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Dul Amarga

épisode 1: La rencontre imprévu

Le soleil déclinait sur la petite ville d’Aranjuez, projetant des reflets dorés sur les façades blanchies des maisons. Paloma Fernández ajusta la sangle de son sac à dos tout en pressant le pas. Elle sortait tout juste de son travail au café La Alondra Dorada, un nom qui lui arracha un sourire amer chaque fois qu’elle y pensait. Ici, la vie était simple, rythmée par les traditions et les difficultés d’un quotidien modeste.

Le ciel au-dessus d’Aranjuez se teinta d’or et de rose alors que la journée touchait à sa fin. Paloma Fernández s’arrêta un instant sur le chemin du retour, observant les derniers rayons du soleil jouer sur la surface miroitante des canaux qui traversaient la ville. Elle aimait ces moments de calme avant de rentrer chez elle. Mais aujourd’hui, une inquiétude sourde pesait sur son esprit.

Les factures s’accumulaient. Le salaire qu’elle gagnait au café La Alondra Dorada, bien qu’utile, ne suffisait plus à couvrir tous les besoins. Paloma entra chez elle, une maison modeste mais chaleureuse, où sa mère l’attendait avec un sourire fatigué.Sa mère, après des mois de deuil, semblait brisée sous le poids des responsabilités. Paloma savait qu’elle devait faire plus, mais comment ?

La conversation fut brève : il fallait payer les factures, et Paloma savait qu’elle devait trouver un moyen de contribuer davantage.

Le lendemain, au lycée, l’ambiance était différente. Les couloirs bruissaient d’une excitation inhabituelle : un partenariat avec El Instituto de los Laureles, un établissement privé réputé pour accueillir les enfants de l’élite espagnole, avait été annoncé. Paloma n’y prêta pas grande attention jusqu’à ce qu’une de ses amies, Sofia, la tire par le bras.

— Paloma, tu viens, pas de discussion.

Sofia l’entraîna dans un bus qui les conduisit à El Instituto de los Laureles. En approchant de l’entrée principale, Paloma sentit un mélange d’admiration et de malaise. Le bâtiment, une majestueuse demeure en pierre de style néoclassique, était entouré de jardins parfaitement entretenus.

Les étudiants, vêtus d’uniformes noirs et dorés impeccables, circulaient avec une grâce presque théâtrale, semblaient tout droit sortis d’un film.

— Et nous, on ressemble à quoi ? murmura Paloma en tirant sur son jean usé

Lors de l’accueil, Paloma tenta de se faire discrète, mais tout changea lorsqu’un serveur trébucha à proximité, renversant un plateau de boissons. Dans la confusion, un verre de limonade se déversa sur un jeune homme qui se tenait non loin.

— Génial, marmonna-t-elle en se précipitant pour s’excuser, pensant qu’elle était fautive.

Le jeune homme leva un regard glacial vers elle. Alejandro de Vega. Même sans connaître son nom, Paloma sentit qu’il était différent. Sa posture, sa tenue impeccable, et surtout son expression dédaigneuse faisaient de lui une figure intimidante

.

Alejandro, vêtu d’un uniforme noir élégant, la regarda avec une froideur calculée.

— Ce n’est pas comme ça qu’on se fait remarquer ici, dit-il d’une voix basse mais coupante.

Paloma, irritée, riposta :

— Peut-être qu’ici, on apprend aussi à ne pas se tenir au milieu du chemin.

— Tu sais à qui tu viens de faire ça ? demanda-t-il d’une voix posée mais teintée de mépris.

Paloma, rougissant mais refusant de se laisser intimider, répondit :

— À un garçon qui aurait pu regarder où il marchait.

Un murmure parcourut la foule. Alejandro, amusé par sa réplique, fit un pas en avant, plongeant son regard dans celui de Paloma.Les regards se tournèrent vers eux. Un silence pesant s’installa, puis Alejandro esquissa un sourire en coin.

— Intéressant, murmura-t-il.

L’incident aurait pu se terminer là, mais Alejandro, pour une raison qu’il ne comprenait pas lui-même, annonça haut et fort qu’il avait trouvé son Alondra. Les rires et les murmures fusèrent autour d’eux. Paloma, confuse, demanda :

— Qu’est-ce que ça signifie ?

Mais Alejandro ne répondit pas. Il quitta simplement la scène, laissant Paloma face à une foule d’étudiants dont certains la regardaient avec jalousie, d’autres avec curiosité

épisode 2

Paloma resta éveillée toute la nuit, repensant à cet incident. Elle avait cherché à comprendre ce qu’Alejandro avait voulu dire, mais chaque fois qu’elle demandait, on lui répondait avec des regards condescendants ou des murmures.

Quelques jours plus tard, elle reçoit une invitation officielle à El Instituto de los Laureles. Sur le papier, il était écrit :

"Vous avez été sélectionnée pour participer à une opportunité unique de partenariat avec un étudiant d’élite."

Elle hésite longuement avant d’accepter, poussée par la curiosité mais aussi par une étrange envie de comprendre ce qui s’était passé.

À son arrivée, elle fut accueillie par une femme impressionnante et élégante nommée Doña Isabel de Vega, la mère d’Alejandro. Sa présence imposait le respect.

— Bienvenue, señorita Fernández. Vous avez attiré l’attention de mon fils, ce qui est une rareté.

Paloma ne répondit pas, mal à l’aise sous le regard scrutateur de cette femme qui semblait peser chaque mot. Isabel continua,elle lui expliqua le concept des Maestros y Alondras.

— Chaque Maestro choisit une Alondra. En retour, cette Alondra bénéficie de tout ce qu’un élève d’élite peut offrir : des contacts, une éducation, et, bien sûr, un soutien financier. Cela peut transformer ta vie.

Paloma sentit un mélange de colère et de curiosité.

— Et qu’est-ce que je dois faire en échange ?

Doña Isabel hésita, mais Alejandro, qui était entré silencieusement dans la pièce, répondit à sa place.

— Tu seras à mes côtés, où que j’aille. Tu apprendras les règles de notre monde, et tu feras ce que je te demande.

Paloma croisa les bras.

— Alors, en gros, je deviens ton esclave ?

Alejandro éclata de rire.

— Appelle ça comme tu veux. Mais tu verras que ce n’est pas aussi simple.

Il lui expliqua qu’en acceptant de devenir son Alondra, elle bénéficierait d’un soutien financier complet : des études payées, une bourse généreuse, et des opportunités qu’elle n’aurait jamais imaginées. Cependant, elle devait être disponible à tout moment pour lui, respecter ses demandes, et participer à des événements sociaux et demande qui la mettrait parfois mal à l’aise.

Paloma se leva, prête à partir, mais Doña Isabel lui tendit un document. C’était une bourse d’études complète et une enveloppe contenant suffisamment d’argent pour régler toutes les dettes de sa famille.

Paloma serra les poings. L’idée même d’appartenir à quelqu’un la révoltait. Mais le souvenir de sa mère, pliant sous le poids des factures impayées, la hanta.

La tentation était forte, mais Paloma détestait l’idée d’être obligée d’accepter. Finalement, elle planta son regard dans celui d’Alejandro et déclara :

— Si j’accepte, c’est pour ma famille, pas pour toi, déclara- t-elle finalement. Mais je ne suis pas une servante. Si tu veux une poupée obéissante, cherche ailleurs.

Alejandro, surpris, sourit.

— On verra. Marché conclu. Mais prépare-toi, Paloma. Ce monde n’a rien à voir avec celui que tu connais.

Le lendemain, leur première journée en tant que Maestro et Alondra commença. Alejandro exigea qu’elle l’accompagne à une réception mondaine dans une villa de Séville. Paloma, habillée d’une robe qu’elle n’aurait jamais pu se permettre, entra dans un univers étranger.un décor somptueux où chaque sourire semblait cacher une intention.

Les invités la regardaient avec suspicion ou mépris, Alejandro, jouant son rôle de Maître, resta à ses côtés, lui expliquant les noms et les statuts des invités. Mais Paloma, fidèle à elle-même, osa poser des questions, parfois inconfortables, qui firent rougir Alejandro de frustration ou de honte.

Lorsqu’une jeune femme élégante, Lucia Morales, s’approcha, la tension monta.

— Alors, c’est toi la nouvelle Alondra d’Alejandro ? demanda Lucia d’une voix acide.

Paloma répondit avec une fausse innocence :

— Pourquoi, tu voulais le poste ?

Alejandro observait, amusé. Paloma comprit que dans ce monde, elle devait apprendre à se défendre. La soirée se termina avec un sentiment étrange : elle était piégée, mais elle ne comptait pas se laisser écraser.

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épisode 3

À un moment donné, Alejandro s’éclipse avec Maribel sur une terrasse pour échapper à l’agitation du gala. La ville scintille sous leurs yeux.

— “Alors, qu’est-ce que tu penses de tout ça ?” demande Alejandro, adossé à la balustrade.

Paloma hésite, puis décide d’être honnête :

— “Je n’ai pas ma place ici. Tout est tellement différent de ce que je connais.”

Alejandro la regarde longuement avant de répondre :

— “Tu sais, moi non plus, je ne me sens pas toujours à ma place. Ce monde n’est pas aussi parfait qu’il en a l’air.”

Pour la première fois, Paloma voit une facette plus vulnérable de Alejandro. Elle commence à se demander si, sous sa façade arrogante, il n’est pas aussi perdu qu’elle.

Après la cérémonie de gala, Alejandro entraîne Paloma dans un salon privé pour discuter des termes de leur arrangement. Assis face à elle, il croise les bras et la fixe intensément :

— “Écoute bien, Paloma. Ce Pacte signifie que je suis responsable de toi, mais ça implique aussi que tu dois être à mes côtés à tout moment.”

Paloma fronce les sourcils, confuse :

— “À tout moment ? Même en dehors des cours ?”

Alejandro hoche la tête :

— “Exactement. Tu devras m’accompagner à certains événements, comme celle d'aujourd'hui. M’assister dans mes projets, et, en échange, je m’assurerai que tu ne manques de rien ici.”

Elle hésite, sentant le poids de ce contrat informel.

— “Et si je fais une erreur ?” demande t-elle timidement.

— “Alors, tu répondras de tes actes. Mais tant que tu fais ce que je dis, tout ira bien.”

Paloma comprend que cette relation ne sera pas facile. Mais elle n’a pas le choix : refuser signifierait ne pas rentrer à l’Institut et de perdre ses offres alléchantes.

Le lendemain de retour à l’Institut, Paloma est officiellement devenue L' Alondra de Alejandro et reçoit les informations et règlements concernant sa nouvelle vie et ses nouvelles fonctions et attributions.

Alejandro d'un geste de la main sortie une paire de boucles d'oreille et de bracelet mixe à la forme ordinaire, mais Élégante, puis s'approche tout doucement d'elle tandis que Paloma recule de quelques pas en arrière jusqu'à se retrouver coincé dos au mur, il sort la boule d'oreille et la lui met à son oreille et lui dit ceci

_ Désormais tu m'appartient. Tu es à moi et tu n'as nulle part ou fuir.

En entendant ces mots, Paloma sentit au fond d'elle qu'il avait possiblement raison mais aussi qu'elle s'était faite acheter et qu' elle devait possible à l'avenir vendre certaines ses valeur. C' est alors qu' elle ressent une colère monte en elle.

Par la suite déclara ceci tout en essayant de retirer la boucle d'oreille qu'il avait mis sur l'un de son oreille :

— Moi, t'appartenir ? Tu prends tes rêves pour la réalité, je n'appartient à personne et encore moins à toi.

Alejandro esquisse un sourire à la fois moqueur et satisfaction et déclara :

— Tu m'appartiens la preuve en est Ce boucle d'oreille, regarder mon oreille, je porte l'autre paire.

Et à titre de renseignement, je suis le seul à pouvoir te l'enlever.

Paloma senti et prit conscience une nouvelle fois du poids du contrat qu'elle venait de signer,, mais refuse toute fois d'appartenir à quelqu'un

— Ah ce sont juste les symboles que je suis ton Alondra, c'est tout. Une Alondra où un Alondra n'est pas différent d'une secrétaire et je viens de signer un contrat d'embauche qui vient avec une boucle et un bracelet en paire c'est tout. Je ne t'appartiens pas. Pas plus aujourd'hui que dans le futur.

Alejandro debout face à elle, il croise les bras et la fixe intensément un sourire au coin

— Si tu le penses ... Je suis curieux de voir ça.

Après ses mots Alejandro s'en va laissant Paloma perplexe une fois de plus.

Le lendemain, Paloma emménage dans une chambre à côté des quartiers luxueux de Alejandro. Dès le premier jour, elle réalise que les autres élèves la méprisent ouvertement. Lucia, une ancienne Alondra rejetée par Alejandro, lui lance une pique en la croisant :

— “Bonne chance, tu en auras besoin. Alejandro finit toujours par briser ses jouets.”

Alejandro, cependant, semble étrangement protecteur. Lorsqu’un autre élève tente de la ridiculiser publiquement, il intervient sèchement :

— “Personne ne touche à mon Alondra.”

Alejandro commence à enseigner à Paloma les règles du jeu : comment se comporter lors des soirées mondaines, comment répondre aux attaques verbales et comment rester élégante en toutes circonstances. Bien qu’elle déteste son ton autoritaire, Paloma commence à voir une autre facette de lui : un jeune homme sous pression, constamment jugé par ses pairs et sa famille.

Une nuit, alors qu’ils étudient ensemble, Alejandro murmure :

— “Tu sais, je ne t’ai pas choisie au hasard. Tu as quelque chose que les autres n’ont pas.”

Paloma, irritée mais curieuse, demande :

— “Et c’est quoi ?”

Alejandro détourne les yeux, visiblement troublé.

— “Tu me rappelles quelqu’un que j’ai perdu.”

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