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My Savior

Prologue

Sae-yong marchait tel une automate, elle n'entendait plus rien et la pluie qui tombait lui importait peu. Elle se sentait complètement vide de sens, sa réalité prenait une autre tournure. Elle pleurait dans les rues de Séoul silencieusement en marchant ses bras entourant son corps frigorifié sans vraiment chercher de chaleur, elle avait la mort dans l'âme, avait cru que tout s'arranger, que Seojun s'excuserait pour avoir surréagi comme à chaque fois, que c'était juste une petite dispute passagère comme ils en avaient l'habitude depuis quelque temps, mais c'était sans doute la fois de trop pour Seojun qui croyait pouvoir tout accepté pour la personne qu'il aimait non celle dont il se disait éperdument amoureux.

Pourquoi ne pas lui avoir dit ce qu'il ressentait, pourquoi avoir tout emmagasinée, pourquoi il avait fait fi de son bonheur pour elle plutôt que de penser au sien, et Sae-yong ayant pris ses actions et sentiments pour acquis est finalement venu de perdre non seulement son petit ami, mais aussi son meilleur ami ; qu'est-ce que c'était douloureux, sans lui à ses côtés sa vie était entre d'autres mains que les siennes. Elle avait cette impression d'être seule au monde, coupé du monde extérieur, et Dieu seul sait à quel point elle avait besoin d'un minimum de contrôle d'elle-même pour surmonter ses péripéties, pourtant elle n'arrivait pas à avoir les idées claires.

Elle traversa sans faire attention au feu qui était rouge pour les piétons tandis qu'une voiture roulait vers lui à toute vitesse, elle traînait des pieds complètement éteints.

Elle voyait les gens s'agiter au loin et entendait un bruit de klaxon lointain. Elle se tourna vers le seul bruit qui lui parvenait de manière distincte.

– C'est donc comme ça que je vais finir après notre rupture ? Ironie du sort après, je le mérite sûrement vu le mal que je t'ai fait. Je t'aime Seojun.

Elle ferma les yeux se préparant à l'impact quand elle entendit une voix lui crier de faire attention, se sentit rouler sur le bitume dans les bras de quelqu'un et les voitures freinèrent. Un homme sortit de l'une d'elle pour regarder s'il avait heurté un tiers.

– Jae-bom ? Reconnu le chauffeur

- Ji-ho hyung ? Attend une seconde. Et s'adressant à la jeune fille frêle dans ses bras. Vous allez bien ?

Sae-yong un peu secoué, hocha faiblement la tête tandis qu'on l'aidait à se relever.

– Vous êtes frigorifié, Hyung, tu veux bien nous conduire à l'hôpital ? J'aimerais m'assurer qu'elle aille bien.

– Bien sûr ! Montez, je vais allumer le chauffage.

– Merci Hyung.

Il tirera la jeune fille à sa suite et la fit monter avec lui à l'arrière du véhicule. Ji-ho quant à lui lance un regard par le rétroviseur à ses passagers avant d'allumer le chauffage et obtenir un signe de tête de son dongsaeng.

La jeune fille se laisse aller à la chaleur corporelle de cet homme qui vient de la sauver, avoir du réconfort et cette chaleur la fit éclater en sanglot. Répétant à quel point elle se détestait, qu'elle était stupide ou qu'elle s'en voulait tellement qu'elle accepterait tout accident si cela pouvait alléger la peine de Seojun. Jae-bom qui comprenait que la jeune demoiselle était mal en point émotionnellement lui prodigua des caresses dans les cheveux tout en imposant de la réchauffer.

Cette fille dans ses bras donnait l'air d'être vraiment instable.

Chapitre I

Il y a plus de 10 ans

Les enfants s'amusaient dans l'aire de jeu sous le regard de leurs maîtresses pendant que les plus grands jouaient soit au foot ou au gongji.

– Hé Sae-yong c'est ton tour, arrête de rêver sur Seojun.

Le jeune garçon se tourna au même moment comme s'il avait entendu son nom puis retourna à son jeu, fit la passe à son coéquipier et celui-ci marqua le but décisif signifiant la fin du match. Tous les membres de l'équipe accourus pour une accolade collective en portant ceux qui les avaient portés à la victoire.

Le soir arrivé, chacun prit la route de chez lui pendant que nos deux amis rentraient chez eux.

– C'était trop bien, il faudra que tu viennes me supporter au prochain match. S'extasia Seojun avec un grand sourire.

– Oui ! Tu sais Seo, j'ai vraiment de la chance de t'avoir et je souhaite qu'on reste toujours ensemble.

– Je t'en fais la promesse, mon adorable petite Sae.

– Génial, tu as intérêt à la respecter ta promesse.

– Évidemment, on se voit demain, dit-il d'un salut de main avant de prendre un chemin différent de celui de son amie.

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À nos jours

– Bonjour petit cœur, bien dormi. Dit-il en lui embrassant le front

– Comme un bébé, et tu sais bien que je dors toujours bien dans tes bras Seo.

– J'aime que tu les répètes, tu sais que je t'aime réellement n'est-ce pas Sae-yong ?

– Oui, répondu cette dernière avant de déposer un chaste baiser sur les lèvres de son petit ami. Et moi aussi, je t'aime tout autant.

– Parfait parce que là, j'ai juste envie de me lever, ta tête pèse une tonne et je commence à avoir des fourmis dans le bras.

– Tu n'as vraiment aucun romantisme.

Sae-yong se leva sous le rire de son copain, lui tira la langue et enfila l'un de ses sweats à capuches avant de sortir de la chambre pour retrouver le colocataire de Seojun dans la cuisine.

– Salut Sae, je te sers un café ?

– Bonjour Ye-jun, oui, j'en veux bien s'il te plait.

– Tu n'as pas cours ce matin si je ne me trompe pas ?

– Exacte, pourquoi ?

– Moi et Seojun, on est chargé de l'organisation de la fête de cette année, mais il ne veut rien faire alors, je me suis dit que tu pourrais m'accompagner pour le shopping, enfin si tu es d'accord et si son altesse Oh accepte.

– Tu n'as pas à me supplier, j'en suis, je vais juste prendre une douche et mes affaires et on pourra y aller.

– Mais princesse, intervint son copain en l'enlaçant dans le dos, abandonnant des baisers dans sa nuque. J'avais des choses de prévues pour nous deux.

– Désolé Seo, mais à défaut que tu te bouges le cul, j'irai avec Ye-jun oppa.

Seojun se sépare doucement de sa copine avec un regard blasé signifiant qu'elle pouvait toujours rêver, il attrapa une pomme dans le panier à fruits et les salua d'un signe de main avant de prendre le chemin pour son footing matinal.

– Depuis quand il est aussi feignant, c'est la question que je me pose.

– Qui sait ?

Les deux amis échangèrent un regard avant que la plus jeune ne hausse les épaules, puis s'en retourna d'où elle venait pour se préparer. Une fois sa douche prise, elle rejoignit le plus grand pour leur destination.

– Où est-ce qu'on va en premier ? demande la jeune fille en regardant autour de lui

– Je pensais que tu aurais une idée de ce qu'il nous fallait puisque moi, je gère tout ce qui est ambiance et organisation. Seojun a choisi le thème Festival de Cannes.

– Oh... c'est assez surprenant, mais c'est un thème qui fait parler.

– Alors, tu as une idée ?

- Allons voir d'abord le traiteur et par la même occasion le restaurateur\, ensuite\, on ira pour la déco et enfin\, on choisira par la même occasion nos tenues. Je te vois bien avec un costume bleu cobalt ou du rouge bordeaux non ? Et Seo serait très sexy avec un costume près du corps noir\, ça ferait ressortir la couleur blonde de ses cheveux\, à moins que j'opte pour blanc... quoique le doré ser-.

Elle se stoppa en voyant le sourire amusé de son ami, décidément Sae-yong partait vite en besogne quand ça touchait son entourage.

– D'accord Victoria Secret, on va commencer par les préparatifs de la fête pour qu'elle ait lieu et tu pourras choisir, ce serait mieux, tu ne penses pas ?

– Si désolé. Dit-elle en se grattant nerveusement la nuque

Ainsi commença la journée de sélection de tout ça pour les préparatifs, de la fête ; ils étaient en pleine conversation quand Ye-jun vu au loin un ami à lui.

– Sae-yong... j-je... j'ai quelqu'un à aller voir, tu veux bien m'attendre au café et commander ce qui te fait envie, c'est moi qui régale.

– Je vais attendre que tu finisses et on ira ensemble. Je ne pense pas que tu sois du genre à t'éterniser dans une conversation.

Ye-jun rougit légèrement, si ça n'avait pas été lui, sûrement qu'il ne se serait pas éternisé, mais IL faisait toute la différence. Dans un soupir amusé, il acquiesça en renvoyant le sourire de son ami qui sortait son téléphone, certainement dans le but d'enfin répondre à son copain qui la harcelait depuis quelques heures déjà.

Le plus grand couru en direction de cet ami qu'il avait aperçu, une fois à son niveau, il lui tapota l'épaule, le jeune garçon qui fût interpellé se retourna et voyant son interlocuteur son visage se fendit d'un sourire.

– Salut Min-jun ! S'exclama Ye-jun avant de saluer l'ami qui accompagnait Min-jun avec un sourire

Min-jun roula des yeux, et tira le jeune homme dans une étreinte, puis posa un baiser sur ses lèvres en lui susurrant à l'oreille un "Hey beauté" Ye-jun rougit de cette marque d'affection publique, mais en fut ravit.

– Comment vas-tu ?

– Bien, au fait, c'est mon ami d'enfance dont je t'ai parlé. Il a emménagé récemment alors, je lui fais visiter. Ye-jun, je te présente Park Jae-bom ; Jae voici Jeong Ye-jun comme tu as pu le voir mon copain.

– Enchanté Ye-jun, Min-jun m'a beaucoup parlé de toi, mais avait omis de me dire qu'il avait enfin eu les couilles de t'avouer son attirance pour toi.

– Ha ha moi aussi, bon, je vais devoir vous laisser on m'attendre.

– On peut savoir qui, fit Min-jun d'une voix qui trahissait un ton de reproche

– Une amie, tu n'as pas à t'en faire, en plus elle est en couple, tu sais la copine de mon coloc'

– Oh ! il fallait qu'elle vienne nous dire bonjour aussi, je ne mords pas vraiment.

– C'est un peu ma faute, mais passons. Elle est juste là-bas avec les cheveux bruns aux pointes violettes là.

Les garçons se tournèrent dans la direction que pointait Ye-jun où on pouvait voir une jeune fille, esquimau à la main en surfant sur son téléphone, elle releva un instant la tête l'air de chercher quelque chose avant de retourner à ses activités.

– Jae, j'ai l'impression que c'est ton type. Dommage qu'elle soit prise.

– Et je le suis tout autant, mais je dois avouer qu'elle dégage un truc même si je ne vois pas très bien son visage.

– Ah oui, cette pimbêche qui te fait tout le temps des scènes de drame.

– Min, appela son copain pour attirer son attention. Je dois y aller, je voulais juste te faire un coucou.

– Je suis heureux que tu l'aies fait alors, à quand notre prochaine rencontre ?

– Je ne sais pas après, c'est toi le plus occupé de nous deux, je ne savais pas que les cours de production à l'art musical était aussi intense.

– Je ne te le fais pas dire, ça m'épuise aussi mentalement que physiquement.

– Alors, on ne se reverra pas avant longtemps, ce n'est pas grave. On aura le temps durant le bal n'est-ce pas ? Ou ce ne sera pas possible ?

– Bien sûr que si, tu es et tu seras mon seul et unique cavalier, mon cœur.

– Je t'aime, on s'appelle. Jae-bom, j'ai été ravi de te rencontrer, j'espère qu'on pourra faire amplement connaissance la prochaine fois.

– Moi de même, rentre bien.

– Merci au revoir à vous deux.

Ye-jun s'en alla en courant rejoindre son amie, qui lui adressa un sourire éclatant. Les deux jeunes hommes qu'il avait rejoints ne détournait le regard qu'une fois disparu de leurs champs de vision.

- Tu as eu raison au final\, c'est vraiment mon type de fille\, dommage.

Son ami lâcha un rire en posant ses bras autour de ses épaules, l'entrainant à sa suite dans une discussion plus qu'animé comme avant qu'il ne se fasse interrompre.

Chapitre II

Jae-bom, était un garçon à qui tout souriait, ses parents le soutenait dans tout ce qu'il entreprenait. Que rêver de mieux pour quelqu'un pour qui la danse était sa passion et son souffle ?

Il était assez populaire en son genre, puisqu'il avait participé à bon nombre de concours qui l'ont fait reconnaître chez lui et à l'international. Il rêvait de pouvoir entrer à la K.A.S (Korean Arts School) ; certains rêvaient de grandes études ou d'être mondialement connus. Lui, tout ce qu'il voulait, c'était de pouvoir continuer à danser, pratiquer avec passion cet Art qu'était la danse.

Il s'en donnait les moyens, il s'entrainait sans relâche, ne comptait pas sur le temps qui défilait parce que pour lui demain était quelque chose de choisi.

Il dormait en se disant : "Demain, je changerai ci, demain, je ferai comme ça. Ce pas était peut-être simplet. La chorégraphie n'est pas assez expressive. Mon corps était beaucoup trop raide, il faudrait que j'ai un peu plus de contrôle sur lui".

Si on lui avait dit qu'un jour, il ne danserait plus, ou que plus rien ne saurait comme avant, il n'y aurait pas cru, pourtant, c'était en train d'arriver. Lui qui avait toujours tout donner avec tant de passion, d'amour, s'était retrouvé un jour à moitié infirme dans un lit d'hôpital avant même de pouvoir se rendre à championnat auquel il avait été impatient de participer.

Flashback d'il y a 9 ans

- Maman ! Papa ! Dépêchez-vous\, on va être en retard sinon ! S'exclame le jeune Jae en sortant de sa maison\, son sac de sport sur le dos

- Trésor\, un peu de patience ne te ferait pas de mal\, tu sais.

Le jeune garçon leva juste les yeux au ciel avant d'inciter ses parents à déverrouiller les portières de la voiture qui pour cela tirait sur la serrure de la voiture.

- Ça va\, on arrive\, ne nous enlève pas la portière\, je te prie.

- Vite ! Vite ! S'impatientait le jeune garçon

- Il n'est vraiment pas croyable. Marmonna son père

- Il n'est pas ton fils pour rien mon chéri. S'amusa sa femme

- Il a intérêt à le remporter ce concours.

- Comme toujours ! S'exclama le jeune garçon en montant dans la voiture

Les parents du jeune garçon lui adressèrent un sourire fier, ce petit bout d'être qui était à un moment qui était inattendu avait bien grandi. Car le couple avait appris qu'il ne pourrait jamais avoir d'enfant un jour, mais Jae fut le miracle du couple. Un jour de pluie, monsieur Park, en rentrant chez lui après une journée de travail, avait vu sa femme tenant un bébé dans ses bras.

Ce bébé venait de perdre sa mère de laquelle Mme Park était extrêmement proche. Celle-ci avait voulu que son amie, la plus fidèle, s'occupe de son fils et c'est ainsi que le couple avait élevé Jae-bom comme leur propre fils.

Il n'avait jamais connu le père du garçon, d'aussi qu'ils avaient connu cette femme, elle avait passé ses sept mois de grossesse (Jae étant né prématurément) toute seule et sans famille.

Pour dire vrai, le couple redoutait le jour où son père se mettra à sa recherche. Ils avaient élevé cet enfant comme s'il était le leur, et avaient veillé à ce qu'il ne manque jamais de rien et encore moins d'amour.

- Au fait\, maman\, est-ce que tu as reçu le courriel pour mon admission à la K.A.S.

- Pas encore mon ange\, mais tu n'as pas à t'inquiéter\, ta performance était formidable. Tu seras forcément accepté\, c'est une évidence.

- Ta mère a raison fiston\, tu es un garçon absolument talentueux.

Le jeune garçon était vraiment reconnaissant du soutien de ses parents, ils avaient beau avoir des différends comme bon nombre de familles cela n'empêchait pas le support de ses parents.

L'habitacle devint silencieux, seulement animé par la musique de la chorégraphie élaborée par Jae-bom, la mère quant à elle fredonnait en tricotant.

Ils continuèrent ainsi jusqu'à arriver près du lieu de compétition, ils s'arrêtèrent à un feu rouge, le jeune garçon, impatient d'y être, serrait les lanières de son sac, prêt à sortir dès que son garait la voiture.

Tout était passé à une vitesse folle, la voiture qui faisait un tonneau, la douleur qu'il ressentit au genou. Les cris de ses parents qui appelaient son nom. Le choc avait été tellement fort qu'il s'était évanoui.

Et au loin, on entendait les flashs de téléphone, des personnes cherchant a appelé une ambulance.

Quand il se réveilla à l'hôpital. Il vit ses parents, sa mère dans un fauteuil roulant et son père le bras dans un plâtre.

- Comment tu te sens\, tu as mal quelque part.

Le jeune garçon regardait sa mère comme si c'était une étrangère. Et celle-ci avait peur qu'il ait eu une commotion cérébrale.

- Je me sens un peu secoué\, mais ça va. Répondit-il avec une voix qui lui sembla étrangère

- J'en suis rassu…

- Maman\, il y a quelque chose qui ne va pas. Tu me caresses le pied\, mais j-je n-ne sens rien. Est-ce q-que c'est normal. Demanda le jeune garçon inquiet

Sa mère éclata en sanglot, pendant que son mari approchait du lit en posant la main lire autour des épaules de sa femme.

- M-maman ? Jae avait peur de ce que tout ça impliquait

- Jae\, fiston. Tu es celui qui a eu le plus de dégâts\, puisque l'impact a été de ton côté. Tu es resté inconscient pendant quelques semaines. Et les médecins\, ont dit que c'est parce que tu n'as pas supporté le choc. De plus\, tu as été sévèrement blessé au… genou. Et les médecins t'ont mis sous anesthésiant pour t'éviter les douleurs.

- Quel genre de blessure ? Est-ce qu'on peut l'opérer ? J-je pourrais à nouveau danser\, pas vrai papa ?

 Le père baissa la tête, faisant un hochement négatif.

- Je suis désolé Jae\, tu as eu la rotule détruite et quelques ligaments ont été coupés suite à un verre qui s'est logé dans ton pied. Tu pourras marcher à nouveau et normalement\, mais tu devras arrêter tout ce qui est physique pendant longtemps. Tu feras de la rééducation. Je suis vraiment désolé fiston.

- Je vois\, est-ce que je peux rester seul un moment s'il vous plait.

- Jae\, je sais ce que la danse représentait… représente pour toi. Mais je t'en prie\, ne fais rien d'irréfléchi.

Ses parents quittèrent sa chambre, et le jeune garçon se mit à pleurer. Tout un passé et un avenir envolé en quelques secondes.

    Fin du flashback

Après ça, les tentatives de suicide se sont faites nombreuses, pour autant la vie s'accrochait désespérément à lui. Mais pour lui, c'est comme s'il était déjà mort, et ce, depuis cette chambre d'hôpital. On lui avait assigné un psychologue, mais il faisait tout pour rater ses séances qui pour lui n'aurait servi à rien.

Mais lorsque sa mère se retrouva entre la vie et la mort par sa faute, il décida de changer de cap. Même s'il ne pouvait plus être sur scène, il aidait d'autres à réaliser leur rêve d'être danseur.

Il avait obtenu sa licence en marketing et avait ouvert son studio de danse dont il était fier. Mais il y avait toujours ses nuages qui planaient au-dessus de lui. Et il ignorait quand ils se dissiperaient pour laisser les rayons de soleil l'atteindre.

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