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La Mélodie Des Discordes

CHAPITRE 1

Un temps pluvieux, parfait pour prendre du recul avec les tensions et les cris qui régnaient dans le domaine des Valt une famille aristocrate de haut rang. Aux yeux de tous c’était une famille parfaite, sans faille. Celle dans laquelle tous rêveraient d’y naitre. Le père Victor Valt était un homme plein d’ambitions et de rêves.

La mère, Clara épouse de Claude Valt avait tous ce dont elle désirait une femme au cœur d’or. Ils avaient trois enfants, dont Aline l’aînée de 14 ans Mélodie la cadette de 11 ans et Lucas le benjamin de 5 ans.

Ce soir-là, la famille Valt organisait un diner somptueux. Les serviteurs faisaient des alles retour en prompte pour s’assurer que le diner soit parfait. L’aînée, Aline s assurait que tout soit bien présentés et vérifiait chaque coins et recoin.

-Rosaline ! pourquoi y a-t-il encore de la poussière ici… Vous voulez nous faire honte devant tous ? Dit-elle d’un ton autoritaire.

La domestique Rosaline tremblait, elle était effrayée face à l’attitude d’Aline.

-J’ai été négligente…je vous demande pardon ne me…

- C’est bon maintenant, tu as de la chance que je sois de très bonne humeur aujourd’hui

-Merci mademoiselle !

Lucas qui était sur les marches d’escaliers jouait à l’avion avec son air amuse. Cet enfant était la seule lumière qui régnait dans ce manoir. Les serviteurs qui passaient par là, étaient tous émerveillés par la joie de ce petit garçon.

Des pas se virent entendre, il s’agissait de Mélodie qui descendait les marches d’escaliers et s’aperçue de la présence de Lucas.

« Dis donc toi tu as recommencé à t’amuser ici, à ce que je vois ? >> dit-elle, en croisant ses bras. Elle se rapproche petit à petit de lui.

-Tu ne peux pas être aussi imprudent Lucas…donne-moi ta main.

- Dé…Pardonne moi s’il te plait…Mélodie ?

-Ne ten fais pas je te pardonne Lucas, mon petit frère chéri.

- Regarde !! Mélodie ! Papa et maman sont de retour.

-…ha !

Au dehors monsieur et madame Valt venaient de rentrer. Le majordome se précipita a leur rencontre.

Mélodie, compte a elle, les observait depuis le hall ou elle était assise. De plus en plus d’invités venaient plus beaux et bien habillé les uns que ls autres. Au dehors, alors que le temps devenait plus violent, une voiture entra dans le domaine. Monsieur Valt accourut à la rencontre de ses invites d’auneur, les Darnay.

-HA !! Thierry mon ami ! Je suis ravi de te retrouver après tout ce temps. Dit gaiement monsieur Valt.

-Jen suis fort honoré mon ami. Rependit monsieur Darney.

Soudainement, un beau jeune homme sortit de la voiture. Il avait de beaux cheveux noirs et des yeux bleu ciel. Ce qui fit encore plus son charme, hormis son magnifique corps bien sculpter, c’était sans aucun le grain de beauté qu’il avait sous son oïl droit.

« Mon oncle, les dames à l’intérieur de la voiture demandent si elles resteront assises encore longtemps ? » Demanda le beau jeune homme.

-Victor je te présente mon neveu Matthieu Darnay, il s’agit du fils de Hugo Darney.

-…QU…COMMENT ? Hum…Il a tellement grandit. Dit monsieur Valt anxieusement.

-Pourquoi tu panique tu ?

Matthieu les regardait attentivement sans manque un seul mont de ce qu’ils se disaient. Son regard parcourait aussi les environ, comme s’il cherchait quelque chose. Tout à coup, le regard de Mélodie et de Matthieu se croisèrent un court instant. Un simple échange de regards, et pourtant... Matthieu sentit quelque chose d'étrange s'éveiller en lui. Qui était cette jeune fille ? Pourquoi ce trouble soudain ? Elle semblait fragile, presque effacée, mais ses yeux... ses yeux racontaient une histoire qu’il ne comprenait pas encore. Était-ce de la douleur qu’il avait perçue ? Ou une solitude familière à la sienne ? Il détourna les yeux, un peu trop vite. Pourquoi ce malaise ?"

-Matthieu !!! Qu’est-ce que tu regardes comme ça ? Tu n’as même pas remarque que nous étions déjà à l’intérieur. dit monsieur Darnay.

Perturbé par cette sensation qu’il avait ressentie, c’est avec le cœur lourd qu’il les rejoint.

CHAPITRE 2

Le grand salon du domaine Valt avait été métamorphosé pour l’occasion. Des guirlandes dorées serpentaient le long des colonnes sculptées, tandis que de larges rideaux crème flottaient paresseusement aux fenêtres entrouvertes. Le lustre de cristal au plafond déversait sa lumière en cascades scintillantes, faisant briller les coupes de champagne que les domestiques faisaient passer parmi les invités élégamment vêtus.

Madame Valt, dans sa belle robe rouge fleurit et avec sourire magnifique qui ne pouvait laisser personne indifférent face à son charme.

-Je suis heureuse que vous ayez accepter cette invitation de la maison Valt… C’est un immense plaisir que d’être en votre Campanie.

Ils étaient tous attentif à ce discourt courtois. Non loin de la baie vitrée, Matthieu buvait un verre en compagnie des dames de sa famille. Les pied croises, ses magnifiques yeux parcouraient le domaine de fond en comble. Isabelle Darnay, grande dame à la posture impeccable, s’entretenait avec son fils Matthieu, vêtu d’un costume noir sobre mais taillé avec soin. Tous deux observaient d’un œil attentif les Valt, en particulier le jeune Lucas, plein de vie, qui se faufilait déjà entre les jambes des invités.

-Il est plein de vit ce petit …Mais, l’on dit pourtant qu’ils ont trois enfants n’est-ce pas ? Demande-t-il

-En effet, ils ont en trois au totale. Regarde le petit là-bas…C’est le benjamin de la famille. Mais j’avoue être curieuse de voir leurs deux filles. On dit qu’elles sont... différentes ?

-Je me demande qui était celle que j’ai aperçu, murmura Matthieu, observant la foule avec une certaine lassitude.

Le cliquetis d’un verre résonna doucement, captant l’attention de tous. Madame Valt, rayonnante dans une robe rouge fleurie, se tenait face à l’assemblée, prête à prendre la parole.

-Chers amis, dit-elle avec chaleur, merci d’être venus célébrer avec nous. Ce soir, j’ai l’honneur de vous présenter mes deux filles : Aline et Mélodie.

Tous les regards se tournèrent alors vers l’escalier. Aline apparut la première, les cheveux relevés en un chignon sophistiqué, vêtue d’une robe rouge grenat qui épousait sa silhouette. Elle descendait avec assurance, saluant les invités d’un sourire entraîné. Juste derrière elle, Mélodie se dévoila lentement. Elle portait une robe bleu roi parsemée de petites pierres scintillantes, ses cheveux ondulés orangés tombant en cascade sur ses épaules. Sa démarche était timide, mais empreinte d’une grâce naturelle.

Matthieu resta un instant figé. Son regard s’était accroché à celui de Mélodie, comme pris au piège. Il y avait quelque chose d’inexplicable, une douceur farouche, une lumière fragile qui s’échappait de cette jeune fille, bien trop jeune et pourtant déjà troublante.

Isabelle se leva en prompte de son siège et couru a toute vitesse. Les aristocrates dans la salle se posaient des questions sur son comportement brusque. Mais, ils comprirent très vite ce qui se passait. Car, en effet, c’était une personne incroyable qui venait de faire son entrée, une entre fracassante. Elle avait des très beau cheveux orange, comme le coucher du soleil et des yeux dore. Il était évident que cela faisait effet. Ils étaient abasourdis.

Matthieu n’en cru pas ses yeux. Ce regard, à la fois froid et indifférent, ne faisait aucun doute. C’était bien la jeune fille d’il y a quelques heures.

De son cote, Aline était folle de rage qu’on lui vole la vedette. Et les parents étaient contrariés de ce qui se passait sous leurs yeux. Aline vit ensuite un regard remplit de colère a ses parents, qui se fit remarque par Matthieu.

-HUM ! HUM ! Je vous présente mes filles, Aline, la plus âgée et sa petite sœur...Mélodie.

-Elles sont nos fiertés et comme nous venons d’aménager ici…

Un homme d’âge mûr, Thierry, l’oncle de Matthieu, s’approcha de Mélodie, un verre à la main et un ton à peine feutré. « Comme tu es belle Mélodie Valt… Comment ça se fait que tu n’aies aucun trait avec tes parents ? » Dit-il en lui souriant.

Mme Valt, plus que les autres était gênée de ce que M. Darnay venait de dire.

« Thierry !! Voyons surveillez votre langage… » Dit Isabelle.

-Je suis vraiment désolée Mme…Il savert que ce cher Thierry, ait trop franc.

-Ce n’est rien voyons.

L’ambiance était devenue lourde dans la sale et les invites, comme les domestiques qui étaient de services n’avaient plus de mots jusqu’à ce que le petit Luca prenne les devants. Ce dernier, courut soudainement au milieu de la pièce, riant aux éclats. Son sourire illumina la salle et fit naître des sourires attendris. La tension retomba légèrement.

A ce moment-là, Mélodie, elle s’éclipsa doucement vers le jardin, perturbée. Elle avait besoin de silence. Sans réfléchir, Matthieu la suivit à distance. Il la rejoignit près de la serre, dans l’ombre d’un vieux chêne.

C’est alors que les lumières s’éteignirent brutalement.

Le lustre s’éteignit, les conversations se figèrent. Un souffle d’inquiétude parcourut les invités. Seuls restaient les bruissements du vent et deux silhouettes figées dans l’obscurité du jardin.

Un cri s’éleva dans la foule. La musique s’arrêta. Seules les lanternes extérieures continuaient de luire faiblement à travers les vitres. Dans le noir, Mélodie sentit une présence tout près. Elle tourna légèrement la tête

-Tu n’as pas peur ? murmura une voix grave. C’était lui. Matthieu.

Elle ne répondit pas. Mais, curieusement, non. Elle n’avait plus peur.

CHAPITRE 3

Le silence feutré de la serre enveloppait tout comme une douce berceuse. Sous la lumière diffuse de la lune et le clapotis discret de la pluie contre les vitres, Mélodie évoluait entre les plantes luxuriantes. Sa robe légère caressait les feuilles au passage, et ses pieds nus effleuraient le sol de pierre. Elle semblait flotter dans cet univers secret, à l'abri des regards, à l'abri du monde.

Matthieu, resté à l’entrée, la contemplait. Il ne comprenait pas pourquoi il l’avait suivie, mais quelque chose en elle l’attirait, irrésistiblement. Ce n’était pas seulement sa grâce, mais aussi cette mélancolie qu’il lisait dans ses yeux. Comme un appel au secours silencieux.

Et soudain, la lumière revint, inondant la serre d’une clarté douce. Mélodie leva les yeux, surprise, et croisa son regard. Elle ne s’attendait pas à le voir là.

— Tu... m’as suivie ? demanda-t-elle, hésitante.

— Je crois que oui, murmura-t-il en s’avançant. Ou peut-être est-ce toi qui m’y as conduit.

Elle détourna les yeux, gênée, et se mit à faire tourner une tige de fleur entre ses doigts.

— Cet endroit est mon refuge, dit-elle. Ici, je n’ai pas besoin de sourire pour faire bonne figure.

— Et pourtant, tu souris plus sincèrement ici que dans toute la soirée, répondit-il en souriant lui-même.

Elle esquissa un rire discret, presque surpris. Il s’approcha doucement, tendit la main, et lui saisit le poignet avec une infinie délicatesse.

— Tu es différente. Et ça se voit.

Le cœur de Mélodie se serra. Elle aurait voulu répondre, mais les mots lui manquaient. Alors, elle tourna lentement sur elle-même, faisant voler les plis de sa robe, et se remit à danser entre les fleurs, comme pour oublier l’instant.

Matthieu, fasciné, ne pouvait détacher ses yeux d’elle.

— Tu danses comme si tu voulais disparaître, dit-il doucement.

— Non… comme si je voulais qu'on me voie enfin.

De l’autre côté, dans l’ombre d’une baie vitrée, Isabelle Darnay observait la scène. Une lueur trouble dans le regard, elle semblait à la fois attendrie et soucieuse. Elle savait reconnaître un lien naissant, même dans le silence.

Pendant ce temps, Aline, agacée par l’absence prolongée de sa sœur, cherchait partout.

— Où est-elle encore passée ? lança-t-elle sèchement.

— Elle doit être au salon, répondit Isabelle, sans quitter des yeux la serre.

Mais déjà, dehors, la pluie reprenait de plus belle. Mélodie, prise par surprise, éclata de rire. Matthieu tendit la main.

— Viens, on va se mouiller !

Ils coururent ensemble à travers les allées, riant comme deux enfants, éclaboussés par l’eau et l’instant.

À peine entrés dans le hall du manoir, un claquement sec déchira l’air.

Clara Valt, le visage dur, venait de gifler sa fille.

— As-tu perdu la tête ? Tu veux voler la vedette à ta sœur ?! s’écria-t-elle.

Matthieu fit un pas en avant, choqué, mais Clara ne s’arrêta pas.

— Tu crois qu’un sourire suffira à effacer ta condition ? Tu dois rester effacée, comme toujours !

Mélodie resta figée, tremblante. Et c’est alors qu’Aline surgit, les yeux brillants de colère.

— Tu crois vraiment que tu peux attirer tous les regards ? Tu n’es qu’une ombre, Mélodie. Une erreur. Une tache sur notre nom !

Matthieu s’interposa, furieux.

— Stop ! Ça suffit maintenant !

Tous se tournèrent vers lui. Sa voix avait claqué comme un coup de tonnerre.

— Vous vous rendez compte de ce que vous dites ? Elle ne mérite pas ça. Elle mérite qu’on la respecte, au moins une fois dans sa vie.

Clara recula d’un pas, surprise. Aline, elle, serra les poings, défaite. Mélodie, les larmes aux yeux, regardait Matthieu avec une reconnaissance muette.

Dans le tumulte des cœurs, un silence s’installa. Il venait de briser quelque chose. Peut-être une habitude. Peut-être une loi tacite. Mais surtout, il venait d’offrir à Mélodie une chose précieuse : sa voix.

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