La rentrée universitaire à Bamako annonçait un nouveau chapitre dans ma vie. Je m'appelle Issa, un jeune homme de 19 ans, grand, séduisant, mais réservé. J'habite dans le quartier chic de Golf avec ma mère, car mon père nous a quittés il y a quelques années. Depuis lors, ma mère et moi avons appris à nous débrouiller seuls.
En raison de certaines expériences douloureuses, je suis devenu timide et introverti. Je suis également gay, et je ressens une certaine aversion envers cette facette de ma personnalité. Je n'ai jamais vraiment eu d'amis proches, ce qui constitue un problème pour moi. Mon enfance a été marquée par des moments chaotiques. Après le décès de mon père, la famille de ma mère nous a rejetés, ma mère et moi, conformément aux normes sociales malheureusement présentes dans notre société. Selon la tradition, ma mère aurait dû épouser le frère de mon père, mais elle a refusé de se marier sans amour mutuel. En conséquence, nous avons été laissés à nous-mêmes.
À l'époque, j'avais seulement 8 ans, mais je me souviens de tout. Malgré mon jeune âge, j'ai connu les larmes de la misère, les miennes et celles de ma mère. Cependant, nous avons pu avancer grâce à notre foi en Dieu.
Aujourd'hui, je me prépare à entrer à l'université. Ma mère a un excellent emploi dans un salon de coiffure, et nous vivons désormais sans soucis financiers. Après toutes les épreuves que nous avons traversées, Dieu nous devait bien cela. Je vais souvent aider ma mère au salon de coiffure, et c'est ainsi que j'ai acquis des compétences dans ce domaine.
Mais la coiffure n'est pas ma passion. Ce que j'aime, c'est l'écriture. Je rêve de devenir un écrivain reconnu. J'ai une imagination débordante, et lorsque j'étais au lycée, j'ai écrit plusieurs histoires, bien que toutes aient été assez sombres. Je suis un peu gothique, mais sans l'apparence qui l'accompagne. Je vis souvent dans l'ombre et j'ai des idées assez étranges. Tous mes récits se concluent par la mort du protagoniste. Oui, je sais, cela peut sembler sadique.
Je dis au revoir à ma mère et me dépêche d'aller savourer l'atmosphère de l'université. J'ai été accepté dans une université privée prestigieuse grâce à l'aide du gouvernement et au soutien de ma mère. C'est un nouveau départ qui s'annonce pour moi.
Je décide de prendre un taxi pour me rendre à notre université. Une fois arrivé, je règle le chauffeur et je descends de la voiture. Je me retrouve devant l'imposante UCEM, et je suis impressionné. Jamais je n'aurais imaginé mettre les pieds ici, encore moins y faire toute ma licence. Je reste là, émerveillé par la splendeur du lieu, c'est vraiment magnifique.
Alors que je m'apprête à rentrer, j'aperçois un groupe de personnes près de l'université. Il y a beaucoup de bruit, comme s'ils étaient en train de se disputer. Je m'approche pour voir ce qui se passe, et il semble évident que ce jeune homme est en train de se faire harceler. Je décide d'intervenir.
- Qu'est-ce que vous faites ? demandé-je, souhaitant aider.
- Allez, Lamine, frappe-le ! crie un jeune homme à côté.
Lamine attrape le jeune homme par le col et lui dit d'une voix menaçante : "Tu... m'as compris ? C'est moi, Lamine, et vous devez tous m'obéir."
- Oui, j'arrête, je vais t'obéir, Lamine", répond le jeune homme essoufflé par la bagarre.
Soudain, Lamine le relâche et part, suivi des autres étudiants qui crient son nom : -Lamine ! Lamine ! Vive Lamine !"
Je suis choqué. Ils portent tous le même uniforme, alors pourquoi s'en prendre à ce jeune homme qui est aussi l'un d'entre eux ? Lamine et les autres passent devant moi en me bousculant presque. Je cligne des yeux plusieurs fois avant de venir en aide au jeune homme.
- Tu vas bien ?, lui demandé-je.
- Oui, je m'appelle Ayoub. Pourquoi prendre ce risque pour moi ?, dit-il, le visage apeuré.
-Quel risque ? Je n'ai rien fait...", répondis-je.
- Tu as voulu intervenir entre moi et Lamine. Tu ne sais pas dans quoi tu t'es immiscé."
- Vraiment ? Est-il si dangereux que ça ?
- Tu ne le connais pas ? C'est parce que tu es nouveau, n'est-ce pas ?
- Oui, je viens d'arriver... Pourquoi ?
- C'est évident. Un conseil : quand Lamine s'en prend à quelqu'un, il ne faut jamais intervenir, même si cette personne, c'est moi , rétorque Ayoub, résigné.
- Je... je...
- Tu pensais m'aider ?, demande-t-il.
Je hoche la tête plusieurs fois. "Oui, j'ai pensé qu'il allait te blesser..."
- Il ne faut jamais faire ça. Toi et moi n'aurions pas survécu, crois-moi , me fait savoir Ayoub.
Je reste un moment à regarder Ayoub ramasser son sac par terre. Au début, je pensais qu'il était vraiment lâche, mais pourquoi ne s'est-il pas défendu contre Lamine ? Et qu'est-ce qui motive le comportement de ce dernier ?
- Viens, l'heure approche", dit Ayoub en prenant les devants.
Je le rejoins.
- Pourquoi ne t'es-tu pas défendu contre Lamine ?", lui demandé-je.
Ayoub me regarde attentivement. Il semble en savoir plus que moi, et d'un ton résigné, avec un sourire, il me répond : "Sinon, je serais renvoyé de l'université dit-il en posant sa main sur mon épaule.
- Pourquoi te ferais-tu renvoyer alors que c'est lui qui t'a harcelé ?
- Tu es si innocent... Comment tu t'appelles ?
- Issa, mon nom est Issa, répondis-je.
- Issa, écoute-moi encore une fois. Lamine est celui qui commande ici. Donc, si tu veux rester en bonne santé et obtenir ton diplôme, ne te mêle jamais des affaires de Lamine. C'est juste un conseil, car tu es nouveau.
J'étais en colère d'un coup contre ce lamine, mais pour qui il se prend ? Je me devais de lui donner une très bonne leçon qui le fera redescendre sur terre...
À suivre....
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J'étais content de partager ma classe avec Ayoub, nous étions dans la même classe. J'étais heureux, mais cela tombait bien aussi, car le fameux Lamine était également dans la même classe. Je ne comptais pas le laisser tranquille...
- Alors, viens t'asseoir près de moi demandai-je à Ayoub.
Au moins, quand Lamine commencerait à l'harceler, il aurait affaire à moi .
- D'accord, si tu veux bien répondit Ayoub.
Je ne me prends pas pour un super-héros, mais je n'aime pas qu'on fasse du mal à mes semblables. Je déteste les personnes qui se croient supérieures aux autres. J'ai grandi ainsi, peut-être est-ce pour cela que je n'ai pas eu beaucoup d'amis ? Oui, peut-être La vérité et la justice font mal aux gens hypocrites, et moi, je n'aime pas être hypocrite !
Peu à peu, la classe se remplit. En tout, nous étions 10, et trois places étaient encore libres. Je me suis dit que l'une d'entre elles serait occupée par Lamine. À 8h02, le professeur entra dans la classe. Le cours allait bientôt commencer, et toujours pas de trace de Lamine à l'horizon.
Ayoub était assis à ma droite, au milieu de la classe. Les autres avaient l'air sympa, tout se passait bien pour l'instant.
- Bonjour la classe, je crois qu'il n'est pas nécessaire de me présenter. Tout le monde me connaît déjà puisque j'étais avec vous l'année dernière également , dit le professeur.
- C'est qui ? demandai-je à Ayoub.
- Notre professeur d'histoire, il est chargé de nous enseigner l'histoire cette année aussi. Tu vas voir, il est vraiment sympa.
Ensuite, le professeur écrivit son nom au tableau. Il s'appelait Mohamed Traoré...
L'imprudent que je suis, je voulais en savoir plus sur le professeur, donc je questionnai Ayoub.
- Sérieusement, tout le monde le connaît ?
- Oui, tout le monde connaît Moh ici à l'université. C'est un chouette type !
- Moh ? demandai-je.
- Hé, qu'est-ce que vous disiez au fond ? demanda le professeur en me montrant du doigt.
- Je disais que moi, je ne vous connaissais pas dis-je.
Toute la classe se retourna et me regarda, un silence s'installa et je me sentis tout à coup mal à l'aise. Le professeur, un sourire aux lèvres, s'approcha de moi. Mais qu'est-ce qu'il vient faire ? Me punir ? Non, ce n'est pas à l'université qu'on reçoit des heures de colle. Pourquoi m'inquiéter ? Qu'est-ce que j'ai bien pu dire de mal ?
- Alors comme ça, tu ne me connais pas ? dit-il en enlevant ses lunettes pour me fixer. Le silence était toujours présent, tout le monde était suspendu à ses lèvres...
Je hochai plusieurs fois la tête en guise de réponse.
- sérieusement ? Okay Ça tombe bien dit-il en marchant dans la classe.
- Moi non plus je ne te connais pas. Alors tu sais ce que tu vas faire ? demanda-t-il.
Il était impressionnant, le genre d'homme qui prend possession de la pièce rien qu'à sa voix. Il était charismatique, et cela était indéniable.
- Non , dis-je simplement...
- Vas devant et présente toi ! pour que nous qui te connaissent puisse te connaître... dit-il
Je m'avance devant la classe, prêt à faire face au professeur. J'ai cherché cette confrontation et maintenant je dois l'assumer.
- Alors, présente-toi, nous t'écoutons !rétorque le professeur, me scrutant du regard.
Je respire profondément, je soupire...
- Je suis Issa Dembélé, j'ai 19 ans et j'habite au Golf avec ma mère dis-je.
- Pas besoin de nous faire savoir, on sait déjà que tu es un fils à papa lance Lamine, accompagné de deux autres camarade qui venaient de rentrer dans la classe. Tout le monde éclate de rire...
( Le Golf est un quartier chic de Bamako )
- Alors bonjour la classe dit Lamine d'un air calme et charismatique.
- Bonjour Lamine...", "Ça va Lamine ?", "T'as bien dormi Lamine ?", disent les autres. J'étais étonné. Quoi ? Il est aussi célèbre que ça ? Il me lance un sourire avant de prendre place.
Je soupire et je décide de continuer ma présentation..
- Comme je disais, c'est la première fois que je viens dans cette faculté. Avec l'aide de ma mère et la bourse de l'État, j'ai pu m'inscrire, contrairement à ce que Lamine peut penser" dis-je.
Il cligne plusieurs fois des yeux, visiblement surpris que je connaisse son nom...
- Issa, c'est ça ? demande-t-il.
Je hoche la tête en guise de réponse, avec le même sourire qu'il arborait.
- Bien ! On t'a expliqué les règles de la classe ? demande lamine.
- C'est quoi les règles de la classe, Lamine ? demandé-je.
- Quand Lamine salue, tout le monde doit répondre à ses salutations. Tu vois ? Parce que quand je suis entré, tu n'as pas répondu. Je peux savoir pour qui tu te prends ? dit-il.
Un silence s'installe, même le professeur était suspendu à ma réponse. Je regarde Ayoub, qui avait la tête baissée. Je me dis que pour faire tomber le règne de Lamine, il faut que je sois fort dès maintenant. Je soupire...
- On ne se connaît pas, je ne vois pas pourquoi je serais obligé de répondre à tes salutations dis-je avec assurance.
Et là, tout le monde regarde Lamine...
Je sais que j'ai tort, mais je ne veux pas rater cette occasion de me faire remarquer et de montrer que maintenant Issa est là.
- Donc, j'espère passer une excellente année scolaire avec vous, merci, dis-je en me dirigeant vers ma place pour m'asseoir.
Lamine ne s'attendait pas à ça. Mais bon, je m'en fiche. Je serai l'effronté qui lui tiendra tête. En passant près de lui, pour aller m'asseoir, soudain Lamine se lève derrière moi. Je m'arrête sans me retourner, un sourire aux lèvres. Il s'approche de moi et se colle contre mon dos. Son souffle effleure ma nuque...
- La bagarre ! La bagarre ! La bagarre ! crient ses deux camarades, qui semblent être ses gardes du corps. Des lèche-bottes, putain !
- Qu'est-ce que tu as contre moi ? demanda-t-il toujours collé à mon dos. Tout son torse était posé sur ma personne , et ce parfum... Oui, ce parfum est doux, je ne saurais l'expliquer...
- Justement... Justement... Je n'ai rien contre toi. On dirait que c'est toi qui en veut à tout le monde dis-je. Malgré cette proximité envoûtante et cette pression sensuelle dans mon dos, j'essaie encore de lui tenir tête.
Je décide de partir, mais à peine ai-je fait un pas qu'il me saisit par les bras et me tire contre son torse. La classe était choquée, certains murmurent : "Il va se faire défoncer", d'autres se demandent : "Mais c'est qui ce gars ?"
Il me fixe droit dans les yeux puis me sourit doucement. Ses lèvres sont fines et rosées, parfaitement dessinées sur son visage angélique. Un nez fin et bien proportionné .
Je me suis retrouvé face à face avec Lamine, nos regards se fixant intensément. La tension était là dans la classe. Tout le monde retenait son souffle, attendant de voir ce qui allait se passer.
- Et bien, on dirait que les choses deviennent intéressantes ici , déclara le professeur d'une voix calme mais autoritaire. « Mais je ne tolérerai pas de violence dans ma classe. »
Je pris une profonde inspiration, essayant de garder mon calme malgré la situation. Je décidai de désamorcer la confrontation.
- Écoute, Lamine, je ne suis pas là pour me battre avec toi. Je veux juste étudier et passer une bonne année scolaire dis-je d'un ton ferme mais respectueux.
Lamine me dévisagea un instant, puis se détacha de moi. Il fit quelques pas en arrière et croisa les bras.
- Très bien, Issa. On va voir si tu es capable de tenir tes paroles dit-il d'un ton défiant.
Je me dirigeai vers ma place, les regards curieux de mes camarades toujours rivés sur moi. La tension dans la pièce retomba peu à peu, et le cours d'histoire put enfin commencer. Mais cette journée était loin de se terminer.
À SUIVRE...
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Le cours d'histoire prit fin vers dix heures, c'était l'heure de la pose. Ayoub me proposa de m'asseoir à côté de lui à la cantine. chose que j'accepte cordialement, j'étais nouveau ici et je voulais pas manger tout seul. on alla donc dans la cantine on se Sert puis nous commençons à manger.
J'adorais vraiment cette université, les gens étaient bien éduqué, pas de bavardages tout le monde semblait être sérieux, j'adorais cette atmosphère de tranquillité différente contrairement des universités où on aurait Cru être dans un marché. je me sentais bien..
- C'est toujours comme ça ici ? genre personne ne parle ? dis-je en sirotant mon jus de goyave.
- Ouais, c'est comme ça ici , le seul moment où il y a du bruits c'est quand il y a bagarre, c'est tout. avoua Ayoub avec son visage d'innocent Perreux.
- Et sûrement c'est souvent lamine n'est ce pas,'?
Ayoub hausse la tête en guise de réponse, je soupire en posant mon jus. je me demande pourquoi j'ai cette force de régler le compte de lamine ? je ne veux pas me bagarrer avec lui mais juste qu'il sache qu'il faut apprendre à être sage. je ne suis pas son père mais en vrai quand l'occasion va se représenter encore je ne vais pas manquer de lui donner une très bonne leçon, j'étais décidé.
Alors qu'on s'apprêtait à finir de manger , lamine et ses deux amis entra dans la cantine, c'était bizarre il était déjà l'heure de reprendre le cours. c'est pas grave de quoi je me mêle ? je regardais Ayoub qui semblait apeuré de croisé le regard de lamine, moi quand même je l'ai regardai droit dans les yeux. il me souriait, cette sourire est si intriguant enfaite, c'est à la fois machiavélique et attirant mais en vrai ça lui allait bien.
Ces deux amis semblaient eux aussi se joindre aux jeux. ils s'assoient près de nous, pas sur la même table mais celle de face. Lamine me souriait Alors que ces amis sont allés parti chercher son plat , quel bolosse ! cet enfoiré.
- Tiens c'est lamine qui nous regarde ! dis-je en souriant à Ayoub.
- Tu devrais ne pas te faire remarquer après la scène que t'as créé il va certainement se venger... dit Ayoub d'une voix lasse en fuyant mon regard.
je soupire...
- Se venger ? demandeje à haute voix pour que lamine m'entende bien, alors qu'il vient de venger moi je n'ai pas peur..
- Qu'est ce que tu fais ? chuchota Ayoub.
- Moi ? continuaisje en haussant la voix, je ne fais rien... juste que j'aime pas les bolosse !
Soudain Ayoub se lève....
- Si tu veux te bagarrer avec lui ça sera sans moi... dit-il en prenant son sac...
- Mais où vas-tu ? dis-je...
Alors que Ayoub se dirigea vers la porte pour partir lamine s'approcha de moi.
- Issa ça va ? demanda-t-il
je prend une seconde...
- Ouais lamine et toi ? t'as manger ?
- Non pas encore tu vois, fit-il en marchant pour venir se mettre face à moi.
- OKAY.... c'est bien, il y a des frites ici... fait vite ton choix avant que ça finisse .. dis-je simplement en souriant.
il me répond pas, je prends mon sac et je décide moi aussi de partir. Lamine était toujours là à me fixer, je sais pas ce qu'il pense , peut-être la façon de me faire taire un jour ? peu importe ça n'arrivera jamais. Au moment de partir lamine se presse pour prendre ma main. Et là d'un coup j'eu des frissons ! c'était bizarre mais quand il me touche je réagis très bizarrement, son touché était mon point faible sans même que je sais pourquoi.Puis il me lâcha le bras :
- Tu veux pas me rejoindre ? on va manger ensemble.... dit-il ses yeux ronds me fixant l'âme. il me tenais d'une force invisible....
- Je.... je.... j'ai déjà mangé avec Ayoub... je m'apprêtais à le rejoindre... dis-je essayant de cacher mon embara...
Sans rien dire il me regarde de la tête au pied avant de caresser ses cheveux...
- Je ne sais pas ce qu'on t'a raconté à mon sujet mais je ne mords pas bro , alors même si t'as manger tu vas quand même me rejoindre à table... dit-il d'un ton sérieux d'un coup.
- Je suis navré beau gosse mais j'ai promis à Mon amis de le rejoindre tu vois ? regarde il m'attends déjà... dis-je en lui montrant Ayoub qui était à la porte...
Il regarde Ayoub d'un air méprisant, ce dernier lui fuit le regard et parta...
- Ce guignol c'est ton amis ? dit-il
- Oui , ce guignol comme tu l'appelles est mon amis depuis ce matin , d'ailleurs à plus je vais le rejoindre...
je décide de partir, je le laisse seul dans ces pensées sans rien ajouter. je sors pour rejoindre Ayoub...
- Pourquoi es-tu parti ?
- N'as-tu pas vu comment il me regardait ? demanda Ayoub d'un air méprisant.
- Je suis désolée de te dire ça, mais je trouve que tu es trop soumis, il ne faut pas se laisser faire...
- Tu le penses vraiment ? J'ai l'air soumis ? demanda Ayoub en haussant les sourcils.
- Bon d'accord, je suis soumis, et alors ? Pour qui te prends-tu pour dire ça ?
J'ai été pris de court, je n'avais pas mesuré mes mots et je ne m'attendais pas à le blesser...
- Je suis désolé .. dis-je avec un peu de honte.
Sans me répondre, Ayoub s'en alla me laissant seule dans ce couloir bruyant.
Il est vrai que j'ai été un peu dur, mais il doit savoir qu'il ne peut pas être constamment passif. À trop subir sans réagir, on finit par se détruire. Mais il semble que mon nouvel ami ne soit pas prêt à comprendre cette pensée. Quoi qu'il en soit, j'ai appris à le connaître un peu et j'espère qu'un jour il me suivra et me donnera raison.
Pour l'instant, ce qui me préoccupe le plus, c'est Lamine. Pourquoi joue-t-il avec mes émotions de cette façon ? C'est étrange, il y a quelques heures, je ne le connaissais pas, mais quand il me regarde, j'ai l'impression qu'il a toujours été là. Peut-être essaie-t-il simplement de me faire peur. En fin de compte, je me sens submergée, avec les cours qui viennent de reprendre et Ayoub qui est fâché contre moi... C'est épuisant cette journée.
Alors que je m'apprêtais à partir, j'entends un sifflement derrière moi. Je me retourne et je vois Lamine. Il s'approche de moi avec son sourire singulier.
- Lamine ?
Il sort un bout de papier de son sac, le colle sur le mur et écrit quelque chose. J'étais intriguée.
Après quelques secondes, il arrange le stylo et me tend le morceau de papier.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Laisse-moi partir et tu l'ouvriras ensuite... dit-il en se retournant pour partir. J'étais perplexe. Qu'est-ce que cela pouvait bien être ? Apparemment, Lamine est vraiment étrange. J'attends donc qu'il s'en aille avant d'ouvrir le papier.
Il y était écrit : "Très audacieux, Issa. Voici mon numéro. Envoie-moi un texto et nous pourrons discuter davantage."
À suivre....
Humm 😁 , lamine tu veux quoi ? Orrrr 🤧
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