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Fany Crosby

la perte de vue et du père de Fany

la perte de sa vue

La perte de vue de Fanny Crosby est survenue lorsqu'elle était encore un bébé. À six semaines, elle contracta une infection oculaire. Un médecin, sans expérience adéquate, administrait des compresses chaudes pour traiter l'infection. Cependant, cette méthode fut mal appliquée et provoqua des lésions irréparables sur ses yeux, entraînant une cécité permanente.

Cette erreur médicale est la cause principale de sa perte de vue. Bien que cela fût une tragédie, Fanny Crosby grandit dans un environnement plein de soutien et d'encouragements, ce qui l’a aidée à surmonter ce handicap. Elle a souvent exprimé une attitude positive face à sa cécité, la considérant même comme une bénédiction, car elle lui permettait de se concentrer sur sa foi et de développer ses talents créatifs.

( 2 Corinthiens 12:9 :

« Mais il m'a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. C'est pourquoi je me glorifierai bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. »

Même dans nos faiblesses, la grâce de Dieu est suffisante et sa puissance se manifeste.

Jean 9:3 :

« Jésus répondit : Ce n'est pas que lui ou ses parents aient péché, mais c'est afin que les œuvres de Dieu se manifestent en lui. »

Ce verset fait référence à un homme aveugle né, et Jésus explique que parfois des épreuves, comme la cécité, peuvent être une occasion pour la gloire de Dieu de se manifester. Fanny Crosby voyait sa propre cécité de cette manière, comme une opportunité de témoigner des œuvres de Dieu à travers ses hymnes.

Psaume 34:18 :

« L'Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, Il sauve ceux qui ont l'esprit dans l'abattement. »

Ce verset témoigne de la proximité de Dieu envers ceux qui souffrent, un message de consolation que Fanny Crosby a sans doute ressenti dans son propre parcours.)

la perte de son père

Fanny Crosby, après avoir perdu sa vue à un jeune âge, connut encore une autre grande épreuve : la perte de son père, John Crosby, alors qu'elle avait neuf ans. La douleur de cette perte fut d'autant plus poignante qu'elle avait déjà dû faire face à la cécité qui marquait sa vie depuis sa petite enfance.

Son père, un homme pieux et aimant, était une figure centrale dans sa vie, et sa disparition la laissa avec un vide profond. À cet âge tendre, Fanny n'avait que peu de souvenirs concrets de lui, mais elle se souvenait de sa voix chaleureuse et de son affection. La tristesse de grandir sans lui l'affecta profondément. Sa mère, Mercy Crosby, devait maintenant l'élever seule, mais elle s'efforça de lui transmettre les valeurs que son mari aurait voulu lui enseigner. Cependant, la perte de son père resta un chagrin secret dans le cœur de Fanny, une douleur silencieuse qu'elle porta tout au long de sa vie, teintant son regard sur le monde.

(Versets

Psaume 34:18 :

« L'Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, Il sauve ceux qui ont l'esprit dans l'abattement. »

Matthieu 5:4 :

« Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés. »

après la mort de john Crosby

La perte de son père, John Crosby, alors que Fanny n’avait que six mois, marqua un tournant fondamental dans la vie de la petite famille. La douleur de la mère, Mercy Crosby, fut immense, non seulement parce qu'elle venait de perdre son mari, mais aussi parce qu’elle devait désormais affronter la lourde tâche d'élever seule sa fille aveugle.

Dans les années qui suivirent, Mercy se retrouva confrontée à des difficultés financières majeures. Le décès de son mari plongea la famille dans une grande précarité. Cependant, cette perte tragique ne fit que renforcer la résilience de Mercy, qui, bien que submergée par les défis de la vie quotidienne, prit la décision de ne jamais laisser son enfant se sentir privée ou en manque de quelque chose. Elle enseigna à Fanny l’importance de la foi, du travail acharné, et de l’espoir en des jours meilleurs.

Elle avait l'habitude de dire à Fanny, souvent en la berçant dans ses bras : "Le Seigneur veille sur nous, Fanny. Il nous donnera toujours ce dont nous avons besoin, même si nous ne le comprenons pas tout de suite." Ces paroles rassurantes étaient le phare de la jeune Fanny, qui, bien que privée de son père, se trouvait entourée d’une mère dévouée et de la douceur de la foi chrétienne.

Cependant, la vie n'était pas facile. La petite maison où elles vivaient était modeste, et les ressources étaient limitées. Mercy faisait tout son possible pour travailler et subvenir aux besoins de sa famille. Elle trouvait souvent des emplois de ménagère ou de couturière, mais ces emplois n’étaient pas suffisants pour améliorer considérablement leur situation. De plus, la société de l'époque était loin d'être favorable aux personnes handicapées, et l'accessibilité à l'éducation pour une jeune aveugle était une difficulté supplémentaire. Pourtant, Mercy refusa que sa fille se sente comme une personne à part, différente des autres enfants.

À mesure que Fanny grandissait, elle ressentait de plus en plus l'absence de son père, surtout au fur et à mesure qu’elle entendait les histoires des autres enfants sur leurs pères. Elle savait que son père n'avait jamais vu son visage ni entendu sa voix. Elle se posait des questions sur ce qu'il aurait pensé d'elle, de ses talents et de son potentiel. Mais la foi de sa mère et l’amour inébranlable qu'elle lui témoignait l’aidaient à surmonter cette douleur.

À l'âge de 15 ans, Fanny fut envoyée au New York Institute for the Blind (Institut des aveugles de New York), un établissement réputé où elle reçut une formation rigoureuse. Là, son esprit brillant se révéla. Les poèmes qu'elle écrivait dès son plus jeune âge commencèrent à prendre forme, et sa passion pour la musique s’épanouit pleinement. C’est dans cet environnement qu’elle commença à affiner ses talents littéraires, mais aussi à comprendre le pouvoir de la musique comme un moyen de diffuser la foi et la consolation.

un nouveau départ

l'adolescente Fanny Crosby s'apprêtait à franchir les imposantes portes de l'Institut pour les aveugles de New York. Elle était à la fois excitée et nerveuse, mais une conviction la poussait : sa cécité ne devait pas être une limite, mais une inspiration. L'Institut représentait un refuge où elle pourrait explorer le potentiel que sa famille, bien que pauvre, avait toujours encouragé en elle.

Dès son arrivée, Fanny fut frappée par l'effervescence des lieux. Les couloirs résonnaient des mélodies de pianos, des récitations poétiques et des discussions passionnées. C'était un microcosme où l'absence de vue n'étouffait pas la lumière intérieure des élèves.

Les premiers jours furent difficiles. Fanny, habituée à la tranquillité de son village, se retrouvait submergée par les exigences d’un emploi du temps rigoureux. Elle devait non seulement apprendre à s’orienter dans l'école, mais aussi se mesurer à d'autres jeunes brillants et talentueux. Certains la regardaient avec condescendance, la voyant comme une fille de campagne naïve.

Cependant, son esprit combatif et son humour bienveillant lui permirent de surmonter ces obstacles. Lors d'une séance de récitation, elle composa spontanément un poème en réponse à une remarque moqueuse d’un camarade. L’auditoire éclata de rire et applaudit. Ce fut son premier triomphe.

Au fil des mois, Fanny se plongea dans les cours de musique et de poésie. Elle apprit à jouer du piano, de l'orgue et de la guitare, mais ce fut son talent pour la composition qui la distingua. Une nuit, après avoir entendu une mélodie jouée dans la salle commune, elle improvisa des paroles émouvantes qui firent pleurer ses camarades.

Son professeur principal, le sévère mais bienveillant Dr. Jones, reconnut en elle un talent rare. Il l'encouragea à écrire davantage et à participer à des événements organisés pour collecter des fonds pour l’école. Lors d’une de ces soirées, Fanny rencontra des personnalités influentes, dont des politiciens et des artistes de renom.

L'éveil d'une conscience sociale

L'Institut n'était pas seulement un lieu d'apprentissage académique, mais aussi un incubateur de débats sur les grandes questions sociales de l'époque. Fanny fut profondément marquée par les discussions sur l'abolition de l'esclavage, les droits des femmes et les conditions des aveugles dans la société.

Un jour, elle assista à une visite dans un atelier où des aveugles fabriquaient des balais dans des conditions déplorables. Cet événement la bouleversa. Elle jura de consacrer sa vie à améliorer le sort des défavorisés.

À l’Institut, Fanny se lia d’amitié avec plusieurs camarades, dont un jeune homme nommé William Bradbury, un prodige musical qui devint plus tard un compositeur célèbre. Bien qu’il y eût entre eux une complicité indéniable, leur relation resta platonique. Fanny, consciente de sa vocation, craignait que l’amour ne détourne son énergie de ses objectifs.

2 corinthiens 12:9

"Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse."

Proverbes 3:5-6

"Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ton intelligence ; reconnais-le dans toutes tes voies, et il aplanira tes sentiers."

Ce verset illustre l'état d'esprit que Fany aurait pu avoir en rejoignant l'Institut pour les aveugles, avec foi et espoir que Dieu guiderait ses pas dans cette nouvelle étape de sa vie.

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