*Chapitre 1 - La rencontre dans l’immeuble abandonné*
Solène s'était faufilée dans les ruelles sombres\, ses pas résonnant à peine sur le pavé froid. Elle savait où elle allait. Elle n'avait aucune peur\, aucun doute. Ce *bâtiment délabré* au bout de la rue\, une *forteresse de béton* oubliée de tous\, serait le terrain de sa rencontre avec l’homme que tous redoutaient\, *Raphaël*. Un homme dont le nom seul suffisait à faire trembler ceux qui osaient s’opposer à lui. Mais pour elle\, il n’était qu’un moyen d’arriver à ses fins.
Elle monta les marches de l’immeuble\, chaque pas la rapprochant un peu plus de l’inévitable. Les murs étaient marqués par le temps et les anciennes violences. *Les graffitis*\, témoins de jours révolus\, semblaient murmurer des secrets oubliés. L’odeur de moisissure et de poussière flottait dans l’air. Ce n’était pas un lieu pour les faibles. Mais Solène n’était pas faible.Elle s'arrêta devant une porte défoncée\, le cœur battant légèrement plus vite. C'était là\, dans cet espace sombre et humide\, qu’ils se retrouveraient. Solène n’avait aucune illusion sur l’homme qu’elle allait rencontrer. *Raphaël* n’était pas un allié\, pas un ami. Il était un *instrument*\, un *moyen de venger* ce qui lui avait été pris. Mais pour l’instant\, il lui était indispensable.
La porte s'ouvrit lentement\, un grincement métallique venant troubler le silence. Il n’avait pas l’air pressé\, mais c’était lui\, *Raphaël*. Elle le reconnaît immédiatement\, même sans qu’il ait besoin de dire un mot. Il n’était pas seulement un homme. Il était *l’ombre elle-même*\, sa présence aussi glaciale que l’air qui flottait dans cette pièce dévastée.
"Tu es en retard," dit-elle, son ton ferme, mais son regard ne le quittait pas. Elle savait qu'il ne lui ferait pas de cadeau.
Raphaël la scrutait\, son regard semblant percer la noirceur de la pièce. Il avait cette façon de se mouvoir avec une *énergie magnétique*\, calme\, mais pleine de menace. Il ne répondait pas immédiatement\, comme s'il évaluait chaque mot\, chaque geste.
"Je n’ai pas l’habitude d’être pressé," répondit-il enfin, ses yeux brillant d’une lueur insaisissable. "Surtout avec des gens qui n’ont rien à perdre."
Solène le fixa, ne laissant pas son regard s’adoucir. Elle savait qu’il jouait déjà son jeu, qu’il testait ses limites. Mais elle n’était pas là pour perdre.
"Je suis là pour une raison\," dit-elle\, sans détour. "Je ne suis pas intéressée par les *jeux* que tu proposes. Tu as ce que je veux. *Et je vais l’obtenir.*"
Un sourire en coin se dessina sur les lèvres de Raphaël. Il s'approcha lentement\, comme une *bête traquant sa proie*\, chaque pas une menace silencieuse.
"Les jeux… C’est justement ce que tu ne comprends pas. Ici\, dans ce monde\, tu dois savoir que *tout* est un jeu\," dit-il en murmurant. "Même la vengeance. Et ceux qui jouent le plus sale… gagnent."
Solène serra les poings\, mais elle ne céda pas. "J’ai déjà perdu tout ce que j’avais. *Je n’ai plus rien à perdre.*"
Raphaël la scruta, son regard pénétrant semblant sonder son âme. "Tu es peut-être plus dangereuse que je ne le pensais. C’est un bon début."
Elle avança d’un pas vers lui\, défiant\, sûre d’elle\, mais son cœur battait un peu plus vite. "Je ne suis ici que pour une chose\, Raphaël. La *vengeance*."
Le silence s’installa un instant\, lourd et menaçant\, tandis que leurs regards se croisaient\, comme une lutte invisible entre *deux âmes* aussi sombres l'une que l'autre. Ils se comprenaient sans avoir besoin de parler\, chacun conscient que ce qui allait suivre ne laisserait pas de place à la rédemption.
Raphaël pencha légèrement la tête\, un sourire à peine visible aux coins de ses lèvres. "La vengeance\, Solène... c’est un poison. Mais ça peut aussi être *un pouvoir*. Et si tu es prête à jouer avec le feu\, alors tu es bien venue au bon endroit."
Il se recula légèrement\, croisant les bras sur sa poitrine. "Mais sache une chose. Une fois que tu entres dans ce jeu\, il n’y a pas de retour en arrière. *Rien* ne sera plus jamais pareil."
Elle ne répondit pas. Pas besoin. Elle savait que ce qu’elle avait perdu\, elle ne pouvait jamais le récupérer. Mais ce qu’elle pouvait obtenir maintenant… c’était plus que de la simple vengeance. *C’était sa rédemption*\, dans un monde où seuls les plus impitoyables survivaient.
*Chapitre 2 : Dans l’ombre de Seoul*
*Le silence lourd de menaces*
La nuit est tombée sur Seoul, une ville où les lumières clignotent comme des étoiles perdues. Les rues sont pleines de vie, mais dans cette ruelle étroite, l’ambiance est tout autre. L’air est lourd, comme une promesse de catastrophe imminente. Selene et Raphaël se retrouvent à nouveau face à face, mais cette fois, la tension est palpable. Leurs regards se croisent, mais aucun des deux ne parle. Le silence est plus bruyant que tout ce qu'ils pourraient dire.
Selene n’arrive pas à détacher ses yeux de Raphaël. Elle veut lui en vouloir, mais il y a quelque chose d’imprévisible chez lui qui la captive. Raphaël, quant à lui, semble calme, presque détaché, mais son regard perçant trahit une tempête intérieure. Il n’a jamais voulu que leur rencontre prenne cette tournure. Mais il est là, et il sait que quoi qu’il arrive, il ne peut pas reculer.
*Dialogue :*
- *Selene* (voix glaciale) : *"Tu sais pourquoi je suis ici\, n'est-ce pas ?"*- *Raphaël* (lentement\, presque comme s’il pesait chaque mot) : *"Je suppose que tu ne m'as pas retrouvé juste pour échanger quelques souvenirs\, non ?"*
- *Selene* (haussant les épaules) : *"Le passé nous a déjà séparés\, Raphaël. Maintenant\, c’est à toi de me montrer si tu peux être plus qu’un fantôme."*
Leurs paroles sont comme des armes tranchantes, mais malgré la froideur de leurs échanges, un lien indéniable reste entre eux. Ils se connaissent trop bien, et pourtant, à cet instant précis, ils sont presque des étrangers.
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*Un passé qui revient hanter*
Leurs mémoires se croisent, se chevauchent, et soudain, Selene se souvient de leur dernière rencontre, ce jour fatidique où tout a basculé. Elle ferme les yeux un instant, laissant les souvenirs l’envahir. Ce jour où les promesses se sont brisées, où les vies se sont perdues dans un tourbillon de décisions irréversibles.
*Flashback* : Une rue déserte\, au cœur de la ville. Selene et Raphaël sont assis sur un banc\, côte à côte\, à regarder les étoiles. Leurs mains effleurent à peine l’une l’autre.
*Dialogue (flashback)* :
- *Selene* : *"Tu crois qu’on peut réparer ce qu’on a cassé ?"*
- *Raphaël* : *"Parfois\, les choses brisées sont au fond plus belles\, Selene."*- *Selene* : *"Tu parles de nous ? Ou de toutes les vies qu'on a détruites ?"*
- *Raphaël* : *"Je parle de tout. De nous\, de ce qu'on aurait pu être. Mais tout ça a disparu dans la fumée."*
Ce souvenir la hante encore. Elle avait cru en lui, en eux. Mais aujourd'hui, tout ce qui reste, ce sont des ruines. Et elle n'est pas sûre d'avoir la force de reconstruire quoi que ce soit.
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*La confrontation approche*
Un bruit de pas interrompit les pensées de Selene. Elle se fige, le regard rivé sur la ruelle qui s’étend devant elle. Quelque chose ne va pas. Ce n’est pas juste le vent qui agite les papiers sur le sol. Non, quelque chose de plus sombre se cache dans l’ombre.
Raphaël l’attrape brusquement par le bras, la tirant vers lui. Il n’a pas besoin de dire un mot pour qu’elle comprenne : ils ne sont pas seuls. Les bruits de pas se rapprochent, rythmés et lourds, comme des menaces qui se concrétisent.
*Dialogue* :
- *Raphaël* (d’un ton presque murmuré) : *"Reste calme. On doit sortir d’ici."*
- *Selene* (d’un ton glacé) : *"Tu penses vraiment que fuir est la solution ?"*
- *Raphaël* (serrant les dents) : *"C’est une question de survie\, pas de choix."*
Ils se précipitent dans une ruelle plus sombre, leurs pas résonnant sur les pavés. Leurs ombres se faufilent entre les bâtiments, comme des fantômes. Mais l’ombre qui les suit n’est pas prête à les laisser partir si facilement. Ils savent tous les deux que cette nuit ne se terminera pas sans qu’ils aient payé un prix.
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*Une silhouette dans la nuit*
Un véhicule noir, presque invisible dans la pénombre, s'arrête brusquement à l'angle de la rue. Une silhouette en sort. Grande, mince, vêtue de noir, le visage partiellement dissimulé derrière une capuche. L’aura de cette personne dégage quelque chose d’effrayant, d’inquiétant. Selene et Raphaël se figent, chacun d’eux sachant qu’ils viennent de croiser un ennemi plus dangereux qu'ils ne l'auraient imaginé.
*Dialogue :*
- *Selene* (d’une voix tremblante mais maîtrisée) : *"On dirait que ce n’est pas juste notre rencontre qui est prévue ce soir."*
- *Raphaël* (froidement) : *"Pas le temps pour les regrets. Prépare-toi."*
La silhouette avance lentement, calculée, comme si elle savait déjà qu’elle allait les capturer. Les battements du cœur de Selene s’accélèrent. Elle serre les poings, prête à réagir à tout instant. Mais quelque chose dans l’air lui dit que cette nuit est loin d’être finie.
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*Le piège se referme*
Ils se réfugient dans un vieux bâtiment abandonné. Les murs sont couverts de graffitis et de poussière, et l’air y est lourd de moisissure. Le silence est presque assourdissant. Ils respirent à peine, les yeux scrutant chaque recoin, chaque ombre.
*Dialogue* :
- *Selene* (regardant autour d'elle\, anxieuse) : *"Tu n'as vraiment pas de chance\, Raphaël. On ne peut même pas trouver un endroit calme pour se cacher."*
- *Raphaël* (soupirant) : *"Le calme\, c’est pour ceux qui croient qu’ils ont le temps."*
Ils se glissent entre les ruines, essayant de ne pas faire de bruit. Mais à chaque mouvement, ils ont l’impression que quelqu'un les observe, que le piège se referme lentement sur eux.
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*Fin du chapitre* : Le piège se resserre autour de Selene et Raphaël\, mais l’étau est loin d’être complètement fermé. Leur passé les rattrape\, mais l’avenir\, bien qu’incertain\, est celui qu’ils devront affronter ensemble… ou seuls.
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L’obscurité les enveloppait comme une seconde peau, leurs silhouettes se fondant parfaitement dans les ombres des ruines. Ils avançaient prudemment, glissant entre les murs effondrés, les fenêtres brisées et les débris qui jonchaient le sol. Chaque pas, chaque respiration était calculée, leurs mouvements lents, mesurés, comme des ombres qui cherchaient à ne pas éveiller la moindre attention.
Le silence était lourd, oppressant, mais tout autour d’eux, un bruit sourd résonnait : celui du temps qui semblait s’être figé dans cet immeuble abandonné. La poussière dansait dans les rayons de lumière qui perçaient faiblement à travers les fissures des murs. Et pourtant, quelque chose n’allait pas. Quelque chose était là, caché dans l’obscurité, à l’affût, attendant le bon moment pour frapper.Selene se figea, son cœur battant plus fort. Elle n'arrivait pas à secouer cette sensation persistante qu’ils n’étaient pas seuls. C’était comme si une présence invisible les observait, les scrutait, prête à se jeter sur eux dès qu'ils commettraient la moindre erreur.
Raphaël, les yeux en alerte, leva la main pour signaler à Selene de rester silencieuse. Mais c'était déjà trop tard. Un bruit sourd, un craquement de bois, fit écho dans l’obscurité. C'était une alerte, une prise de position dans la nuit. La menace était réelle.
"Vite, par ici", souffla-t-il, attrapant le bras de Selene pour la guider dans un coin plus sombre, derrière un vieux meuble renversé, leur offrant un peu de couverture.
Leurs souffles s’étaient accélérés, et le moindre bruit semblait amplifier la peur qui naissait dans leurs veines. Ils s’étaient cachés dans l’ombre, leurs corps tendus comme des arcs prêts à se relâcher. Mais la menace n'était pas loin. Leurs ennemis étaient là, et ils savaient exactement où ils se cachaient. Selene pouvait presque entendre leurs pas, mais chaque tentative de les localiser se soldait par un échec. C'était comme s'ils étaient aussi invisibles que le vent.L’air était épais, chargé de la tension d’un piège qui se refermait peu à peu autour d’eux. Ils n’étaient pas seuls. Cette pensée se frayait lentement un chemin dans l'esprit de Selene. Mais la question était : qui étaient-ils ? Et pourquoi les traquaient-ils ?
Selene se mordit la lèvre, son esprit cherchant une issue. Mais pour l’instant, elle savait qu’elle devait se concentrer sur la survie. Raphaël, aussi calme qu’il le paraissait, ne laissait rien transparaître, mais elle pouvait voir l’angoisse dans ses yeux. Il savait que chaque mouvement pouvait les trahir.
Un autre bruit, plus proche cette fois, fit tourner leur tête en même temps. C’était le son de quelque chose qui bougeait dans la pièce voisine. Puis une voix, basse, murmurante, effleura leurs oreilles. C’était celle d’un homme. "Je sais que vous êtes là. Vous ne pouvez pas vous cacher éternellement."
Le piège se resserrait.
Raphaël écouta attentivement, ses yeux balayants la pièce, cherchant des indices, une sortie, un moyen de les éviter. Mais il n’y avait rien. Pas un moyen de fuir. Les ennemis les avaient cernés.
“Reste calme", dit-il, les lèvres presque inaudibles, avant de se relever lentement. Il attrapa un morceau de verre brisé et le tint dans sa main. "Si nous voulons sortir de là vivants, il va falloir se battre."
Selene ne répondit pas, mais son regard se fit plus déterminé. Ils avaient peu de temps. Mais elle savait que cette confrontation ne se terminerait que dans un déluge de violence. Il n’y avait pas d’issue pacifique. Et cette pensée, bien que terrifiante, la galvanisa. Elle n’allait pas mourir ici, pas dans cet endroit, pas avant d’avoir affronté ceux qui les traquaient.
Ils échangèrent un dernier regard, un regard de complicité, un regard d’espoir. Parce que dans ce monde, si tu n'avais pas l'espoir de survivre, tu étais déjà mort. Et Selene ne comptait pas mourir aujourd’hui.
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