NovelToon NovelToon

Trop Proche, Trop Profond

01

Étienne n’aurait jamais imaginé revoir Louis après dix ans. Autrefois, ils étaient inséparables, partageant secrets et rêves. Mais leurs chemins s’étaient éloignés. Étienne vivait maintenant dans le luxe parisien, tandis que Louis, avec sa simplicité et ses airs d’un autre temps, réapparaissait comme une ombre du passé.

Ils se croisèrent dans une galerie d’art, au milieu des lumières et des conversations sophistiquées. Étienne faillit ne pas reconnaître Louis. Debout dans un coin, vêtu d’une chemise blanche un peu trop serrée et d’un jean usé, il semblait presque déplacé dans cet univers de luxe. Pourtant, ses yeux, d’un brun profond, étaient les mêmes, empreints d’une chaleur familière.

« Louis, » murmura Étienne, sa voix légèrement tremblante.

Louis tourna la tête, un léger sourire éclairant son visage. « Étienne. Ça alors... »

Étienne resta figé un instant. Louis semblait plus mature, plus sûr de lui, mais il y avait quelque chose d’intemporel dans sa manière de se tenir, un charme brut qui captiva Étienne sur-le-champ.

« Qu’est-ce que tu fais ici ? » finit par demander Étienne, cherchant à maîtriser son trouble.

Louis haussa les épaules et montra une petite boîte dans ses mains. « Je livre des colis. Juste une coïncidence. »

Étienne observa l’homme devant lui, partagé entre admiration et culpabilité. Louis semblait marqué par le temps, tandis que lui-même se tenait là, impeccablement vêtu, entouré d’opulence.

Mais au-delà de cette disparité, il y avait une émotion qu’il ne pouvait ignorer : une nostalgie brûlante.

« Viens chez moi après, » dit-il soudain.

Louis sembla surpris, mais son sourire revint. « D’accord. »

---

Chez Étienne, l’atmosphère était empreinte d’intimité. La lumière tamisée des lampes accentuait le confort moderne et le luxe de l’appartement. Louis s’assit sur un grand canapé en cuir, son corps détendu, mais ses yeux curieux, examinant chaque détail autour de lui. Étienne, debout près du bar, versait deux verres de vin rouge.

« Impressionnant, » murmura Louis en acceptant son verre.

Étienne esquissa un sourire. « J’ai travaillé dur. »

Louis le regarda, un sourire fin étirant ses lèvres. « Ou peut-être que tu as toujours su obtenir ce que tu voulais. »

Les mots firent tressaillir Étienne. Louis avait toujours été direct, mais ce soir, il y avait une subtilité différente, une intention presque palpable.

« Alors, dis-moi, » reprit Louis en s’enfonçant dans le canapé, « quelqu’un partage cette vie avec toi ? »

Étienne secoua la tête. « Non. Et toi ? »

Louis sourit légèrement. « Personne. Mais parfois, je me demande... ce que ça aurait donné avec quelqu’un du passé. »

Les paroles résonnèrent étrangement dans l’esprit d’Étienne. Il sentit son cœur s’emballer, ses pensées s’embrouiller. Il était incapable de répondre, conscient de la manière dont Louis le regardait—comme s’il testait ses limites.

« Louis… » murmura-t-il finalement.

Louis se pencha un peu plus près, réduisant encore l’espace entre eux. Étienne pouvait sentir son souffle, chaud et proche, l’arôme subtil de son parfum emplissant ses sens.

« Tu ne t’en es jamais rendu compte, n’est-ce pas ? » chuchota Louis.

Étienne fronça légèrement les sourcils. « De quoi ? »

Louis posa une main sur le bras d’Étienne, un geste simple mais chargé de tension. « Que tu as toujours été plus qu’un ami pour moi. »

Étienne sentit son souffle se couper. La main de Louis glissa doucement le long de son bras, s’arrêtant à ses doigts. Là, il s’attarda, les effleurant avec une douceur qui fit frissonner Étienne.

« Dis-moi d’arrêter, » murmura Louis, sa voix basse et rauque.

Mais Étienne ne dit rien, incapable de rompre le moment.

Louis esquissa un sourire en coin avant de se lever lentement, laissant sa présence flotter comme une ombre chaude. Il fit le tour du canapé, ses pas lents mais calculés, comme s’il réfléchissait à ce qu’il allait faire ensuite. Étienne le suivit du regard, son cœur battant à un rythme frénétique.

Louis s’arrêta derrière lui, posant délicatement ses mains sur les épaules d’Étienne. Le geste était simple, mais il portait une intimité qui fit monter une chaleur dans le corps d’Étienne.

« C’est peut-être insensé, » murmura Louis, ses doigts traçant lentement un chemin invisible sur les épaules d’Étienne, « mais je ne peux pas m’en empêcher. »

Étienne resta figé, ses pensées brouillées. Louis se pencha légèrement, réduisant encore la distance, jusqu’à ce que sa chaleur soit presque tangible. Ses mains descendirent doucement, encadrant les côtés d’Étienne, une étreinte légère mais significative.

« Reste avec moi ce soir, » murmura Louis à son oreille, sa voix presque un souffle.

Étienne ferma les yeux un instant, laissant le moment l’envelopper. Lentement, il leva une main, touchant celle de Louis en réponse silencieuse.

02!

ATTENTION!!! Lisez attentivement, cette section doit être lue par des personnes âgées de 21 ans et plus car il y a des activités qui ne doivent pas être lues par des enfants!!!!

L'atmosphère dans l'appartement d'Étienne était de plus en plus intime après le dîner tranquille. La lumière douce des lampes de table projetait des ombres légères sur leurs visages. Louis était assis dans un coin du canapé, s'appuyant contre le dossier avec aisance, mais ses yeux bruns ne quittaient pas Étienne, qui se tenait debout près du bar, versant du vin.

Cette soirée avait quelque chose de différent. Ils parlaient du passé, des rêves et des échecs, et il y avait une tension, une émotion non exprimée entre eux—quelque chose qui ne pouvait être ignoré.

Louis le regardait intensément, un regard plus profond, quelque chose d'inexplicable dans ses yeux. Étienne sentit quelque chose changer en lui. Cette connexion, autrefois perdue, semblait renaître, plus forte, plus excitante.

“Louis...” dit Étienne d'une voix douce, presque un murmure, comme si chaque mot portait un poids.

Louis hocha lentement la tête, laissant la tension s'accumuler, un léger sourire jouant sur ses lèvres. "Tu n'as pas l'habitude de regarder sans dire quelque chose, non ?"

Étienne inspira profondément, se rapprochant pour s'asseoir sur le canapé à côté de Louis, un peu nerveux. Tout ce qui était autrefois naturel entre eux semblait maintenant être devenu compliqué.

“Avant, on était si proches,” dit Étienne à voix basse, les yeux fixés sur Louis. Il sentait que tout ce qu’ils avaient partagé revenait maintenant en force.

Louis sourit doucement, une lueur de nostalgie dans ses yeux. “On l'est toujours, Étienne. Peut-être plus que tu ne le penses.”

Un silence s'installa entre eux, mais ce n’était pas un silence gênant. C’était un espace où la tension, la complicité, et la chaleur commençaient à se tordre autour d'eux. Étienne pouvait sentir son cœur battre plus fort, la chaleur de la présence de Louis se mêlant à la sienne.

La main de Louis se tendit inconsciemment, effleurant le bras de Étienne. Ce simple contact fit frémir Étienne, le corps tendu, la chaleur montant en lui.

“Louis,” souffla Étienne, presque à peine audible.

Louis lui lança un regard, ses yeux se posant sur Étienne avec une intensité nouvelle. “Tu ne peux pas continuer à fuir ça, Étienne.”

Étienne sentit la tension s’alourdir. Il comprenait ce que Louis voulait dire. Ce n'était plus qu'une simple question de retrouver un ami, de raviver un passé commun. Non, il y avait quelque chose de plus. Un désir, un besoin profond qui se réveillait enfin.

Louis s’approcha, son visage maintenant à quelques centimètres de celui de Étienne. Étienne pouvait sentir la chaleur de son souffle, l'odeur de son parfum, et il savait que ce moment allait tout changer. Ses yeux cherchaient une réponse, mais il ne pouvait s'empêcher de se laisser entraîner.

Sans un mot de plus, Louis se pencha en avant et captura les lèvres de Étienne dans un baiser doux mais passionné, un baiser qui ravivait des souvenirs enfouis de leurs moments ensemble. Ce n’était pas un baiser précipité, mais plutôt un échange rempli de désir et de compréhension. Chaque mouvement semblait presque effleurer une partie de leur passé, de leurs sentiments inavoués.

Le baiser prit fin, mais aucun d'eux ne se recula. Ils se fixèrent dans les yeux, chacun essayant de comprendre l'autre, sans savoir exactement ce que cela signifiait pour eux.

“Louis...” murmura Étienne.

Louis esquissa un sourire, se rapprochant encore plus. Il posa une main légère sur le bras de Étienne, une pression douce mais pleine de sens.

“Tu sais, on ne peut pas ignorer ce qu'il y a entre nous, n’est-ce pas ?” dit Louis d’une voix plus rauque, presque comme un souffle.

Étienne ferma les yeux, son esprit tournant à toute vitesse. Il savait ce qui était en train de se passer. Chaque geste, chaque parole, chaque souffle semblait l'attirer dans un tourbillon qu'il n'était plus sûr de pouvoir arrêter.

Il leva lentement la main et toucha celle de Louis, sans un mot. C’était la réponse qu’il avait cherchée, un geste silencieux mais significatif. La tension entre eux était palpable, mais elle ne semblait pas avoir besoin d’être brisée. Elle faisait partie de ce qu’ils ressentaient, de ce qu’ils étaient.

Et cette nuit-là, ils restèrent là dans un silence émotionnel, leurs yeux se croisant, leurs corps se frottant presque imperceptiblement. Au milieu de cette folle activité, Etienne a dit "on est bien fous" puis Louis a répondu "Tais-toi, continue d'avancer ahh". Ce soir était la preuve qu'ils avaient toujours été amis et amants. - Puis vint l'angoisse d'Entienne : "Es-tu d'accord pour une relation illicite ?" sourire. Cependant, Louis ne répondit pas, mais continua de gémir lorsqu'il sentit l'objet dur d'Entienne le poignarder à plusieurs reprises.

Peu de temps après, Louis dit : "Ahh, ça prend tellement de temps, arrête, l'org*sme m'a presque fait m'évanouir !" Peu de temps après, Entienne termina sa folle activité, "Je suis vraiment fatiguée ahh" Louis répondit à bout de souffle : "C'est délicieux, faisons-le plus souvent." En entendant cela, Entienne a immédiatement dit : "C'est fou ! C'était juste une erreur, ne recommence plus jamais", a déclaré Entienne.

Ils ont aussi dormi nus sans porter un seul fil, touchés par des objets, tendus et passionnés, une nuit de folie. Le matin est arrivé, quand Louis s'est réveillé il a immédiatement crié. « Ah ! " Que s'est-il passé ? Passez au chapitre suivant

03

La lumière du matin s’infiltrait à travers les rideaux légers de l’appartement d’Étienne, baignant la pièce d’une lueur dorée. L’air était frais, mais l’atmosphère restait chaude, imprégnée de l’arôme du vin, du parfum et des souvenirs d’une nuit récente.

Soudain, un cri retentit dans la chambre.

"QU’EST-CE QUE J’AI FAIT ?!"

Louis se redressa brusquement dans le lit, ses cheveux en bataille et son visage marqué par la panique. Son corps, à peine couvert par un drap, était en proie à une chaleur qu’il ne comprenait pas totalement. Il regarda autour de lui, cherchant à reconstituer les événements de la veille. Ses yeux tombèrent sur Étienne, debout près de la fenêtre, vêtu d’un t-shirt ample et d’un short, une tasse de café à la main.

"Bonjour, Louis," dit Étienne, d’un ton calme, presque taquin. Il ne se retourna pas tout de suite, mais il sentait bien le regard paniqué de Louis posé sur lui.

"Étienne ! Qu’est-ce que... qu’est-ce qui s’est passé cette nuit ?!" La voix de Louis était encore aiguë, teintée de gêne et d’incrédulité.

Étienne soupira doucement, puis se retourna. Son expression était détendue, mais un sourire subtil dansait sur ses lèvres. "Cette nuit ? Tu ne te souviens pas ?"

Louis resta figé, tentant de remettre de l’ordre dans ses pensées. Il se souvenait du baiser, de la proximité de leurs corps, de cette sensation que tout était à la fois une erreur et une évidence. La chaleur monta à ses joues.

"Je... on n’a pas pu... je veux dire..." balbutia-t-il.

"Reste tranquille." Étienne s’approcha, haussant légèrement les épaules. "On s’est juste un peu laissé emporter. C’est tout."

Louis le fixa, partagé entre soulagement et embarras. "Juste ‘ça’ ? Tu dis ‘juste ça’, mais..."

Avant que Louis ne puisse finir sa phrase, un bruit soudain provenant de la cuisine les interrompit. Ils tournèrent la tête en même temps pour découvrir le gros chat blanc d’Étienne bondissant d’une table à une pile d’assiettes, les faisant toutes tomber au sol dans un fracas retentissant.

Louis sauta hors du lit, entraînant le drap avec lui. Mais il réalisa rapidement qu’il était totalement nu et tenta maladroitement de se couvrir, provoquant un nouveau désordre.

"Étienne ! Dis-moi que ce n’est pas une chose normale chez toi !"

Étienne, incapable de contenir son rire, observa Louis se débattre pour éviter les éclats tout en tentant de s’enrouler dans un coussin du canapé. "D’habitude, il dort. Peut-être qu’il est jaloux qu’on l’ait ignoré."

"Sérieusement ?! On vient à peine de se lever, et voilà ce qui se passe ?!" grommela Louis, qui finit par attraper un rideau et l’utiliser comme couverture.

En voyant cela, Étienne éclata de rire, son rire résonnant dans tout l’appartement. "On dirait un héros de vieux films maintenant."

"Je vais te tuer dès que j’aurai des vêtements !"

Toujours amusé, Étienne alla chercher des habits dans son placard et les lança à Louis. "Tiens, mets ça avant de devenir complètement fou."

Louis les enfila rapidement, sans cesser de marmonner, "Je ne sais même pas pourquoi je suis encore ici."

Étienne, souriant toujours, s’approcha doucement. "Parce que tu veux être ici, Louis."

Louis ouvrit la bouche pour répondre, mais aucun mot ne sortit. Il savait que ce qu’Étienne disait était vrai.

---

Ils passèrent finalement la matinée à prendre un petit-déjeuner simple—même si Louis ne cessa de râler à propos du chat, et qu’Étienne continua à le taquiner sur son apparence paniquée.

Mais l’atmosphère devint plus sérieuse lorsque Étienne décida enfin d’aborder un sujet plus profond.

"Louis," dit-il doucement, fixant Louis qui tenait une tasse de café entre ses mains. "Je sais que ce qui s’est passé cette nuit t’a surpris. Mais je ne veux pas qu’on fasse semblant que ça n’a jamais eu lieu."

Louis baissa les yeux sur sa tasse, évitant le regard d’Étienne. Mais il savait qu’il ne pouvait pas fuir cette conversation.

"Je ne sais pas quoi dire," finit-il par murmurer. "Je n’ai jamais imaginé... toi et moi..."

"Louis, je ne te demande pas de répondre tout de suite. Je veux juste que tu saches que ce que je ressens est réel."

Louis hocha lentement la tête, mais avant qu’il ne puisse répondre, le chat blanc sauta soudainement sur ses genoux, le faisant sursauter et renverser sa tasse de café.

"ARGH ! Sérieusement ?! Qu’est-ce qui ne va pas avec ton chat ?!" s’écria Louis, tandis qu’Étienne riait et attrapait un chiffon pour essuyer le désordre.

"Je crois qu’il est juste jaloux," répondit Étienne avec un sourire. "Il n’a pas l’habitude de voir quelqu’un d’autre ici, à part moi."

Louis le regarda avec frustration, mais finit par éclater de rire lui aussi. Dans ce moment de légèreté, une partie de la tension entre eux sembla disparaître.

---

Ce soir-là, ils firent une promenade le long de la Seine. L’air frais de Paris était apaisant, et bien qu’aucun mot important ne soit échangé, leur proximité parlait d’elle-même.

De retour à l’appartement, l’atmosphère devint à nouveau calme. Assis ensemble sur le canapé, ils partageaient une tasse de thé chaud, évoquant des souvenirs d’autrefois.

Mais Étienne décida finalement de rompre le silence.

"Louis, je sais que ce n’est pas facile pour toi. Mais je sais aussi que je ne veux plus te perdre. Que ce soit comme ami, ou comme quelque chose de plus."

Louis le fixa, ses yeux brillant d’une émotion qu’il peinait à cacher. "Je ne veux pas te perdre non plus, Étienne."

Ces mots firent battre le cœur d’Étienne plus vite. Il sourit, se rapprochant un peu plus de Louis. Mais avant qu’ils ne puissent aller plus loin, un bruit sourd provenant de la cuisine les interrompit à nouveau.

Ils se tournèrent pour voir le chat d’Étienne, qui avait réussi à ouvrir un placard et fait tomber une boîte de céréales par terre.

Louis soupira profondément. "Je n’y crois pas. Même ton chat sait comment ruiner un moment."

Étienne rit, se levant pour nettoyer le désordre. "Il veut juste nous rappeler que c’est ma vie. Pleine de surprises."

Une fois tout remis en ordre, Étienne revint s’asseoir sur le canapé, cette fois-ci encore plus près de Louis.

"Alors, où en étions-nous ?" demanda-t-il, un sourire taquin sur les lèvres, faisant rougir légèrement Louis.

Mais avant que Louis ne puisse répondre, Étienne ajouta : "Ah, je me souviens. On parlait du fait que je ne te laisserai plus jamais partir."

Cette nuit-là se termina dans un silence confortable entre eux. Mais dans leurs cœurs, ils savaient que ce n’était que le début—le début de quelque chose de plus grand, plus complexe, et plus audacieux.

Et le chat ? Il sauta sur les genoux de Louis, comme pour s’assurer qu’il faisait partie de cette histoire aussi.

Fin de l’épisode 3

Veuillez télécharger l'application MangaToon pour plus d'opérations!

téléchargement PDF du roman
NovelToon
Ouvrir la porte d'un autre monde
Veuillez télécharger l'application MangaToon pour plus d'opérations!