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Amour Toxiques

Chapitre 1: Des retrouvailles avec son ex

Deux semaines après l'incident à Tahiti, Saydou devait faire une pause dans son travail pour se reposer, même si cela ne semblait pas particulièrement réjouir ses collègues. Pendant ce temps, ses amis continuaient à travailler dans une atmosphère harmonieuse, comme toujours.

Célina : C'est un peu étrange sans Saydou, le bureau semble vraiment vide sans lui.

Alex a ajouté : C'est vrai qu'avec lui, on passe de bons moments ici.

Rosalia : Oui, c'est vrai, il a un excellent sens de l'humour.

Katsu, très étonnée, ajouta :

Katsu : C'est surprenant que tu dises cela, je pensais que tu n'appréciais pas son sens de l'humour.

Rosalia resta silencieuse et commença à tripoter les boutons de son ordinateur, feignant de ne pas s'en soucier. Cependant, il semblait que cette conversation n'intéressait pas Yūri, qui avait l'air complètement ailleurs. Sofía, l'ayant remarquée, s'approcha d'elle et lui demanda :

Sofía : Est-ce que quelque chose te préoccupe, Yūri ?

La voix de Sofía surpris Yūri, qui sursauta et la regarda dans les yeux avant de lui répondre.

Yūri : Non, tout va bien, j'étais juste plongée dans mes pensées.

Sofía : Si quelque chose ne va pas, tu peux toujours en parler avec moi, tu sais.

Avec un large sourire, Yūri regarda Sofía et déclara : Ne t'inquiète pas, je vais très bien.

Son sourire manquait un peu de conviction, et elle semblait triste et dépassée. Elle avait du mal à se concentrer et, bien qu'elle n'osât pas l'admettre, Sayou lui manquait beaucoup. Cette situation devenait trop difficile à gérer pour elle, si bien qu'elle finit par céder à l'émotion et s'éclipsa discrètement aux toilettes.

La réaction de Yūri laissa tout le monde perplexe ; ils se demandaient ce qui se passait avec elle. Une fois aux toilettes, Yūri se regarda dans le miroir, inquiète et en proie à l'angoisse.

Yūri : Mais que m'arrive-t-il ? Pourquoi agis-je de cette manière ? Je peine même à me concentrer.

Étant tellement stressée, elle se toucha la tête et se murmura intérieurement : Pourquoi suis-je toujours en train de penser à lui ? Sa présence est-elle vraiment si importante pour moi ? Je crains de devenir folle.

Elle prit un verre d'eau du robinet et s'en splasha doucement le visage. En parallèle, Saydou, qui était en convalescence chez lui, avait du mal à s'occuper. La journée lui semblait bien ennuyeuse et sans intérêt, il ne faisait que lire des livres tout en écoutant de la musique avec ses écouteurs.

Après avoir travaillé pendant des heures, Yūri avait enfin terminé sa tâche. Cependant, elle ressentait encore une certaine anxiété. Au moment de leur départ, elle prit Celina et Sofía par la main et les éloigna légèrement pour leur parler en privé. Surprise par l'attitude de Yūri, Sofía lui demanda :

Sofía : Yūri, peux-tu nous dire ce qui te tracasse ?

Célina ajouta : Oui, tu es un peu étrange depuis quelques jours. Parle-nous de ce qui ne va pas.

Yūri répondit avec détermination : Les filles... S'il vous plaît...

Célina et Sofía : ...

Yūri : Pourriez-vous s'il vous plaît me donner l'adresse de Saydou ?

Cette demande était d'autant plus surprenante ; pour quelqu'un qui prétendait ne pas se soucier de lui, elle semblait bien insistante.

Quelques minutes plus tard...

Yūri : Oh, je me sens vraiment bête.

Yūri regarda le morceau de papier qu'il tenait dans la main et dit : Nous prenons le métro ensemble, mais je n'avais même pas réalisé que nous vivions dans le même quartier.

Après quelques heures de marche, Yūri parvint enfin chez Saydou. Il résidait dans un appartement modeste mais à la fois plein de charme. Yūri fut émerveillée par l'extérieur de l'immeuble. En entrant, elle se dirigea vers la réception, qui l'orienta ensuite vers l'appartement de Saydou.

Elle frappa à la porte, et quelques minutes plus tard, quelqu'un vint l'ouvrir. Saydou fut très surpris de voir Yūri sur le pas de sa porte. Il l'invita à entrer et à s'installer. Ensuite, Saydou lui dit :

Quelle surprise, je ne m'attendais pas à te voir, Yūri.

Yūri lui répondit : Je voulais juste savoir comment tu allais maintenant.

Saydou répliqua : Je vais beaucoup mieux, le médecin m'a confirmé que je pourrais reprendre mes activités à partir de demain.

Yūri : C'est une excellente nouvelle, ça me ferait vraiment plaisir de te retrouver au travail...

Gênée par ses propres mots, elle rougit et balbutie : Je... je voulais dire... que... c'est super de te voir rétabli.

Elle se leva rapidement de son siège et proposa : Peut-être as-tu soif, je vais aller chercher des boissons, qu'en penses-tu ?

Saydou commença à sourire avec malice, et Yūri, ne comprenant pas, lui demanda : Quoi ? Pourquoi rigoles-tu ?

Saydou lui répondit doucement : « Non, rien du tout, excuse-moi. Tu devrais me laisser chercher les boissons, étant donné que je sais où se trouve la cuisine. »

Yūri, un peu gêné, s'exclama : « Ah oui, c'est vrai ! Où avais-je la tête ? »

Saydou se leva et se dirigea vers la cuisine pour prendre quelques boissons, mais Yūri le suivit. Saydou fut surpris, et c'est à ce moment précis que Yūri lui demanda : « As-tu déjà mangé ? »

Saydou répondit : « Non, pas encore. Je pense passer une commande un peu plus tard. »

Yūri répliqua avec douceur : Que veux-tu dire par une commande ! Tu devrais vraiment essayer de manger de manière saine et équilibrée.

Saydou lui répondit : Oui, je comprends. La plupart du temps, je cuisine moi-même, mais aujourd'hui, ce n'est pas possible.

Yūri ajouta alors : Dans ce cas, je me charge de la cuisine, et c'est sans discussion possible.

Yūri prit gentiment Saydou par la main et l'emmena au salon. Elle l'aida à s'asseoir sur une chaise avant de retourner rapidement dans la cuisine. Elle ouvrit le réfrigérateur, choisit plusieurs légumes ainsi qu'une viande, puis se mit à préparer le repas.

Saydou, confortablement installé dans le salon, ne pouvait s'empêcher de l'observer avec un grand sourire de satisfaction sur le visage.

Après quelques minutes, le repas fut prêt et ils dînèrent ensemble dans une atmosphère très agréable. Avant que la nuit ne soit trop avancée, Yūri décida de rentrer chez elle.

Bien que Saydou ait insisté pour la raccompagner, elle opta pour rentrer seule. Elle était très heureuse et, sur le chemin du retour, elle ne pouvait s’empêcher de penser à la merveilleuse soirée qu'elle venait de vivre.

En arrivant dans une ruelle, elle tourna à gauche pour rejoindre son domicile, mais en arrivant devant sa porte, elle aperçut un jeune homme attendant devant sa maison.

Yūri : Oh !

Elle s'approcha un peu plus près, et une voix se fit entendre : Ça fait longtemps, Yūri.

Cette voix lui semblait familière. Le jeune homme s'approcha davantage en apercevant son visage. Yūri, serrant le poing de frustration, lui demanda : Qu'est-ce que tu fais ici, Ethan ?

Ethan, s'avançant avec un sourire, répondit : Eh bien, c'est une drôle de façon de m'accueillir après tout ce temps.

Bien que Yūri fût très contrariée, Ethan ne semblait pas s'en soucier. Après que la vie lui ait enfin souri, un nouvel obstacle venait de resurgir.

Chapitre 2:Les chaînes d’hier

Yūri : Que fais-tu ici, Ethan ?

Ethan : Je trouve l’accueil plutôt moyen, pour être honnête.

Yūri, visiblement agacé, rétorque : Ne te moque pas de moi, pourquoi es-tu ici ?

Ethan, avec un certain aplomb, répond : Je suis revenu... pour te reconquérir.

Surprise par ses paroles et agacée, Yūri s’exclame : Mais attends, c'est une blague, non ?!

Ethan ajoute avec une pointe de défi : Tu devrais t’estimer heureuse, toutes les filles n'ont pas la chance que tu as.

Yūri était très contrariée, sa main tremblait de frustration et elle serrait les dents, retrouver Ethan était pour elle une source de problèmes.

Elle parvint à se maîtriser et lui lança un regard plein d'angoisse : « Il vaudrait mieux que tu partes, Ethan. »

Ethan s'approcha d'elle, prit sa main et la posa sur son menton, puis lui dit d'un ton calme et assuré : « Attends, je sais que tu espérais ce moment depuis longtemps... »

Ces mots ont encore plus irrité Yūri, mais il poursuivit en disant : Arrête d'être difficile et reviens avec moi.

Yūri, furieuse, ressentit une montée de colère. Elle leva la main et donna une gifle énergique au visage d'Ethan. Celui-ci fut surpris par la réaction de Yūri. Après ce geste, elle s'exclama : Je t'interdis de poser tes mains sur moi, est-ce que c'est bien clair ?

Yūri s'éloigna en direction de sa maison, laissant Ethan seul. Avant d'entrer, il se tourna vers lui et lui dit avec fermeté : Écoute, Ethan, je ne veux pas que tu reviennes ici.

Ethan le regarda, empli de colère, mais Yūri soutint son regard et poursuivit : Je n'ai rien d'autre à te dire, tout comme toi. Chacun devrait vivre sa vie comme bon lui semble. Si jamais je te revois dans les parages, tu pourrais le regretter.

Yūri entra dans sa maison et ferma délicatement la porte derrière elle. Ethan avait encore du mal à croire que la Yūri qu'il connaissait autrefois avait tant changé. Elle était devenue beaucoup plus indépendante et courageuse.

Le lendemain matin, Yūri se rendit au travail comme à son habitude, mais son esprit n'était pas vraiment à l'œuvre. Elle se sentait totalement submergée par ses pensées et ne pouvait s'empêcher de repenser à sa rencontre avec Ethan, ce qui n'arrangeait pas son humeur.

Les collègues de bureau avaient remarqué que quelque chose n'allait pas et Célina décida enfin d'aller parler à Yūri pour comprendre ce qui la troublait.

Célina s'approcha doucement du bureau de Yūri et lui demanda : « Yūri, ça va ? »

À l'entente de sa voix, Yūri sursauta légèrement, ce qui déconcerta Célina. Yūri reprit son souffle et dit avec un petit sourire : « Ah, c'est toi, Célina, tu m'as fait un peu peur. »

Célina, préoccupée, lui demanda alors : « Est-ce que tout va bien, Yūri ? »

Yūri lui répondit avec un sourire rassurant : « Oui, tout va bien. »

Célina n'était pas tout à fait convaincue, car le sourire que Yūri affichait ne semblait pas très sincère. Elle lui dit alors : « Si tout va bien, comme tu le prétends, pourquoi n'as-tu pas l'air concentrée aujourd'hui ? Quelque chose est arrivé hier soir ? »

Yūri fut surprise par la perspicacité de Célina. Elle repensa à sa soirée d'hier et resta silencieuse, les poings serrés sur ses jambes. En voyant sa réaction, Célina comprit alors que quelque chose ne tournait pas rond.

Célina lui dit alors avec bienveillance : Si quelque chose ne va pas, n'oublie pas que nous sommes là pour t'aider.

Alors qu'elle s'apprêtait à regagner son bureau, elle ajouta avant de partir : Je serais à mon bureau si tu souhaites discuter.

Puis elle s'éloigna sur ces mots, laissant Yūr contempler sa silhouette sans rien ajouter. Après quelques heures, Saydou entra dans le bureau et salua tout le monde avec un sourire.

Saydou : Bonjour à tous !

Heureux de retrouver Saydou, Alex s'exclama avec enthousiasme : « Saydou, mon ami, tu es enfin de retour ! »

Cet éclat de joie perturbait un peu Célina, qui tira doucement l'oreille d'Alex en lui demandant : « Ne pourrais-tu pas stopper ces cris ? »

Alex répliqua alors en grimaçant : « Aïe ! Ça fait mal, Célina, arrête s'il te plaît ! »

Saydou, amusé, ajouta avec un sourire : « Je suis content de voir que rien n'a changé. »

L'atmosphère dans le bureau était récemment très agréable. Tout le monde riait, surtout en voyant Saydou si jovial, ce qui a réussi à détendre Yūri et à lui faire afficher un sourire.

Après de longues heures de travail et de divertissement, comme d'habitude, ils se préparaient à rentrer chez eux.

Sofía s'exclama : Aaaah !! Quelle journée épuisante.

Rosalia ajouta : Je pense que nous devrions tous nous reposer. À demain !

Camilla, remarquant que Rosalia s'apprêtait à rentrer seule, ce qui n'était pas dans ses habitudes, lui demanda avec bienveillance : « Tu rentres seule aujourd'hui, Rosalia ? »

Rosalia répondit : « Oui, Stéphane a dû partir plus tôt aujourd'hui, il avait des affaires à régler. »

Camilla continua : « Ah, maintenant que tu le dis, c’est vrai qu’il était parti plus tôt. Dans ce cas, fais attention sur le chemin du retour. »

Rosalia sourit et répondit : « Je le ferai. À bientôt. »

Après avoir prononcé ces mots, Rosalia s'en alla, et chacun prit le chemin du retour. Yūri, d'une manière étrange, demeurait silencieuse sur le trajet. D'habitude, elle discutait toujours avec Saydou, mais ce jour-là, elle ne disait rien.

À leur arrivée à la gare, Yūri emprunta une autre direction pour rentrer chez elle. Intrigué, Saydou lui demanda : 'Tu ne rentres pas chez toi ?'

Yūri lui répondit avec un sourire un peu tendu : 'Non, je vais rendre visite à une vieille connaissance.'

Soudain, Saydou ajouta : 'D'accord, prends soin de toi en chemin.'

Yūri : Merci, c'est gentil de ta part.

Elle s'éloigna ensuite, et Saydou avait bien l'impression qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas chez Yūri, mais il décida de ne rien montrer. Yūri se dirigea donc vers le restaurant de Monsieur Franck pour prendre un verre.

Une fois arrivée chez Monsieur Franck, Yūri commanda un verre de jus glacé. Elle restait silencieuse, ce qui était inhabituel pour elle, car lorsqu'elle venait chez Monsieur Franck, elle aimait discuter avec lui de tout et de rien.

Ce jour-là, elle semblait totalement absorbée par ses pensées. En le remarquant, Monsieur Franck lui demanda gentiment : « Quelque chose ne va pas, ma chère Yūri ? Tu n'as pas l'air très bien. »

Cette question surprit Yūri, dont l'esprit était occupé ailleurs. Elle tourna son regard vers Monsieur Franck, soupira et lui répondit : « Ethan est de retour. »

Monsieur Franck, étonné, s'exclama : « Ethan !? Ce garçon qui t'avait tant fait de peine est revenu. Mais pourquoi cela ? »

Yūri : Je n'en ai vraiment aucune idée, je me demande pourquoi il est revenu.

Monsieur Franck : Que comptes-tu faire maintenant ?

Yūri : Je ne sais pas du tout.

Monsieur Franck a alors dit : Est-ce en partie à cause de ce garçon ?

Yūri : Oh !!

Monsieur Franck a poursuivi : J'ai bien remarqué comme tu t'es rapprochée de lui ces derniers temps.

_C'est clair qu'il te plaît, mais tu as des appréhensions concernant l'engagement. Avec le retour inattendu d'Ethan, il est compréhensible que tu te sentes complètement désorientée.

Yūri avait été agréablement surprise par les paroles de monsieur Franck. Elle serra son poing contre elle et répondit : « Vous avez probablement raison... C'est vrai que j'apprécie beaucoup sa compagnie. Il est gentil, chaleureux, et avec lui, je me sens en sécurité, surtout par rapport à avant, lorsque j'étais avec Ethan. »

« Cet homme ne pouvait pas s'empêcher de sortir avec toutes les filles qu'il rencontrait sur son chemin. C'était un véritable macho et un vrai séducteur. Parfois, je me demande vraiment comment j'ai pu tomber amoureuse de lui.

Monsieur Franck : L'amour est une question bien mystérieuse, mais permets-moi de te donner un petit conseil.

Yūri : ... »

Monsieur Franck : La personne qui revient aujourd'hui n'est qu'un souvenir du passé, et il serait sage de l'éloigner de votre vie. Ne laissez pas ce passé interférer avec le présent que vous avez mis tant de temps à bâtir.

D'autre part, ce jeune homme, Saydou, semble être une personne de qualité. Je vous encourage à lui donner une chance et à regarder vers l'avenir. Oubliez Ethan et votre ancienne relation, et concentrez-vous sur le présent et les promesses de votre avenir.

Les paroles de Monsieur Franck avaient apaisé son cœur, et elle pouvait à présent sourire à nouveau.

Yūri, un sourire rayonnant sur le visage : Merci infiniment, Monsieur Franck.

Rassurée après quelques heures en sa compagnie, elle décida de rentrer chez elle.

En quittant le restaurant de Monsieur Franck, elle entreprit le chemin du retour. À une courte distance de chez elle, elle aperçut Ethan, patientant près d'un lampadaire.

Ethan se retourna et lui lança avec un sourire : Tu es vraiment une fille difficile, tu sais. Je suis revenu vers toi et tu me rejettes.

Yūri : ...

Ethan : Je comprends que la première fois, tu étais en colère, et j'ai décidé de faire un pas vers le pardon.

Il tenait un sac dans sa main droite qu'il tendit vers Yūri en disant : Tiens, j'ai pensé à toi et j'ai acheté quelques petites attentions pour me faire pardonner. Allez, ne fais pas la fière et reviens avec moi.

Yūri, soupirant : Je constate que tu n'as pas beaucoup changé.

Ethan : ...

Yūri : Toujours aussi prétentieux et peu intéressant. Tu peux garder tes cadeaux, je n’en ai pas besoin. Offre-les plutôt à ta copine, puisqu’elle t’a aussi laissé tomber.

Ces paroles irritèrent Ethan, qui perdit son sang-froid. Il saisit Yūri par le poignet et lui dit : Pour qui te prends-tu, sale garce ?

Yūri, surprise par sa réaction, répondit : Lâche-moi, Ethan, tu me fais mal au poignet.

Ethan : Je fais un effort pour t'aider, mais tu te permets de m'insulter. Quel affront ! Tu fais partie de ma vie et tu es très importante pour moi.

Yūri : Tu as provoqué cette situation. C'est toi qui as choisi de partir par égoïsme, et maintenant tu reviens comme si rien ne s'était passé.

*Je tiens à te rappeler que je ne suis pas la propriété de quiconque, Ethan.*

La situation commençait à se détériorer : une simple discussion s'était transformée en une vive dispute. Ethan, sur le point de perdre son sang-froid, fixa Yūri d'un regard agressif. À ce moment précis, il sentit une main se poser fermement sur la sienne, ce qui le surprit. Une voix lui dit alors : Lâche sa main.

Yūri leva les yeux et aperçut Saydou se tenant devant eux, le regard sérieux et déterminé.

Furieux, Ethan rétorqua : Qui es-tu, toi ?

Saydou, d'un ton calme mais déterminé, dit : Je préfère ne pas me répéter, je te prie de lâcher sa main immédiatement.

Le regard de Saydou était à la fois sérieux et intense, laissant transparaître une colère sous-jacente. Sous la pression de cette situation, Ethan relâcha la main de Yūri et demanda : Mais qui est ce garçon, au juste ?

Ethan se retrouvait désormais face à Saydou, et il était évident qu'une confrontation entre eux était sur le point d'éclater.

Chapitre 3:Entre Ombres et Lumières

Saydou : Lâche sa main, immédiatement.

Ethan, par inadvertance, lâcha la main de Yūri et fit quelques pas en arrière, surpris. Il se dit alors : (Mais qui est ce type ?)

Yūri, étonnée par la présence de Saydou, resta sans voix devant lui. Saydou se tourna vers elle et lui demanda avec bienveillance : Tout va bien, Yūri ?

Yūri lui répondit d'une voix apaisée : Oui, je vais bien.

Saydou, soulagé, ajouta : Ça me rassure.

Yūri en profita pour lui poser la question : Qu'est-ce que tu fais ici, Saydou ?

Saydou lui répondit : « Je m'inquiétais un peu, tu n'étais pas toi-même durant toute la journée. Alors, j’ai décidé de te suivre, et il semble que j’ai eu raison de le faire. »

Ethan, dans un élan de colère, s'écria : « Alors, c'était donc ça ! »

Saydou : ...

Ethan : Si tu refuses de revenir avec moi, c'est parce que tu as trouvé quelqu'un d'autre. Tu es juste une fille facile qui change de partenaire. Tu ne fais que vivre en te dépendant des hommes que tu rencontres.

Yūri, très en colère, s'écria : Tais-toi, Ethan, je ne veux plus t'entendre !

Ethan : Hein...

Yūri : Je ne suis pas ta propriété et je ne le serai jamais. Laisse-moi tranquille et laisse-moi vivre ma vie.

Ethan : Tu rêves, tu es à moi et personne ne te prendra. Je te laisse cette fois, mais la prochaine fois, j'attendrai ta réponse.

Puis, il s'en alla, visiblement très en colère. Saydou, qui avait assisté à toute la scène, avait du mal à y croire. Yūri, quant à elle, ne savait plus quoi penser, et le retour d'Ethan compliquait beaucoup les choses pour elle.

En voyant l'inquiétude sur le visage de Yūri, Saydou lui proposa : « Viens, je te raccompagne chez toi. »

Yūri répondit : « Hein... ? »

Saydou poursuivit : « Ce serait imprudent que tu rentres seule. Je vais t'accompagner. »

Yūri se sentit plus apaisée en s'en allant avec Saydou, sans savoir qu'elle était observée par quelqu'un dans l'ombre tout au long de ce temps.

Une fois arrivés chez Yūri, Saydou s'arrêta à l'entrée de sa porte et lui dit : « Tu es enfin chez toi, tu vas pouvoir te reposer. »

Yūri, un peu désorientée, lui répondit : « Merci, Saydou. »

Saydou lui répondit alors avec un sourire : « Je t’en prie, ce n'est rien. Je ne pouvais pas te laisser seule. Maintenant que tu es en sécurité, je me sens plus serein. »

Saydou s'apprêtait à partir lorsqu'il entendit Yūri l'appeler : « Attends... »

Saydou s'arrêta, se retourna et regarda Yūri. Cependant, elle n'arrivait pas à trouver les mots pour s'exprimer. Remarquant cela, Saydou lui dit avec douceur : « Tu n'es pas obligée de m'expliquer quoi que ce soit. »

Yūri s'étonna : « Oh !? »

Saydou répondit : « Si tu trouves que c'est trop difficile pour toi, tu n'as pas à en parler. Mais sache que lorsque tu seras prête à le faire, je serai là pour t'écouter. »

C'est avec ces derniers mots qu'ils prirent congé l'un de l'autre. Saydou s'éloigna tandis que Yūri regagnait sa maison, le cœur lourd et l'esprit préoccupé. Elle ne pouvait s'empêcher de repenser aux événements récents, et cela l'accablait profondément.

De son côté, Saydou avait commencé à saisir la complexité de la situation. Cependant, n'étant pas au fait du passé de Yūri, il lui était difficile de comprendre pleinement ce qu'elle éprouvait. Une chose était certaine pour lui : Yūri souffrait beaucoup.

Le lendemain matin, au travail, Yūri avait retrouvé son calme et ne souhaitait pas que le retour d'Ethan vienne perturber sa vie. Cependant, elle ne pouvait s'empêcher de penser à l'aide précieuse que lui avait apportée Saydou la nuit précédente face à Ethan.

En arrivant au bureau, elle franchit la porte et Sofía, rayonnante de joie, s'exclama : « Yūri, tu es enfin là ! Je suis tellement heureuse de te voir ! »

Surprise par un tel accueil, Yūri ne comprenait pas vraiment, mais Sofía ajouta avec un sourire : « Si je croise ce garçon, je vais lui donner une bonne leçon. »

Yūri, visiblement perplexe, s'exclama : « Je ne comprends pas, Sofía, de quoi parles-tu ? »

Sofía répondit : « Je fais référence à ton ex-petit ami, qui est revenu pour te causer des soucis. »

Surprise, Yūri demanda : « Comment le sais-tu ? »

Sofía répliqua : « Eh bien… »

Célina s'approcha et ajouta : « C'est Rosalía qui nous a mis au courant hier soir. »

Yūri murmura : « Rosalía… »

Célina poursuivit : Nous étions tous un peu inquiets hier, alors Rosalía, sur son chemin, a décidé de faire un détour chez toi et elle t'a trouvée avec un garçon à quelques mètres de chez toi.

Yūri : Oh ! C'est pour ça que vous m'avez demandé de venir un peu plus tôt aujourd'hui ?

Camilla lui répondit : Yūri, nous sommes tes amies, et si tu as un problème, nous sommes toutes là pour t'aider.

Yūri fut émue par leurs attentions, les larmes aux yeux. Quelques minutes plus tard, ils étaient tous assis ensemble dans leur salle de travail, et Yūri décida de leur confier tout ce qu'elle avait sur le cœur.

Yūri : Rosalía, le garçon que tu as vu l'autre soir, c'était en effet mon ex petit ami. Il s'appelle Ethan.

_ J'ai rencontré Ethan à l'université, à cette époque-là, il était vraiment charmant, drôle et très populaire. J'appréciais beaucoup passer du temps avec lui. Au fil du temps, nous avons commencé à sortir ensemble. Au début, il prenait vraiment soin de moi et j'étais un peu sa princesse, comme il avait l'habitude de m'appeler.

_ Puis, un jour, tout a changé. Ethan est devenu de plus en plus difficile à supporter ; il ne supportait pas de me voir discuter avec d'autres garçons. Pour lui, j'étais sa propriété, ni plus, ni moins.

_ Je n'étais qu'un trophée qu'il avait conquis. Avec ses nombreuses conquêtes, il est devenu un véritable playboy, sortant avec toutes les filles qui pouvaient tomber dans ses bras.

Je n'en pouvais plus, j'étais vraiment fatiguée, et j'ai décidé de rompre avec lui pour recommencer ma vie ailleurs. C'est la raison pour laquelle je suis ici.

En entendant cela, Célina s'exclama : C'est incroyable ! Comment as-tu pu vivre dans une relation comme celle-là ?

Camilla intervint à son tour : Mais si tu as déjà mis fin à la relation, pourquoi est-il de retour ?

Yūri répondit : Il m’a dit qu’il souhaitait revenir avec moi et qu’il voulait à nouveau construire une vie ensemble.

Sofía, visiblement fâchée, répondit : C'est incroyable, il revient après tout le mal qu'il t'a fait.

Yūri : Je comprends ta réaction, je n'arrivais pas à y croire non plus quand il est revenu.

Rosalía : C'est pourquoi Saydou a pris ta défense hier soir.

Yūri : Oh !?

Célina : Saydou ? Quel est son rôle dans cette histoire ?

Rosalía : Il y a un aspect que je ne vous ai pas encore raconté, c'est lorsque Saydou est venu défendre Yūri.

Rosalía leur expliqua la scène en détail, puis Célina dit : Ah, je comprends maintenant, c'était donc ça.

Sofía lui lança alors : Réalises-tu la chance que tu as ?

Yūri : !?

Sofía : Saydou s'inquiète vraiment pour toi, au point d'affronter un garçon qu'il ne connaît même pas. C'est un véritable gentleman.

Yūri : Oui, j'en suis bien consciente, c'est juste que...

Célina comprit ce que ressentait Yūri et ajouta : Tu as peur, n'est-ce pas ?

Yūri : C'est exact.

Camilla : De quoi as-tu peur, Yūri ?

Yūri : J'ai peur de revivre ce que j'ai vécu avec Ethan. Saydou est un garçon charmant, attentionné et honnête...

Quand elle a commencé à parler de Saydou, son visage s'est illuminé, et un sourire est apparu sur ses lèvres. Elle continua : C'est vraiment un type génial, il a tout pour plaire à une fille, et il est aussi très à l'écoute des personnes qui l'entourent.

Tous ces éloges sur Saydou ont surpris les filles, qui s'exclamèrent en chœur : Tu es amoureuse de lui !!

Yūri, surprise par leurs réactions, s'exclame : « Oh, mais non... Nous ne sommes que de très bons amis, rien de plus. »

Camilla intervient alors : « Allez, on peut voir clairement que tu as un petit faible pour Saysou. »

Célina ajoute : « Tu as un ton différent quand tu parles de lui, et regarde, tu ne peux t'empêcher de sourire rien qu'en pensant à lui. »

Yūri avait du mal à y croire, mais c'était bien réel : elle était tombée amoureuse de Saydou depuis un certain temps déjà. Rosalía lui prit la main avec douceur et lui murmura : « Ne te préoccupe plus d'Ethan, pense plutôt à l'avenir radieux qui t'attend aux côtés de Saydou. »

Yūri, quelque peu surprise, s'exclama : « Vous le pensez vraiment ? »

Elles acquiescèrent gentiment de la tête, et Rosalía poursuivit : Ce garçon ne te mérite pas, c'est pourquoi votre relation n'a pas fonctionné. Tu es un trésor qu'il n'a pas su conserver. Désormais, il est temps pour toi de faire ton choix et de considérer avec qui tu souhaites bâtir un avenir prometteur.

Yūri, écoutant les conseils de Rosalía, répondit avec un sourire : Je vois mon avenir avec Saydou, j'en suis certaine... C'est Saydou que je veux et personne d'autre.

Les filles, ravies de l'entendre, affichèrent toutes un sourire éclatant sur leurs visages. Sofía lui dit alors : « Alors, n’hésite plus et saisis ta chance. »

Yūri se sentit apaisée ; elle avait trouvé de formidables amies qui la comprenaient et la soutenaient dans ses épreuves, ce qui lui apportait beaucoup de bonheur. Puis, la porte du bureau s'ouvrit, et Saydou fut le premier à entrer dans la pièce.

Surprise, Yūri resta figée en le regardant, et il dit : « Bonjour, comment allez-vous les filles ? »

Célina lui répondit avec le sourire : Bonjour Saydou, oui, tout va très bien.

Saydou : Vous êtes vraiment matinales aujourd'hui.

Camilla : Nous avions quelques petits travaux à terminer ; maintenant que c'est fait, nous pouvons nous consacrer à autre chose.

Puis, les autres garçons arrivèrent. En entrant dans la pièce, Alex, toujours aussi joyeux et plein d'énergie, salua : Salut les gars, comment ça va ?

La vie a repris son cours, avec les habitudes au bureau, les plaisanteries et les joies de vivre. Yūri n'était plus du tout angoissée ; elle se sentait plus légère, comme si un énorme poids s'était envolé.

Être entourée de ces amis et retrouver le garçon qui lui redonnait le sourire représentait pour elle un véritable trésor.

Quelques instants plus tard, leur chef entra dans la pièce. Surpris de le voir, ils restèrent figés de surprise. Puis, il s'adressa à eux en disant : Je vous prie de m'excuser pour ce dérangement, je suis ici pour vous annoncer une excellente nouvelle.

Ils interrompirent ce qu'ils étaient en train de faire et se mirent à l'écouter avec attention.

Le chef poursuivit : Suite à vos nombreuses photos et à vos expéditions dans différentes régions, nous avons reçu une proposition de l'Abyss Research Institute.

Célina a alors demandé : Parlez-vous du centre de recherche spécialisé dans l'étude des créatures aquatiques, allant de la bioluminescence aux espèces des abysses encore méconnues ?

Chef : C'est tout à fait cela, Célina. Ils ont tellement apprécié notre travail récemment qu'ils ont décidé de collaborer avec nous.

Ils ont besoin des meilleurs photographes possibles pour aider leurs jeunes chercheurs à collecter des informations sur la prochaine créature que vous aurez l'occasion de photographier.

Stéphane : Un jeune chercheur, vraiment ? Nous sommes simplement là pour l'aider dans ses recherches avec nos photos, n'est-ce pas ?

Chef : Oui, c'est bien cela. En fait, il est déjà parmi nous en ce moment. Tu peux entrer.

Le jeune chercheur entra alors dans la pièce. À la surprise de tous, ce jeune homme n'était pas un inconnu pour nos amis. Avec un sourire rayonnant, il leva la main amicalement et dit : Salut les gars, je suis ravi de vous revoir.

Étonnés par sa présence, ils s'exclamèrent tous ensemble : Jayden !!!

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