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THE Modulom

la biographie des personnages

Ximena San Diego

Âge : 17 ans

Origine : Orpheline élevée à la cathédrale Santa Misericordia

Traits de caractère : Curieuse, intuitive, discrète mais déterminée

Forces : Forte connexion spirituelle, bonne mémoire, résistance mentale

Faiblesses : Solitude, manque de repères familiaux, parfois naïve

Histoire : Née dans des circonstances mystérieuses, Ximena a grandi entre les murs froids et silencieux d’un couvent. Elle a toujours senti qu’elle était différente, en proie à des visions qu’elle cache aux sœurs. Sa rencontre avec Ludovico marque un tournant, un réveil d’un destin qu’elle ignorait.

Destin : Elle est liée à l’origine du virus Modulom… sans le savoir.

Ludovico Gregorio San Diego

Âge : 58 ans

Origine : Ancien chercheur en géobiologie et linguiste spécialisé en symboles anciens

Traits de caractère : Secret, méthodique, solitaire, protecteur

Forces : Expertise scientifique, vaste réseau d’archives occultes

Faiblesses : Santé fragile, passé trouble, hanté par la culpabilité

Histoire : Frère de la mère de Ximena, il s’est éloigné du monde après une expédition souterraine qui a mal tourné. Il découvre l’existence de Ximena trop tard, mais décide de la recueillir avant que « le mal sous la terre » ne se réveille.

Destin : Il cache une vérité capitale sur le Modulom… et sur les origines de sa nièce.

Sœur Imelda

Âge : 77 ans

Rôle : Supérieure de la cathédrale Santa Misericordia

Traits : Fervente, sage, austère mais bienveillante

Forces : Connue pour ses visions prophétiques et son savoir ancien

Histoire : Elle a vu naître Ximena et l’a protégée toute sa vie. Elle soupçonne depuis longtemps un lien entre l’enfant et une ancienne prophétie oubliée.

Destin : Elle guidera Ximena à distance… même après sa mort.

Sœur Milagro

Âge : 63 ans

Rôle : Guérisseuse et apothicaire du couvent

Traits : Douce, maternelle, un peu superstitieuse

Forces : Connaissances en plantes médicinales, en protection spirituelle

Histoire : C’est elle qui préparait les infusions pour apaiser les crises nocturnes de Ximena.

Destin : Elle tentera de protéger le monde par les anciens rituels, priant pour contenir le Modulom.

Sœur Maria Theresa

Âge : 49 ans

Rôle : Archiviste et historienne du couvent

Traits : Intelligente, réservée, sarcastique

Forces : Détient des manuscrits anciens sur « les choses enfouies »

Histoire : Elle a reconnu les signes bien avant les autres. Elle soupçonne que le retour de Ludovico est lié à la Prophétie des Trois Croix.

Destin : Elle sera la gardienne des secrets du passé.

Parfait, voici la biographie complète de Ferguson Foger, l’un des personnages clés de The Modulom :

Ferguson Foger

Âge : 29 ans

Origine : Ancien des rues de Palencia, ville portuaire en ruines au sud du continent

Profession : Aventurier, contrebandier, voleur à la réputation ambiguë

Traits de caractère : Rusé, charmeur, téméraire, sarcastique

Forces : Maîtrise de la survie, combat rapproché, crochetage, connaissances en artefacts anciens

Faiblesses : Égocentrique, impulsif, peu à l’aise avec l’autorité ou la foi

Histoire :

Orphelin comme Ximena, mais élevé dans la violence des bas-fonds, Ferguson a rapidement appris à survivre par ses propres moyens. À 17 ans, il infiltre un marché noir d’artefacts religieux et découvre par hasard une tablette mentionnant "Modulom", qu’il vend aussitôt à un collectionneur anonyme… sans comprendre les conséquences.

Poussé par le destin et une mystérieuse dette, il croise la route de Ximena alors qu’il fuit une milice secrète. Leur alliance débute sous tension, mais il est fasciné par son calme, son mystère et ses liens avec des forces qu’il a toujours fuies.

Relation avec Ximena :

Il se moque d’elle au début, l’appelle "la Sainte" ou "la Silencieuse", mais il se prend rapidement d’affection pour elle, d’abord comme protecteur, puis comme égal. Il la pousse à sortir de sa bulle, elle l’aide à affronter ses démons.

Destin :

Il détient, sans le savoir, une clé ancienne liée à l’origine du Modulom. Son passé contient une trahison familiale qui le connecte au réveil du virus.

La pluie et les prières

Les Murmures de Santa Misericordia

La pluie tombait avec une régularité presque surnaturelle sur les toits de la cathédrale Santa Misericordia. L’eau glissait sur les gargouilles de pierre, ruisselait entre les vitraux ternis, et s’écrasait sur le sol en une mélodie lugubre que seuls les murs les plus anciens pouvaient comprendre. Il faisait froid. Un froid qui pénétrait les os, malgré les épaisses robes des sœurs.

Assise sur le banc du fond, une jeune fille priait en silence. Ses mains jointes tremblaient légèrement, non à cause du froid, mais de quelque chose d’autre. Un malaise. Une intuition.

Ximena San Diego n’avait jamais connu la douceur d’une famille. Recueillie dès sa naissance dans cette cathédrale, elle avait grandi entre les psaumes, les corvées, et les contes sombres que les sœurs murmuraient en pensant qu’elle dormait.

Les sœurs Imelda, Milagro, et Maria Theresa étaient de celles qui croyaient encore aux signes, aux miracles, et aux malédictions. Chaque soir, elles priaient non seulement pour les vivants, mais aussi pour « ceux qui dorment sous la terre », comme elles disaient avec crainte.

Ce soir-là, la cloche de l’entrée retentit. Trois coups lents. Lourds. Inhabituels.

Sœur Imelda, la plus âgée, alla ouvrir, flanquée de Ximena. Un homme se tenait là, trempé, mais digne. Un grand manteau noir, un chapeau trempé à la main, des yeux d’acier, et un carnet de cuir usé contre sa poitrine.

— Je suis Ludovico Gregorio San Diego, déclara-t-il. Je viens chercher ma nièce.

Ximena sentit son cœur se contracter. Ce nom… San Diego ? Comme elle ?

Les sœurs n’avaient jamais parlé de famille. Mais après une heure de discussion privée, elles revinrent vers elle, l’air grave.

— Ximena… cet homme est ton oncle. Il est venu te chercher.

Le cœur battant, la jeune fille leva les yeux vers lui. Il ne souriait pas, mais il semblait… sincère. Derrière ses rides et sa barbe grisonnante, il dégageait quelque chose de rassurant. Une force ancienne.

Et Ximena partit.

Elle quitta la cathédrale, la pluie, les prières, et les chants latins. Elle ne regarda pas en arrière.

Mais si elle l’avait fait, elle aurait vu sœur Maria Theresa tracer un vieux symbole sur le mur… un cercle avec trois croix inversées à l’intérieur. Et elle aurait entendu sœur Milagro murmurer :

— Le Modulom approche. Dieu nous garde.

L’ambiance s’épaissit, et les ombres commencent à bouger derrière les murs…

La Maison aux Silences

Le fiacre avançait lentement sous la pluie battante. Ximena, blottie dans un manteau trop grand pour elle, regardait par la fenêtre les arbres dénudés qui bordaient la route. Le paysage était flou, noyé dans une brume froide. À côté d’elle, Ludovico Gregorio San Diego restait silencieux. Il n’avait pas dit un mot depuis leur départ de la cathédrale. Mais Ximena le sentait : il était tendu.

— Où allons-nous ? finit-elle par demander, d’une voix douce.

— Chez moi. À la Villa San Gregorio. Tu y es née, tu sais.

Elle tourna la tête vers lui, surprise.

— Vous me connaissiez ?

Il hocha la tête, presque à contrecœur.

— Je t’ai perdue à ta naissance. Il était temps que tu rentres.

Les roues crissèrent contre le gravier humide. Le fiacre s’arrêta devant une grande demeure aux allures gothiques, partiellement envahie par la végétation. Des vitres cassées, des volets grinçants, mais un portail intact. La grille s’ouvrit toute seule. Ximena recula légèrement.

— C’est… chez vous ?

— C’est chez nous.

Ils descendirent. L’intérieur était plus propre qu’elle ne l’aurait cru. Un mélange d’ancien et de fragile, comme si la maison retenait son souffle depuis des années. Des portraits anciens tapissaient les murs. Tous les visages lui étaient étrangers, sauf un. Une femme aux yeux sombres, qui lui ressemblait étrangement.

— Ta mère, dit Ludovico d’une voix rauque. Elle est morte ici.

Ximena sentit un frisson lui parcourir la colonne vertébrale. Quelque chose clochait. Ce n’était pas la poussière ni l’odeur de vieux livres. C’était… ce silence. Trop profond. Trop vivant.

La nuit venue, Ludovico l’installa dans une chambre haute, au bout d’un long couloir. Avant de refermer la porte, il lui tendit un petit médaillon.

— Ne l’ouvre jamais. Porte-le. Toujours.

— Pourquoi ?

— Parce que certains cauchemars reconnaissent l’odeur du sang.

Il ferma la porte sans un mot de plus.

Ximena resta là, dans cette chambre trop vaste, sous un plafond peint de fresques anciennes. Le vent sifflait. Le bois craquait. Et, au plus profond du plancher… quelque chose remua.

Une respiration. Lente. Inhumaine.

La Porte Interdite

– La Porte Interdite

La nuit avait été agitée.

Ximena ne parvint à fermer l’œil qu’après des heures à écouter les gémissements du vent, le tic-tac d’une horloge lointaine… et ces bruits étouffés sous le plancher. Des grattements. Parfois même… des murmures.

Au petit matin, la lumière perça à peine à travers les rideaux épais. La jeune fille s’habilla lentement, repensant au médaillon que Ludovico lui avait confié. Elle le portait maintenant autour du cou. Il était lourd, en fer noirci, et semblait… pulser.

Descendant les marches en silence, elle entendit Ludovico parler au téléphone dans son bureau. La porte était entrebâillée.

— Non, pas encore… Elle doit être prête. Le Modulom ne s’éveille qu’à certaines âmes…

(Il fit une pause, puis baissa la voix.)

— Oui. Les rêves ont commencé. Je sens que ça remue là-dessous.

Ximena recula, le cœur battant. Ce mot… Modulom. Elle l’avait déjà entendu… dans le murmure des prières des sœurs.

Elle erra dans les couloirs. Chaque recoin de cette maison semblait garder un souvenir, une empreinte. Et soudain, au détour d’un couloir obscur, elle aperçut une porte. Une porte massive, en bois noirci, sans poignée. Gravée d’un même symbole que celui vu sur les murs de Santa Misericordia : un cercle avec trois croix inversées.

Elle s’en approcha.

Le médaillon contre sa poitrine se mit à vibrer. Un souffle glacé passa sous la porte.

Et… quelque chose chuchota son nom derrière.

— Ximena…

Elle recula d’un bond, haletante.

— XIMENA ! lança une voix plus familière.

Ludovico était là, furieux.

— Ne t’approche JAMAIS de cette porte. Tu m’as compris ?

— Qu’est-ce qu’il y a derrière ? demanda-t-elle, les yeux écarquillés.

— Rien. Juste… le passé. Un passé qui doit rester enterré.

Mais Ximena savait qu’il mentait. Et cette nuit-là, le rêve revint.

Elle était debout, au bord d’un gouffre sans fond. Le sol tremblait. Du sang ruisselait des murs. Et au loin, une silhouette encapuchonnée l’observait. Puis une voix, faible mais claire, s’éleva :

— Le Modulom est réveillé.

Le Journal de Ludovico

Ludovico s’était absenté ce matin-là, appelé par une mystérieuse « urgence au port ».

Ximena profita de l’accalmie pour explorer davantage la vieille maison. Son instinct lui criait que la vérité dormait entre ces murs.

Dans le bureau de Ludovico, elle fouilla en silence. Les tiroirs étaient verrouillés, mais un des battants du vieux secrétaire était mal fermé. Derrière une pile de livres, elle trouva un journal en cuir usé, relié de fil noir.

Elle hésita. Puis l’ouvrit.

Les premières pages semblaient être celles d’un homme brisé par la guerre :

> « J’ai fui, mais ce que j’ai ramené avec moi ne m’a jamais quitté. Le Modulom… c’est vivant. »

> « Ils ont creusé trop profond. Ils ont réveillé quelque chose. J’ai essayé de sceller la porte, mais le mal ronge, lentement. »

Plus loin, des croquis. Des organes déformés. Des visages à moitié humains. Et ce symbole, encore et encore.

> « Ma nièce… elle a le même sang. Je ne pourrai pas l’en protéger. Mais elle pourra peut-être… l’arrêter. »

Ximena referma brutalement le journal, les mains tremblantes. Elle n’était pas simplement venue ici pour vivre.

Elle était venue ici pour affronter quelque chose que Ludovico n’avait jamais pu vaincre.

– L’homme au chapeau d’ombre

Cette nuit-là, pendant que Ludovico dormait, Ximena rêva encore.

Le gouffre. Les chants souterrains. Et maintenant, une forme rampante, aux membres tordus, qui l’appelait par son nom complet.

Mais un détail avait changé.

Un homme se tenait près du gouffre. Grand, silhouette floue, avec un chapeau large, une cape usée, et un poignard attaché à sa cuisse. Il l’observait… et la protégeait.

Le lendemain, en sortant faire les courses, elle le vit.

De l’autre côté de la rue, appuyé contre un lampadaire, fumant une cigarette en coin. Même chapeau. Même cape.

Elle s’arrêta net. Il leva la main dans un petit salut et murmura :

— On ne se connaît pas encore, Ximena San Diego. Mais tu vas avoir besoin de moi.

— Qui êtes-vous ?!

— Ferguson Foger. Aventurier à ses heures… et voleur quand l’occasion paie bien. Mais surtout :

je suis le seul encore vivant à avoir vu de mes yeux ce que cache cette terre.

Puis, il disparut dans la foule. Comme un souffle.

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