Il fait temps gris.

Les nuages sombres couvrent de plus en plus le ciel.

Très tôt le matin un sentiment de malaise m'envahit.

La rentrée scolaire avait commencé.

( Que se passera t'il cette année ? Y aura t'il de beau garçon ? Est ce qu'il y aura de nouvelles personnes ? Aurai-je un copain ou un meilleur ami ? )

Telles sont les questions de ce style qui traversait mon esprit ?

.....

Melissa : Tu n'es pas prête depuis?

Melinda : Oui j'arrive il ne me reste plus qu'à mettre mes baskets et puis on go.

Melissa : Soit rapide il semble qu'il va pleuvoir il serait mieux qu'on soit chap pour ne pas qu'on arrive trempé le premier jour de classe.

Melinda : Mouais...

Une petite querelle entre soeurs jumelles comme tous les matins avant de prendre le chemin de l'école m'avais bien manqué..

Sur le chemin de l'école il se mit soudain a pleuvoir

Pour un début de rentrée ça tombe bien( avec un air sournois)

Ma soeur et moi avions pris une moto taxi pour ne pas durer sur la pluie

Moto taxi* trouver, la pluie s'intensifia...nul autre solution est de se couvrir la tête avec nos mains.

Un sentiment de gêne ultime m'envahit quand je vis passer de nombreuses voitures à côté de nous...

Était-ce de la honte...Je crois que oui

J'en avais honte le faite que ma soeur et moi étions les seules à être sous la pluies en train de chercher un moyen d'être à sec au maximum

J'étais triste.....

Arrivée à l'école on part vers notre salle heureusement ils n'y avait personne on essayait de se sécher en essorent au max nos jupes et chemises.

Melissa : C'est triste inh début de rentrée et on est mouillée en plus j'ai porté mes nouvelles baskets.

Melinda : En vrai inh mais bon c'est pas grave on fait avec.

On entendit des pas dans les escaliers.

Quelqu'un montais les marches.

C'était un garçon peu corpulent, grand de taille, nez particulier, bouche charnue et rose, vers circulaire teinture doré, montre à la main, sac porté avec un bras, coiffure dégradé, des baskets bien cher, tenues propres, ...

Yazid : Déjà arrivée de si tôt. Vous aimez l'école inh. Moi qui pensais être le premier arrivé c'est une bonne surprise. (rigole)

Melissa : (pouffa de rire) bonjour

Melinda : Bonjour

Yazid : Ah oui excusez moi, bonjour, ça va ?

Melissa : Oui et toi

Melinda : Oui

Yazid : Tranquille

C'est qui lui ça ce voit il a de l'argent...

Il doit avoir un an de plus que moi.

Ma soeur et moi décidions de rentrer dans notre nouvelle salle juste à côté de la salle du nouveau garçon.

Je me retourner pour le voir puis ils me fixait

Wesh il a quoi lui... Pourquoi il me regarde... Sûrement Parce que je suis trempée(se mouche) C'est triste..

*C'est une sorte de moyen de déplacement comme l'indique son nom ( moto taxi ) qui se trouve généralement en Afrique

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Quelques minutes plus tard, la classe se remplissait de plus en plus avec de nouvelles personnes. Voici, ma jumelle et moi avions décidé de ne pas rester ensemble, car nous avions besoin de notre espace vu que nous sommes tout le temps ensemble à la maison. Deux rangées nous séparaient. Ensuite, je vis l'arrivée de mon meilleur ami ; ma sœur et moi avons sauté dans ses bras, tellement nous étions contentes.

Gray : Wesh, c'est bon... c'est bon.

Gray : ... C'EST BOOOON !

La classe, qui était animée, se pétrifia d'un coup.

Melissa : (En chuchotant) Gray, tu pouvais pas baisser d'un ton. Regarde maintenant, on nous fixe, dis-je gênée.

Gray : (Chuchotant) Mais c'est pas ma faute, vous êtes trempées... En plus de ça, toi, tu as mis tes doigts sur mon cou, on dirait des glaçons.

Melinda : C'est vrai, soeurette, même moi je l'ai senti. (Chuchotant)

Melissa : ಠ⁠_⁠ಠ Je ne t'ai même pas touchée.

Melinda : ಠ⁠ ͜⁠ʖ⁠ ⁠ಠ Si, si.

Gray : Pourquoi vous chuchotez ?

On se regarda un bon moment avant de remarquer qu'on était toujours devant la salle en train de chuchoter. La classe ne nous lâchait pas du regard depuis un bon moment. Gênées, nous décidâmes d'aller nous asseoir comme si de rien n'était. Un prof entra dans la salle et le cours de la matinée commença. Après, ce fut le moment de se récréer.

Gray : Viens, on descend voir ce qu'il y a à manger.

Melissa : Ok.

En descendant, nous décidâmes de prendre deux boissons et des chocolatines. Nous remontâmes pour manger. En remontant, le nouveau garçon et moi nous sommes cognés.

Yazid : Désolé, princesse.

Melissa : ಠಿ⁠_⁠ಠ Pardon ??????

Yazid : Ah ouais, désolée, tu t'appelles ?

Gray : Ton cu...l

Il attrapa ma main et me força à monter.

Melissa : Pourquoi tu lui as répondu de cette manière ? On dirait un gamin, dis-je agacée.

Gray : Ça se voit qu'il n'est pas net. T'as même pas remarqué qu'il regardait ta poitrine, et tu me dis quoi ? Il faut que tu saches qu'on n'est pas meilleurs amis pour rien. Je pouvais pas rester les bras croisés à le laisser te regarder comme un pervers...

Melissa : Il regardait ma poitrine ?

Gray : Oui.

Melissa : Je n'en ai même pas. (⁠╥⁠﹏⁠╥⁠)

Gray : ... Euh si, si, tu en as. (⁠◠⁠‿⁠◕⁠)

Après m'avoir consolée, car j'avais un gigantesque complexe sur mes formes, nous décidâmes de manger, car le temps passait. Je n'arrivais plus à suivre le cours, j'étais dégoûtée par le nouveau garçon. Déjà, le fait qu'il m'ait appelée princesse et qu'il regardait ma poitrine m'en dégoûtait.

Les cours terminés, le nouveau sortit de sa salle, me fixa, puis un de ses potes cria ''YAZID''. Il se retourna et alla vers son pote et c'est à ce moment-là que je compris que ce pervers s'appelait ''YAZID''.

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Ce soir-là, nous n'avions pas cours. La direction avait créé un groupe pour les parents d'élèves où elle avait envoyé les emplois du temps. Nous finissions tous les jours à 18 heures, sauf les lundis et vendredis. C'était un programme très chargé pour moi. Bref, ce soir-là, j'étais la tête pleine, je me sentais perdue. Je ne comprenais pas pourquoi j'étais si dégoûtée par Yazid. Pourtant, j'avais déjà rencontré des personnes désagréables, mais lui semblait différent.

Est-ce que je l'aime... ?

Melissa : Non, quand même, tout en se donnant de petites gifles.

Melinda : Tu parles toute seule maintenant ? Allô, la Terre... Bon, ce n'est pas la première fois, donc...

Bizarrement, cette nuit-là était glaciale malgré le chauffage. Mes doigts de pieds et mes mains étaient gelés. Le matin, ma sœur et moi nous sommes réveillées tôt. Au début de l'année, on essaie toujours de faire bonne impression en arrivant à l'heure. À l'école, elle a décidé de rester dans la cour, car il y avait des chaises pour se poser pendant la récréation. Moi, j'avais froid malgré le gros pull que je portais. Pour tout dire, je ressemblais à un porte-manteau.

En arrivant devant ma salle, je me suis installée sur le balcon, regardant les oiseaux et le soleil se lever petit à petit. Étrangement, cela me réconfortait. J'étais tellement plongée dans mes pensées que je n'avais même pas remarqué la présence de Yazid, qui était caché derrière une colonne.

Melissa : Tout en sursautant, Désolée, je ne savais pas que tu étais là.

Yazid : Pourquoi t'excuses-tu ? Ce n'est rien, t'inquiète. C'est plutôt à moi de m'excuser pour hier.

Melissa : ...

Yazid : Je ne veux pas que tu gardes rancune contre moi. C'est comme ça que je suis, et je ferai des efforts pour toi.

Melissa : Hein... est-ce une déclaration d'amour ? pensais-je.

Il s'est rapproché de moi et m'a tendu la main en signe de réconciliation. Sur le coup, j'ai tendu ma main sans vraiment réfléchir. Sa main était douce et chaude, contrairement à la mienne. Mon cœur battait à toute allure. Je levai les yeux vers lui. Nous nous sommes regardés sans dire un mot. Il est vraiment beau...

Yazid : Tousse...

Melissa : Surpris, Euh... je dois partir.

Yazid : Pourquoi... Pourquoi tes mains sont-elles froides ?

Melissa : À cause de la fraîcheur, c'est tout.

Yazid : Tu es spéciale.

Melissa : Bon, à plus.

Je descendis les escaliers en hâte pour retrouver ma sœur. J'avais l'impression que mon cœur allait exploser. Je n'en pouvais plus. Il était évident qu'il n'avait pas de bonnes intentions. Nous venions à peine de nous rencontrer, et il me faisait déjà de telles choses. Je me disais que je devais résister à son charme. Mais... est-ce qu'un homme peut contrôler ses sentiments ? Non.

Melinda : Affolée, Que se passe-t-il ? Pourquoi pleures-tu ?

Je ne m'étais même pas rendue compte que des larmes coulaient de mes yeux. Mais je comprenais pourquoi. J'avais peur d'aimer, oui, peur d'aimer quelqu'un qui finirait par se lasser de moi.