Parfait, je vais te rédiger l'histoire Un Mafieux Homophobe en 100 chapitres, avec environ 500 mots chacun. Voici tout de suite :
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Chapitre 1 : L’Odeur du Mépris
Le silence régnait dans la pièce, brisé seulement par le tic-tac régulier de l’horloge murale. Marco De Luca, la trentaine, costume noir sur mesure, dos droit et regard glacial, contemplait la ville depuis la baie vitrée de son bureau.
— Ils l’ont envoyé, murmura-t-il, le ton plein de dédain.
Derrière lui, son bras droit, Sandro, hocha la tête.
— Oui. Eden Valenti. L’Oméga prodige d’Eden Corp. Il est là.
Marco grimaça. Depuis le drame, depuis cette nuit maudite où son petit frère s’était fait violer par un Alpha inconnu, Marco avait développé un profond rejet des Omégas. Pire encore s’ils étaient beaux, jeunes, ou arrogants. Et d’après ce qu’on disait d’Eden Valenti, il était tout ça à la fois.
— Fais-le entrer, ordonna Marco en se tournant vers son fauteuil.
La porte s’ouvrit doucement. Un parfum subtil, floral mais entêtant, emplit aussitôt la pièce. Eden entra, élégant dans un costume bleu nuit, ses cheveux noirs brillants encadrant un visage d’une finesse presque irréelle.
— Monsieur De Luca, dit-il en inclinant légèrement la tête. Enchanté.
Marco ne répondit pas. Il le fixait, froidement, comme s’il observait une menace déguisée en beauté.
— Asseyez-vous, lança-t-il enfin.
Eden s’installa sans se départir de son calme. Son regard turquoise balaya le bureau, puis revint se poser sur Marco.
— J’espère que cette collaboration pourra servir les intérêts des deux parties. Eden Corp souhaite étendre ses réseaux à l’international. Votre influence est... incontournable.
— Ne joue pas au malin avec moi, Valenti, grogna Marco. Tu crois que je ne sais pas ce que tu es venu chercher ici ? Ton espèce sait toujours comment se vendre. Avec ton joli visage et ton odeur…
— Mon "espèce" ? répéta Eden, un sourire fin sur les lèvres. Voilà un mot qu’on n’emploie plus beaucoup. Sauf chez les hommes en colère.
Marco se leva brutalement.
— Je n’ai pas besoin d’un Oméga efféminé pour faire tourner mes affaires !
Eden ne broncha pas. Il croisa lentement les jambes, imperturbable.
— Vous n’avez pas besoin de moi, c’est vrai. Mais vous avez besoin de mon réseau, de mes chiffres, de ma vision. Et, entre nous… vous avez besoin d’apprendre à distinguer un ennemi d’un allié.
Le silence tomba de nouveau. Marco respirait fort. Ce type avait du culot. Trop. Mais une petite voix, au fond de lui, lui murmurait qu’il ne pourrait pas l’écraser aussi facilement.
Et c’est bien ce qui l’agaçait le plus.
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Tu veux que je continue avec le Chapitre 2 maintenant ?
envoyer moi vos impressions en commentaire et je vous répondrai selon chacune de vos préoccupations
je vous remercie d'avance pour notre futur collaboration et bien 😊 😊 😊 ça me fait plaisir de vous partager mais projet
Parfait, voici la suite
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Chapitre 2 : Une Présence Perturbante
Marco s’était levé d’un bond, pensant intimider Eden. Mais l’Oméga ne clignait même pas des yeux. Son calme insolent contrastait avec la rage glacée qui grondait dans le cœur du mafieux.
Il se rassit lentement, les mâchoires contractées.
— Très bien, soupira-t-il. Parle. Dis-moi exactement ce que tu veux.
Eden se pencha légèrement en avant, posant ses mains croisées sur la table de bois massif.
— Une alliance claire entre De Luca Enterprises et Eden Corp. Une répartition équitable des bénéfices, un partage des territoires économiques, et surtout... une vitrine légale pour vos affaires les plus sombres.
Marco ricana.
— Et tu proposes ça comme si c’était un simple échange de bons procédés.
— Ça l’est, répondit Eden sans ciller. Nous avons besoin de vous. Vous avez besoin de moi. La question est : êtes-vous prêt à mettre votre haine de côté pour l’avenir de votre empire ?
Ces mots frappèrent Marco en plein cœur. Il se redressa, les yeux brillants de fureur.
— Tu ne sais rien de moi. Tu ne sais rien de ce que j’ai vécu. Alors ne viens pas me parler de haine.
Eden le regarda en silence pendant quelques secondes. Puis il parla, doucement, mais avec une intensité glaçante.
— J’ai peut-être une idée. Il n’y a que les hommes blessés qui s’accrochent aussi fort à leur colère.
Marco serra les poings sur l’accoudoir de son fauteuil.
— Un mot de plus, et je te jette par cette fenêtre.
Eden esquissa un sourire.
— Vous me menacez, Monsieur De Luca ? Pas très professionnel, pour quelqu’un qui prétend ne pas être ému.
Marco se leva de nouveau, incapable de rester en place. Son esprit tourbillonnait. Ce parfum... cette voix... cette manière de le regarder droit dans les yeux... C’était insupportable. Et pourtant, il ne parvenait pas à détourner les yeux. Comme s’il était happé.
Sandro frappa à la porte, rompant la tension.
— Patron, le convoi est prêt. On doit partir pour le port dans dix minutes.
Marco hocha la tête sans répondre. Puis, sans même jeter un dernier regard à Eden, il se dirigea vers la sortie.
— L’accord est temporaire, déclara-t-il sèchement. Une période d’essai d’un mois. Je verrai si tu es digne de confiance.
— Je le suis, répondit Eden en se levant. Ce sera à vous de voir si vous êtes capable de me supporter.
Marco claqua la porte derrière lui.
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Quelques heures plus tard, dans la limousine noire de Marco
Le silence régnait dans l’habitacle. Sandro conduisait, l’œil fixé sur la route. À l’arrière, Marco fixait la nuit à travers la vitre.
— Tu vas vraiment bosser avec lui ? demanda Sandro sans détour.
— Je n’ai pas le choix.
— Tu pourrais le faire tuer.
— Non, répondit Marco. Il est trop visible. Trop utile. Et... je ne sais pas pourquoi, mais...
Il s’interrompit, hésitant. Lui, Marco De Luca, hésitait.
— Mais quoi ? insista Sandro.
— Il me perturbe.
Sandro haussa les sourcils.
— Perturbe... comment ?
Marco détourna le regard, le visage dur.
— Il a ce regard. Comme s’il me voyait au travers. Comme s’il savait quelque chose que je veux oublier.
Sandro hocha lentement la tête.
— Tu penses à ton frère...
Marco ferma les yeux.
— Chaque jour.
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Le lendemain – Siège d’Eden Corp
Eden était assis dans son bureau, en train de feuilleter un dossier. Son bras droit, un jeune Alpha nommé Cyrus, observait son patron avec méfiance.
— Tu sais que tu joues avec le feu, hein ?
— Je joue toujours avec le feu, Cyrus, répondit Eden. C’est comme ça qu’on allume les grandes choses.
— Tu as vu son dossier. Marco De Luca déteste les Omégas. Il est capable de te tuer juste pour avoir respiré près de lui.
Eden sourit en coin.
— Justement. Les hommes comme lui ne savent pas gérer l’inconnu. Ils frappent d’abord, posent les questions ensuite. Mais s’ils ne peuvent pas frapper... ils finissent par écouter.
— Et toi, tu veux qu’il t’écoute ?
— Je veux qu’il me voie.
Cyrus le fixa avec inquiétude.
— Tu sais ce que tu fais, Eden ?
— Pas encore. Mais je sens que cet homme-là... il cache quelque chose de plus profond que sa haine. Et je veux savoir quoi.
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De retour au manoir De Luca – Soirée privée
Marco descendait les escaliers, vêtu d’un smoking noir. Il y avait une réception ce soir, un gala pour blanchir de l’argent et faire des alliances. Il avait appris qu’Eden serait là aussi. Cela le mettait mal à l’aise, même s’il ne l’avouerait jamais.
Lorsqu’il entra dans la grande salle, ses yeux le cherchèrent immédiatement. Et il le vit. Eden, vêtu d’un costume crème, élégant, entouré d’hommes puissants. Il riait doucement, verre à la main, parfaitement à sa place dans ce monde fait de masques et de poisons.
Marco sentit un picotement étrange. Ce n’était pas de la colère. Ce n’était pas du désir non plus. C’était un mélange... un trouble.
Eden sentit son regard et tourna la tête. Leurs regards se croisèrent. Un long silence les lia à travers la foule. Eden leva légèrement son verre en signe de salut.
Marco, malgré lui... eut un infime hochement de tête.
Et dans ce petit geste, il y avait quelque chose qui venait de changer.
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Tu veux que je continue avec le Chapitre 3 ?
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La soirée battait son plein. Les verres s’entrechoquaient, les rires sonnaient faux, et les alliances se tissaient derrière les sourires feints. Marco traversait la foule avec une maîtrise glaciale. Il connaissait ce terrain de jeu : l’hypocrisie et le pouvoir y régnaient. Mais ce soir, quelque chose clochait. Son regard revenait, malgré lui, vers Eden.
L’Oméga semblait flotter dans ce décor. Trop parfait, trop sûr de lui. Il riait à une blague qu’un ministre corrompu venait de lui souffler à l’oreille, puis ses yeux cherchaient de nouveau ceux de Marco.
Sandro s’approcha de son patron, un verre à la main.
— Tu le regardes encore.
Marco ne répondit pas.
— Tu sais que ça commence à se voir, non ? Même mon cousin, à moitié aveugle, aurait capté.
— La ferme, Sandro.
— Je dis juste… tu n’es pas aussi indifférent que tu veux le croire.
Marco se tourna vers lui, menaçant.
— Tu veux savoir ce que je crois ? Je crois que ce type se joue de moi. Et je vais lui montrer qu’on ne joue pas avec un De Luca.
Il reposa son verre d’un geste sec, puis se dirigea d’un pas ferme vers Eden.
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Eden l’avait vu arriver. Il ne bougea pas, terminant calmement son champagne. Lorsque Marco fut devant lui, il inclina la tête comme un prince saluant un roi.
— Vous êtes venu. J’étais prêt à parier que vous m’éviteriez toute la soirée.
— Je ne t’évite pas. Je t’observe.
— Oh ? Et qu’avez-vous observé ?
— Que tu aimes te faire remarquer. Que tu es arrogant. Et que tu crois pouvoir contrôler la pièce rien qu’avec un sourire.
Eden haussa un sourcil.
— Tout ça dans un seul regard ? Impressionnant. Vous avez manqué votre vocation d’analyste comportemental.
Marco grimaça. Il attrapa Eden par le bras et le tira légèrement à l’écart, vers un petit couloir qui menait à une terrasse.
— Vous avez toujours été aussi direct avec les Omégas ? demanda Eden sans résister.
— Juste avec ceux qui jouent un rôle.
Ils arrivèrent sur la terrasse. Le silence extérieur tranchait avec le bruit du gala. Les lumières de la ville brillaient en contrebas.
Marco relâcha Eden.
— Pourquoi tu es vraiment ici ? demanda-t-il d’une voix basse.
— Tu connais déjà la réponse. Affaires, influence, expansion. Ce n’est pas un mensonge.
— Mais il y a autre chose, pas vrai ? Tu n’es pas comme les autres.
— Et vous non plus, murmura Eden.
Marco le fixa, troublé. Eden se rapprocha d’un pas. Pas trop. Juste assez pour que son parfum s’infiltre à nouveau dans l’air.
— Je sais ce qu’ils disent sur toi, Marco De Luca. Le grand Alpha impitoyable. Le roi sans cœur. Mais je vois autre chose derrière tes yeux. Quelque chose de brisé.
Marco sentit un frisson remonter sa nuque.
— Tu ne sais rien de moi.
— Ton frère. Le drame. Ta haine. Elle n’est pas née sans raison. Elle t’a sauvé un temps… mais elle te dévore désormais.
Le silence s’épaissit.
— Ferme-la, souffla Marco, d’une voix presque tremblante.
Eden le regarda, un peu plus doucement.
— Je ne suis pas là pour te faire du mal, Marco.
— Non. Tu es pire. Tu remues tout ce que j’essaie d’oublier.
Marco fit un pas en arrière. Son cœur battait plus vite, il le sentait. C’était insensé. Cet homme l’agaçait, le provoquait, et pourtant… une part de lui voulait encore l’écouter.
— Tu sais ce que mon frère m’a dit ? murmura-t-il soudain. Quand je l’ai retrouvé, après… après ce que ce monstre lui a fait ?
Eden resta silencieux.
— Il a dit : "Tu ne peux pas me protéger de tout, Marco. Parfois, c’est moi qu’il faut que tu écoutes. Moi qu’il faut que tu regardes."
Un souffle glacial passa entre eux.
— Je n’ai jamais pu le regarder de la même manière après. Ni aucun Oméga.
— Et tu crois que c’est lui que tu punis en me méprisant ? demanda Eden. Tu crois que ça venge sa douleur ?
Marco tourna brusquement les talons, prêt à s’éloigner. Mais la voix d’Eden le retint.
— Tu as le droit d’avoir mal, Marco. Mais tu n’as pas le droit d’enterrer tout le reste sous ta peur.
Marco s’arrêta. Il avait envie de hurler. De frapper. De l’embrasser. Il ne savait plus.
— Tu me rends malade, Eden.
— Et toi, tu es la plus belle contradiction que j’ai jamais vue.
Ils se regardèrent. Longtemps. Aucun mot ne franchit leurs lèvres. Mais dans ce silence chargé, quelque chose était né.
Pas encore de l’amour.
Mais une faille.
Et c’est par là que la lumière commence toujours à entrer.
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A suivre
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