à côté d’elle. Leurs épaules se frôlaient parfois. Il ne savait pas trop si c’était intentionnel ou non. Elle semblait fatiguée, les traits tirés. Ses yeux souriaient moins que d’habitude.

— Ça va ? tenta-t-il, un peu maladroit.

Elle haussa les épaules. Elle hésita, puis murmura :

— J’ai l’impression d’être invisible pour lui… sauf quand il a quelque chose à me reprocher.

Il comprit qu’elle parlait de son copain. Le cœur serré, il ne dit rien tout de suite. Il n’était pas censé être heureux de la voir triste. Mais il n’arrivait pas à s’empêcher de se dire qu’elle méritait mieux.

Ils passèrent une heure à travailler, à rire un peu, à oublier le reste. Puis elle rangea ses affaires doucement, comme si elle ne voulait pas partir.

— Tu sais… commença-t-elle, les yeux baissés.

— Oui ?

— T’es vraiment différent. T’écoutes. Je me sens bien quand t’es là.

Il sentit un frisson lui traverser la nuque. Il ouvrit la bouche, mais aucun mot n’en sortit. Elle lui sourit timidement, remit une mèche de cheveux derrière son oreille, puis s’éloigna dans les rayons.

Et lui, il resta là. Bouleversé.

Chapitre 4 : Franchir la ligne

Depuis cette fin d’après-midi à la bibliothèque, quelque chose avait changé.

Ils ne s’étaient rien promis, rien dit de plus. Mais tout dans leurs gestes trahissait une complicité nouvelle. Leurs regards s’attardaient. Leurs mains se frôlaient sans se fuir. Elle riait différemment avec lui — plus doucement, plus vrai.

Son copain, lui, n’était pas aveugle. Il commençait à remarquer l’espace qui se creusait entre eux, les silences, les messages sans réponse. Il devenait nerveux, agressif. Il l’attendait après les cours, la pressait de questions. Elle s’enfermait. Elle disait qu’elle était fatiguée. Et elle l’était.

Un mercredi soir, après une présentation qu’ils avaient préparée ensemble, elle lui proposa de rester encore un peu.

— Juste pour souffler, dit-elle. J’ai besoin de parler à quelqu’un de normal.

Ils s’installèrent sur les marches du gymnase, seuls dans la cour déserte. Le vent était doux, chargé de cette odeur de fin de journée d’automne.

— Tu regrettes pas qu’on traîne autant ensemble ? demanda-t-elle, les yeux fixés sur ses chaussures.

— Pourquoi je devrais ?

— Parce que je suis pas censée chercher ça chez quelqu’un d’autre. Ce genre de… présence.

Il ne répondit pas. Il la regarda. Dans la lumière des réverbères, elle semblait fragile, presque tremblante.

— T’as le droit de chercher ce que tu mérites, dit-il doucement.

Elle tourna la tête vers lui. Et sans prévenir, sans même fermer les yeux, elle l’embrassa.

Un baiser rapide. Timide. Mais réel.

Il resta figé. Il ne bougea pas. Il sentit son cœur tambouriner dans sa poitrine. Elle recula lentement, comme si elle avait peur de ce qu’elle venait de faire.

— Je sais que c’est mal, dit-elle, la voix cassée. Mais j’en avais besoin.

Il la regarda sans un mot. Elle baissa les yeux, se leva.

— Je suis désolée… je—

— Non. T’as pas à l’être.

Elle releva la tête. Il lui prit la main. Elle tremblait. Il non plus ne savait pas ce qu’il faisait. Il savait juste qu’il n’avait pas envie de la lâcher.

Ce soir-là, ils franchirent une ligne. Et rien ne serait plus comme avant.

Le choix sans entre deux

Chapitre 5 : Entre-deux

Le lendemain, ils ne se parlèrent presque pas.

Pas parce qu’ils ne voulaient pas. Mais parce que le monde autour d’eux semblait plus bruyant, plus risqué. Chaque regard semblait suspect, chaque mot prononcé trop fort.

Il la croisait dans les couloirs, et elle détournait parfois les yeux. Puis, une heure plus tard, elle lui glissait un mot dans la main, froissé, griffonné à la hâte :

« Je pense à toi. Trop. »

Il la relut une dizaine de fois, le mot serré dans sa paume, comme un secret brûlant.

Pendant plusieurs jours, ils vécurent dans cet entre-deux. Ni tout à fait ensemble, ni vraiment à distance. Ils se retrouvaient en cachette, dans des escaliers déserts, sous les arbres au fond du parc de l’école, là où personne ne regardait. Là où ils pouvaient être eux, sans questions, sans jugements.

Mais plus ils s’approchaient, plus elle s’éloignait de son copain. Et lui devenait violent. Pas physiquement, pas encore. Mais dans les mots. Les regards. Les pressions.

Elle en parlait peu, mais il voyait bien les signes.

— Je me sens piégée, lui dit-elle un soir, les yeux embués. C’est pas aussi simple de partir.

— T’as pas à rester, répondit-il. Personne te force.

Elle hocha la tête, sans répondre. Parce qu’elle savait que si, quelqu’un la forçait. Peut-être pas lui. Peut-être juste sa peur.

Chapitre 6 : Le choix

Un vendredi matin, elle ne vint pas en cours. Pas de message, pas d’excuse. Juste une absence lourde comme une pierre.

Il tenta de ne pas paniquer. Mais au fond, il savait que quelque chose n’allait pas.

Ce n’est que le soir, en sortant du lycée, qu’il la vit. Assise sur un banc, les yeux rougis, les bras croisés sur ses genoux.

Il s’approcha doucement. Elle leva les yeux vers lui, et il vit dans son regard qu’elle avait pleuré longtemps.

— Je suis partie, dit-elle simplement.

— Partie ?

— Je l’ai quitté. Pour de bon. J’ai plus rien dit. Je me suis levée ce matin et je me suis dit : "Stop." Je veux plus vivre en mode survie.

Il resta silencieux. Il s’assit à côté d’elle. Il ne savait pas s’il devait sourire ou pleurer. Elle avait l’air à la fois libre… et terrifiée.

— Tu penses que j’ai bien fait ? demanda-t-elle.

— Je pense que t’as fait ce que ton cœur criait depuis longtemps.

Elle pencha la tête sur son épaule, et il sentit son souffle lent.

— Et toi ? T’as pas peur ?

— Si. Mais pas de toi.

Elle leva les yeux, doucement. Et il l’embrassa. Cette fois, sans hésitation. Sans regret.

Le choix était fait.

salut ces moi l auteur

si ce roman vous plait je vous invite à aller voir mes précédent roman qui son :

st king lune

un monde sans toi

le saoul

goth love

si vous rencontrer des problème avec l histoi, des question où des remarque n hésiter surtout pas

Veuillez télécharger l'application MangaToon pour plus d'opérations!

téléchargement PDF du roman
NovelToon
Ouvrir la porte d'un autre monde
Veuillez télécharger l'application MangaToon pour plus d'opérations!