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Les Frères Ornel

Chapitre Ier

 Depuis plus de dix ans que les couples sont mariés. Les années passent calmement, mais aussi avec désespoir surtout pour les deux femmes. Partout, on parle de Mme Ornel et Mme Oshel, on les appelle des stériles. À cause de cette appellation et de toutes les scènes des moqueries, ces deux femmes ne sortent plus de chez elles, elles sont malheureuses.

Une nuit cependant, les deux femmes rêvent : Mme Oshel qu'elle a dans ses bras, une merveilleuse fille. Mme Ornel elle, qu'elle et son mari bercent des triplés de sexe masculin.

Elles réveillent leurs maris et leur annonce que cette fois-ci ça y est.

Les semaines passent et bientôt, c'est certain : les deux femmes sont enceintes.

Jamais, elles n'ont été si joyeuse.

Quelques semaines plus tard, les grossesses de ces dames commencent à devenir visibles.

Les mois passent...

Un soir, les deux femmes sentent des vives douleurs, leurs maris les amènent à l'hôpital. Pendant que les maris attendent à l'extérieur, ils font connaissance.

Deux heures plus tard

Les enfants sont nés. On permet aux pères de voir leurs femmes.

Ces deux couples sont d'une immense joie. Après plusieurs années sans enfants, Dieu leur accorde des enfants et ils s'en sont joyeux... Mais combien de jours durera-t-elle? Quelle terrible souffrance va venir saigner leurs cœurs ?

Dans chacune de leur chambre les deux couples font les préparatifs pour que le lendemain à la première heure, les femmes puissent rentrer.

Pendant que le couple Oshel le fait, Précieuse se met à pleurer. Mme Oshel la prend, elle constate qu'elle a de la fièvre, elle s'effraie.

_Précieuse a de la fièvre. Va appeler le docteur.

_Ok

Quand il va ouvrir la porte, le bébé arrête de pleurer, il se retourne et voit les larmes couler sur le visage de sa femme.

_Elle est morte !

Il va la consoler.

Après avoir repris leurs esprits, Mme Oshel propose à son mari :

_Volons un des triplés du couple Ornel

Son mari accepte.

La nuit, quand tout le monde dort et que les lumières sont éteintes, Mme Oshel se lève, prend le corps de Précieuse, elle l'enroule dans un drap et avec beaucoup de précautions, elle se dirige vers la chambre voisine d'elle, où dort Mme Ornel. Elle prend de la main droite l'enfant qui se trouve au milieu, pendant que de l'autre main elle dépose le corps de Précieuse dans le berceau, à la place du fils volé.

L'opération terminée, elle retourne à sa chambre pleine de joie mêlée d'inquiétude. Elle appelle son mari pour la deuxième phase du plan.

M.Oshel se trouve dans sa voiture, il attend le message de sa femme. Reçu, il rentre à l'hôpital, il va à l'administration.

_Bonsoir Mlle, je vais signer le papier de sortie pour ma femme Julia Oshel.

_M. Il est une heure passée. Attendez au moins vers trois heures pour signer sa sortie.

_Je ne peux pas attendre, nous devons aller immédiatement pour pouvoir arriver en RDC à la matinée, demain, c'est l'enterrement de ma mère, je ne peux pas rater.

_Ah, d'accord,signez ici.

Elle lui présente le document où il doit signer.

Signé,il va prendre sa femme et l'enfant volé. Ils s'en vont.

À suivre...

Chapitre 2

Le lendemain

Mme Ornel se réveille, elle va prendre sa douche.

Son bain terminé, elle retourne à sa chambre. Elle s'approche du berceau, prend les deux garçons qui pleurent, elle les calme en les allaitant. Finie, elle les remet dans le berceau, prend l'enfant du milieu... Et soudain, elle le rejette sur le lit en poussant un grand cri.

_Mon enfant,on a volé un de mes fils,et on me l'a remplacé par une fille morte. Mon enfant, rendez-moi mon Samuel Ornel,hurle Mme Ornel

Ces cris interpellent des femmes et des infirmières,on la traite de folle. L'infirmière qui était avec elle hier, prend l'enfant, elle s'adresse à ceux qui la traitent de folle:

_Mme Ornel n'est pas folle. On lui a échangé l'un de ses fils en le remplaçant par une fille morte.

C'est la panique dans la maternité. Chaque maman prend son enfant dans ses bras. Le médecin en chef appelle d'urgence la police,on fait fermer les issues.

À ce moment qu'arrive M.Ornel, il voit sa femme pleurer. Les policiers gardent la chambre,il est stupéfait et ne comprend rien. Il prend sa femme dans ses bras, essaie de la calmer, et enfin il comprend... D'un bond il est chez le médecin, ce dernier discute avec un commissaire. M.Ornel les supplie de fouiller immédiatement toute la maternité.

Pendant tout ce temps, le couple Oshel est déjà dans un avion direction le Mexique.

Quand l'affaire est connue de tout l'hôpital, l'infirmière au poste de l'administration se souvient qu'aux environs de deux heures du matin,un couple s'en était allé, elle l'informe à la maternité. On n'a plus de doute, c'est le couple Oshel. Un avis de recherche est lancé.

Tous les recherches sont infructueuses pendant des mois.

Quelques années plus tard

Samuel Oshel grandit en statut de fils unique, et à cause d'être chouchouté,il est un pourri gâté.

pendant ce temps, Maxence et Alexander Ornel se ressemblent comme deux gouttes d'eau, enfaite tous les trois se ressemblent comme trois gouttes d'eau. On les distingue par leurs comportements, leurs coupes de cheveux (long pour Max et court pour Alex) et par la position de leurs tâches de naissance. Ils ne grandissent pas comme des frères aimant à cause de leur père qui étant tellement fière d'Alex,le cadet,ne cache pas sa préférence pour ce dernier, générant ainsi que Max ait de la rancoeur pour son frère.

Alex est au jardin,il cherche sur son ordi des informations sur le couple Oshel. Son père le rejoint.

_Bonsoir fiston,que fais-tu ? lui demande t'il en s'asseyant sur la chaise près de ce dernier

_Je fais des recherches sur le couple Oshel.

_Alex,tu ne trouveras rien,la police a fait des recherches sur eux mais n'a rien trouvé.

Max le rejoint.

_Bonsoir, papa, je veux aussi parler avec toi.

_Tu mènes aussi des recherches sur le couple Oshel ?

_Non,je préfère parlé des choses amusantes.

_Tu veux dire, banale et superficielle ?

_Voilà ! Tu m'attaques, pour toi, je ne suis qu'un idiot qui s'habille bien.

_Tu exagéres.

_Non, c'est vrai. Chaque fois que je veux me rapprocher de toi, tu me rabaisses.

_Non, dans chaque famille il y a toujours des membres qui manquent d'affinité entre eux.

_Tu as tout dit, c'est comme moi et toi.

Il s'en va furieux. M.Ornel s'en va lui aussi.

À suivre...

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