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Ladies Killers

Lady Killers- Épisode 1: Les ombres du Péché

La caméra s’ouvre sur Eleanor dans son appartement élégant, mais sombre. Une robe noire est posée sur son lit, à côté d’un manteau long et d’une paire de talons hauts. Une lumière tamisée éclaire son visage concentré alors qu’elle s'observe dans le miroir, en train d'appliquer son rouge à lèvres.

Voix intérieure (pensées d’Eleanor) :

Eleanor (voix intérieure, calme et froide) : "Henry Blackwell. Tous les jeudis, à 22h, il s’installe au bar du Carlton. Un homme d’habitudes, prévisible. Exactement le genre de proie facile. Mais ce n’est pas par hasard que c’est son tour. Il a une dette à payer... une dette qu’il a ignorée trop longtemps."

Elle enfile sa robe, ajuste ses bijoux, puis ouvre une boîte dans laquelle repose une rose rouge fraîchement coupée. Elle la contemple un instant, avant de murmurer à haute voix :

Eleanor : "C’est toujours plus beau avant qu’il ne fane..."

Elle attrape son sac et quitte son appartement.

Scène - Le bar du Carlton :

La caméra coupe sur le Carlton, un bar luxueux, rempli de clients élégants. Eleanor entre, attirant tous les regards. Elle avance avec assurance, scannant la salle. Au fond, Henry Blackwell est déjà là, assis à une table privée, un verre de whisky à la main.

Elle se dirige lentement vers lui, feignant l’indifférence. Henry la remarque immédiatement et, charmé, se redresse pour l’interpeller.

Henry : "Excusez-moi, mademoiselle, mais... je crois que je vous ai déjà vue dans mes rêves."

Eleanor sourit légèrement, joueuse.

Eleanor : "Vous devez être un homme très chanceux pour rêver d’une femme que vous n’avez jamais rencontrée."

Henry rit, invite Eleanor à s’asseoir. Elle accepte, et leur conversation commence, légère mais calculée.

Dialogue entre Henry et Eleanor :

Henry : "Alors, dites-moi, que fait une femme aussi fascinante seule dans un endroit comme celui-ci ?"

Eleanor (souriant) : "Peut-être que je cherche de la compagnie... ou peut-être que je suis ici pour observer."

Henry : "Observer quoi ?"

Eleanor : "Les hommes. Ils révèlent toujours quelque chose d’intéressant quand ils pensent qu’on ne regarde pas."

Henry : "Et qu’est-ce que vous avez vu chez moi ?"

Eleanor (le regard fixe) : "Quelqu’un qui aime être observé."

Henry rit, flatté mais intrigué. Il commence à réciter des paroles romantiques, jouant le rôle du poète séducteur.

Henry : "Les étoiles pâlissent face à vos yeux. Vous êtes comme un tableau, trop beau pour être réel..."

Pendant qu’il parle, Eleanor profite de son enthousiasme pour discrètement verser le poison dans son verre. Elle lève ensuite son propre verre.

Eleanor : "Aux belles rencontres, alors."

Henry : "À celles qui nous laissent sans voix."

Ils trinquent. Henry boit, tandis qu’Eleanor le fixe avec une intensité glaciale.

La chute :

Quelques instants plus tard, Henry commence à se sentir mal. Il tente de parler, mais ses mots se perdent.

Henry : "Qu’est-ce que... ?"

Eleanor se penche vers lui, un sourire presque tendre.

Eleanor (murmurant) : "Payer pour vos péchés."

Henry s’effondre sur la table. Eleanor prend la rose rouge de son sac, la pose délicatement près de son verre vide, puis se lève, ajuste son manteau et quitte le bar sans se retourner.

Le lendemain matin - Les nouvelles :

La scène change pour un poste de télévision. Un présentateur parle d’une voix grave :

Présentateur : "Mesdames et messieurs, une nouvelle victime vient s’ajouter à la série de meurtres qui secouent la ville. Henry Blackwell, PDG de Blackwell Industries, un empire de l’immobilier, a été retrouvé mort hier soir au Carlton, un bar de luxe du centre-ville. Depuis deux semaines, chaque jour un homme influent de haut rang est assassiné. Hier, c'était Charles Montgomery, magnat des transports, et avant-hier, Philip Kane, fondateur de Kane Technologies. À chaque fois, une rose rouge est laissée sur la scène du crime."

La caméra montre des images de policiers autour du bar. Le présentateur poursuit :

Présentateur : "Mais ce n’est pas tout. À Berlin, en Allemagne, une vague similaire de crimes et de tentatives de meurtre trouble la ville. Les témoins affirment que l’agresseur est une femme, et plusieurs victimes survivantes parlent de sa beauté captivante et de son élégance. Voici quelques témoignages exclusifs."

Témoignages des blessés (diffusés à la télé) :

Victime 1 : "Elle portait une robe rouge. Ses yeux... ils étaient froids. Juste avant de m’attaquer, elle a dit : 'Le pardon n’est pas pour tout le monde.'"

Victime 2 : "Elle avait des cheveux courts et un sourire... presque apaisant. Elle a murmuré : 'Chaque rose a ses épines.'"

Retour au présentateur :

Présentateur : "La police est désormais confuse. Est-ce l’œuvre d’une seule femme ou de plusieurs personnes opérant sous le même symbole ? L’enquête continue."

Suspense - Focus sur Eleanor :

Chez elle, Eleanor, intriguée, regarde les nouvelles, un sourcil légèrement haussé. Elle connaît toutes ses cibles et ne laisse jamais d'erreur derrière elle.

Eleanor (pensée) : "Qui es-tu, et pourquoi tu marches sur mes pas ?"

Elle prend un carnet posé sur sa table, raye méticuleusement le nom de Henry Blackwell, puis referme doucement le cahier.

Eleanor: “Chaque roi finit par tomber, et tu es le prochain Jonathan W.” Ricane t-elle.

Fin de l’épisode.

Enquête, Nouvelle vie, Épisode 2

Scène 1- Le Carlton, tôt le matin

Le Carlton, habituellement animé, est maintenant silencieux. Les lumières tamisées du matin éclairent la salle presque vide. Le chef de police James Caldwell, un homme robuste au visage marqué par des années de service, entre avec une équipe d'enquêteurs. Il est accompagné de son adjoint, l'inspecteur Miller, et ils se dirigent directement vers le comptoir où le barman, Jack Turner, nettoie des verres.

Caldwell : "Jack Turner, c'est bien ça ?"

Jack : "Oui, monsieur. Que puis-je faire pour vous ?"

Caldwell : "Vous êtes le responsable ici ?"

Jack : "Oui, je suis le propriétaire. Je suis là tous les soirs."

Caldwell : "Alors vous allez pouvoir nous éclairer. Hier soir, un homme a été retrouvé mort non loin d'ici. Henry Blackwell. Il était ici, non ?"

Jack (hésitant) : "Oui... Il était là. Comme presque chaque semaine."

Caldwell (froid) : "Et cette fois, il n'était pas seul, n'est-ce pas ?"

Jack : "Non, il avait de la compagnie. Une femme."

Caldwell s'appuie sur le comptoir, le regard perçant.

Caldwell : "Décrivez-la."

Jack : "Grande, élégante, cheveux blonds, ondulés. Elle portait une robe verte... un vrai regard envoûtant, je dirais."

Caldwell (sarcastique) : "Envoûtant, hein ? Vous avez entendu leur conversation ?"

Jack : "Non, elle parlait à voix basse, et lui... il semblait fasciné par elle."

Caldwell : "Quand sont-ils partis ?"

Jack : "La femme est partie la première, il y a environ une heure avant que ça arrive."

Miller : "Vous avez remarqué quelque chose qu’elle aurait pu laisser derrière elle ?"

Jack (réfléchissant) : "... Oui. Une rose rouge, posée sur la table."

Caldwell échange un regard avec Miller.

Caldwell : "Une rose rouge... Encore une. Vous êtes sûr qu'elle n'a rien dit qui pourrait nous aider ?"

Jack : "Non. Elle n'a rien laissé transparaître. Désolé."

Caldwell : "Très bien. Faites analyser les caméras du bar et des rues autour. On va la retrouver."

Il se redresse, prêt à partir, mais ajoute :

Caldwell : "Et, Jack... Si quelque chose vous revient, vous nous appelez. Immédiatement."

Jack hoche la tête, visiblement inquiet, tandis que l'équipe quitte le Carlton pour poursuivre l'enquête.

Scène 2 - L’aéroport JFK

Dans le hall bondé de l’aéroport JFK, Scarlett débarque, tirant une valise discrète derrière elle. Ses cheveux roux flamboyants sont relevés en un chignon parfait, et elle porte un trench beige qui souligne son allure sophistiquée. Des lunettes de soleil couvrent ses yeux perçants, ajoutant une touche de mystère à son visage.

Voix intérieure (pensée de Scarlett) :

"New York... La ville où tout est possible. Une nouvelle vie, un nouveau départ. Mais pour combien de temps ? Il faudra tout surveiller, tout contrôler... Chaque lieu, chaque détail devra être maîtrisé. Personne ne doit savoir qui je suis vraiment."

Elle passe les portiques de sécurité avec un sourire poli, récupère ses bagages, puis sort dans la rue. Le vent froid de New York lui caresse le visage, mais elle ne frissonne pas.

Elle hèle un taxi d’un geste assuré, donne une adresse à Manhattan, et s’installe sur la banquette arrière, le regard perdu dans les lumières de la ville qui défilent. Un sourire énigmatique se dessine sur ses lèvres alors qu’elle murmure pour elle-même :

Scarlett : "Bienvenue à New York."

De nouvelles rencontres, épisode 3

Scène 1 - Le bal masqué

La soirée bat son plein dans un manoir luxueux, illuminé par des lustres en cristal. Scarlett, dans une robe de velours rouge et un masque assorti, observe les invités. Elle danse un moment, charme son entourage, mais reste attentive à tout.

Elle finit par croiser un homme au masque noir élégant, vêtu d’un costume impeccable. Il se nomme Nathaniel Harrington, un riche entrepreneur dans le secteur technologique. Grand, brun, avec des traits parfaits et une voix apaisante, il attire immédiatement l’attention de Scarlett.

Dialogue entre Scarlett et Nathaniel :

Nathaniel : "Vous êtes nouvelle ici, n’est-ce pas ? Votre présence ne passe pas inaperçue."

Scarlett (souriante) : "Et la vôtre non plus. Vous avez l’air de quelqu’un qui en sait long sur cette ville."

Nathaniel : "Disons que je sais reconnaître les âmes perdues qui cherchent leur chemin."

Scarlett (riant doucement) : "Et qu’est-ce qui vous fait penser que je suis perdue ?"

Nathaniel : "Votre regard. Il est à la fois curieux... et méfiant."

Scarlett : "Peut-être que vous avez raison. Peut-être que je cherche quelque chose que je ne trouverai jamais."

Nathaniel : "Alors laissez-moi être votre guide, au moins pour ce soir."

Ils dansent et discutent longuement. Scarlett partage des bribes de son passé, mais reste vague. À un moment, elle s’éclipse avec Nathaniel dans une pièce plus isolée.

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Scène 2 - L’attaque

Scarlett l’embrasse soudainement, mais alors qu’il est distrait, elle sort discrètement une lame fine cachée sous sa manche. Elle murmure à son oreille :

Scarlett : "Chaque rose laisse une cicatrice... Souviens-toi de moi."

Elle le blesse rapidement, mais pas mortellement, puis disparaît avant que quelqu’un ne remarque l’attaque.

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Scène 3 - Le bar

Scarlett se réfugie dans un bar discret nommé The Velvet Hour, où Eleanor est déjà installée, assise au comptoir, un verre à moitié vide devant elle. Eleanor observe les couples qui rient et dansent, une ombre de tristesse dans ses yeux.

Voix intérieure (pensée d’Eleanor) :

"Les autres vivent. Ils aiment, ils rient, ils existent sans avoir à fuir. Et moi, je ne fais que survivre. Une vie de chasse et de vengeance... Mais pour combien de temps encore ?"

Scarlett entre, s’assied à côté d’elle et commande un verre. Le barman les sert en silence. Eleanor, distraite, parle la première.

Eleanor : "Tu sais... les blessures de l’enfance ne guérissent jamais vraiment. On les cache, on les porte... mais elles nous définissent."

Scarlett, touchée, lève les yeux vers Eleanor.

Scarlett : "C’est vrai. Et pourtant, on continue d’avancer, même si le poids nous écrase parfois."

Eleanor la regarde, intriguée. Scarlett sent une étrange connexion.

Dialogue entre Scarlett et Eleanor :

Scarlett : "Tu sembles fatiguée. Est-ce que ça vaut vraiment le coup ?"

Eleanor (soupirant) : "Je ne sais pas. Parfois, j’ai l’impression de me battre contre le vide."

Scarlett : "Moi aussi... Mais tu sais, le vide, il peut aussi rapprocher les âmes perdues."

Eleanor (la fixant) : "Et toi, qu’est-ce qui t’a amenée ici ?"

Scarlett hésite, puis se lance dans une confession :

Scarlett : "Disons que je cherche quelque chose. Une paix que je ne trouve jamais... mais toi, tu sembles comprendre ce sentiment, non ?"

Les deux femmes continuent de parler, partageant des morceaux de leurs histoires. Pour la première fois, Eleanor trouve quelqu’un à qui elle peut se confier.

Fin de l’épisode.

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