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Fatal Attraction

Le retour

_ 𝐀𝐥𝐞𝐬𝐬𝐢𝐚

Raffiele Moretti , c'est le nom que porte mon mari . Cet homme au regard sombre , à l expression si froide me fait frissonner à chaque fois . Dans mes souvenirs Raffiele à toujours été un homme chaleureux malgré son expression froide . Il me démontrait son amour mais à présent tout à changer . Il ne prête plus d'attention à ma personne, il m'utilise et me jette la seconde d'après. Il s'amuse avec moi , me tourmente, me rabaisse . Est-ce son véritable visage ? J'en ai bien peur .

Il ne m inspire que du dégoût. parfois j aimerais disparaître de cette terre, mais même cela m est impossible. Peu importe où je vais , dans chaque recoin , il m observe, il est là . Je suis comme piégé dans un labyrinthe, pour moi il n y a pas d issu possible . Je maudits sans cesse le jours où nos chemins se sont croisés...

Je redoute toujours ce moment où la porte s'ouvre avec fracas. Des pas lourd résonnant dans l immense manoir . Chaque pas qui le rapproche un peu plus de moi me donne le vertige , encore aujourd'hui c'est le cas . Ce monstre est de retour.

Je souhaite que le couloir soit long, si long que jamais il ne m atteigne. Si seulement cela était possible. Assise dans un coin du lit avec ma robe de nuit de couloir noir dentelle, laissant entrevoir mes bras, mes jambes, ma poitrine. J étais comme un animal apeuré sentant son prédateur dans les parages sans possibilité de fuir . Je savais que j allais me faire dévoré et pas qu un peu .

Raffiele atteint la porte de notre chambre et l ouvre . Je sens comme une pression sur tout le corps, comme ci le poids de la gravité s abat sur tout mon être . Il a le regard rivé sur moi je le sens bien et je n ose même pas tenir tête à ses yeux perçant.

Son manteau est tacheté de sang, d'un rouge aussi vif que la colère qui brûle dans ses pupilles. Avec un geste brusque, il le retire, laissant le tissu lourd glisser de ses épaules et tomber au sol dans un bruit sourd. Il se déshabille avec une indifférence troublante, comme si ma présence n'a aucune importance.

Son corps sculpté se découvre lentement, chaque muscle dessiné avec une précision presque artistique. La lumière tamisée joue sur sa peau, accentuant les lignes de son torse puissant et les ombres de ses bras musclés. Il est à la fois fascinant et inquiétant, une œuvre d'art vivante marquée par le chaos. Les cicatrices qui parsement sa peau racontent des histoires de combats passés, témoins silencieux d'un passé tumultueux. Je ne peux détacher mon regard de lui, hypnotisée par la beauté troublante qui émane de sa silhouette.

Il s'en va se doucher, me laissant là, immobile, comme une simple décoration dans cette scène inquiétante. L'eau s'écoule avec un murmure apaisant, mais mon esprit est agité par l'attente. Chaque seconde semble s'étirer, rendant le moment encore plus intense.

Dès qu'il termine, il se présente à moi, une serviette enroulée autour de sa taille, accentuant la définition de ses hanches. Des gouttes d'eau scintillantes dégoulinent de son corps, glissant le long de ses muscles bien dessinés comme des perles précieuses sur une toile parfaite. L'humidité de sa peau capte la lumière, créant un éclat presque hypnotique.

Son regard se pose sur moi, chargé d'une intensité qui fit battre mon cœur plus vite. Malgré la serviette qui cache partiellement son corps, il dégage une aura de puissance et de sensualité qui ne peut que captiver. Je suis tiraillée entre l'envie de détourner le regard et celle de l'admirer encore un peu plus.

Il s'avance vers moi, chaque pas résonnant comme un avertissement dans le silence de la pièce. Une sensation de menace s'empare de moi, un frisson d'adrénaline qui me fait réaliser à quel point je suis en danger. Mes instincts crient de fuir, mais mes jambes restent figées.

Il se met à mon niveau, son visage si proche du mien que je peux sentir son souffle chaud sur ma peau. Ses yeux brillent d'une lueur à la fois intrigante et dérangeante, comme s'il a la capacité percer les secrets les plus profonds de mon âme.

— Mon petit oiseau, pourquoi as-tu si peur ? dit-il d'une voix douce mais empreinte d'une intensité dérangeante.

— 𝐏𝐨𝐮𝐫𝐪𝐮𝐨𝐢 𝐚𝐢 𝐣𝐞 𝐩𝐞𝐮𝐫? 𝐌𝐞 𝐝𝐞𝐦𝐚𝐧𝐝𝐞 𝐭-𝐢𝐥...𝐪𝐮𝐞𝐥 𝐬𝐚𝐥𝐞 𝐭𝐲𝐩𝐞

Il me déshabille du regard, ses yeux glissant sur ma peau comme une caresse brûlante, révélant chaque parcelle de moi qu'il semble vouloir explorer. Un frisson d'angoisse mêlé à une étrange excitation parcoure mon corps alors que je me sens exposée, vulnérable sous son regard perçant.

Puis, sans prévenir, il me saisit fermement les bras, ses mains puissantes entourant mes poignets avec une autorité qui ne laisse aucune place au doute. La chaleur de sa prise m'enveloppe, et je peux sentir la tension entre nous, palpable et électrique. Mon cœur bat à tout rompre, oscillant entre la peur et une attirance irrésistible.

Il attire son visage au mien, ses yeux ne quittant pas les miens, et dans un mouvement soudain, il dévore mes lèvres. Ses lèvres , chaudes et insistantes, comme si chacune de ses caresses m'emportent dans un tourbillon d'émotions.

Le goût de sa bouche est enivrant, un mélange de fraîcheur et de quelque chose d'indéfinissable qui éveille en moi des sensations inexplorées. Je me sens happée par lui, comme si le monde autour de nous s'est effacé, ne laissant place qu'à cette connexion brûlante.

Mes pensées s'embrouillent alors que je me laisse emporter, chaque seconde du baiser semblant s'étirer à l'infini. Les battements de mon cœur résonnent dans mes oreilles.

Il entoure ma taille de ses bras et me soulève. Tout cela avait l'air d'une scène romantique jusqu'à ce qu'il me jete violemment sur le lit.

— Je vais te baiser jusqu'à ce que tu n aies plus la force de tenir debout. Me dit-il de sa voix grave résonnant comme un défi.

Mes cheveux en pagaille, je relève lentement la tête et le voit au dessus de moi . Je soutiens son regard et lui dit de façon claire

— Comme si ce n était pas le cas à chaque fois

À mes mots un léger sourire à peine perceptible nait l'instant d'une seconde et me dit , tu vois quand tu veux . N'ai pas peur de me dire ce que tu as sur le cœur. Regarde moi dans les yeux comme en ce moment

Son regard remplis d affection . Cela m'est incompréhensible. À quoi joue t il a la fin ? Pourquoi s amuse t-il à me mettre dans tous mes états ?

Nuit torride

_𝐀𝐥𝐥𝐞𝐬𝐢𝐚

Je déteste cet homme, il me rend si misérable. Je déteste l admettre, il me soumet si facilement. Je suis pathétique..

Il déchire ma chemise de nuit, encore une de perdue ça en devient fatigant. C'est la même chose à chaque fois, pourquoi a-t-il besoin de me malmener dans tous les sens. Faire l amour ne doit-il pas être un acte passionnant et de douceur ? Ou les deux partenaires profitent de cet instant magique ? Mais ce n'est pas le cas pour moi enfin plus le cas . Raffiele est si violent, je souffre j ai mal et lui il y prend un plaisir fou .

Il se débarrasse rapidement de mes sous vêtements me laissant nu comme un vers.

— Je t ai toujours dis que tu n'as pas besoin d en mettre. Ne veux tu pas faciliter la tâche à ton époux ? Tu es plus belle ainsi mais tellement

Il admire mon corps d'un regard plein de désir, je me sens gêner. Ce n est pourtant pas la première fois mais il y a ce mal aise en moi . Il dépose des milliers de baisers sur mon corps nu , explore la moindre parcelle de ma chair. Je suis prise de frisson, j étouffe voix pour ne pas la laisser s échapper.

Il ouvre grandement mes jambes , le regard fixer dessus. Je ne peux m empêcher de rougir intensément tellement J'ai honte .

— Qu'est ce que tu regardes comme ça?Espèce de taré. Lui lancé-je embarrasser

— La chatte de mon adorable femme. Dit-il d'un ton amuser

— Tsss. Arrêt ça fait sale

Il y envoie deux de ses doigts à l assaut et l écarte avant de venir la léchée et d'y envoyer sa langue. C'est chaud, me procurant un plaisir indescriptible. J arrive à peine à retenir mes cris qui tentent désespérément de s'échapper

— -ngngh aaah arrête...

Il ne m'écoute pas et continue de me léchée sauvagement. J agite avec peine mes jambes qu'il tient fermement par ses bras . Certe c'est agréable mais je ne veux pas qu'il me voit dans cet état qui lui fait pousser des ailes, qui le rend encore plus puissant qu'il ne l'est déjà.

— Arrête j'ai dis..ngh

Il se redresse et me montre sa langue remplie d'une substance blanche avant de l avalé.

— Tu sais ce que s est non? Tu me demande d arrêter alors que tu y prend autant de plaisir ? Regarde mon visage il y en a tellement que je suis couvert de partout

— C'est faux je n ai pas aimé

Je me couvre le visage de mes mains me rendant encore plus pathétique à son regard. Il se met à jouer avec mon clitoris, je me mord la lèvre inférieur .

— Mais oui c'est ça. À toi de me donner du plaisir...viens par là et suce là.

Je ressens une chose dur m effleurer la peau. Je me redresse pour voir sa troisième jambe tendu en ma direction. Elle est énorme, je n arrive toujours pas à m'y faire que ce monstre entre en moi , c'est si effrayant . J ouvre la bouche et me met à la sucer avant qu il n attrappe ma chevelure et l enfonce encore plus profondément jusque dans ma gorge.

— Tu es toujours aussi nul pour faire une fellation , quand est-ce que tu apprendras ?

J ai de la peine à respirer, les larmes me montent aux yeux. Lui il profite pleinement de ce moment et moi je subis d atroce souffrance. Il fait des va et vient ne se souciant pas de moi . Il lâche des grognements de plaisir, je suis à sa merci, ma gorge est en feu , tout mon être cri à l'aide.

Il me laisse tomber après avoir déversé son lait dans ma gorge , je m éffondre.

—  Ce n'est que le début allesia ne me déçoit pas

Je le regarde avec tant de colère, il n'y a que dans ces moments là que je peux agir de la sorte et il n'y a que des ces moments là où raffiele est moins effrayant sinon il y a autre chose qui m effraie d autant plus.

Raffiele vient à la rencontre de mes lèvres me donnant un baiser passionnel. Enivrant et intense je ne peux que répondre à cet appel. Mes bras agrippant son torse , sa langue s immisçe dans ma bouche avec audace, explorant chaque recoin . Un baiser long et fougeux à tel point que j arrive à peine à respirer.

Je me suis laissé emporter, mon âme le rejet désespérément mais mon corps le désir ardemment. Sentir son toucher, cette chaleur qui s empare de tout mon être à m'en rendre folle. Raffiele réveil en moi toute sorte de sentiment. De la peur , de la colère, du désir. Je le hais et d'un autre côté je ressens ce quelque chose qu on appelle l amour, c'est à ne rien comprendre. J aimerais tant le repousser mais me voilà à m agripper à lui si fermement.

Il coupe court au baiser , sans aucune préparation me pénètre d'un coup , c'est d'une violence. La surprise mêlé à une vague de désir m envahit . Sa troisième jambe en moi , je sens tous mes sens en éveil. Il se met à me cogner brutalement, tapant jusqu'au fond . C'est plaisant mais également douloureux, je suis en feu . Son énorme membre me martyrise, il n a aucune pitié même avec toutes mes supplications.

— Vas-y douce...urg tu me fais mal ...

Le dras dans ma poigne, je le serre de toutes mes forces.

—  Pitié pas si fort...aaah . Disé-je les larmes aux yeux. Il n en a rien à faire et prend plaisir à me voir dans cet état .

Les murs résonnent des soupires alors qu on se perd l'un dans l'autre.

Chaque mouvement devient plus intense, il me pilonne avec une passion incontrôlable. Nos corps glissent l un sous l autre donnant lieu à une valse gracieuse.

Missionnaire, cuillère, cowgirl, chien de chasse... Il me fait prendre toutes sortes de positions . Je ne tiens plus. Il me libére de son emprise au petit matin après un dernier coups .

Épuisée par la nuit passionnée, je me laisse tomber sur le matelas moelleux, le souffle court et le cœur battant. Chaque position qu'il m'a fait explorer était une danse savoureuse entre plaisir et découverte. Ses gestes étaient à la fois doux et puissants, me faisant perdre la notion du temps.

Alors que le soleil se lève lentement, ses derniers coups résonnent encore dans ma mémoire. Allongée sur les draps froissés, je sens une chaleur agréable se répandre dans tout mon corps, mais aussi une fatigue douce qui m'enveloppe comme un cocon. Il s'appuie sur un oreiller, son regard se perdant dans le vide alors qu'il ferme les yeux un instant.

silence dans l'opulence

_𝐀𝐥𝐥𝐞𝐬𝐢𝐚

Il me fallu acquérir une clarté d'esprit pour regretter ce qui vient de se produire. C'est une sensation horrifique. Je me maudis d'avoir cédé si aisément, tandis que les larmes commençent à monter à mes yeux.

Enveloppée dans une couverture, allongée sur le côté, je souhaite ardemment disparaître définitivement. Finalement, je ne parviens pas à contenir mes larmes et pleure en silence. Je fais de mon mieux pour minimiser le bruit, mais Raffiele, sans me prêter une grande attention, semble percevoir mes sanglots.

Quelques minutes plus tard, il reçoit un appel.

Alors que je pleure silencieusement, il prend l'appel avec une sérénité déconcertante. Son regard se durcit instantanément, et je peux presque ressentir la tension palpable dans l'air. "Marco ? Je t'écoute," déclare-t-il d'une voix glaciale et maîtrisée. "Parfait." Il s'éloigne légèrement, son ton ayant changé, je comprends immédiatement qu'il vient de recevoir une nouvelle des plus favorables.

— Reviens à Palermo et emmène-le au lieu convenu. Préviens-moi de votre arrivée, je te rejoindrai.

— Non, je m'occuperai de lui personnellement ; je lui dois bien cela.

— Excellent travail, Marco. Toi au moins, tu ne me déçois pas.

Il met fin à l'appel sur cette note, esquissant un sourire en coin avant de murmurer : "Je te tiens enfin." Quel sentiment jubilatoire pour lui ! Il ne peut s'empêcher de ricaner tel un démon.

Narrateur :

Dans un endroit obscur et oppressant, un homme est retenu captif. La pièce plongée dans une pénombre épaisse, les murs sont en béton brut, froids au toucher, et semblent suinter l'humidité. Des ombres dansent sur les surfaces rugueuses à mesure que la lumière vacillante d'une ampoule nue au plafond crée un éclairage sinistre. Le sol est recouvert d'une fine couche de poussière, témoignant de l'abandon des lieux.

Les chaînes qui entravent ses membres résonnent avec chaque mouvement maladroit qu'il tente d'effectuer. L'air est lourd, imprégné d'une odeur de moisi mêlée à celle du métal rouillé des menottes. À travers une grille rouillée sur le mur opposé, il peut apercevoir un soupçon de lumière extérieure qui semble si éloignée et inaccessible. L'atmosphère est saturée d'un sentiment d'impuissance ; il se trouve dans un état lamentable, vulnérable et isolé dans cette prison lugubre.

Deux hommes pénètre la pièce dans laquelle il se trouve et l'embarque avec eux.

_𝐀𝐥𝐥𝐞𝐬𝐢𝐚

Un peu plus tard, nous sommes tous deux assis autour d'une table, le soleil matinal filtrant timidement à travers les rideaux. Les rayons illuminent la pièce d'une lumière douce, mais l'atmosphère est lourde de tension. Je cherche désespérément à me concentrer sur notre petit déjeuner, mais chaque bouchée semble se coincer dans ma gorge. Je suis mal à l'aise face à lui, cette présence imposante qui m'intimide tant. Mon appétit a disparu, et je n'ai presque rien avalé.

Je ressens des douleurs affreuses au niveau des reins, conséquence de cette nuit éprouvante. Je me sens vidé, presque à bout de forces. Le chemin jusqu'ici m'a semblé interminable, et je constate avec amertume que Raffiele ne m'a même pas proposé son aide.

J'aurais pu demeurer confortablement blotti dans mon lit, mais lorsqu'il est présent, l'obligation de partager le petit déjeuner ensemble s'impose comme une règle tacite. C'est un moment que je redoute autant que j'y suis contraint, piégé entre le devoir et la souffrance.

Raffiele, observe mon comportement avec un regard perçant, finit par briser le silence qui pèse entre nous.

— Pourquoi ne manges-tu pas ? demande-t-il, sa voix teintée d'une curiosité presque insidieuse.

Je détourne le regard, mes mains jouant nerveusement avec la nappe en lin.

— Je n'ai pas très faim, murmuré-je, tentant de justifier mon silence.

Il lève un sourcil, un léger sourire ironique se dessinant sur ses lèvres.

— Mange après tout, je t'ai pompée toute ton énergie. Tu dois reprendre des forces.

Ses mots résonnent comme une douce moquerie, mais il y a aussi une certaine inquiétude sous-jacente. Je sens que sa préoccupation est sincère, mais cela ne fait qu'ajouter à mon malaise.

— Ce n'est pas... commençé-je, mais ma voix s'éteint face à son regard insistant.

Soudain, un frisson parcourt mon échine lorsque Raffiele s'adresse de nouveau à moi.

— Mange c'est un ordre .

Il change radicalement ; il est devenu ferme et autoritaire, comme si ma résistance est inacceptable. Cette simple commande me glace le sang et m'oblige à faire face à la réalité de notre situation. Je sais que je ne peux lui désobéir sans en subir les conséquences.

Je prends une profonde inspiration et porte la fourchette à mes lèvres, cherchant désespérément à dissimuler mon anxiété derrière un masque de calme.

— Une femme bienveillante, n'est-ce pas ? s'exclame-t-il avec un sourire narquois, le regard pétillant d'une malice subtile.

Il s'essuie délicatement les lèvres à l'aide d'un mouchoir en lin immaculé avant de se lever de table, laissant entrevoir une certaine précipitation. Il semble avoir des affaires pressantes à régler, sans doute en raison de l'appel mystérieux qu'il a reçu tout à l'heure, me dis-je intérieurement. Il a à peine dormi et le voilà qui s'en va je ne sais où.  Pourquoi je m'inquiète pour lui? Moi aussi je n'ai pas assez dormi et j'ai dû sortir du lit pour ce petit déjeuner à la noix alors que j'aurais préféré rester sous ma couette chaude .

Je l'observe avec une attention soutenue, scrutant chaque détail au-delà de sa stature imposante de 1m93. Sa carrure athlétique évoque la force et la puissance, tandis que son apparence soignée témoigne d'un souci du détail inébranlable. Ses cheveux noirs de jais sont soigneusement coiffés en arrière, révélant un visage aux traits marqués par une élégance naturelle et une assurance indéniable.

Vêtu d'un costume taillé sur mesure dans un tissu haut de gamme, il arbore des couleurs sombres qui accentuent la profondeur de ses yeux d'un brun vert  magnifiques, captivant ,perçants, souvent empreints d'une intensité fascinante. Chaque geste qu'il effectue est empreint d'une certaine aisance, comme s'il était parfaitement conscient de l'effet qu'il produit sur ceux qui l'entourent. Le parfum subtil qui émane de lui ajoute à son aura captivante, mêlant sophistication et mystère.

— Si tu as à dire, parle , déclare-t-il d'une voix ferme et sans détour.

À cet instant, je prend pleinement conscience de mon indiscrétion ; il a perçu le poids de mon regard sur lui.

— Non, rien , répondis-je, ma voix teintée d'hésitation.

Il ne rajoute pas un mot supplémentaire et s'éloigne avec une détermination silencieuse. Deux de ses hommes de main, vêtus de costumes impeccables et austères, se joient à lui. L'un d'eux s'avance pour lui ouvrir la portière d'une imposante Maserati Quattroporte, symbole de puissance et de prestige.

Après avoir pris place à l'intérieur du véhicule luxueux, les deux hommes montent à leur tour avant que le moteur ne gronde avec une autorité rassurante. Ils démarrent alors dans un vrombissement puissant, s'éloignant avec une assurance qui laisse présager des affaires obscures à venir.

Je me retire à mon tour, laissant derrière moi l'écho d'une conversation inachevée. Un silence assourdissant enveloppe ce grand manoir, créant une atmosphère presque palpable. Les domestiques, discrets et efficaces, s'affairent à débarrasser la table après mon départ, leurs mouvements fluides trahissant une habituelle rigueur dans l'exécution de leurs tâches.

Alors que je m'engage dans le vaste couloir marbré, je ressens rapidement la solitude pesante qui imprègne cette demeure majestueuse. Les murs ornés de tableaux anciens semblent murmurer des histoires oubliées, mais le vide qui m'entoure ne fait qu'accentuer mon isolement. Chaque pas résonne sur le sol en marbre, amplifiant l'impression de solitude qui s'installe peu à peu en moi.

Je poursuis ma route vers mes quartiers, où j'espère trouver un semblant de réconfort. Dans cet endroit d'opulence et de mystère, il est étonnant de constater à quel point l'on peut se sentir  terriblement seul.

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Ouvrir la porte d'un autre monde
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