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Julz La Sorcière De L'Immortalité Et De L'Éternel Jeunesse.

La demande du roi.

Dans la forêt à l'ouest, non loin du royaume de Darade, se trouve une petite auberge où résidait une sorcière au caractère particulier. Ce soir-là, l'établissement était bondé ; de nombreux convives y festoyaient et passaient un agréable moment.

Lora, la propriétaire de l'auberge, servait ses clients avec joie et enthousiasme.

— Madame, encore une bière, s'exclama l'un d'eux.

— Ça arrive, répondit Lora.

L'auberge était particulièrement animée ce soir-là, et elle n'avait jamais accueilli autant de clients. Un homme, qui connaissait bien Lora, s'approcha d'elle pour lui parler.

Personnage 1 : Quelle ambiance ce soir, il y a plus de monde que d'habitude.

Lora lui répondit avec un sourire.

Lora : En effet, c'est merveilleux. Aujourd'hui, de nombreux chasseurs sont passés dans la forêt et ont tous décidé de venir se reposer ici.

Un autre homme intervint.

Personnage 2 : C'est excellent pour vos affaires, ça.

Lora : Oui, je l'admets.

Personnage 1 : Avec le rythme auquel vont vos affaires, vous serez rapidement comblée.

Elle leur sourit chaleureusement, et l'un d'entre eux posa une question.

Personnage 2 : Dites, madame...

Soudain, une voix se fit entendre, s'exclamant :

???: Aaaahh!!! C'est délicieux !! Encore un verre, madame Lora.

Personnage 2 : Qui est cette jeune femme ?

???: Je souhaite un autre verre...

Elle leur répondit :

Lora : Ne la reconnaissez-vous pas ? C'est la petite Julz.

Ils furent surpris d'apprendre cela.

Personnage 1 : Julz ?!!! La petite fille que vous avez accueillie pendant la guerre des sorciers !!!

Lora : Oui, c'est bien elle.

Personnage 1 : Eh bien, elle a bien grandi cette jeune fille.

Personnage 2 : Ne trouvez-vous pas qu'elle est beaucoup trop jeune pour boire de cette manière ?

Lora lui répondit.

Lora : Ne t'inquiète pas…

Julz était complètement ivre et continuait à ingurgiter de l'alcool. D'un regard légèrement inquiet, Lora la fixa et déclara.

Lora : Elle a toujours agi de cette manière à cette période de l'année.

L'auberge baignait dans une ambiance incroyable, tout le monde s'amusait follement, lorsque soudainement, des chevaliers du royaume firent leur irruption, surprenant tous les convives présents.

Lora : Les chevaliers du royaume !!!

Personnage 1 : Que viennent-ils chercher ici ?

C'est alors que le capitaine des chevaliers s'avança et s'adressa à eux.

**Capitaine des Chevaliers :** Nous vous prions de bien vouloir excuser notre intrusion. Nous sommes à la recherche d'une sorcière nommée Julz.

Cette déclaration suscita la surprise parmi les présents, mais personne n'osa répondre. Le capitaine reprit alors la parole.

**Capitaine des Chevaliers :** Si vous avez des informations sur son emplacement, je vous prierais de bien vouloir nous en faire part immédiatement.

Lora s'offrit à intervenir et déclara :

**Lora :** Je vous prie de m'excuser, mais...

À cet instant, Julz se leva de son siège et s'exprima :

**Julz :** J'espère que ma présence est sollicitée pour une raison valable.

Le capitaine se tourna vers sa droite et aperçut une jeune femme qui s'était approchée de lui. Sa présence le surprit alors qu'il s'interrogeait intérieurement.

Le capitaine des chevaliers : (Est-ce bien elle, Julz ?)

Julz le fixa intensément sans prononcer un mot. C'est à ce moment-là que le capitaine, perplexe, lui posa à nouveau la question.

Le capitaine des chevaliers : Êtes-vous bien la sorcière Julz ?

Elle lui répondit avec une certaine insolence.

Julz : J'ai pourtant été claire, que me voulez-vous ?

Le capitaine se présenta alors.

Le capitaine des chevaliers : Je me nomme Ren et j'ai été envoyé par le roi pour vous escorter jusqu'au palais.

Julz lui demanda alors d'un ton glacé.

Julz : Ah oui ? Pour quelle raison ?

Ren : Le roi sollicite votre aide afin que vous nous assistiez dans la lutte contre les sorcières de Tere Obscure.

Elle lui répondit succinctement.

Julz : C'est absolument hors de question.

Cette réponse surprit énormément Ren, qui lui demanda la raison de son refus.

Ren : Pourquoi ?

Julz répondit avec désinvolture.

Julz : Dites à votre roi que je n'ai pas l'intention de l'assister, alors laissez-moi.

Ren : Vous ne pouvez pas ignorer l'ordre émanant du roi en personne et...

Julz : Peu importe, éloignez-vous ou je me chargerai de vous faire disparaître.

Une forte pression émanait de l'auberge, suscitant la crainte des chevaliers à l'égard de Julz. Bien qu'ils ne perçoivent pas la magie, ils ressentaient néanmoins l'énorme force qui émanait d'elle. Ren réfléchit intérieurement :

Ren : (Quelle arrogance ! De surcroît, elle n'a crainte ni des chevaliers ni du roi. Je me demande pourquoi ce dernier tient tant à ce qu'elle nous assiste.)

Après avoir médité sur ces pensées, Ren prit une profonde inspiration et déclara :

Ren : Très bien, nous partons.

Les chevaliers furent surpris par cette décision, et l’un d’eux protesta.

Chevalier A : Mais capitaine !

Ren : Il est inutile de la convaincre, nous allons partir.

Les chevaliers, accompagnés de Ren, commencèrent à quitter l’auberge. Cependant, avant de s'en aller, Julz interpella Ren.

Julz : Un instant…

Ren s’arrêta et se retourna. Julz poursuivit :

Julz : Dites à votre roi que je n'enseignerai jamais la magie à des chevaliers royaux. Qu'il ait l’intelligence de se défaire de cette idée.

Elle retourna s'asseoir à sa table, tandis que Ren, surpris par ses paroles, se mit à réfléchir.

Ren : (Elle n'a vraiment peur de rien.)

Après cela, les chevaliers prirent congé et retournèrent au palais afin de faire leur rapport au roi. Celui-ci fut informé de tout ce qui s'était passé.

Ren : Nous vous prions de nous excuser, Votre Majesté, nous n'avons pas réussi à capturer la sorcière.

Le roi : Elle a refusé mon invitation...

Ren : Elle refuse catégoriquement de nous apporter son aide et a brièvement mentionné qu'elle n'enseignerait jamais la magie aux palais.

Le roi, déconcerté et en colère, réalisait cependant qu'il ne pouvait rien entreprendre. Après une longue réflexion, il finit par s'exprimer.

Le roi : Laissons-la de côté pour l'heure ; nous nous engager contre elle serait à notre désavantage.

Ne comprenant pas les intentions du roi, Ren s'adressa à lui.

Ren : Puis-je me permettre de vous poser une question, majesté ?

Le roi : Bien sûr, je t'en prie.

Ren : Pourquoi t'attaches-tu autant à cette sorcière ?

Le roi : Je ne saurais te l'expliquer. Tout ce que je sais, c'est que cette jeune fille possède une puissance comparable à celle de la sorcière Kamui.

Ren : La sorcière légendaire !

Le roi : Absolument. C'est précisément pour cette raison que je ne souhaite pas qu'on s'en prenne à elle.

Avec un regard malicieux, il pense intérieurement :

Le roi : (Pour l'instant.)

Cette révélation avait profondément surpris Ren, le plongeant dans une réflexion intense. Pendant ce temps, à l'auberge, Julz contemplait le ciel étoilé, le cœur lourd de tristesse, tandis que les étoiles lui rappelaient des souvenirs. Assise paisiblement, elle entendit soudain un bruit provenant de l'autre côté et se leva pour enquêter. Elle aperçut alors des hommes en train de discuter dans l'auberge.

Personnage 1 : Que veux-tu, gamin ? Éloigne-toi de mon chemin.

Un jeune enfant, revêtu d'une capuche, leur bloqua le passage et s'adressa à eux :

L'enfant : Je veux votre argent, donnez-moi tout ce que vous avez.

Cet enfant était un voleur à la recherche de l'argent de ces messieurs. Julz était tout aussi surprise par la situation.

Julz : (Un enfant !)

L'enfant : Vous allez immédiatement me remettre vos sous.

Personnage 1 : Tu rêves, gamin. Va plutôt jouer ailleurs, compris ?

Julz ressentait quelque chose d'étrange chez cet enfant pendant ce temps...

L'enfant : Vous n'auriez pas dû me contrarier...

Elle leva la main vers le ciel et commença à prononcer une incantation.

L'enfant : « Pilan lux est… »

Julz afficha un large sourire, pensant : « Je m'en doutais, c'est une sorcière. »

L'enfant poursuivit son incantation avec détermination.

L'enfant : « Apparet in Manu caecorum. »

Soudain, une boule de lumière éclatante jaillit, éblouissant leurs yeux.

Personnage 2 : « Je ne vois plus rien. »

Personnage 1 : « Cet enfant est une sorcière. »

Au moment où elle avait l'intention de leur voler de l'argent, Julz est intervenue en tendant sa main droite devant elle et déclara :

Julz : « Je ne le permets pas. »

Un cercle magique se dessina instantanément et dissipa le sort lancé par la jeune fille, ce qui la surprit profondément. Les hommes présents étaient ravis de voir Julz.

Personnage 2 : Julz.

L'enfant, inquiète, se posait de nombreuses questions sur la femme qui se tenait devant elle.

L'enfant : (Comment a-t-elle pu annuler mon sort ?)

Soudain, Julz lui dit :

Soudain, Julz s'adressa à elle.

Julz : Ainsi, tu es une sorcière.

L'enfant : Oh !

Julz : À te voir, tu ne sembles pas être une mauvaise personne. Montre-moi ton visage.

L'enfant : Jamais.

Dans un moment de panique, l'enfant, tendue, leva la main vers elle et entreprit de réciter une nouvelle incantation.

L'enfant : Fu...

Cependant, avant qu'elle n'ait pu achever son incantation, elle fut interrompue par celle de Julz.

Julz : Lianas depositum involvit hostibus meis.

Aussitôt, elle se retrouva prisonnière de lianes jaillissant du sol, la clouant au sol.

Personnage 2 : Bien joué, sorcière, nous allons la remettre aux chevaliers.

Julz : Hors de question.

Ils furent surpris par sa réponse. Julz se rapprocha de l'enfant, et sa capuche fut arrachée lors de sa chute. Il découvrit alors une petite fille couverte de saleté et d'égratignures.

Personnage 1 : C'est une fillette !?

Julz : Je m'en doutais. Tu es bel et bien une fillette, enfin, une petite sorcière.

Elle se trouvait dans une impasse et ne savait pas comment s’en échapper.

Personnage 1 : Une fillette qui aime jouer à faire le voleur, tout en étant sorcière.

Julz lui posa la question suivante :

Julz : Pourquoi souhaitais-tu voler ces personnes ? Es-tu une sorcière des ténèbres ?

La petite, n'ayant pas d'échappatoire, commença à pleurer.

L'enfant : Je...

Julz : Oh!?

L'enfant : Je n'ai pas le choix, j'ai besoin de cet argent pour...

Julz, suspectant quelque chose d'inhabituel, lui dit.

Julz : Allez, poursuis.

La jeune fille n'avait pas d'autre option, se dit-elle intérieurement.

L'enfant : (Je dois les sauver.)

Elle réfléchit à tout ce qu'elle avait accompli jusqu'à présent. Les larmes aux yeux, elle s'écria :

L'enfant : Pour sauver ma mère et mon frère.

Julz : Oh !

Cette révélation laissa Julz sans voix, elle était profondément étonnée d'apprendre cela.

Le dernier souhait d'une mère.

L'enfant : J'ai...

Julz : Hum.

L'enfant : Je n'ai pas le choix, je dois sauver la vie de mon frère et de ma mère.

Julz : (Quoi !?)

La petite était en larmes, et Julz réalisa à quel point elle était désespérée. Elle se dit alors :

Julz : (Elle ne ment pas.)

Julz annula alors son sort et libéra la petite. Elle s'approcha d'elle et lui demanda :

Julz : Raconte-moi...

L'enfant : ...

Julz : Que se passe-t-il pour ta mère et ton frère ?

L'enfant lui répondit.

L'enfant : Ils sont très malades. Ma mère, mon frère et moi avons été vendus comme esclaves dans un grand magasin.

Cette révélation surprit profondément Julz, qui se dit intérieurement :

Julz : (Des esclaves ! Cela explique toutes ces marques sur son corps.)

**L'enfant :** L'homme qui nous a engagés nous faisait travailler en échange d'un abri et de nourriture. Cependant, quelques jours plus tard, ma mère est tombée gravement malade. Cet homme a alors déclaré que ma mère ne lui était plus utile et l'a mise à la porte.

Cette situation a profondément indignés les deux messieurs présents sur les lieux.

**Personnage 1 :** Quelle cruauté !

L'enfant : Mon frère et moi avons pris la décision de veiller sur notre mère afin de prendre soin d'elle. C’est à ce moment que mon frère a commencé à utiliser sa magie pour la soigner.

L'enfant : Cependant, en utilisant trop intensément ses pouvoirs, il est lui aussi tombé malade. J'ai donc voulu retourner voir le monsieur pour qu'il puisse nous aider, mais il a formellement refusé.

Julz : C'est donc la raison pour laquelle tu as pris son argent, n'est-ce pas ?

La jeune fille fut surprise d'entendre cela de la bouche de Julz, qui confirma les suppositions de l'un des interlocuteurs.

Personnage 2 : Comment l'avez-vous su ?

Julz : Parce qu'il n'y a qu'un seul sac dans son mental.

Personnage 1 : Oh !

L'enfant intervint alors.

L'enfant : Oui, c'est la raison pour laquelle je lui ai dérobé cet argent, mais...

Julz la interrompit en disant :

Julz : Je te comprends.

L'enfant fut surprise par la réaction de cette étrangère, qu'elle n'attendait pas. Cependant, au moment où Julz s'apprêtait à lui parler, des hommes arrivèrent à l'auberge, s'approchant d'eux, une voix se fit entendre.

Voix : Enfin, je t'ai retrouvée, petite voleuse.

L'enfant demeura pétrifiée de peur, incapable de bouger. D'une voix tremblante, elle prononça :

L'enfant : Mon... Monsieur.

Julz remarqua à quel point la jeune fille était paralysée par la peur et pensa :

Julz : (Alors, c'est lui.)

Le propriétaire de la petite prit la parole d'un ton ferme.

Monsieur le marchand : « Sale voleuse, je vais te donner une leçon. »

Il remarqua que l'enfant était aux mains d'une jeune femme et en déduisit que ce groupe l'avait interpellée. Il s'adressa donc à eux :

Monsieur le marchand : « Je vous remercie d'avoir appréhendé cette voleuse, mais à présent, je vais m’occuper de cette affaire... »

Julz l'interrompit en déclarant :

Julz : « Je suis désolé, mais je pense qu'il y a eu un malentendu. Personne ne touchera à un seul cheveu de cette petite. »

Le monsieur, visiblement très indigné par les paroles de Julz, s'exclama :

Monsieur le marchand : Et qui es-tu pour me donner des ordres ? Tu n'es pas en position de négocier.

Julz : Je ne suis pas en train de négocier, mais si vous touchez à cette enfant, vous le regretterez.

Monsieur le marchand : Tu nous menaces. Crois-tu vraiment que tu as le pouvoir de nous arrêter ?

Julz : Ce ne sont pas des menaces, mais une promesse. Je vous enjoint simplement à ne pas toucher à cette enfant.

Monsieur le marchand : Pourquoi défendez-vous cette enfant ? Elle m'appartient en tant qu'esclave, et je fais d'elle ce que je veux. De plus, elle a volé mon argent.

Julz prit l'argent dissimulé dans la capuche de la petite fille et le lança vers le marchand, qui réussit à l'attraper avec les deux mains.

Julz : Prenez-le.

Monsieur le marchand : !!!

Julz : Maintenant, disparaissez.

Le marchand commença à compter l'argent présent dans le sac. Étonnamment, tout était là, mais, demeurant insatisfait, il déclara :

Monsieur le marchand : Et l’enfant ? Je vous rappelle que je l’ai achetée, donc elle demeure mon esclave.

Julz : Le jour où vous avez décidé de les abandonner et de les mettre à la porte de chez vous, tout lien a été rompu.

Le marchand, très énervé, répliqua :

Monsieur le marchand : Sale petite morveuse, cette enfant m’appartient, elle me revient de droit.

La petite, effrayée, se réfugia derrière Julz, tremblante.

Julz : Si telle est votre conviction, tentez donc de la reprendre.

Il était rouge de colère et n'avait qu'une envie : enseigner à Julz la bonne conduite. Il ordonna donc à ses hommes de passer à l'attaque.

Monsieur le marchand déclara : « Réglez-moi le compte de cette petite insolente. »

Les hommes à la solde du marchand se mirent en action, certains brandissant des bâtons tandis que d'autres s'approchaient à mains nues, déterminés à donner à Julz une leçon. Cependant, à leur grande surprise, d'un simple geste de sa main, elle parvint à les faire voler au loin.

Très surpris par la situation, le marchand resta sans voix.

Monsieur le marchand : Quoi !?

Julz s'exprima ensuite.

Julz : Je déteste qu'on me défie et je ne tolère pas les hommes comme vous... Je ne souhaite pas me répéter...

Julz : Éloignez-vous.

Le marchand était pétrifié par l'aura qui émanait de Julz ; même s'il ne pouvait pas la voir, il la ressentait intensément.

Monsieur le marchand : Tu es une sorcière !?

Julz lança un sort qui effleura la joue de cet homme et lui infligea une blessure.

Monsieur le marchand : Aaaahh !!!!

Julz : C'est mon dernier avertissement, partez.

L'homme, accompagné de ses compagnons, prit la fuite, effrayé à l'idée d'être tué. Soulagé, l'un des hommes présents s'exclama.

Personnage 1 : Ils se sont finalement éloignés.

Le second, impressionné par la force de Julz, se posait des questions intérieurement.

Personnage 2 : (Cette petite n'a donc peur de personne ?)

La jeune fille, soulagée, s'effondra au sol, accablée à la fois par le soulagement et l'inquiétude qui l'assaillant. Elle commençait à se poser des interrogations.

L'enfant : Comment puis-je agir maintenant ?

Julz : ...

L'enfant : Je n'ai plus d'argent, comment puis-je les soigner ?

Julz lui répondit ensuite.

Julz : Tu n'auras pas besoin d'argent.

L'enfant : Hein ???

Julz : Conduis-moi jusqu'à eux.

La jeune fille fut surprise de l’entendre et resta sans voix un instant en fixant Julz dans les yeux. Après quelques minutes, elle les conduisit à leur abri. Accompagnés des deux hommes rencontrés plus tôt, ils arrivèrent à l'endroit désigné.

La maison était abandonnée, le toit en très mauvais état menaçant de s’effondrer à tout moment. Sur le sol, la mère de la petite fille était étendue, à proximité de laquelle se trouvait son frère aîné.

La petite s'approcha de son frère avec un grand sourire et lui adressa la parole :

« Grand frère, regarde, je suis revenue avec de l'aide ! Toi et maman allez pouvoir guérir de cette maladie. »

Julz les observait attentivement, mais son esprit était davantage préoccupé par l'état de leur mère, dont la situation était nettement plus grave que celle de son fils. Julz en avait conscience et se dit alors :

« Malheureusement, je n'ai plus rien à faire pour leur mère. »

Cependant, afin de ne pas inquiéter la petite, elle lui répondit.

Julz : Pourriez-vous aller chercher de l'eau, s'il vous plaît ?

La petite acquiesça immédiatement d'un signe de tête avant de partir en direction de l'eau. À peine s'était-elle éloignée que sa mère ouvrit les yeux et exprima :

Mère de la petite : Il est trop tard pour moi, ne vous donnez pas la peine de me soigner.

Julz lui répondit d'une voix douce :

Julz : Reposez-vous, ne gaspillez pas vos forces, Madame.

Dans un murmure affaibli, elle lui posa une question.

Mère : Je vous en prie, sauvez mon fils... Il est encore beaucoup trop jeune pour disparaître ainsi, et je ne veux pas que ma fille souffre de la perte de sa mère et de son frère en même temps.

Julz : Ne vous inquiétez pas, je vais le soigner.

Julz se tourna vers le jeune garçon et posa délicatement sa main sur son front. Elle comprit immédiatement la cause de son état.

Julz : (Il souffre de blessures internes et d'une insuffisance magique.)

Julz prononça alors un sort de guérison.

Julz : Hoc sana vulnus.

Julz commença à administrer les soins peu après le début de son intervention. S'étant amélioré, il réagissait positivement, ce qui témoignait d'une nette amélioration.

Julz : Il est désormais hors de danger.

Soulagée par cette nouvelle, leur mère s'exprima avec gratitude.

Mère de l'enfant : Je... vous... remercie.

Julz : Il n'est pas nécessaire de me remercier.

Mère de l'enfant : Puis-je vous demander... une dernière chose ?

Julz : ...

Mère de la petite : Si je venais à quitter ce monde, ils se retrouveraient seuls, sans abri ni famille… J’aimerais que vous preniez soin de mes enfants, s'il vous plaît.

Surprise par cette demande, Julz ne trouva pas moyen de la refuser. Elle prit la main de la dame et lui répondit :

Julz : Je vous le promets, je veillerai sur vos enfants et les protégerai de tout danger.

Soulagée d'entendre cela, la mère afficha un large sourire et dit :

Mère de la petite : Merci… beaucoup.

Elle fixa Julz dans les yeux et lui confia :

Mère de l’enfant : Tu lui ressembles tant...

La petite, heureuse d'apprendre que son frère et sa mère allaient complètement guérir, revint avec le sourire et l’eau qu’on lui avait demandée. Cependant, en arrivant, elle trouva sa mère dans le même état, en conversation avec Julz. Elle s'approcha d'eux et s'adressa à sa mère :

L’enfant : Maman, toi aussi, tu vas guérir...

Elle aperçut sa mère, affaiblie et perdue, puis celle-ci prononça quelques mots avant de s'évanouir :

« Ma fille, tu ressembles tant à la grande sorcière Kamui. »

À peine avait-elle fini sa phrase qu'elle rendit son dernier souffle.

Julz, abasourdi par ces révélations, resta figé. La petite fille, qui ne comprenait pas ce qu'il se passait, fixa du regard sa mère, mais celle-ci ne réagissant plus, elle commença à prendre conscience de la gravité de la situation.

L'enfant : Maman… Maman, tu vas te lever, n'est-ce pas ? Julz va s'occuper de toi et nous pourrons vivre de nouveaux moments ensemble, nous serons heureux.

Julz posa sa main sur l'épaule de la petite, qui la fixa dans les yeux.

La petite fille : Julz…

Julz lui répondit ensuite.

Julz : La magie ne peut pas ramener les défunts à la vie, je suis désolée.

La petite, profondément attristée, laissa éclater sa douleur en hurlant.

L'enfant : Noooooooooon !!!!!

Elle éclata en sanglots, posant sa tête sur le corps de sa mère, sans remarquer que son frère venait d'ouvrir les yeux. Toutefois, il ne parvint pas à comprendre ce qui se passait et, aussitôt, il perdit de nouveau connaissance.

Julz se leva et s'adressa à la petite :

Julz : « Je vais te laisser te calmer, je vais rester à l'extérieur avec les deux messieurs. »

Cependant, en quittant la pièce, elle murmura à l'intention de la fillette.

Julz : Votre mère m'a demandé de veiller sur vous, et je lui ai promis sur son lit de mort que je le ferais.

Cela surprit la jeune fille : Euh !!!

Julz : Je ne fais jamais marche arrière sur mes promesses, mais la décision te revient. Je t'attends à l'extérieur, préviens-moi lorsque tu es prête.

Julz ferma la porte et rejoignit les deux hommes à l'extérieur, laissant la jeune fille plongée dans ses réflexions. À l'extérieur, les deux hommes, ayant entendu des cris à l'intérieur, s'adressèrent à Julz.

Personnage 1 : Nous avons entendu des cris. Quelqu'un va-t-il bien ?

Julz lui répondit.

Julz : Elle vient de perdre sa mère.

Les deux hommes se sentirent attristés pour l'enfant, et l'un d'eux s'exclama :

Personnage 2 : Pauvre petit, je vais aller la voir.

Julz l'en dissuada en disant :

Julz : Il serait préférable de la laisser seule ; elle en a vraiment besoin.

Personnage 2 : Oh !!!

Après avoir beaucoup pleuré, elle doit maintenant réfléchir à prendre une décision pour assurer un avenir meilleur pour elle et son frère.

Aimi et Stolas.

Personnage 1 : Nous avons entendu des bruits ; que se passe-t-il ?

Julz : Leur mère vient de nous quitter.

Personnage 2 : Je vais aller la voir.

Julz : Il serait préférable de la laisser seule.

À l'intérieur, la petite fille avait cessé de pleurer et commençait à réfléchir, prête à prendre une décision concrète. Après un long moment de réflexion, elle se leva et sortit. Julz la vit arriver, mais remarqua que la petite n'avait pas encore terminé son deuil.

Personnage 1 : Eh... petite, ça va ?

La petite fille s'approcha de Julz et s'exprima sans hésitation.

L'enfant : J'accepte...

Julz, bien que pas vraiment surprise, décida de lui demander la raison de ce choix.

Julz : Es-tu certaine de ta décision ?

L'enfant inclina la tête et répondit.

L'enfant : Oui, j'en suis certaine...

Cependant, elle laissa soudain échapper quelques larmes en poursuivant.

L'enfant : Ma... Ma mère t'a fait confiance, et c'est pour cette raison qu'elle a décidé de nous confier à toi.

Julz se leva, tendit la main vers la tête de la petite et commença à la caresser en lui disant :

« L'enfant : Oh !

Julz : Avec moi, vous n'aurez plus rien à craindre. »

L'enfant, submergée par l'émotion, se mit à pleurer davantage et se blottit contre Julz en la serrant très fort, les larmes aux yeux. Quelques heures plus tard, leur mère fut inhumée dans la maison, transformant cet espace en son ultime repos.

Son frère, toujours inconscient, était porté sur le dos de l'un des hommes. Elle ramassa quelques fleurs et les déposa devant la maison, le regard empreint de tristesse.

L'enfant : Je t'aimerai toujours, ma petite maman, je ne t'oublierai jamais.

Julz laissa l'enfant faire ses derniers adieux à sa mère, puis, après quelques minutes, elle lui dit :

Julz : Il est temps de prendre la route.

Elle lui répondit par un hochement de tête et se leva. Ensuite, elle se mit en route avec Julz, prenant sa main pour marcher à ses côtés. À un moment donné, elle se retourna et, constatant qu'elle s'éloignait de la maison, un regard triste passa sur son visage, et elle murmura intérieurement :

L'enfant : « Adieu, maman. »

La tête baissée, elle resta silencieuse tout au long du trajet. À leur arrivée à l'auberge, Lora, préoccupée par le bien-être de Julz, les attendait.

Lora : Eh bien ! Où étiez-vous passés ? Cela fait des heures que nous vous cherchons.

En voyant que Julz était accompagné de deux enfants, Lora lui demanda :

Lora : Qui sont ces enfants ?

Julz répondit :

Julz : Ces enfants sont maintenant sous ma protection. Je m'occuperai d'eux à partir d'aujourd'hui.

Lora : Ah vraiment ?

Julz : Je vais prendre en charge leur hébergement.

Lora : D'accord, mais...

Julz : Ils dormiront dans ma chambre, bien entendu.

Lora : D'accord, si... si c'est ce que tu souhaites.

Julz se tourna vers les deux hommes et leur demanda : « Pourriez-vous, s'il vous plaît, les conduire jusqu'à ma chambre ? »

Personnage 1 : « Bien sûr, où se trouve-t-elle ? »

Julz : « C'est la deuxième porte à l'étage, elle est étiquetée avec le numéro zéro. »

Personnage 1 : « Très bien. »

La petite, manifestement inquiète, serra très fort la main de Julz et recula d'un pas. Julz, ayant perçu sa peur, s'agenouilla près d'elle et lui parla doucement pour la réconforter.

Julz : Vous n'avez rien à craindre, je vous rejoins très rapidement à l'étage. Vous êtes en sécurité ici.

La jeune fille, hésitante, acquiesça et suivit les deux messieurs. Une fois arrivés dans la chambre, ils allongèrent le jeune garçon sur le lit, et l'un d'eux dit :

Personnage 1 : Voilà, il va pouvoir se reposer.

Un peu plus tard, Julz les rejoignit dans la chambre et leur exprima sa gratitude : Je vous remercie infiniment, chers messieurs.

Personnage 1 : C'est avec plaisir.

La petite fille, remplie de gratitude, se tourna vers les deux hommes et inclina la tête tout en les remerciant.

L'enfant : « Mer… Merci beaucoup. »

Les deux hommes trouvèrent la fillette adorable et, avec tendresse, l'un d'eux lui répondit : « Ne t'inquiète pas, petite, il n'est pas nécessaire de nous remercier. »

Puis l'autre ajouta : « Prends bien soin de toi et de ton frère. »

Ils s'en allèrent, laissant les deux enfants en compagnie de Julz. Elle ferma la porte et se reprocha leur départ. Après avoir examiné son frère une fois de plus, elle annonça :

Julz : Ton frère va mieux. Il se réveillera dans quelques heures, ou tout au plus demain matin.

L'enfant : Merci pour votre aide, madame la sorcière.

Julz : Tu peux m'appeler Julz. Au fait, je ne connais pas ton nom, ni celui de ton frère.

L'enfant : Je m'appelle Aimi et mon frère se nomme Stolas.

Julz : Je suis ravie d'apprendre cela. Tu dois avoir faim après tout ce temps... Je vais aller chercher quelque chose à manger.

Alors que Julz s'apprêtait à partir, le petit garçon se mit à tousser, ce qui surprit sa sœur. Il ouvrit doucement les yeux et Aimi s'exclama avec enthousiasme.

Aimi : Grand frère !!!

Transportée par la joie, elle prit son frère dans ses bras. Julz, observant la scène avec un large sourire, réagit avec une certaine prévisibilité.

Julz : Il s'est enfin réveillé.

Stolas tentait de se lever du lit, mais, encore très affaibli, il fut aidé par sa sœur.

Aimi : Prenez votre temps.

Il parvint à se redresser et demanda, avec étonnement :

Stolas : Où sommes-nous ?

Julz lui répondit : Nous sommes dans une auberge en pleine forêt, ici vous serez en sécurité.

Aimi ajouta : Mademoiselle la sorcière Julz nous a amenés ici pour que vous puissiez vous reposer et recevoir les soins nécessaires.

Julz se tourna une fois de plus vers Aimi et soupira.

Je t'ai déjà dit de m'appeler simplement Julz, lui rappela-t-il.

Puis, se tournant vers les enfants avec un sourire, il ajouta : Maintenant que tu es réveillée, nous allons tous sortir manger. Je suis certain que tu as aussi un petit creux.

Quelques minutes plus tard, ils se retrouvèrent en bas, autour d'une table réservée, ornée de nombreux plats appétissants. Étonnés, les enfants n'en croyaient pas leurs yeux. Julz les encouragea alors :

Allez-y, servez-vous.

Aimi, encore hésitante, répondit : Mais...

Julz interrompit la conversation et déclara : « J'ai promis à votre mère que je veillerais sur vous, ce qui inclut également le repas, alors n'hésitez pas à manger. »

Les enfants prirent leurs cuillères et goûtèrent la soupe préparée par Lora. Dès la première bouchée, ils furent conquis par la richesse des saveurs et se mirent à dévorer leurs assiettes.

Julz observa avec satisfaction : « Je constate que vous appréciez ces plats. N'hésitez pas à vous resservir. »

Les enfants avaient à nouveau pris leurs plats, tandis que Julz commandait deux brochettes pour se restaurer. Alors qu'ils se régalaient, des chevaliers royaux firent irruption dans l'auberge, accompagnés d'un fauteur de troubles.

Tous les convives étaient surpris par cette arrivée inattendue, mais Julz, indifférente, continua de déguster ses brochettes. C'est alors qu'un homme, la désignant du doigt, s'exclama :

« Monsieur le marchand : C'est elle ! Cette sorcière m'a blessé au visage et a enlevé mon employé. »

Lora, visiblement surprise, s'approcha et demanda : Que se passe-t-il ?

Ren, le chevalier d'élite du roi, répondit : Nous avons reçu une plainte à l'encontre de Julz.

Julz, visiblement agacé, se leva de son siège et les observa avec audace.

Julz : Et de quoi s'agit-il cette fois-ci ?

Ren lui rétorqua : C'est cet homme ici présent qui a déposé une plainte contre vous.

Julz : Vraiment ? Voilà qui est intéressant.

Ren : Il a affirmé que vous avez protégé son employé, qui est accusé de vol, et que vous l'avez également agressé en l'...

Sans terminer sa phrase, Julz l'interrompit en disant : Si je ne m'abuse, Monsieur, je vous ai restitué votre argent, n'est-ce pas ?

Ren, surpris, demanda au monsieur : Est-ce vrai ?

Ne parvenant pas à répondre, celui-ci hésita, visiblement inquiet : Oui, mais...

Julz ajouta : Quant à votre blessure au visage, considérez-la comme une marque de compassion de la part de ces jeunes.

Ren : Cela demeure un crime.

Julz : Un crime, en effet...

Saisie par la colère, elle leva le bras et s'exclama : Et acheter des humains pour en faire des esclaves n'est peut-être pas un crime ?

Ren, étonné, demanda : Que veux-tu dire par là ?

Julz pointa du doigt le marchand et répondit avec émotion : Ce n'est pas à moi que vous devriez poser cette question, mais plutôt à cet homme devant vous.

Dans un état de panique, le marchand répliqua : Ce ne sont que des mensonges, cette sorcière essaie de vous tromper et de vous inciter à me tourner contre moi...

Avant qu'il ne puisse achever sa phrase, Julz lui effleura à nouveau le visage. Pris de peur, il poussa un cri de douleur, exprimant ses craintes : Aaaaaaaaaahh !!!!!!!

Ne supportant pas une telle violence, Ren intervint en s'écriant : Ça suffit, vous...

Avant même de pouvoir terminer sa phrase, il remarqua la colère grandissante de Julz, ce qui lui provoqua un frisson. Il resta figé sur place, tandis que Julz poursuivit :

Julz : « J'essaie de le retourner contre vous, vous dit... »

Le marchand était en proie à la panique, car la colère de Julz était terrifiante. Elle ajouta ensuite : « À cause de vous, ces enfants se retrouvent sans mère. Elle a perdu la vie en raison de vos traitements. »

Ren était stupéfait d'apprendre cela. Julz, en tant que point focal de la discussion, ajouta avec conviction : « Les sorcières sont également des êtres de chair et de sang, alors quel droit avez-vous de les traiter de la sorte ? »

D'un geste de la main, elle retourna le contenu de l'auberge, provoquant une inquiétude générale. C'était la première fois que Ren voyait Julz perdre son calme. Désireux de connaître la vérité, il se tourna vers le marchand.

Ren : « Est-ce que tout ce qu'elle dit est véridique ? »

Le marchand, visiblement en proie à la panique, tenta de se justifier : « Non, pas vraiment, je… »

Ren l'interrogea avec sérieux : « Ont-ils remboursé votre argent ? »

Le marchand répondit : « Oui, naturellement, mais… »

Ren poursuivit : « Êtes-vous impliqué dans le commerce d'esclaves ? »

Le marchand hésita : « Eh bien… »

Ren conclut : « Dans de telles conditions, vous êtes le véritable responsable dans cette affaire. »

Le marchand s'exclama, stupéfait : « Quoi !!!!!? »

Julz reprit alors son calme et déclara avec fermeté : « Dites à votre roi de libérer tous les enfants retenus dans les sous-sols du palais. »

Ren, surpris, s'exclama : « Quoi !? »

Julz ajouta : « Vous avez bien conclu un accord avec le roi, n'est-ce pas ? »

Monsieur le marchand : « Oh ! ? »

Julz : « Je lui accorde un délai de trois jours. S'il ne respecte pas ce délai, je viendrai le trouver moi-même. »

Ren, stupéfaite et refusant d'accepter ces accusations formulées devant le roi, se questionnait intérieurement : « Quoi ? Des enfants dans les sous-sols du palais, cela me semble impossible. Mais si ce qu'elle affirme est vrai, le roi nous aurait donc tous trompés ? Dans quel but retiennent-ils ces enfants enfermés ? »

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