« Un , deux ,trois » prononce-je a voix basse. Le visage collé contre la vitre du véhicule j’énumérais les étoiles recouvrant le ciel bleutée. J’étais a la fois fascinée et apaiser par ce spectacle digne d’un grand maitre. Un vrai chef-oeuvres. Qui osent dire que l’existence de Dieu est un mite ? Il suffit de regarder la beauté d’un ciel nocturne. Les étoiles suspendus et la lune qui s’accroche projetant une lumière argenter sur la surface terrestre constituaient une raison d’y croire. Plein d’hypothèse laissait a croire l’existence d’un être suprême. Comme l’a dit Leibniz , il n’y a pas d’effet sans cause. Et cela j’y croyait fortement et pas seulement parce que j’étais chrétienne. L’écriture sainte n’a été qu’un supplément pour me permettre d’y croire. Depuis petite je fréquentais l’église en compagnie de ma mère et de ma grand-mère. En grandissant je m’étais que intéressé davantage au grand bonheur de ma mère. Cette dernière ne jurais que pour l’église. Au moins j’étais sur de ne pas la décevoir sur ce point la.
A peine baissa-je la vitre pour admirer plus clairement ce spectacle qu’un vent froids pénétra l’habitacle. Un frisson me parcourus le corps me donna la chaire de poule. Le mois d’octobre venait de commencer apportant avec elle des pluies incessante et une chaleur étouffante. Pourtant ce soir le climat semble avoir changer. Au lieu des grondement sourd de l’orage et de l’averse , il y a du vent. Et très glacer en plus. Je remonta la vitre en tirant le pan de robe. Le tissus beaucoup trop fin et la moitié de mes jambes laissait nue ne jouaient pas en ma faveur. Mais c’est ce qui la rendait aussi belle. Ses longues manches touffue , sa partie inférieure évaser et sa blancheur. Je l’aurais bien laisser pour une occasion beaucoup plus importante comme pour mon anniversaire dans près de deux mois. Mais c’était soit elle soit porter la robe immonde que m’avait proposée ma mère ce que j’étais contre.
Assise à l’avant du véhicule , ma mère, Patricia ne cessait de rire au blague de notre conductrice qui était aussi son amie. Cette dernière avait proposé de nous accompagner à l’anniversaire d’une ancienne amie à ma mère. Ce que je comprenais surtout pas c’était ma présence ici. Je serai sans aucun doute pas à ma place au milieu de toute ses vieux là-bas. Mais avec ma mère les débats et les discussions étaient impossible. Elle avait toujours raison. Pas besoin de s’y opposer.
Sentant mon regard sur elle ,Patricia se tourna dans ma direction. Elle leva un sourcil à mon intention puis retourna à sa conversation. D’aussi loin que je m’en souvienne elle n’a jamais été aussi légère que maintenant. À la maison c’était infernal avec elle. Elle régnait et ma grand-mère et moi étions ces sujets. J’imagine que l’excitation de retrouver une amie perdue depuis longtemps doit être pour beaucoup.
Un bruit de grincements de nœud me sort dans mes pensées. Je Jeta un coup d’œil à l’extérieur. On était à deux doigts de donner la mort à un pauvre chien qui traversait la route. Il semble tellement apeuré le pauvre… La voiture continua sa lancée prenant une dizaine de virage. J’ignorais exactement où on était à part que l’on avait quitté Delmas. Plus on avançait plus on quittait les rues bruyantes et sales. Le climat aussi avait changé. L’air semble plus pur et agréable. Le paysage continuait de défiler devant moi. En prenant une ultime virage je remarque le panneau avec Morne Calvaire écrit dessus. J’avais une fois entendu parler de cette endroit. C’était le New York d’Haiti. Il y avait que les gens aisés qui y vivaient…
La voiture fini par ralentir devant une grande portail en fer forger. Un petit homme rondelet s’accours vers nous faisant danser son large ventre.
- Bonjour mesdames fit il en se baissant vers nous signe de révérence ce qui fit glousser ma mère et sa copine. Avez-vous une invitation ? nous questionna t-il toujours aussi poliment. S’il continue ainsi je serai capable de l’épouser.
- Bien sûr. Tenez répondit ma mère en lui tendant les cartons.
- Bien déclara t-il un grand sourire au lèvres. Je vais vous aider à vous garer.
Comme l’avoir dit il nous prêta main forte pour trouver une place dans ce énorme parking. Je savais pas grand-chose concernant les véhicules mais là il y avait que des voitures de luxe.
À peine descendu que un homme nous précéda pour nous conduire à l’intérieur. On quitta le parking rempli d’aussi belles voitures et emprunta un chemin rempli de plantes et de fleurs de tous parts. L’homme nous fit une révérence avant de s’éclipser nous laissant face à l’immense demeure qui nous attendait. Totalement faites de briques , je sentais de la où j’étais la puissance des habitants de cette maison.
- Ce sera peut-être la seule fois que tu pourras venir dans un lieu pareil alors ouvre grand les yeux et profite fit la voix de la copine de ma mère. Elle avait certainement raison. Je devrais profiter au maximum.
Les gardes poser devant le portail nous saluèrent et nous ouvrîmes la porte. Si j’étais stupéfaite par la beauté de l’extérieur j’étais muette devant le spectacle qui s’offrait à moi. Je faisais face au plus beau design intérieur que j’ai jamais vu. La pièce où j’avais atterri était rien d’autre que le salon. À elle seule elle valait notre maison entière. Je regarda tout avec admiration. Les murs de verre qui composait la pièce , les divans posés en cercle , les tableaux qui devait être très cher et même le lustre suspendu au plafond.
J’avance timidement dans la pièce ne sachant pas où aller. Contrairement à mes prédictions la pièce était quasiment vide . Seul de femmes discutant étaient présentes. Ma mère me fait signe d’aller m’asseoir ce que je dis sans tarder et se dirigea vers les deux commères posé dans un coin de la pièce. Je comprends dorénavant pourquoi à t’elle tant insisté à porter cette petite robe noir qui la mettait parfaitement en valeur. On était chez les riches. Valait mieux ne pas faire tache.
Mon attention fut attirée par l’éclat de rire provenant à l’extérieur. Un groupe de jeunes gens s’y trouvaient fraîchement vêtu. Ils semblaient s’amuser entre eux ce qui n’était pas mon cas. J’étais assise depuis quelques minutes et péroné sembla me prêter attention. En ce qui concerne ma mère et sa copine elles avaient toutes les deux disparus. Cela ne faisait qu’accentuer mon malaise, mon sentiment de ne pas être à ma place. Mais une occasion comme celle-ci ne se représentera peut-être jamais alors je dois me décoincer et profiter. Me levant de mon siège je pris la première porte pour quitter le salon. On commence par se chercher à boire. Comme si le bon Dieu avait compris mes intentions je tomba directement dans la salle à manger ou un petit bar était aménagé. Je m’avança vers le comptoir avant de m’asseoir sur l’un des tabourets. Il y avait différents boissons mais il semblait tous alcoolisé.
- Would you like to drink, miss? Me questionna le Barman.
Je mis du temps à comprendre qu’il s’adressait à moi et en anglais. Je ravala ma salive. J’avais aucune idée de ce qu’il disait. Mes connaissances en anglais se limitent au Hello/bonjour. Les cours de langue à l’école ne m’ont jamais intéressé. Et cela ne m’a jamais causé problème. Je me saisi mon téléphone cherchant Google traduction. Il fallait encore me commander à boire.
- Il désire savoir ce que vous prenez comme boisson fit une voix derrière moi
Avant de tourner la tête , mon interlocuteur était déjà près de moi s’accoudant au bar. En plus d’une maison sublime elle regorgeait de personnes magnifiques. Je dévisagea l’homme à côté de moi. C’était exactement l’idéal masculin de beaucoup de femmes : grand noir , petite barbe , musclé mais pas trop. En plus de cela un visage charmant mais mystérieux.
- Tu me paraît bien jeune pour boire de l’alcool déclara t’il en m’analysant d’un regard.
- Euh …. Je suis majeur parvenais je à dire en le fixant ce qui lui fit sourire
- J’en doute pas ! Fit il avec son sourire moqueur au coin des lèvres.
Sans prévenir il leva sa main et me pinça la joue avant de commander un verre de coca au serveur. Sur le point de rétorquer quelques chose une jeune femme vient s’accrocher à son bras et le tira de son tabouret. Dans un clignement il était déjà loin de moi. J’aurais bien voulu le faire comprendre que j’avais belle et bien dix-huit ans. Ma petitesse ne résumait pas tout.
- Your glasses miss !fit le serveur ce qui me fit reporté mon attention vers lui.
- Thank you ! Lui dit en m’inclinant légèrement et quitta le bar.
Première mission- me trouver à boire -accomplie. Bon j’avoue que si Monsieur je suis beau à tomber par terre ne m’avait pas aidé je serai peut-être morte de soif. Néanmoins je suis parvenu à mes fins. Maintenant il faut que je m’intègre. Que je me fasse des amis au moins pour la soirée.
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Comme l’a dit Haruki Murakami je suis tellement triste qu’elle ne peuvent prendre la forme de larmes. Cela faisait une heure maintenant que j’étais assise ici. À l’endroit même où j’avais élu mienne au début de la soirée. Personne n’est venue me parler. Bon c’est vrai que j’aurais pu aller vers eux mais ils semblent si méprisent. Leurs tête me disent rien de bon.
J’avala mon dernier gorger de mon coca
N’enfonçant dans le canapé. L’ennui que j’avais tenté de cacher revient au galop. Profiter du moment
présent comme me l’avait conseillé la copine à ma mère semble plus difficile que prévu. En parlant d’elles je les ai plus revu de la soirée à croire qu’elles se sont volatilisées.
La porte donnant sur le jardin extérieur s’ouvrit laissant place à un groupe de filles et de garçons. Leurs rires remplissaient la pièce couvrant même le son de l’instrument jouer au fond. Tout en discutant ils s’approchèrent du divan et s’asseyaient sans se soucier de moi. Parmi eux je reconnais la fille qui avait tiré Monsieur je suis beau à tomber par terre. Mais cette fois elle était accroché au bras d’un autre jeune homme. Elle ne cessait de se pencher laissant entrevoir ses seins moulé dans une robe beige sans bretelles en secouant ses lockes. Il y avait aussi une autre fille dans le petit groupe mais elle semblait plus réservé. Ils continuèrent leur conversation sans ce soucier de moi. Ils parlaient de tout études , politiques, amour et sexualité. J’écoutais sans parler. J’étais affreusement gêné mais j’osais même pas bougé. Tout allez bien jusqu’au moment où celle avec des locks poussa un petit cris.
- T’es pas la petite fille qui discutait avec Yann ? S’exclama t’elle attirant toute l’attention sur moi.
Je savais pas quoi dire. Cette fille paressait tellement hautaine dont la manière qu’elle me pointer du doigt. De plus je savais que j’étais petite de taille mais de là à m’appeler petite fille je sentais la colère venir. Bon okay c’était pas seulement pour cela. J’aimais pas du tout sa tête. C’est vrai qu’elle était jolie mais pas plus. Avec sa tête de pute Pétion-Ville. Je devais peut lui balancer cela à la figure.
- Elle n’est pas de ton espèce Jennifer. Cette fille c’est une ange fit une voix que j’avais déjà entendu quelques part.
Monsieur je suis beau à tomber par terre apparue derrière moi et s’assoit sur l’un des fauteuils. Alors comme ça elle s’appelle Jennifer. Qu’est-ce que je disais ? Un nom de catin. Et lui
- Mon Dieu Yann ! S’exclama la catin de service puis repris sur un n’autre ton. N’empêche qu’elle ne devrait pas être ici et …
- Non elle ressemble plutôt à une petite chatte fit l’un des garçons ce qui lui a valu l’exclamions des autres.
- Toi et Michel avait des délire très bizarre fil Jennifer en regardant Yann ce qui fit les autres rires.
Je regarda le prétendu Michel et fut étonné de découvrir qu’il me regardait aussi. Timidement il m’adressa un sourire. Mis à part sa phrase qui a été un petit bizarre il semblait être un gars bien. Maladroitement je le lui rendis ce qui lui fit sourire davantage avant de reporter son attention sur ses amis. Je regarda alors Yann. Ce dernier aussi me fixait mais son regard contrairement à Michel me faisait flipper. Je détourna le regard rapidement. Lui il me faisait peur
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