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N'Oublie Jamais

Notes d'auteur

Salut, chers lecteurs !

Bienvenue dans cet océan de clichés, où l’amour entre deux nobles s’épanouit sous l’ombre protectrice d’un monde si progressiste que l’homophobie y est devenue un simple tabou, aussi risible qu’un faux pas en soirée. Attendez-vous à une romance à en faire vomir les licornes et au romantisme qui dégouline comme une glace oubliée au soleil.

Nous mettrons en scène des dialogues si empreints de passion qu’ils feraient rougir les poètes les plus sentimentaux. Et pour le sexe ? Oh, vous n’êtes pas prêts. Préparez vos éventails, car les scènes torrides vont pleuvoir comme un orage d’été.

Si vous êtes un romantique avéré, en quête de larmoiements et de soupirs, bienvenue dans ce festin littéraire. Je vous avertis, bien que ce voyage soit teinté de rose et de paillettes, il aura aussi sa dose de tristesse, d’une tristesse si déchirante qu’elle pourrait faire fondre les cœurs de pierre. Ironiquement, ce mélange de joie et de mélancolie pourrait bien vous faire rire aux larmes.

Alors, installez-vous confortablement. Vous allez vivre une histoire qui, par ses excès, pourrait faire sourire en coin, mais ne vous y trompez pas, elle touchera aussi un nerf sensible. Oui, ce sera très triste, mais également terriblement bon. Après tout, la vie est un cliché que nous vivons à fond, n’est-ce pas ?

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Je vous présente donc ma toute première histoire sur Noveltoon. Oui, je sais, on dirait que je suis une sorte de prodige littéraire... ou pas !

Alors, juste pour mettre les choses au clair : cette histoire est une aventure 100% gay, 200% LGBT, et c'est un peu comme un vinyle rayé : si ça ne vous plaît pas, eh bien, il y a plein d'autres histoires à lire. Je ne voudrais pas perturber votre petit monde tout rose (ou tout bleu, selon vos préférences).

À tous les fans de l’amour sous toutes ses formes : je vous en prie, installez-vous confortablement et préparez-vous à plonger dans un récit haut en couleur. Et pour ceux qui ne sont pas vraiment dans le mood du rainbow, je vous conseille de circuler, car ici, l’arc-en-ciel s’étend sur des kilomètres !

Voilà, ne dites pas que je ne vous avais pas prévenus. Amusez-vous bien, les ouverts d'esprit ! 🌈

Chapitre 1

Enfin, la nouvelle tant attendue se propagea, telle une brise caressante dans un royaume meurtri : le roi Edwin II était mort. Bien peu osaient lever la voix pour crier cette vérité, mais un souffle de soulagement parcourut le pays. Jamais, dans les mémoires, un monarque si incompétent n'avait foulé le sol de notre terre.

Il était difficile de discerner chez le roi le moindre soupçon de majesté. Son allure n'était guère plus noble que celle d'un vulgaire routier, et il aurait été un roi plus honorable que l’ombre qu’il représentait. Son arrogance, comme un manteau trop grand, ne faisait qu’amplifier son inaptitude à gouverner. Ce trait, certes, souvent partagé par les nobles – un mélange de fierté et d’orgueil – chez lui se révélait maladroit et excessif.

Il se pavanait dans ses habits luxueux, persuadé d'être un être d’exception, alors qu’en réalité, il n’était rien de plus qu’un concubin de l’ignorance. Incapable de lire même les mots les plus simples, il se vautrait dans sa paresse, se délectant d’un pouvoir qu’il ne savait pas gérer.

Cruel, arrogant, dépravé, Edwin II ne semblait avoir d'autre dessein que de se vautrer dans les plaisirs les plus vils tout en abandonnant son royaume à la dérive. Les festins se succédaient, emplis de vin et de débauche, tandis que la reine, délaissée et meurtrie, sombrait peu à peu dans une dépression sans fond.

Son trépas vint dans des circonstances des plus dégradantes. Le roi, perdu dans l'étreinte d'une vulgaire prostituée, trouva la mort dans l'acte même de sa déchéance. Il était de notoriété publique que sa santé était aussi fragile que son cœur, et il était risible de penser qu'un homme si affaibli puisse se livrer à de telles folies. Hélas, personne ne s'étonna lorsque le corps sans vie de Sa Majesté fut trouvé, abandonné à la postérité dans un état qu'aucun récit ne saurait rendre justice.

La malheureuse créature qui avait été son amante pour l’heure, elle, ne méritait ni le mépris ni la honte qui lui furent infligés par la noblesse. Elle n’était qu'une femme, un être de chair et de sang, se livrant comme tant d'autres à son triste métier. Si elle haïssait cet homme qui lui avait infligé tant de souffrances, elle n'avait d'autre choix que de se soumettre à ses désirs, car l'orgueil royal ne tolère aucune désobéissance. Bien que victime, elle était devenue la coupable, condamnée à la décapitation pour un crime commis non par choix, mais par nécessité.

Aucune responsabilité ne lui incombait, bien que l’on lui attribuât la mort de ce roi insensé. Elle ne faisait que jouer son rôle, cédant à ses caprices pour le prix de quelques pièces. Il était vrai que ce tyran lui avait fait endurer les pires atrocités. Masochiste à l’extrême, il prenait plaisir à la maltraiter ; cette femme, sonnée par sa brutalité, n’aurait jamais osé le repousser. Car c’était le roi ! Un être de pouvoir qui lui imposait sa loi, jouant avec elle comme un chat avec une souris, et elle, captive de cet esprit fou, haïssait cet homme pour qui elle ne valait rien.

Cette nuit fatidique, alors qu'il la prenait encore avec une violence inouïe, la mort vint s'inviter à leur triste union. Elle sentit d'abord la terreur l'envahir, mais aussi un sentiment de délivrance. Ainsi se terminait enfin cette abominable plaisanterie ! Cependant, la vie est capricieuse et, en un instant, tout bascula. Elle se trouva bientôt face à la mort elle-même.

Ce qu’elle pensa à cet instant, on ne saurait le dire avec certitude. Elle, simple prostituée, a peut-être réalisé que sa vie, accrochée à tant de souffrances, n’était qu’un jeu cruel aux yeux de la noblesse. Pour eux, cet « animal » qu'était le roi avait bien plus de valeur qu’elle, cette femme méprisée que le monde ne jugeait que par sa déchéance. Elle n’était pour eux qu'un simple instrument du plaisir de ce despote, et non un être humain, pris au piège dans les mailles d’un destin injuste.

Le jour suivant le décès du roi, son corps fut inhumé sans grande pompe ni cérémonie. Ni nobles ni roturiers ne souhaitaient débourser davantage pour un monarque qui, au fil des ans, avait entraîné le royaume dans la déroute.

Son jeune fils, le prince Alexander, âgé de seulement neuf ans, fut couronné roi d'Eldorie sous le nom d'Edwin III, succédant ainsi à son père défunt, le roi Edwin II. Placé sous la tutelle de lord Alden Westerdale, seigneur du Ducat de Méridienne et duc de la Maison Westerdale, le jeune roi se trouvait à la croisée des chemins. La maison Westerdale, célèbre pour sa bravoure et sa loyauté envers la couronne, s'engagea à guider Edwin III sur le chemin incertain d'un avenir qu'elle espérait radieux. Dans un royaume déjà en proie au chaos, un leader fort était nécessaire ; Alden Westerdale jura de forger en Edwin III un roi digne de sa lignée, très différent du règne déficient de son père.

Le duc, qui avait été l'un des rares nobles à s'opposer fermement au roi défunt pour protéger la reine et son fils encore très jeune, devint ainsi le mentor du nouveau roi. Il jurait de mener le jeune monarque vers la grandeur afin de restaurer l'éclat d’un royaume en perdition. Tout semblait bien parti ; mais hélas…

Tandis que la reine, dévastée par la perte de son époux, peinait à accepter la mort de celui qu’elle avait tant aimé, le jeune roi Edwin III se voyait soudainement propulsé dans un monde qui reposait désormais sur ses frêles épaules. Trente jours s’étaient à peine écoulés depuis le décès du roi qu’elle, dans un élan tragique, choisit de mettre fin à ses jours. La douleur, disait-on, lui était devenue insupportable.

Lord Alden Westerdale, son frère, était fou de rage à l’annonce de la fin prématurée de sa sœur. Un Westerdale devait incarner la force, la fierté et l’honneur ; des valeurs que, selon lui, la reine avait reniées en se laissant happer par un désespoir qu’il qualifiait de lâche. Il se disait que seuls les faibles se laissaient submerger par le chagrin, et sa sœur, dans un acte désespéré, avait révélé le fond de sa fragilité.

Si la haine qu’Alden nourrissait à l’égard du roi défunt n'était un secret pour personne, il s’agissait néanmoins d’un homme d’honneur. Sa loyauté envers la couronne l'avait maintenu dans les limites de la décence, malgré l’envie de mettre fin à la vie de celui qui avait fait souffrir sa sœur. L’idée de devenir l'instigateur du malheur d’un homme déjà déchu, pourtant père de son neveu, lui pesait comme un poids sur la conscience.

L’enterrement de la reine, tout comme celui de son époux, fut expéditif, teinté néanmoins d’une tristesse qui ne s’atténuerait jamais. Cette femme, éperdument amoureuse, avait sacrifié sa propre vie pour un roi dont les abus et l'infidélité n'auraient jamais dû être excusés. Elle persistait à croire que ses actions découlaient d’un amour sincère, bien qu’inavoué. Était-ce là le signe d’une folie ou simplement d’une naïveté ? Qui, je vous le demande, maltraite véritablement par amour ? Qui oserait dire qu’une telle cruauté pouvait être justifiée par ce sentiment ? Sa désillusion était telle qu’elle en devenait tragique, et son frère, Lord Westerdale, ne pouvait qu'en éprouver un profond chagrin.

Ce dernier, d'ailleurs, n’eut même pas l’audace d’assister aux funérailles de sa défunte sœur. Pourtant, dans les profondeurs de son âme, il implorait le destin pour que, si une autre existence s'annonçait pour leur être, sa sœur puisse enfin goûter au bonheur, sans avoir à croiser à nouveau le regard du roi qu'elle avait tant chéri, mais qui lui avait également infligé tant de souffrance. Que Dieu, dans son infinie miséricorde, lui accorde la paix qu'elle avait tant méritée et qu’elle n'avait jamais connue. Dans ce monde cruellement imparfait, Lord Westerdale, noble en ses pensées, espérait que l'au-delà lui offrirait le répit tant désiré et la dignité dont elle avait été privée de son vivant. Que la paix soit avec elle, loin des griffes du tyran, maintenant et à jamais.

Chapitre 2

Ce fut un jour obscur et mélancolique pour le royaume d'Eldorie, un jour d’affliction particulièrement éprouvant pour le roi Edwin III. En effet, le souverain venait d’être frappé par la terrible nouvelle du trépas de son vénéré mentor, de son oncle bien-aimé, et de l’unique figure paternelle qui avait su, pour ainsi dire, éclairer son chemin : lord Alden Westerdale, seigneur du Ducat de Méridienne et éminent duc de la Maison Westerdale.

L'illustre homme, tel qu'il l'avait fort justement déclaré avant de rendre l'âme, avait amplement donné de lui-même. C'est avec sérénité d'esprit qu'il s’en fut, content, ayant vu le royaume qu’il chérissait tant retrouver ses fastes d'antan, et s'assurer que celui-ci était désormais entre des mains dignes de le porter haut.

Pendant une décennie entière, lord Westerdale avait œuvré avec une ardeur inébranlable pour éduquer et façonner l'esprit encore tendre de l'enfant roi, qui désormais, bien qu'éloigné de l’innocence juvénile, venait de souffler sa vingt-deuxième bougie. Edwin III, tel un roi digne de sa lignée, à l'instar de son illustre grand-père, meilleur ami du feu duc, était devenu l'une des plus grandes fiertés de son oncle.

Les obsèques de lord Alden s'étalèrent sur sept jours, durant lesquels nobles et seigneurs de tout le royaume, même ceux qui avaient pu être ses adversaires, se pressèrent en un large cortège funèbre, tous unis dans le deuil en hommage à la noblesse de cœur et à la bravoure du défunt. Le roi, conscient de la dette immense qu'il avait envers celui qui l'avait élevé et guidé, prit en charge chaque détail des funérailles, veillant à ce que le moindre aspect reflétât la grandeur et la vertu de son oncle regretté.

La noble épouse du roi, reine Clara I, était une grande amie du duc. Bien que leurs lignées fussent séparées par le temps et les vicissitudes de la fortune, les affinités de leurs âmes s'étaient rapidement scellées, malgré la disparité notoire de leurs âges — la jeune damoiselle arborant fièrement plus de trois décennies de fraîcheur face à l'expérience marquée du duc. C’était lui qui, dans un élan de déférence et de loyauté envers le trône naissant d’Edwin III, avait choisi la jeune femme pour unir son sort à celui d’Edwin III. Ce dernier n’avait encore que douze ans au moment de leurs noces, tandis que lady Clara, d’une décennie son aînée, se tenait à ses côtés sans jamais, même en secret, émettre un mot de critique sur leur union ou sur l’héritage de leur mariage.

Le roi, quant à lui, n’avait jamais osé formuler la moindre critique à l’égard de sa bien-aimée ou des liens sacrés qui les unissaient. C'était son oncle et meilleur conseiller qui avait orchestré cette union ; c’était alors indiscutablement pour le meilleur, et l’histoire semblait lui donner raison : Lady Clara était bel et bien remarquable.

Reine Clara I n'était point simplement la compagne du roi, mais plutôt l'incarnation d'une âme sœur, d'une amie fidèle, d'une confidente avisée et parfois même, que ce fût par devoir ou par affection, elle prenait également le rôle d'une mère spirituelle auprès du jeune monarque. Ainsi, bien au fil des saisons passées en compagnie l'un de l'autre au sein des fastes du palais royal, leur amitié s'était épanouie tel un jardin luxuriant sous un soleil d'été, un lien d’âmes où l’un et l’autre s’épaulaient dans la fragilité des temps.

Hélas ! Des murmures perfides se répandaient dans les couloirs ombragés du château. Certains osaient affirmer, dans les alcôves et les salons, que la reine n’était rien de moins qu’une opportuniste perfide, camouflée derrière une façade mielleuse : une ambition ardemment dissimulée sous le vernis d’un mariage désintéressé visant uniquement richesses et prestige que lui conférait son rang. Cependant, la réalité était toute autre.

Elle n'avait nullement uni sa destinée à celle de l'enfant-roi pour ces vils motifs. Lady Clara s'était unie à lui non par avarice, mais pour échapper aux chaînes d'un mariage qu'elle redoutait. Ce fut dans un mouvement de désespoir, bien loin des motivations que lui prêtaient les médisants.

La quintessence de son être se révélait dans son inclination pour le beau sexe. Il faut souligner que Clara était homosexuelle, une vérité qu'elle avait confiée au duc, ce proche partenaire dans ses mensonges conjugaux. En effet, le mariage avec le jeune souverain était devenu l'échappatoire tant espérée d’une union qu’elle ne désirait guère.

Son prétendant — un comte aux ressources opulentes et au lignage noble — cherchait sincèrement à lui prodiguer son amour. Or, c’était ce même amour qui l’effrayait et lui était désagréable ; elle ne pouvait supporter la présence des hommes en tant qu’amants — leurs démarches galantes lui paraissant intolérables. Les hommes étaient acceptables comme amis, certes, mais c'étaient là des souffrances innommables sous le voile de l’amour romantique.

Ainsi naquit un accord entre Clara Barrow et le duc : elle consentait à épouser Alexander afin de devenir son alliée et de lui donner un héritier, en l’occurrence un héritier mâle, au moment jugé opportun, pour préserver la pérennité de leur lignage royal. Si tel était son désir, une fois ce noble but atteint, elle pourrait se soustraire aux liens du mariage. En cette ère où le statut matrimonial était aussi sacré qu'inflexible, il était de notoriété qu'une dame ayant eu pour époux un roi se voyait contrainte à ne point convoler à nouveau. Il s’agissait là d’un arrangement des plus sages et dont elle se félicitait. Clara y consentit donc sans hésitation.

Le roi lui-même avait pris acte de l'indifférence sentimentale de sa reine envers la gent masculine ; cet état ne l'affectait guère. Leurs cœurs n’étant pas entrelacés par des sentiments romantiques. Il n’avait jamais vu en cette union plus qu’un contrat politique : une alliance où chacun jouissait de ses libertés. Il lui accordait la liberté d’éprouver des sentiments pour qui bon lui semblait, tant que cela ne ternissait en rien l'honneur royal. Un honneur que la reine préserva avec soin ; car, malgré les sept années de complicité scellées avec sa servante, nul n’avait eu vent de leur liaison secrète. Même le roi aurait demeuré dans l'ignare inconscience de cette situation jusqu’à ce que Clara prît l’innocente audace de lui en faire part.

Ce secret provoqua néanmoins une notoire agitation entre les deux époux.

« Comment diantre n’ai-je jamais eu vent de cette… réalité ? » s’indigna le roi, aussi surpris qu'amusé par la révélation inattendue. Il ne ressentait point la fureur, mais plutôt une incrédulité face à cette situation insoupçonnée ; elles avaient partagé cet amour secret pendant plus de cinq ans sous son propre nez.

« Votre Majesté, rétorqua-t-elle avec une sérénité digne, il est plus ardu pour une femme de se laisser déceler dans ses manigances que cela ne saurait être le cas pour un homme. »

« Seriez-vous en train d'insinuer que mes congénères masculins font preuve de sottise ? » Oserez-vous ainsi froisser leur dignité ? » feignit de s'offusquer le roi dans un élan théâtral.

« Il n'en est rien, Votre Majesté », s'empressa-t-elle de répliquer avec une jovialité ludique. « Et vous ? »

« Qu’en est-il donc ? »

«N'avez-vous point encore aperçu quelque dame dont la beauté ou les charmes exaltent votre cœur ?» Le roi demeura muet ; engager un tel dialogue avec son épouse relevait déjà du bizarre et voir celle-ci l’interpeller sur ses inclinations amoureuses dépassait encore davantage les limites du convenable.

Alexander ne put refréner un sourire : « J’en avais presque oublié que notre union n’était rien au fond qu’une farce grotesque », répliqua-t-il avant de se lever de la table où il prenait son repas matinal.

Edwin III se comportait souvent ainsi : lorsqu’une question échappait à sa compréhension ou à laquelle il ne saurait répondre adroitement, il diversifiait immanquablement la conversation en empruntant des chemins détournés.

L'homme ne se laissait point captiver par les femmes, ni même par l'idée de l'amour. Toutefois, il existait une exception à cette règle : la vicomtesse Isolde Greenbriar. Leur première rencontre se produisit au cours de l'une des nombreuses réceptions auxquelles il était contraint d'assister. À cette époque, il avait dix-sept ans tandis que la vicomtesse en comptait dix-neuf. Isolde ne dissimulait nullement son inclination pour le roi, et celui-ci, intrigué par les délices charnels, s'éprit d'une nuit passionnée à ses côtés.

Depuis lors, leurs chemins se croisaient fréquemment, mais la reine Clara demeurait dans l'ignorance de cette liaison. Elle se croyait astucieuse, mais Alexander surpassait encore son intelligence. Cinq années avaient passé depuis l'éveil de ce lien entre le roi et la vicomtesse.

Leur rapport s'étendait essentiellement à des plaisirs intimes. Alexander n'avait pour Isolde qu'un désir ardent de jouissances corporelles, tandis que la jeune femme nourrissait des espoirs plus grands, ce dont le roi avait pleinement conscience. Pourtant, il tenait à être clair : il ne voulait point être tel son père. Dès leur première étreinte, il avait exprimé sans ambiguïté que leur "relation" resterait purement physique.

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