La nuit était si noire que je pouvais à peine distinguer les contours de la ruelle dans laquelle je courais. Mon cœur battait la chamade, chaque pulsation résonnant dans mes oreilles, me rappelant l'urgence de ma situation. Je devais fuir, fuir Kael et tout ce qu'il représentait.
Je posai une main sur mon ventre arrondi, sentant les mouvements subtils de mes jumelles. À peine enceinte de quelques mois, je savais que je ne pouvais pas rester ici. Je devais protéger ces vies fragiles que je portais, et la peur de les voir grandir dans un environnement de violence m'enflammait le cœur. Les ombres de la brutalité et de la manipulation s'étendaient sur moi comme un cauchemar dont je ne pouvais m'échapper.
Le vent frais s'engouffrait dans mes cheveux, mais je n'en ressentais presque rien. Mon esprit était trop préoccupé par les souvenirs de notre dernière confrontation. Kael, avec son charme séduisant, m'avait convaincue qu'il était mon refuge, mais ce refuge s'était rapidement transformé en prison. Ce prisonnier, je ne pouvais plus être. Chaque jour, son amour s'était mêlé à une obsession toxique, et les scènes de violence et de contrôle défilaient dans ma tête comme un film d'horreur.
Je glissai en dehors de la ruelle, mes pensées s'entrechoquant dans un chaos qui me paralysait. Je devais rejoindre Maya, ma meilleure amie, qui m'attendait. Elle était ma seule échappatoire, celle qui avait compris l'urgence de la situation. Sans elle, je n'aurais jamais osé faire le premier pas.
Alors que je traversais la rue, je jetai un coup d'œil par-dessus mon épaule, une peur sourde m'envahissant. Kael avait ses méthodes pour traquer ceux qui tentaient de lui échapper. J'avais passé des mois à planifier cette fuite, attendant le moment propice pour partir. Chaque détail devait être parfait. La voiture garée, l'itinéraire choisi, et surtout, l'absence de Kael à ce moment précis.
Je l'aperçus enfin : Maya, au volant, son visage tendu mais déterminé. « Cassia ! » m'appela-t-elle, le moteur ronronnant doucement, comme une promesse de sécurité. Je courus vers elle, mon cœur battant d'espoir et de peur. Chaque seconde qui s'écoulait était une éternité.
« On y va, » dis-je en grimpant à l'arrière, les mains tremblantes.
Maya, à mes côtés, me lança un regard inquiet. « Tu es prête ? » Sa voix trahissait une impatience mêlée d'angoisse.
Je hochai la tête, bien que ma gorge soit nouée. Nous étions en route vers l'inconnu, et l'adrénaline pulsait dans mes veines. Je devais quitter cette vie, ce monde où Kael exerçait son contrôle, où chaque regard, chaque geste, était soumis à sa volonté.
La voiture s'ébranla, et alors que nous prenions la route, des souvenirs douloureux refirent surface. Les cris, les coups, les promesses non tenues. Je me souviens d'un soir où il était rentré à la maison, ivre, la colère aux lèvres. Il avait brisé des objets autour de moi, me faisant trembler de peur. À ce moment-là, j'avais compris que je ne pouvais pas rester, que mes enfants méritaient mieux qu'un père qui ne savait infliger que la douleur. Chaque nuit, je fermais les yeux en espérant que le matin apporterait un changement, mais le cycle de violence s'était perpétué, me laissant dans un état de désespoir.
Je serrais le volant, mes mains moites. « Qu'est-ce qu'il va faire s'il nous retrouve ? » murmurai-je, la voix tremblante, la panique montant en moi comme une vague inéluctable.
« On ne lui laissera pas cette chance, Cassia, » répondit Maya, sa voix ferme. « Nous allons nous en sortir. » Sa détermination était contagieuse, mais elle ne pouvait pas apaiser la tempête qui grondait en moi.
La route défila devant nous, mais la menace de Kael restait omniprésente. Je savais que j'avais pris la bonne décision, mais la peur d'être retrouvée me hantait. Chaque virage, chaque ombre me rappelait qu'il était toujours là, quelque part, attendant le moment propice pour frapper. Les feux de circulation passaient au rouge, puis au vert, mais mon esprit ne pouvait se détacher des conséquences d'un échec.
« Cassia, concentre-toi sur nous, sur l'avenir, » me murmura Maya, comme si elle pouvait lire mes pensées. « Nous avons un plan. »
Je fermai les yeux un instant, essayant de me focaliser sur mes jumelles, sur ce que je souhaitais pour elles. Je priai pour qu'elles puissent vivre dans un monde sans peur, loin de l'emprise de Kael. Mon amour pour elles me donnait la force de continuer, même si le chemin à venir était incertain. Je ne pouvais pas laisser mes enfants hériter de mon passé.
Les kilomètres défilaient, chaque paysage devenant une promesse de liberté. Mais au fond de moi, une anxiété persistante grandissait. J'étais consciente que Kael ne s'arrêterait pas. Il me connaissait mieux que je ne me connaissais moi-même, et je redoutais le moment où il réaliserait mon absence.
« Cassia, tu m'entends ? » me tira Maya de mes pensées. « Nous allons nous arrêter à la prochaine station-service pour faire le plein et prendre un peu de nourriture. »
Je hochai la tête, tentant de chasser les nuages sombres de mon esprit. Chaque minute qui passait me rapprochait de la sécurité, mais je savais aussi que chaque minute nous rapprochait de Kael. J'imaginais déjà son visage déformé par la rage, sa voix grondante.
En attendant, je m'accrochais à l'espoir, la conviction que cette décision me permettrait de reconstruire ma vie. J'allais tout faire pour que mes jumelles connaissent un monde différent, loin des souvenirs douloureux de leur père.
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Le cauchemar revint cette nuit-là, plus oppressant que jamais. Kael me poursuivait à travers des couloirs sombres, ses mains tendues, prêtes à m’attraper. Je courais, mais mes jambes étaient lourdes, comme si elles étaient prises dans du ciment. “Tu ne peux pas m’échapper, Cassia”, sa voix résonnait, froide et tranchante. Je voulais crier, mais aucun son ne sortait de ma bouche.
Je me réveillai en sursaut, le souffle coupé, tremblant de peur. Le rêve semblait si réel. Mon corps tout entier était crispé, la sueur perlait sur mon front. Mais ce n’était pas Kael qui se tenait là, c’était mes filles, leurs petites voix inquiètes me tirant du cauchemar.
“Maman, pourquoi tu cries ?” demanda Alya en s’approchant timidement du lit, ses yeux verts brillants reflétant l’inquiétude.
Tara la suivit de près, son visage aussi sérieux. “Tu fais encore un mauvais rêve ?”
Je pris une grande inspiration et les attirai dans mes bras, essayant de calmer les battements désordonnés de mon cœur. “Oui, mes amours, mais ça va maintenant, je vais bien,” murmurai-je en passant une main dans leurs cheveux blonds légèrement plus clairs que les miens.
Mes filles étaient mon portrait craché, avec les mêmes yeux vert foncé, les mêmes traits délicats, mais à chaque instant, elles me rappelaient ce que j’avais fui. Leur ressemblance avec leur père était effrayante, mais elles étaient tout ce que j’avais de plus précieux au monde.
Après les avoir calmées et bordées à nouveau, je me dirigeai vers la salle de bain. En passant devant le miroir, je m’arrêtai. Mes cheveux, que j’avais autrefois portés longs et soyeux, étaient maintenant coupés court, juste au-dessus des épaules. Cette coupe de cheveux était devenue mon symbole de renouveau. Un moyen de dire que j’avais tourné la page, que la femme qui avait tant subi n’existait plus.
“Allez, Cassia,” me murmurai-je en m’observant dans le miroir. “C’est un nouveau jour.”
Ce matin-là, comme tous les autres, Maya se présenta devant ma porte, prête à m’emmener au travail. Maya était bien plus qu’une amie pour moi. Depuis que j’avais fui Kael, elle avait été mon pilier, ma confidente, et celle qui avait toujours été là quand tout semblait s’écrouler. Elle travaillait à la galerie avec moi et, grâce à elle, j’avais réussi à me reconstruire une vie.
“Sia, t’es prête ?!” cria Maya en ouvrant la portière de sa voiture. “On va être en retard si tu te traînes encore comme ça.”
Je souriais à cette familiarité. Maya avait cette énergie constante qui pouvait me faire oublier mes angoisses, ne serait-ce qu’un moment. Elle était aussi têtue que loyale, et je savais que, quoi qu’il arrive, elle serait toujours à mes côtés.
“J’arrive, j’arrive,” dis-je en refermant la porte derrière moi. “J’ai juste eu une mauvaise nuit, c’est tout.”
Maya arqua un sourcil. “Encore un cauchemar ?”
Je hochai la tête, et elle soupira. “Sia, il va falloir en parler un jour. Tu ne peux pas continuer comme ça.”
Je savais qu’elle avait raison, mais je n’étais pas encore prête. “Peut-être… un jour.”
Nous prîmes la route pour la galerie, où nos collègues nous attendaient. Ces derniers mois, j’avais tissé des liens forts avec eux. Ils étaient devenus bien plus que de simples collègues de travail ; ils étaient une sorte de famille. Chacun avait joué un rôle dans ma guérison, sans même le savoir.
Arrivée à la galerie, je fus accueillie par Noémie, ma collègue la plus proche après Maya. Elle était pleine d’humour, toujours prête à me faire rire même quand j’en avais besoin sans le savoir. Ses cheveux bouclés lui tombaient en cascade autour du visage, et ses yeux pétillaient de malice. Si Maya était mon roc, Noémie était mon rayon de soleil. Elle avait un don pour détendre l’atmosphère, même dans les moments les plus stressants.
“Salut, Sia !” s’exclama-t-elle en me voyant entrer. “T’as encore dormi comme un bébé, hein ? Ou plutôt pas du tout vu ta tête !”
Je lâchai un petit rire, secouant la tête. “Je te remercie pour le compliment, Noémie.”
Elle me fit un clin d’œil en revenant vers les œuvres d’art qu’elle était en train de préparer pour la journée. Noémie était passionnée par son travail et connaissait tout de la scène artistique contemporaine. Elle s’était fait un nom parmi nos clients réguliers grâce à son œil expert et son sens du détail.
Un peu plus loin, je vis Adam et Sofia, en pleine discussion sur la nouvelle exposition que nous allions accueillir. Adam, avec son calme et sa sagesse, était la voix de la raison dans l’équipe. Toujours posé, jamais agité, il avait une approche méthodique pour tout ce qu’il entreprenait. Si un problème survenait, Adam était celui vers qui tout le monde se tournait. Quant à Sofia, elle était un tourbillon d’énergie, débordant d’idées et d’initiatives. Elle adorait organiser des événements, trouver de nouveaux partenariats pour la galerie, et elle avait le don de mettre à l’aise même les clients les plus exigeants.
“Salut, Sia !” lança Adam en me voyant approcher. “On a un gros poisson aujourd’hui, tu te sens prête ?”
“Un gros poisson ?” demandai-je, la gorge soudainement serrée.
Sofia hocha la tête avec enthousiasme. “Oui, un client important vient visiter la galerie. Il paraît qu’il pourrait acheter plusieurs œuvres si tout se passe bien.”
Mon estomac se noua à cette idée. Un client important… Et si c’était Kael ? Et si, après toutes ces années, il avait réussi à me retrouver ?
“Ne t’inquiète pas, ça va bien se passer,” intervint Maya en remarquant mon air inquiet. “Ce client n’a rien à voir avec… avec lui.”
Je tentai de sourire, mais l’anxiété continuait de me ronger. Mes collègues avaient toujours été là pour moi, mais ils ne savaient pas tout. Ils ignoraient la profondeur de la peur qui m’habitait encore. Pourtant, je leur faisais confiance. Ensemble, nous formions une équipe soudée, presque une petite famille. Ils avaient contribué à me faire sentir en sécurité ici, à la galerie, loin du passé que j’essayais d’oublier.
“Merci, Maya,” murmurais-je en la suivant à l’arrière de la galerie. Nous nous préparions pour la visite, et je savais que, malgré la peur qui me tenaillait, je devais tenir bon. Pour mes filles. Pour moi-même.
La patronne nous avait convoqué ce matin dans la petite salle de réunion. Elle semblait plus nerveuse que d’habitude, tapotant du bout des doigts le bureau devant elle. “Nous allons recevoir un visiteur très important aujourd’hui,” annonça-t-elle d’une voix grave. “Il s’agit de quelqu’un dont très peu de personnes ont l’opportunité de rencontrer. Je compte sur vous pour faire une excellente impression.”
Je sentis une boule se former dans mon estomac. Mon esprit se mit aussitôt à imaginer le pire. Et si c’était Kael ? Cette idée me fit frissonner, mais je pris une grande inspiration pour me calmer.
“Ce sera toi et Noemi qui s’occuperont de cette visite,” ajouta-t-elle en me regardant droit dans les yeux. Mon cœur se serra. Noemi me lança un regard rassurant, mais je savais que cette journée allait être un véritable défi.
Je passai la journée à stresser, incapable de me concentrer correctement sur mon travail. Chaque son, chaque mouvement autour de moi me rappelait l’éventualité que ce visiteur important puisse être Kael. La patronne n’avait pas donné beaucoup de détails, ce qui n’aidait en rien mon angoisse. Noemi essayait de me rassurer avec des petites blagues et des sourires, mais rien n’y faisait. J’avais cette boule au ventre qui ne disparaissait pas.
Les heures défilaient lentement, jusqu’à ce que le moment fatidique arrive enfin. Nous étions réunis près de l’entrée de la galerie lorsque je vis une silhouette élégante entrer, entourée de plusieurs gardes du corps. Mon cœur rata un battement.
L’homme qui pénétra dans la galerie n’était pas Kael, mais un inconnu d’une beauté époustouflante. Il avait des cheveux bruns foncés et des yeux d’un bleu profond, comme l’océan. Il incarnait le standard de beauté typique, et je devais être celle qui allait lui faire visiter la galerie. Noemi se tenait à mes côtés, visiblement plus à l’aise que moi.
L’ambiance dans la galerie était électrique, presque palpable. Le client, Monsieur Collins, dégageait une aura impressionnante, et chaque mouvement de son corps semblait captiver l’attention de ceux qui l’entouraient. Il était entouré de gardes du corps qui se mouvaient avec une précision presque militaire, surveillant chaque recoin de l’espace avec une vigilance alarmante.
Maya se tenait à mes côtés, son visage trahissant une impatience mêlée de curiosité. Je pouvais voir l’excitation dans ses yeux, et cela me donnait une force supplémentaire. À ma grande surprise, la patronne, Madame Leclerc, se leva de son bureau et s’avança pour accueillir Monsieur Collins personnellement. Son sourire était professionnel, mais je pouvais sentir qu’elle percevait l’importance de cet homme.
— « Voici Cassia, elle connaît parfaitement chaque œuvre de cette galerie, » déclara-t-elle en me désignant.
J’essayai de masquer ma nervosité derrière un sourire chaleureux, mais je ne pouvais m’empêcher de me demander ce que Monsieur Collins pensait vraiment de moi. À cet instant, il tourna son regard bleu profond vers moi, son expression me semblant à la fois intense et curieuse.
— « Enchanté, Mademoiselle Cassia, » dit-il avec un léger sourire. Sa voix basse et mélodieuse résonna dans l’espace, et je frémis à ce compliment.
Je pris une profonde inspiration pour me ressaisir, conscient de l’importance de rester professionnelle.
Nous nous engageâmes dans la visite. À mesure que je présentais les œuvres, je remarquai que Monsieur Collins ne prêtait que peu d’attention aux peintures. Il semblait plutôt fasciné par mes explications, fixant mes yeux avec une intensité qui me déstabilisait. Pourquoi s’intéresse-t-il autant à moi ? pensais-je, une légère chaleur me montant aux joues.
— « Cette pièce est l’une des plus précieuses de notre collection, » dis-je en essayant de garder ma concentration. Cependant, je ne pouvais pas ignorer l’effet qu’il avait sur moi.
— « Vous avez une connaissance impressionnante des œuvres, Mademoiselle Cassia, » ajouta-t-il, son regard perçant. Est-ce un compliment ou un moyen de m’observer de plus près ? me demandai-je, les pensées en désordre.
À un moment donné, alors que nous nous arrêtions devant un tableau abstrait, je remarquai que Monsieur Collins semblait pensif, mais toujours captivé par moi.
— « Pourriez-vous me dire ce qui vous inspire dans l’art, Mademoiselle ? » demanda-t-il soudainement, sa voix douce me faisant frissonner.
Je me trouvai prise au dépourvu par cette question.
— « Je… Je pense que l’art a la capacité d’exprimer ce que les mots ne peuvent pas. Chaque œuvre raconte une histoire unique, » répondis-je, tentant de rester posée, bien que mon cœur battait plus vite.
Ses yeux brillèrent d’une lueur d’intérêt. Je me demandai si je venais de dire trop. Avait-il perçu la douleur cachée derrière mes mots ?
La visite continua, et un peu plus tard, Monsieur Collins me surprit en posant une question inattendue.
— « Savez-vous peindre, Mademoiselle Cassia ? » demanda-t-il, son expression sérieuse.
— « Eh bien, oui, j’ai toujours aimé peindre, mais je ne suis pas une professionnelle, » répondis-je, un peu déconcertée.
Un sourire énigmatique se dessina sur son visage.
— « J’ai une toile que j’aimerais restaurer. Pensez-vous pouvoir le faire ? Je serais prêt à vous offrir 500 000 euros pour cela, » proposa-t-il avec une assurance qui me prit de court.
Je ne pouvais pas croire ce que j’entendais. Cinq cent mille euros ? Mon esprit tourbillonnait.
— « C’est une somme énorme, Monsieur Collins. Je ne suis pas sûre d’être la bonne personne pour ce travail. Il serait peut-être mieux de le confier à un professionnel, » répliquai-je, tentant de tempérer son enthousiasme.
Il secoua la tête, une lueur de défi dans les yeux.
— « Non, je veux que ce soit vous. Vous avez une sensibilité artistique qui est rare. Je crois en votre talent, Mademoiselle Cassia. Je ne veux personne d’autre, » insista-t-il, son ton devenant plus persuasif.
Mon cœur battait la chamade. L’idée d’accepter une telle offre me terrifiait, mais en même temps, la perspective de travailler sur quelque chose d’aussi important me fascinait.
— « Monsieur Collins, c’est un investissement risqué. Je ne veux pas vous décevoir, » dis-je, mes doutes me pesant.
Il s’approcha un peu plus, et je sentis une tension palpable entre nous.
— « Je ne vous décevrai pas, Mademoiselle Cassia. J’ai une intuition que vous serez à la hauteur. Pensez-y. Cela pourrait être l’opportunité que vous attendiez, » murmura-t-il, son regard se fixant sur moi.
À cet instant, je compris que la visite ne se résumait pas uniquement à l’art. Elle marquait le début d’une nouvelle dynamique entre Monsieur Collins et moi, une danse délicate entre attraction et incertitude.
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